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L’Union européenne est d’abord associée à la complexité, et ensuite seulement à la culture

Dans le document Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2019 (Page 131-139)

IV. UNE LÉGERE AUGMENTATION DE L’ENGAGEMENT DES JEUNES

5.2. L’Union européenne est d’abord associée à la complexité, et ensuite seulement à la culture

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RAPHIQUE

76.J

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NION EUROPÉENNE

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%)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019.

Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item).

Les jeunes Français ont donc un lien distancié avec l’Union européenne. Cette distance semble s’expliquer tout d’abord par une très forte association mentale de l’Europe avec la notion de complexité, citée par 64 % des jeunes (Graphique 78). Il s’agit du terme le plus consensuel auprès de la jeunesse, devant la question de la « culture » (58 %). En 2011 déjà, les mots les plus associés à l’Union européenne par la population française étaient aussi ceux de « complexité » et de « culture9 ». Ces notions semblent donc fermement ancrées dans les esprits des jeunes français.

L’Union européenne est ensuite associée à la « mobilité » par 54 % des jeunes. Le « chômage » correspond bien à l’Union européenne pour un jeune sur deux (50 %). Le « capitalisme » est presque

9

TNS SOFRES pour la Fondation pour l’innovation politique, Le sentiment européen chez les Français, 2011.

25 35 39 40 42 42 47 49 50 54 58 64 44 46 38 26 31 36 35 19 24 24 22 15 31 19 24 35 27 21 18 33 26 23 20 21 Prospérité Solidarité Coopération Déclin Impuissance Démocratie Paix Capitalisme Chômage Mobilité Culture Complexité

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autant cité (49 %), juste devant la paix (47 %). Les termes de « démocratie » (42 %) et d’« impuissance » (42 %) sont ensuite cités à des niveaux similaires. Quatre jeunes sur dix associent l’Union européenne au « déclin » et 39 % à la « coopération ». La « solidarité » (35 %) et la « prospérité » (25 %) sont les deux termes correspondant le moins à l’Union européenne d’après les jeunes.

La distance vis-à-vis de l’Union européenne est possiblement mâtinée de déception mais aussi d’attente de la part des moins de 35 ans10. L’enquête de la Commission européenne11 montre également une forte emprise du doute en France, mais cette enquête confirme que des « émotions » positives sont également présentes comme l’espoir ou la confiance, notamment chez les 15-24 ans.

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ATURE DES SENTIMENTS À L

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ÉGARD DE L

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NION EUROPÉENNE

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%)

Source : IPSOS/Sopra Steria 2018

Champ : Ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

Au total, 82 % des jeunes ont déterminé qu’au moins un des termes présentés correspondait bien à l’UE et 79 % qu’un des termes lui correspondait mal. La proportion de personnes déclarant ne pas savoir positionner les mots présentés par rapport à l’Union européenne est importante : seuls 35 % des jeunes ont pu dire si tous les mots correspondaient ou non à l’Union européenne, 49 % ont donné des réponses pour la moitié ou plus des mots et 16 % pour moins de termes (Graphique 80).

10

Teinturier, Brice et Gallard, Mathieu (IPSOS/Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po), Fractures

françaises 2018, vague 6, « Programmes Viepol », 2018. 11

Flash Eurobarometer no

4021, « Emotions and political engagement towards the EU”, avril 2019.

24 22 21 20 7 6 20 15 16 34 6 9 De l'attente De

l'indifférence l'espéranceDe déceptionDe la De l'adhésion Du rejet

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78.P

ROPORTION DE JEUNES AYANT PU OU NON DIRE SI LES MOTS PRÉSENTÉS CORRESPONDAIENT BIEN OU MAL À L

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NION EUROPÉENNE

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%)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019.

Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item).

Cette impossibilité à se positionner face à l’Union européenne, de même que sa forte association à une idée de complexité pour les jeunes capables de se positionner, fait écho à la difficulté plus générale de la population à en comprendre le fonctionnement. Les Français font à cet égard état d’une grande incompréhension : 51 % d’entre eux estiment ne pas comprendre le fonctionnement de l’Union européenne contre 39 % en moyenne dans la population européenne. La jeunesse française déclare, de même, moins comprendre ce fonctionnement que la jeunesse européenne (43 % contre 34 % des jeunes européens)12. Tous les jeunes n’ont pas les mêmes évocations lorsqu’ils entendent parler de l’Union européenne. Le sexe, l’âge, le niveau de diplôme, la situation d’activité ou encore le statut familial sont autant de facteurs de différenciation dans la nature de la réponse apportée mais aussi dans le simple fait d’être à même de répondre. Plus encore que cette situation sociodémographique, le positionnement général à l’égard de sa vie (négatif/positif) est en lien avec le positionnement attribué à l’Union européenne et à la probabilité de répondre sur le sujet.

Rappelons à ce titre que les répondants avaient la possibilité de choisir de ne pas répondre à chacune des propositions de mots (item « refus ») plutôt que de choisir de répondre par l’item « ne sait pas ». Les femmes (19 %, + 3 points) ainsi que les personnes en invalidité, en longue maladie ou sans activité et n’en cherchant pas (22 %, + 6 points) sont plus nombreuses à n’avoir pu positionner que moins de la moitié des mots. Les hommes au contraire ont plus souvent positionné l’intégralité des mots (38 %, + 3 points), de même que les chômeurs (38 %, + 3 points), les parents de famille monoparentale (39 %, + 4 points) et les personnes se sentant défavorisées au sein de la société (40 %, + 5 points). En raison du mode de passation (par téléphone), les jeunes résidant en outre-mer ont été amenés à se positionner bien plus souvent sur cette question : 76 % ont donné une réponse pour tous les mots présentés (+ 41 points), 22 % pour plus de la moitié (-27 %) et seuls 3 jeunes répondants ultramarins ont indiqué ne pas pouvoir se positionner sur plus de la moitié des mots.

12

Commission européenne, L’opinion publique dans l’Union européenne, Eurobaromètre Standard 90.3, 2018. A pu positionner tous les motspar rapport à l'UE 35 A pu positionner au moins la moitié des mots par rapport à l'UE 49 A pu positionner moins de la moitié des mots par rapport à l'UE 16

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Parmi les jeunes se prononçant sur le sujet13, la plupart adoptent un regard nuancé sur l’Union européenne : 83 % d’entre eux estiment que des mots à connotation positive comme des mots à connotation négative peuvent lui correspondre. Seuls 3 % ne lui associent que des mots positifs mais plus d’un jeune sur dix (14 %) ne lui associe que des mots négatifs, et ce alors même que le nombre de mots négatifs proposés (4) est inférieur au nombre de mots positifs (6).

On note que les jeunes portant un regard entièrement négatif sur l’Union européenne ont un profil plus précaire que ceux émettant un point de vue nuancé (Tableau 12).

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ROFIL SOCIODÉMOGRAPHIQUE ET OPINIONS DES JEUNES SELON LEUR POSITIONNEMENT À L

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%)

Un regard nuancé (83 %) Vit en outre-mer (90 %, + 7 points)

Étudiants (87 %, + 4 points)

Sentiment d’appartenance à la catégorie des « gens aisés » (87 %, + 4 points)

Sentiment d’appartenance à la « classe moyenne supérieure » (90 %, + 7 points)

Sentiment que son avis compte (86 %, + 3 points)

Ne s’impose pas de restrictions budgétaires (87 %, + 4 points).

Un regard négatif (14 %)

En situation d’invalidité, de longue maladie, sans recherche d’activité (27 %, + 7 points)

Niveau de diplôme inférieur au baccalauréat (20 % ; + 6 points), Au chômage (20 %, + 6 points)

En famille monoparentale (26 %, + 6 points) Vit en Bourgogne-Franche-Comté (19 %, + 5 points) Vit en Nouvelle-Aquitaine (18 %, + 5 points) Vit en Centre-Val de Loire (17 %, + 3 points)

Sentiment d’appartenance à la catégorie des « défavorisés » (21 %, + 5 points),

Sentiment que son avis ne compte pas pour une autre raison que son âge (20 %, + 5 points),

Insatisfait de sa vie actuelle (18 %, + 4 points) Inquiétude pour son propre avenir (19 %, + 5 points)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019.

Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item).

Note de lecture : les éléments en italique distinguent les questions d’opinion des variables sociodémographiques classiques, les éléments en gras signalent les écarts importants (plus de 6 points) par rapport à la moyenne.

Une régression linéaire révèle que, toutes choses égales par ailleurs, avoir un diplôme inférieur au baccalauréat, être en invalidité, en longue maladie ou sans recherche d’activité et au chômage joue bien significativement sur le fait d’associer l’Union européenne à des termes négatifs, tout comme le fait de vivre dans un couple sans enfant. En revanche, être étudiant sans activité professionnelle engendre un positionnement moins négatif. Cette analyse montre en outre que les différences régionales observées sont liées à des effets de structure de la population jeune sur ces territoires plutôt qu’à un impact géographique propre (Tableau 26).

Dans le détail, les évocations négatives de « complexité », « chômage », « impuissance » et « déclin » sont cités par des profils estimant plus souvent se restreindre budgétairement, avoir connu un phénomène de « déclassement » social par rapport à leur enfance et aujourd’hui appartenir aux catégories les moins fortunées de la population (Tableau 13). Les mots « chômage » et « impuissance » résonnent bien plus fortement auprès des chômeurs tandis que les personnes en emploi (66 %) associent davantage que les chômeurs (62 %), étudiants (63 %) et autres inactifs (57 %) le mot de « complexité » à l’Union européenne. Les jeunes empreints d’une vision défaitiste (sentiment d’appartenance à la catégorie des défavorisés, de déclassement, absence de confiance en son propre avenir) sont ceux favorisant le plus l’idée de « déclin ». Des

13

disparités régionales sont également à l’œuvre, la région Bourgogne-Franche-Comté se distinguant sur un grand nombre de mots négatifs (3 sur 4) ainsi que, dans une moindre mesure, la région Grand Est (2 mots sur 3).

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ROFIL SOCIODÉMOGRAPHIQUE ET OPINIONS DES JEUNES ESTIMANT LE PLUS QUE DES MOTS À CONNOTATION NÉGATIVE CORRESPONDENT BIEN À L

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NION EUROPÉENNE

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%)

Complexité (64 %)

Sentiment d'appartenance à la classe populaire (70 %, + 6 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne inférieure (69 %, + 5 points)

Sentiment de déclassement (69 %, + 5 points) S'impose des restrictions budgétaires (68 %, + 5 points)

Bac ou plus (71 % + 6 points)

Vit en Auvergne, Rhône-Alpes (71 %, + 6 points) Vit dans les Pays de la Loire (70 %, + 5 points) En couple sans enfants (68 %, + 4 points) 25-30 ans (67 %, + 3 points)

Vit en Île-de-France (67 %, + 3 points)

Résident d'une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (67 % + 3 points)

Chômage (50 %)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des défavorisés (60 % + 10 points)

Pas de confiance en son avenir (58 % + 8 points) S'impose des restrictions budgétaires (57 % + 7 points)

Sentiment de déclassement (55 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne inférieure (54 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la classe populaire (54 % + 4 points) Pas de satisfaction sur sa vie (54 % + 4 points)

Au chômage (58 % + 8 points)

Vit en Bourgogne-France-Comté (55 %, + 5 points) Vit en Provence-Alpes, Côtes d’Azur ou en Corse Vit en Hauts-de-France (54 %, + 4 points) Vit en Bretagne (54 %, + 4 points) Vit en Grand Est (53 %, + 3 points)

Impuissance (42 %)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des défavorisés (53 % + 11 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des privilégiés (47 % + 5 points)

Pas de confiance en son avenir (47 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne inférieure (46 % + 4 points)

Sentiment de déclassement (46 % + 4 points) Pas de satisfaction sur sa vie (46 % + 4 points)

Famille monoparentale (50 % + 8 points) Au chômage (48 % + 6 points)

Vit en Bourgogne-Franche-Comté (48 %, + 6 points) Vit en Grand Est (46 %, + 4 points)

Hommes (44 % + 4 points /femmes)

Déclin (40 %)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des défavorisés (45 % + 5 points)

Sentiment de déclassement (44 % + 4 points) Pas de confiance en son avenir (44 % + 4 points) S'impose des restrictions budgétaires (44 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la classe populaire (43 % + 3 points)

Vit en Bourgogne-Franche-Comté (48 %, + 8 points) Vit en Centre -Val de Loire (46 %, + 6 points) Vit en Nouvelle-Aquitaine (46 %, + 6 points)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019. Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item)

Note de lecture : les éléments en italique distinguent les questions d’opinion des variables sociodémographiques classiques, les éléments en gras signalent les écarts importants (plus de 6 points) par rapport à la moyenne.

Les jeunes satisfaits de leur vie, confiants dans leur avenir, s’estimant privilégiés, aisés ou membres de la classe moyenne supérieure sont plus prompts que les autres à associer l’Union européenne à des mots positifs. Les jeunes résidant à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique ou en Guyane ont une image bien plus positive de l’Union européenne que la moyenne des jeunes : l’ensemble des mots positifs est plus cité par ces jeunes (Tableau 14). Les jeunes résidant en Île-de-France, bien que plus réservés que leurs homologues ultramarins, associent également beaucoup plus de termes positifs à l’Union européenne (3 mots sur 6) que la moyenne des jeunes.

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ROFIL SOCIODÉMOGRAPHIQUE ET OPINIONS DES JEUNES ESTIMANT LE PLUS QUE DES MOTS À CONNOTATION POSITIVE CORRESPONDENT BIEN À L

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NION EUROPÉENNE

(E

N

%)

Culture (58 %) Vit en outre-mer (77 %, + 19 points) Bac ou plus (62 %, + 4 points) Femmes (60 %, + 5 points /hommes) Vit en Île-de-France (61 %, + 3 points) Vit en Nouvelle Aquitaine (61 %, + 3 points) Sentiment que son avis compte (64 %, + 6 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (63 % + 5 points)

En couple sans enfants (61 %, + 3 points) Confiance en son avenir (61 %, + 3 points) Satisfait de sa vie (61 %, + 3 points)

Paix (47 %) Vit en outre-mer (55 %, + 8 points) Vit en Île-de-France (55 %, + 8 points) Étudiants (54 % + 7 points)

Hommes (53 % + 12 points / femmes) Bac ou plus (53 % + 6 points)

Résident d’une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (52 % + 5 points)

Célibataire (50 % + 3 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (58 % + 11 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des privilégiés (54 % + 7 points)

Ne s’impose pas de restrictions budgétaires (53 % + 6 points)

Satisfait de sa vie (52 % + 5 points)

Sentiment que son avis compte (51 % + 4 points) Sentiment d’ascension sociale (51 % + 4 points) Confiance en son avenir (51 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des gens aisés (50 % + 3 points)

Démocratie (42 %)

Vit en Île-de-France (51 %, + 9 points) Vit en outre-mer (50 %, + 8 points) Bac ou plus (49 % + 7 points) Vit chez ses parents (47 % + 5 points)

Résident d’une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (47 % + 5 points)

Étudiants (53 % + 4 points) Célibataire (46 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (55 % + 13 points)

à la catégorie des privilégiés (53 % + 11 points) à la catégorie des gens aisés (50 % + 8 points)

Ne s’impose pas de restriction budgétaire (50 % + 8 points) Satisfait de sa vie (48 % + 6 points)

Sentiment de stabilité sociale (46 % + 4 points) Confiance dans son avenir (47 % + 5 points) Sentiment que son avis compte (47 % + 5 points)

Coopération (39 %) Vit en outre-mer(56 %, + 18 points) Vit en Île-de-France (45 %, + 6 points) Étudiants (45 % + 6 points)

Bac ou plus (43 %, + 4 points)

Résident d’une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (42 % + 3 points)

Célibataire (42 % + 3 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des gens aisés (47 % + 8 points) à la classe moyenne supérieure (47 % + 8 points) Ne s’impose pas de restriction budgétaire (45 % + 6 points)

Sentiment que son avis compte (44 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des privilégiés (42 % + 3 points)

Confiance dans son avenir (42 % + 3 points) Satisfait de sa vie (42 % + 3 points)

Solidarité (35 %) Vit en outre-mer(53 % + 18 points) Étudiants (42 % + 7 points) Vit en Île de France (39 %, + 4points) Vit chez ses parents (39 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (41 % + 6 points)

Sentiment que son avis compte (40 % + 5 points)

Ne s’imposant pas de restriction budgétaire (40 % + 5 points) Sentiment d'appartenance à la catégorie des gens aisés (39 % + 4 points)

Confiance dans son avenir (39 % + 4 points) Satisfait de sa vie (39 % + 4 points)

Prospérité (25 %) Vit en outre-mer (50 %, + 25 points) Étudiants (31 % + 6 points)

Hommes (30 % + 10 points / femmes) Vit chez ses parents (29 % + 4 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des gens aisés (41 % + 16 points) à la catégorie des privilégiés (40 % + 15 points) à la classe moyenne supérieure (33 % + 8 points)

Confiance en son avenir (30 % + 5 points) Sentiment que son avis compte (31 % + 5 points)

Ne s’impose pas de restrictions budgétaires (30 % + 5 points) Satisfait de sa vie (29 % + 4 points)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019. Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item).

Note de lecture : les éléments en italique distinguent les questions d’opinion des variables sociodémographiques classiques, les éléments en gras signalent les écarts importants (plus de 6 points) par rapport à la moyenne.

Deux termes, « capitalisme » et « mobilité », possèdent des connotations ambiguës, dépendant fortement des opinions des jeunes sur ces sujets. Ils sont jugés bien correspondre à l’Union européenne par des jeunes plutôt optimistes à l’égard de leur vie (Tableau 15 ). 54 % des jeunes estimant appartenir à la catégorie des privilégiés (+ 5 points) et 54 % de ceux estimant appartenir à la classe moyenne supérieure (+ 5 points) pensent que le mot « capitalisme » correspond bien à l’Union européenne. 64 % des personnes estimant être de la classe moyenne supérieure (+ 10 points) jugent que le mot « mobilité » convient à l’Union européenne. Ces deux termes sont également plus cités par les jeunes vivant en outre-mer comme correspondant bien à l’Union européenne.

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ROFIL SOCIODÉMOGRAPHIQUE ET OPINIONS DES JEUNES ESTIMANT LE PLUS QUE LES MOTS

«

CAPITALISME

»

ET

«

MOBILITÉ

»

CORRESPONDENT BIEN À L

’U

NION EUROPÉENNE

(E

N

%)

Capitalisme (49 %)

Vit à l’outre-mer (58 %, + 9 points) Vit en Île de France (58 %, + 9 points) Vit en Bretagne (52 %, + 3 points) Hommes (52 %, + 6 points /femmes) Bac ou plus (54 %, + 5 points)

Résident d’une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (54 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la catégorie des privilégiés (54 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (54 % + 5 points)

Mobilité (54 %)

Vit en outre-mer (74 %, + 20 points) Bac ou plus (60 % + 6 points) Vit en Île-de-France (59 %, + 5 points)

Vit en Auvergne-Rhône-Âlpes (59 %, + 5 points) Étudiants (57 %, + 3 points)

Résident d’une unité urbaine de 200 000 habitants ou plus (59 % + 5 points)

Sentiment d'appartenance à la classe moyenne supérieure (64 % + 10 points)

Sentiment que son avis compte (57 % + 3 points) S’impose des restrictions (58 % + 4 points)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019.

Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur cette question (Effectifs de 3 999 à 4 054 suivant l’item).

Note de lecture : les éléments en italique distinguent les questions d’opinion des variables sociodémographiques classiques, les éléments en gras signalent les écarts importants (plus de 6 points) par rapport à la moyenne.

Le positionnement plus général à l’égard de l’Union européenne a un lien avec le registre sémantique d’évocation (Graphique 81). Les jeunes associant l’Union européenne à la culture (65 %, + 9 points), à la démocratie (70 %, + 16 points), à la coopération (70 %, + 16 points), à la solidarité (71 %, + 17 points), à la paix (66 %, + 10 points) et à la mobilité (63 %, + 7 points) se sentent plus souvent citoyens européens et français à la fois et parviennent plus facilement à se positionner sur ces questions de valeurs européennes. Les termes de mobilité et de capitalisme semblent plutôt être perçus négativement par les jeunes : leurs taux de citation sont assez proches de ceux des notions clairement négatives, à la fois chez les jeunes les plus attachés à l’Europe et parmi ceux qui en sont plus distants.

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n n n

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79.

R

ELATIONS ENTRE LES SENTIMENTS D

APPARTENANCE CITOYENNE À LA

F

RANCE ET À L

’U

NION EUROPEENNE

,

L

OPINION SUR LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE ET L

IMPRESSION QUE DES MOTS CORRESPONDENT BIEN À L

’U

NION EUROPEENNE

(E

N

%)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2019.

Champ : Ensemble des jeunes âgés de 18 à 30 ans ayant accepté de s’exprimer sur ces questions (Effectifs :4184 « citoyen français » / 4170 « citoyen européen »). 47 50 54 56 56 63 64 66 70 70 71 72 30 67 39 35 33 31 32 26 25 25 22 22 20 18 52 19 Déclin Impuissance Chômage Complexité Capitalisme Mobilité Culture Paix Démocratie Coopération Solidarité Prospérité Défavorable à la poursuite de la construction européenne Favorable à la poursuite de la construction européenne

Appartenance à la France exclusivement

Appartenance à la France et à l'UE

5.3. Un jeune sur deux pense que la construction européenne

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