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L’orientation du ministère de l’Éducation nationale

CHAPITRE 3:   CONTEXTE KENYAN

3.4   L’orientation du ministère de l’Éducation nationale

Le ministère de l'Éducation est responsable de l'éducation de ses citoyens

(ministère de l'Éducation, 2008). Les tâches du ministère comprennent le

recrutement des enseignants des écoles publiques, la répartition des

ressources d'apprentissage et la mise en œuvre des politiques d'éducation.

Figure 8 : La structure du Ministère de l’Éducation Nationale

Il est responsable de plusieurs secteurs de l'éducation, y compris : 1) le

développement de la petite enfance et l'éducation pré-primaire, 2)

Ministre delegué (Education) Ministre delegué (Science et Technologie) Directeur Adjoint auprès de UNESCO Enseignement Primaire et Sécondaire Enseignement Technique Recherche Enseignement Supérieur Direction d'Evaluation Direction de Personnel d'Education Directeur Adjoint Scolarité Bourses Nationales Dépenses de l'Education Accréditation des nouvelles écoles

Relations avec les Conseils Régionaux

Relations Industriels Directeur Adjoint Administation et Gestion des Programmes

Inspecteur de l'Education Nationale * Examens * Programmes Inspecteur départemental Inspecteur des programmes Inspecteur de l'Education Nationale Développement Administration Inspecteur de l'administration Inspection de l'Education (Inspecteur Générale) Directeur Générale Finance et Administration

Administration Développement Planification Secrétaire Generale

l'enseignement primaire ; 3) les besoins éducatifs spéciaux ; 4)

l'enseignement secondaire ; 5) la formation des enseignants du primaire, le

diplôme de formation des enseignants ainsi que le programme de formation.

Le Ministère a dépensé environ 6,5 pour cent du PIB, soit 20 pour cent des

dépenses totales du pays pour le secteur de l'éducation, ce qui représente

1,36 milliard d’euros pour l’année 2008/2009 (CBS, 2010)

La part du secteur de l'éducation dans le budget national a légèrement

diminué au cours de ces dernières années, mais reste élevée à environ

19,6 % des dépenses totales de l’Etat. Si on ajoute à cela des dépenses

d'éducation financées par les partenaires au développement et les fonds

décentralisés, le montant total des dépenses a été de 1,42 milliard d’euros en

2008 /2009. 4,1 % est financé par les partenaires au développement (en

grande partie par la biais de gouvernements et 3,7 pour cent est financé par

des fonds dévolus, le reste provient du gouvernement central).

La moitié de ces dépenses est consacrée à l'éducation primaire et 25 pour

cent au secondaire. Environ 12 pour cent est attribué à l'enseignement

supérieur afin de compléter les revenus perçus au titre des frais de scolarité

(qui sont hors budget). La plus forte hausse des dépenses d'éducation ces

dernières années s’est fait pour le secondaire.

Tableau 3: Analyse des dépenses du Ministère de l’Education

Classification Économique 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 2006/07 Salaire total des enseignants en primaire par

mois € 281 336 365 399 421

Salaire total des enseignants en secondaire par

mois € 153 152 166 183 226

Fonctionnement et entretien par mois € 83 90 101 121 141

Salaires en primaire comme pourcentage du

budget total du MOE (annuel) 46.2 49.3 47.4 46.2 44.6

Salaires en secondaire comme % du budget total

du MOE (annuel) 25.2 22.4 21.6 21.3 24.0

Salaires en université comme % du budget total

du MOE 7.8 7.5 8.9 11.9 11.3

Salaires totaux comme % du budget total du

MOE 86.2 86.6 86.7 85.8 84.8

Source : Kenya Central Bureau of Statistics, 2010

Les dépenses publiques d'éducation incluent les salaires des enseignants et

du personnel administratif [84 % des dépenses en 2006/2007].

3.4.1 Efficacité des dépenses

Au cours des cinq dernières années, les coûts par étudiant a augmenté de

façon significative. Les dépenses annuelles au niveau des écoles publiques

primaires sont passées de 49 € en 2003 /2004 à 77 € en 2008 /2009 à prix

courants [CBS, 2010]. Dans les écoles secondaires, le coût annuel par élève

en prix constants a doublé de 200€ à 400€ entre 2003 et 2008. Pour le

Ministère, les dépenses sont réparties comme suit [UNESCO, 2008 b] :

• l'éducation pré-primaire 0 %

• l'enseignement primaire 55 %

• l'enseignement secondaire 27 %

• l’enseignement supérieur 16 %

• autres 2 %

La vision du ministère est de fournir « une éducation de qualité pour le

développement », alors que sa mission est « d'offrir, de promouvoir et de

coordonner l'éducation permanente, la formation et la recherche pour le

développement durable du Kenya » [Ministry of Education, 2011]. Le

Ministère de l'Éducation met l'accent sur des domaines prioritaires,

notamment la réussite de l'enseignement primaire universel [EPU] pour 2015

dans le cadre de l'objectif plus large du programme l'Éducation de l'UNESCO

[ministère de l'Éducation, 2008, UNESCO, 2006].

Le ministère a plusieurs objectifs :

1. atteindre l'EPT [Éducation pour tous] d'ici à 2015 ;

2. atteindre un taux de transition de 70 % entre l’école primaire et l'école

secondaire [Ministry of Education, 2011] ;

3. développer les universités publiques et augmenter le nombre et la

proportion des élèves étudiant les matières scientifiques à 50 %, avec au

moins un tiers de femmes ;

4. atteindre 50 % d'amélioration de l'alphabétisation des adultes d'ici à 2015

[ministère de l'Éducation, 2008].

3.4.2 Kenya Institute of Education

Le Kenya Institute of Education [KIE], un organisme gouvernemental

semi-autonome, est responsable de la recherche en éducation et du

développement des programmes. Le KIE a pour priorités d’améliorer la

qualité de l’éducation, de proposer des programmes d’éducation pertinents et

accessibles et des formations s’adaptant aux évolutions sociales,

environnementales, économiques et technologiques. Les initiatives sont

mises en places à travers la recherche continue, son évaluation et des

processus de surveillance [Kenya Institute of Education, 2009]. Le KIE

travaille en étroite collaboration avec le Conseil national des examens du

Kenya [KNEC - Kenya National Examinations Council], l'organisme

d’évaluation responsable de l'élaboration et de l'évaluation des examens

nationaux aux différents niveaux de l'apprentissage, y compris le certificat de

l'enseignement primaire du Kenya [KCPE] et le Kenya Certificate of

Secondary Éducation [KCSE]. Le service de commission des professeurs

[Teachers Service Commission ou encore TSC] est responsable de la gestion

des ressources humaines notamment du recrutement des enseignants

employés par le gouvernement et de leur affectation [Ministère de l'Éducation,

2008].

Le KIE est aussi responsable : [Kenya Institute of Education, 2011]

1. des recherches et de l'évaluation du secteur éducatif et du secteur de la

formation ;

2. de la conception et du développement des programmes pour tous les

niveaux (excepté le niveau universitaire), de l'éducation et de la

formation ;

3. du développement des ressources d'apprentissage, y compris les livres,

les manuels et les ressources multimédias,

4. de la formation continue des enseignants et des formateurs sur les

programmes et les nouvelles tendances en matière d'éducation et de

formation ;

5. de la diffusion des programmes auprès des administrateurs de l'éducation,

des évaluateurs, des éditeurs de livres et autres intervenants ;

7. du développement, sur une base consultative, des programmes pour les

écoles, les collèges, les organisations et les instituts de formation

technique.

3.4.3 Situation des TIC pour le développement de l'éducation

Des ordinateurs ont été introduits au Kenya dans les années 1970 et l'Internet

a été disponible en 1993 (Ford, 2007). En mars 2008, 7,9 % de la population

avait accès à l'Internet, avec pour utilisateurs principaux le gouvernement et

les employés du secteur privé. Au-delà de ces structures, les cybercafés sont

les principaux fournisseurs d’accès à l’Internet pour la majorité de la

population. Bien qu'il existe plus de 30 fournisseurs d’accès à Internet au

Kenya, l'accès est encore limité, en particulier dans les zones rurales (Internet

World Stats, 2009).

Les résultats d’une étude réalisée par Wabuyele (2003), montrent que, même

si les TIC ont pénétré de nombreux secteurs tels que les banques, les

transports, les communications et les services médicaux, le système éducatif

du Kenya semble être à la traîne. L'étude a révélé que l'utilisation des

ordinateurs dans les classes kenyannes n’en est encore qu’à ses débuts.

Wabuyele a conclu que, au Kenya, les perceptions et les expériences des

enseignants et des chefs d’établissments vis-à-vis de ce média, jouent un rôle

important dans l'utilisation des ordinateurs dans les classes. Cela met en

évidence la nécessité de proposer des formations continues pour les inciter à

utiliser davantage les ordinateurs dans les classes. L’étude de Wabuyele

démontre que le gouvernement doit prévoir la formation des enseignants

(ainsi que les programmes de développement personnel) et élaborer un plan

national révisé qui introduise les TIC dans les programmes.

Momanyi, Norby et Strand (2006) ont mené une autre étude où ils ont analysé

les résultats d’une enquête qui vise à déterminer les objectifs de la mise en

place des nouvelles technologies et les besoins dans les écoles du Kenya. Ils

concluent que les personnes intérrogés considèrent que l'équipement des

écoles secondaires en nouvelles technologies est plus important que celui

des écoles primaires. Ford, en 2007 indique que le Kenya compte environ

19 890 écoles primaires dont beaucoup sont situées dans des zones rurales.

Seulement 15 % de ces écoles sont reliées au réseau éléctrique et 500

écoles ont des ordinateurs, mais avec un accès limité à Internet. Il y a environ

4000 écoles secondaires dont 85 % sont situées en zones rurales. 65 % de

ces écoles ont accès à l'électricité. Environ 750 écoles possèdent en

moyenne 10 ordinateurs, bien que la connexion à l’internet soit limitée. Il

existe 22 collèges de formation des enseignants, la plupart offre des

programmes TIC et intègrent les nouvelles technologies dans le programme

de formation. Ces collèges ont entre 20 et 60 ordinateurs par établissement et

les tuteurs sont formés aux TIC, mais la connectivité à Internet est limitée, la

plupart du temps l’accès ne se fait que par une ligne commutée.

En 2008, le Ministère de la Jeunesse « Fonds jeunesse Enterprise (JEF) a

lancé un projet « Villages numériques » ayant pour but de donner accès aux

zones rurales et urbaines aux TIC. Le projet a été financé par des fonds

publics et privés. Chaque circonscription devrait à terme être munie d'au

moins huit postes de travail informatique et beneficier de formation en

entreprenariat. Un impact positif sur l'agriculture, la santé et le commerce est

attendu. Les autres résultats escomptés sont des améliorations dans le

système éducatif comme l'augmentation de l'offre de cours en ligne et

l’amélioration des systèmes de gestion des écoles, y compris

l’enregistrement et la communication des rapports d'examen (Wanjiku, 2008).

En cherchant à augmenter le capital social, culturel et économique, le projet

« Villages numériques » est important à plusieurs niveaux :

1. il a pour objectif d'améliorer la viabilité des communautés locales ;

2. il utilise une approche intersectorielle pour son financement ;

3. il utilise une approche intégrative gouvernementale intersectorielle dans

son utilisation des TIC (par exemple, dans l'agriculture, la santé et le

commerce) ;

4. il intègre l'utilisation des TIC dans l'éducation formelle, non formelle et

dans la formation ;

5. il utilise une approche communautaire du développement.

Pour la plupart des pays en développement, la nature dynamique des

nouvelles technologies est difficile à suivre. Cette évolution permanente

dissuade les enseignants de se lancer dans une pédagogie utilisant les

nouvelles pédagogies car ils ont en permanence le sentiment d’être en retard.

Ils préfèrent se réfugier dans une pédagogie qu’ils maîtrisent à savoir des

méthodes d’enseignement traditionnelles sont souvent très transmissives.

Kessey et Al (2006) suggèrent de créer des partenariats avec des sociétés

telles que Microsoft pour pouvoir bénéficier des versions les plus récentes

des logiciels et favoriser leur intégration en classe.

CHAPITRE 4: PROBLÉMATISATION DE NOTRE

RECHERCHE

4.1 Notre problème de recherche

Le système éducatif est très inégalitaire au Kenya. Ce phénomène s’explique

par le faible taux d’encadrement. Il y a depuis la mise en place de la gratuité

de l’école primaire en 2003 et secondaire en 2008, moins d’enseignants par

élève. Parallelement, on demande davantage d’heures de travail au

personnel enseignant ce qui a par consequence une diminution de la qualité

de l’enseignement pour les élèves. L’enseignement pratiqué actuellement au

Kenya est un enseignement transmissif. L’enseignant délivre ses savoirs, ses

méthodes et ses exercices et l’élève doit les assimiler. C’est la pédagogie

collective ou instructionnelle la plus courante, celle de l’enseignement de

masse (Jaillet, 2004). Or l’apprentissage doit être vu comme un processus

actif et constructif au travers duquel l’apprenant manipule stratégiquement les

ressources cognitives disponibles de façon à créer de nouvelles

connaissances, et à les intègrer dans la structure informationnelle déjà

présente dans sa mémoire.

Un total de 357 488 candidats s’est inscrit à l’examen KCSE (Kenya

Certificate of Secondary Education) en 2010 contre 337 404 en 2009 soit une

augmentation de 5,95 %. En 2010, 6004 centres d'examen ont été ouverts à

travers tout le pays contre 5600 en 2009, soit une augmentation de 7,2 %. Le

nombre de filles qui ont passé l'examen est passé de 152 841 en 2009 à 159

388 en 2010 soit une augmentation de 4,28 % tandis que l’augmentation du

nombre de garçons ayant passé cet examen est de 7,33 % entre 2009 et

2011. Bien que le gouvernement soit intervenu pour tenter de réduire les

disparités entre les sexes dans toutes les provinces, en 2010, les garçons

restent majoritaires dans le nord-est (72,6% contre 27,4% de filles) à Nyanza

(39 % de filles contre 61 % de garçons) et dans les provinces de la côte

(42,2 % de filles contre 57,8% de garçons). Les écarts entre les sexes pour

les autres provinces ne sont pas aussi prononcés. En 2010, les rapports entre

les sexes étaient de 50,5 % de garçons contre 49,5 % de filles pour la région

centrale ; 52,6 % de garçons contre 47,4 % de filles dans région de l’est ;

56,8 % de garçons contre 43,2 % de filles dans la région de Nairobi; 55,2 %

de garçons contre 44,8 % de filles dans la région de Rift Valley et finalement

56,3 % de garçons contre 43,7 % de filles dans la région du Ouest.

L’état souhaite augmenter la qualité de l’encadrement pédagogique en ayant

recours à l’utilisation de logiciels d’apprentissage. Après plusieurs années

d'efforts, le Kenya a promulgué une politique nationale des TIC en janvier

2006 qui vise à « améliorer les conditions de vie des Kenyans en assurant la

disponibilité et l’accessibilité efficace, fiable et abordable des services de TIC.

« L'objectif du gouvernement est d’encourager « (...) l'usage des TIC dans les

écoles, les collèges, les universités et autres établissements d'enseignement

dans le pays afin d'améliorer la qualité d'enseignement et d'apprentissage. »

(Rapport du GOK, 2004) D’après Seymour Papert, « Le but n’est pas de

rendre les mathématiques faciles par l’usage des logiciels, le but est de

rendre les mathématiques intéressantes pour donner à l’élève envie

d’apprendre. » (Entretien de Papert par Jaillet, A., 2003) Pour les apprenants

kenyans, cet usage de logiciels créés spécialement pour eux pourrait rendre

les sciences plus interessantes et par conséquent pourrait améliorer leurs

performances en mathématiques et en sciences.

4.2 Point de vue d’autres recherches

Les approches constructivistes ou socioconstructivistes ont depuis le début

du XXe siècle remis en question une vision purement transmissive de

l’enseignement et mis un accent sur le processus d’adaptation individuel et

social à un milieu. Nous parlons ici plus spécifiquement de l’enrichissement

du milieu par l’intégration des logiciels éducatifs. Quelle stratégies met-il en

place au cours du temps pour une bonne mobilisation des connaissances

anciennes dans la construction d’un nouveau savoir ? À partir de ces

questions, nous identifions nos premières variables indépendantes : de

l’origine géographique et la catégorie socioprofessionnelle.

Afin de savoir comment les enseignants utilisent leurs outils, nous

catégorisons la différence de la performance des élèves par rapport au

matière et au genre. Toutes les matières, sauf dans un cas, sont enseignées

par plusieurs professeurs. D’autres indices ont été trouvés dans notre

enquête par observation.

Nous avons ensuite évalué les résultats du processus d’apprentissage à deux

niveaux :

a) Niveau affectif : c’est à dire l’impact de la technologie sur les élèves

dans leur motivation ou leur intérêt envers le sujet.

« La motivation régule le fonctionnement de l’individu en interaction avec son

milieu » (Nuttin, 1985)

Nous nous intéressons à la manifestation d’une participation active chez les

élèves dans le travail proposé au cours de cette séance. En observant les

indices d’attention, de participation, et d’interactivité, suivant les exemples des

résultats d’autres recherches du processus d’apprentissage avec la

technologie, nous avons pu chercher comment la technologie influe sur la

motivation et l’intérêt des élèves.

b) Niveau cognitif : les résultats de l’apprentissage en sciences mesuré

par leurs scores au prétest et post test de notre enquête.

Nous essayons de mettre en évidence le rapport des élèves au savoir. Nous

nous appuyons ici sur d’autres recherches qui comparent l’apprentissage

avant et après l’utilisation de la technologie. Nous essayons ainsi de tirer des

conclusions sur l’impact des logiciels éducatifs dans le processus

d’apprentissage

Analyse du contenu

a) Résultat affectif

Les résultats affectifs quand ils existent sont liés à des conditions didactiques.

Lorsque les élèves perçoivent les possibilités et capacités qu’offre un outil

technologique, ils s’engagent dans l’activité d’apprentissage (Aldon et al.,

2008).

Pour assurer de bons résultats dans l’apprentissage des mathématiques à

partir d’un outil technologique, des recherches recommandent la mise en

place de situations scientifiques spécifiques et la conception de ressources

pédagogiques qui prennent en compte les contraintes de l’outil. (Trouche,

2005)

Il est important de constater que l’utilisation d’outils permet également de

travailler le débat scientifique au sein de la classe par l’échange entre pairs

par exemple (Hivon, 2006)

4.3 Les variables adaptées à notre recherche à partir de la

litterature.

L’étude proposée par Barrow et al (2009) définie une utilisation particulière

des ordinateurs dans les écoles: un programme informatique populaire

d'enseignement pour le préalgèbre et l'algèbre. Ils ont évalué le programme

en utilisant un test conçu pour évaluer les compétences en algèbre. Des

étudiants, choisis au hasard, ont bénéficié d’un enseignement assisté par

ordinateur (EAO). Leur hypothèse propose que les EAO sont la solution la

plus efficace pour améliorer les performances en mathématiques. En outre,

dans les régions urbaines et rurales qui ont des difficultés à recruter des

enseignants hautement qualifiés en mathématiques, les EAO peuvent être

une solution facile à mettre en place et une meilleure solution que la réduction

du nombre de classes. Les résultats de l’étude suggèrent que les EAO

peuvent augmenter le rendement des élèves en préalgèbre et en algèbre

avec un écart-type d’au moins 0,17. Ils montrent en outre des effets un peu

plus importants pour les étudiants dont les effectifs des classes sont

importants. Autrement dit, les résultats des étudiants ayant béneficié des EAO

pour l’apprentissage du préalgèbre et de l’algèbre sont de 27% meuillers

après un an que ceux des étudiants ayant suivi un enseignement traditionnel.

À partir de cette recherche, nous identifions nos premières variables

indépendantes de l’origine géographique et de la catégorie

socioprofessionnelle à cause de la distinction entre régions ‘urbaines et

rurales’.

Le but de l’étude conçue par Aliasgari et al. (2010) est d'établir les effets de

l'EAO sur l'attitude des élèves qui étudient les mathématiques.

L’enseignement assisté par ordinateur en mathématiques, en tant

qu'alternative à l'enseignement traditionnel (TI), est étudié en utilisant un

échantillon d'étudiants en Iran. L'échantillon se compose d’étudiants en

mathématiques et sciences de deux écoles secondaires de Hashtgerd.

L'étude a été réalisée sur quatre semaines en mai 2008. Les effets de la

variable indépendante (EAO) sont étudiés dans une école secondaire alors

que dans un deuxième lycée de la même région, un groupe contrôle est

utilisé pour mesurer les effets des TI. Les résultats révèlent que les EAO

améliorent le niveau d'apprentissage des élèves et ils améliorent également

leurs attitudes à l'égard des mathématiques par rapport à TI. La portée de

l'étude est limitée à un échantillon d'élèves de deux écoles secondaires en

Iran, étant les résultats sont donnés à titre indicatif plutôt que comme une

conclusion. Un travail supplémentaire doit être effectué pour fournir des

résultats plus concluants en utilisant un échantillon plus large et en ne se

limitant pas à des écoles iraniennes. Notre étude considère les logiciels

comme des outils d’enseignement assisté par ordinateur (EAO). A partir de là

nous avons ensuite décidé d’observer son impact sur differentes matières et

de comparer les resultats selon ces matières.

Un groupe test et un groupe contrôle ont été utilisés dans l’étude de Ranade

(2006). L’efficacité des EAO a été comparée avec celle d’un enseignement en

classe traditionnel utilisant des manuels. La restitution des connaissances à

long terme a également été étudiée. Les élèves ont reçu des échelles

d'évaluation ou des grilles d'évaluation de l'utilité des différents outils

proposés dans la présentation.

La réponse des étudiants aux EAO a été extrêmement positive. Elle a conduit

à davantage d’interactions entre les élèves. Des tests 't' pour la comparaison

des moyennes des pré et post-tests ont révélé que les EAO ont dans tous les

cas conduit à des compétences améliorées. Dans 92% des cas, les EAO ont

prouvé leur efficacité. Des différences ont été observées dans la façon dont

les filles ont utilisé les présentations par rapport aux garçons. Les filles étaient

beaucoup plus systématiques, suivaient un mode linéaire de visualisation.

Elles ont pris beaucoup plus de temps sur les présentations. Les enseignants

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