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Cette étape débute par une reconnaissance entre les protéines de la surface virale gp120 et les récepteurs CD4 de la cellule cible.

Le complexe protéique hétérodimère de gp120 et gp41, est essentiel pour la reconnaissance du virus et l'entrée dans les cellules cibles. La gp120 se lie à la CD4, une glycoprotéine monomère de 58 kDa, qui est exprimée à la surface cellulaire d'environ 60% des lymphocytes T circulants, sur les précurseurs des cellules T dans la moelle osseuse et le thymus, sur les monocytes / macrophages, les éosinophiles, les cellules dendritiques et cellules microgliales du système nerveux central.

La molécule CD4 fonctionne normalement comme un corécepteur de la molécule du complexe majeur d'histocompatibilité de classe II lors de la reconnaissance des lymphocytes T d'un antigène étranger.

Lors de la liaison de gp120 avec la protéine CD4, le complexe d'enveloppe du virus subit un changement structurel, exposant un domaine spécifique dans le gp120 appelé « V3 loop »

capable de se lier aux récepteurs des chimiokines sur la membrane cellulaire (corécepteur CCR5 ou CXCR4). [183]

Ces récepteurs sont reconnus par les cytokines chimiotactiques, les chimiokines, petites protéines qui assurent la médiation et le recrutement des cellules immunitaires au cours de l'inflammation. Ces récepteurs sont classés en fonction de la position des résidus de cystéine de type disulfite, ainsi que de leurs effets angiogéniques. Au moins 17 membres de ces récepteurs de chimiokine, jouant le rôle de corécepteurs du VIH, ont été identifiés. Ils sont classés selon la structure de leurs ligands, la nomenclature actuelle utilise CXC, CC, CX3C ou C suivie de R (récepteur) et d'un nombre (par exemple, CXCR1-5, CCR1-10, CX3CR1, etc.). Les corécepteurs les plus couramment utilisés par le VIH sont CXCR4 et CCR5, mais d'autres corécepteurs potentiels ont été décrits. L'α-chimiokine SDF 1 (facteur 1 dérivé des cellules stromales) est le ligand naturel de CXCR4, tandis que CCR5 est un récepteur de la famille des βchimiokines (RANTES, macrophage dans les protéines inflammatoires [MIP] -1-α et MIP-1- β). CXCR4 est exprimé sur de nombreuses cellules, y compris les lymphocytes T, tandis que CCR5 est présent sur les monocytes / macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes T activés.

La fixation gp120-CD4 entraîne une modification de conformation qui conduit à la fixation d’une boucle variante de la gp120 à CCR5 et/ou CXCR4 permettant une fixation double plus stable du virus favorisant l’étape suivante.

2-La fusion, la pénétration du virus et sa décapsidation :[184]

L’union de la protéine gp120 avec le corécepteur libère la protéine de fusion : gp41. En effet, les protéines gp120 et gp41 du complexe « spike » virale prennent des conformations qui affaiblissent leur interaction mutuelle (liaisons non covalentes) De ce fait, la glycoprotéine gp120 se dissocie de la protéine transmembranaire gp41.notons que la sous-unité gp41 contient un peptide hydrophobe fusiogène à sa région N-terminale, qui est essentiel pour la fusion des membranes virales et cellulaires.[185]

La gp41 se fixe sur la membrane cytoplasmique, Les séquences HR1 et HR2 dans la gp41 interagissent, et se replient sur elles-mêmes en attirant l’enveloppe virale vers la membrane cytoplasmique donnant un aspect d’épingle à cheveux. Cela permet la fusion des deux membranes.[186]

Les virions du VIH-1 peuvent pénétrer dans une cellule par endocytose. Plus récemment, une nouvelle forme d’entrée du VIH

cellules, notamment par la formation de « synapses virologiques».

La capside du VIH alors pénètre dans le cytoplasme de la cellule, s’y désagrège et libère les deux brins d’ARN ainsi que les

La décapsidation est un des phénomènes dynamiques du processus de multiplication virale, donc difficiles à étudier et relativement mal connus.

Les dernières études tendent à montrer que la décapsidation au l’ADN viral, une fois le complexe de pré

avant la rétrotranscription comme l’était suggéré depuis des années. En effet la capside intacte a été visualisée in vivo après l’

Figure 6 : Représentation schématique des étapes d’entrée du VIH cible.[188]

Premièrement, il y a reconnaissance spécifique entre la glycoprotéine d’enveloppe gp120 et le récepteur CD4 présent à la surface

changement conformationnel de gp120 requis pour la reconnaissance et l’interaction avec le corécepteur CCR5 ou

CXCR-peptide de fusion est inaccessible. Pour cela, l’association du complexe gp120/CD4 au corécepteur est nécessaire pour permettre l’exposition du peptide de fusion de gp41, qui va s’ancrer dans la membrane de la cellule hôte. Ensuite, il y a rapprochement des deux 1 peuvent pénétrer dans une cellule par endocytose. Plus récemment, une nouvelle forme d’entrée du VIH-1 a été déterminée. Il s’agit de la transmission de cellules en cellules, notamment par la formation de « synapses virologiques».[187]

La capside du VIH alors pénètre dans le cytoplasme de la cellule, s’y désagrège et libère les deux brins d’ARN ainsi que les enzymes qu’elle contient. C’est la décapsidation

La décapsidation est un des phénomènes dynamiques du processus de multiplication virale, donc difficiles à étudier et relativement mal connus.

Les dernières études tendent à montrer que la décapsidation aurait lieu après la synthèse de l’ADN viral, une fois le complexe de pré-intégration à proximité des pores nucléaires ; et non comme l’était suggéré depuis des années. En effet la capside intacte a été visualisée in vivo après l’entré virale jusqu’à ce qu’elle atteigne les pores nucléaires.

: Représentation schématique des étapes d’entrée du VIH-1, dans la cellule

Premièrement, il y a reconnaissance spécifique entre la glycoprotéine d’enveloppe gp120 et le récepteur CD4 présent à la surface de la cellule cible. Puis, cette interaction entraine un changement conformationnel de gp120 requis pour la reconnaissance et l’interaction avec le 4. Cependant, dans la structure native du trimère gp120/gp41, le est inaccessible. Pour cela, l’association du complexe gp120/CD4 au est nécessaire pour permettre l’exposition du peptide de fusion de gp41, qui va s’ancrer dans la membrane de la cellule hôte. Ensuite, il y a rapprochement des deux 1 peuvent pénétrer dans une cellule par endocytose. Plus récemment, une 1 a été déterminée. Il s’agit de la transmission de cellules en La capside du VIH alors pénètre dans le cytoplasme de la cellule, s’y désagrège et libère les

décapsidation.

La décapsidation est un des phénomènes dynamiques du processus de multiplication virale, rait lieu après la synthèse de intégration à proximité des pores nucléaires ; et non comme l’était suggéré depuis des années. En effet la capside intacte

atteigne les pores nucléaires.

1, dans la cellule

Premièrement, il y a reconnaissance spécifique entre la glycoprotéine d’enveloppe gp120 et le de la cellule cible. Puis, cette interaction entraine un changement conformationnel de gp120 requis pour la reconnaissance et l’interaction avec le 4. Cependant, dans la structure native du trimère gp120/gp41, le est inaccessible. Pour cela, l’association du complexe gp120/CD4 au est nécessaire pour permettre l’exposition du peptide de fusion de gp41, qui va s’ancrer dans la membrane de la cellule hôte. Ensuite, il y a rapprochement des deux

membranes et leur fusion sera facilitée par un réarrangement conformationnel de gp41, qui conduit à la formation de trois motifs structuraux de type « coiled coil » résultant d’une interaction entre les hélices N et C terminales de chaque monomère.