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Chapitre II : le financement des PME

Section 2 : spécificités et difficultés du financement des PME en Algérie

2.1 Les spécificités de financement des PME

2.1.1 La flexibilité

La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter rapidement aux variations qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela revient à dire que les grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de structure défavorable à l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés et paralysées par leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu de la PME réagit à un déséquilibre économique de manières différentes selon des situations respectives des entreprises.

2.1.2 Les aides des Etats

Compte tenu des insuffisances en termes de ressources des PME et leurs vulnérabilités à la crise, la majorité des Etats subventionnent soit directement ou indirectement leurs PME, ce qui permet la création d’un environnement des affaires favorable aux profits des entreprises de petite dimension (PME).

Ces aides de l’Etat peuvent intervenir lors de démarrage et de la montée en compétitivité, ou encore à plus long terme pour permettre les changements structurels nécessaires. Dans la phase de création et de première montée en compétitivité, les PME sont vulnérables, particulièrement du côté de financement, dans les phases de changement structurel elles ont un besoin de soutien en conseils et expertises varies ou encore pour exporter. Mais pour le reste d’élément, les PME doivent le plus souvent être capables de se défendre seules sur le marché libre et avec les moyens qu’elles possèdent, quitte à payer le prix de leurs faiblesses ou leur inefficiences. La meilleure illustration, est les aides attribuées par l’Algérie à travers les différents programmes de soutient : programme d’aides à la création des PME dans le cadre : ANSEJ, ANDI, CNAC et l’aide à l’exportation.

Chapitre II : le financement des PME.

34 2.1.3 Capacité d’adaptation aux aléas de l’environnement

Pour éluder aux contraintes environnementales, les PME peuvent principalement opter pour : l’innovation, la forme réseau ou internationalisation.

Pour la suivie et la croissance, les PME dotée d’une flexibilité exceptionnelle, peuvent profiter du développement important des soutiens publics à l’innovation sur le double plan ; technologique et organisationnel. Selon JULIEN et RAMANGALHY l’innovation provient de tous sorts d’informations complexes et cumulées, souvent impulsées par les clients ou par divers changements dans la matière première, et dans le savoir et le savoir-faire de l’organisation26.

les PME participent également au commerce extérieur. Certes, beaucoup d'entre elles éprouvent des difficultés à maîtriser les réseaux de distribution ou encore n'ont pas la surface financière suffisante pour emprunter sur le marché international des capitaux, mais la souplesse de leurs structures de décision et leur réactivité leur permet très souvent de saisir les meilleures opportunités, notamment sur des marchés où le cycle de vie des produits est court. Dans le secteur de la "high tech", les PME sont parfois les plus innovatrices.

Figure II.4 : Les spécificités de financement des PME.

Source : Elaboré par nous-mêmes sur la base des données précédents.

26 ANDRE JULIEN. P, RAMANGALAHY. CH : «Réseaux, signaux faible et innovation technologique dans les PME du secteur des équipements de transport terrestre », actes du 6éme congrès CIFPME, Montréal,

35 2.2 Les difficultés du financement

Les PME font face à quatre principales contraintes de financement qui accentuent le rationnement financier (ou les difficultés d’accès au financement externe, notamment bancaire) dont elles font objet. Ces contraintes sont27 :

2.2.1 La difficulté à engendrer des fonds propres

Les PME ont une difficulté durable à engendrer des fonds propres, l’aspect fondamental de cette contrainte provient du rapprochement de deux logiques nettement différentes, celle de l’entrepreneur (propriétaire dirigeant) et celle des apporteurs de capitaux externes, principalement les banques.

Les PME sont demeurées dépendantes du financement bancaire et ne peuvent bénéficier de la modernisation des systèmes financiers, le rapport de pouvoir banques-PME est demeuré favorables aux banques, alors que ce rapport vis-à-vis des grandes entreprises a évolué de manière défavorable aux banques.

La faiblesse des fonds propres des PME exerce plusieurs effets négatifs quant à leur accès au financement bancaire.

D’une part, apparait l’émission d’un signal négatif dans la mesure où la faiblesse des fonds propres est interprétée comme une moindre prise de responsabilité de la part de l’entrepreneur- dirigeant. D’autre part, la faiblesse de fonds propres fragilise la situation des entreprises du point de vue de la contrainte de solvabilité, en effet, les entreprises ne disposent pas ni de rôle d’amortisseur des fonds propres compte tenu du caractère discrétionnaire des versements de dividendes, ni de conditions débitrices favorables, compte tenu de la fonction de garantie des fonds propres et du signal positif on termes de situation financière.

2.2.2 La contrainte de production d’information

Alors que l’économie de XXI siècle est largement fondée sur l’information, les PME ont une contrainte de production d’information plus élevée relativement aux entreprises.

Généralement, cette contrainte repose sur trois (03) principaux fondements, à savoir : Défaut d’expertise lie à un capitalisme davantage familial que managérial ; Défaut d’accès aux marchés financiers producteurs d’informations publiques ; Absence de rating (notation) spécialisées dans l’appréciation des situations financières des PME. Liée à l’insuffisance des fonds propres qui pourraient

27 HACHEMI Nadia, MEZAGUER Tassadit, La problématique et les contraintes de financement bancaire des PME en Algérie, mémoire de master, spécialité Monnaie finance et banque. p33 Format PDF (consulté le 10/02/2021)

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36 servir de garantie, cette contrainte conduit les intermédiaires financiers soit à rationner quantitativement les demandes de prêts des PME, soit à avoir un comportement standardisé peu compatible avec l’absence d’expertise financière de la PME.

2.2.3 La contrainte de temporalité par l’effet réputation

L’effet réputation caractérise cette troisième contrainte des PME : la contrainte de temporalité. Cette dernière revêt deux formes principales liées

D’une part, l’établissement d’une relation de la clientèle permet à la banque de capter les informations pertinentes concernant ses débiteurs. Dans cette perspective, les entreprises (PME) émettent un signal positif aux autres agents financiers par ce que les firmes de qualité élevée sont, « informationnellement capturées ». 0r la relation de clientèle s’inscrit dans la durée, ce qui empêche les entreprises jeunes (PME en création) et souvent innovantes d’en bénéficier.

D’autre part, l’absence répétée de défaut de paiement de l’entreprise (PME) lui permet de bénéficier de période en période de taux d’intérêt plus bas par rapport aux taux supportés par les nouveaux emprunteurs. C’est-à-dire, « avec un horizon temporel long. La réputation devient elle-même un actif doté de valeur, où la rémunération relative du projet risqué décline par rapport au projet sûr et profitable »28. Ainsi, non seulement les entreprises jeunes ne peuvent bénéficier le d’effet réputation, mais en outre cet effet tend à privilégier à nouveau les comportements routiniers plus sécurisants (aversion au risque de la part des (PME).

2.2.4 La contrainte liée à la spécificité d’une partie des actifs de la PME Les PME subissent une contrainte liée à la spécificité d’une partie de leurs actifs. Un actif spécifique a deux caractéristiques fondamentales :

Sa négociabilité est faible dans la mesure où son marché secondaire est très peu liquide.

L’actif spécifique est peu susceptible de servir de garantie en raison de sa liaison intrinsèque à la PME considérée. Son degré de transférabilité est par nature limité.

De ce fait, le contrat optimal de financement, qui limite les coûts de transaction repose sur un financement de l’innovation interne ou par appel aux marchés. Les intermédiaires financiers externes sont peu incités à s’engager dans le financement de tels actifs spécifiques.

En effet, les contrats de dette spécifient des engagements a priori, déterminés sous la forme de

28 J.P ALLEGRET. « La banque et le risque PME ». Edition Busines & Economics 2001. p 17.

37 règles inscrites à l’avance, qui sont peut comptables avec l’incertitude pesant sur les variables caractéristiques des actifs considérés et surtout sur leur perspective de liquidation29.

29 MADOUCHE.Y :« la problématique d’évaluation du risque de crédit des PME par la banque en Algérie », thèse de magister, p.p. 118-121.

Chapitre II : le financement des PME.

38 Conclusion

A la fin de ce chapitre, on peut dire que les PME disposent de diverses sources de financement qui leur permettent de faire face à leurs activités et à répondre à des besoins de financement à court, moyen et long terme. Le crédit bancaire est la source la plus couramment utilisée. Malgré l’importance et la spécificité des PME pour la création d’emplois et la création de valeur ajouté et les moyens et sources de financement mises à leur disposition, celles-ci rencontrent toujours des difficultés à assurer leur suivie et leur développement. D’où la nécessité de soutiens plus conséquents pour ces entreprises.

Chapitre III :

Le financement des PME dans le

contexte du covid-19

Chapitre III : Financement des PME dans le contexte du covid-19

41 Introduction

Nous vivons aujourd’hui une crise sanitaire aigue due à une infection sévère du Covid-19 qui a touché l’économie dans son ensemble depuis février 2020. Plusieurs entreprises publiques et privées sont impactées directement ou indirectement par cette pandémie soit négativement (arrêt total ou partiel du travail, baisse de productivité…) ou positivement : utilisation de nouvelles technologies, réorganisation du travail, nouvelles stratégies, changement d’habitudes, etc.).

Le Covid-19 a bouleversé les modes de vie, a mis à l'arrêt la machine industrielle mondiale, redistribué les cartes et rappelé aux décideurs du monde entier l’importance des solidarités internationales.

L’Algérie n’échappe pas à cette sentence. À cause de cette pandémie qui a bouleversé le monde entier, toutes les productions du pays tournent au ralenti tandis que les établissements spécialisés dans le secteur des services notamment le tourisme ont vu leur activité stagner. Les entreprises algériennes tirent la sonnette d’alarme car elles se trouvent aujourd’hui confrontées à un changement déclenché par cette crise sanitaire et l’impact de cette dernière sur leur activité.

Pour cela Les autorités algériennes viennent de prendre des mesures destinées à soulager la trésorerie des entreprises en cette période de ralentissement significatif de l'économie. C’est sur ces mesures que portera notre attention dans le cadre de notre travail de recherche.

L'objectif est de mettre en lumière les effets directs de cette pandémie sur l’activité économique des petites et moyennes entreprises ainsi que les mesures d'assouplissent et de soutien adoptées par les pouvoirs publics pour soutenir les entreprises impactées financièrement par la crise sanitaire.

Dans ce chapitre troisième, nous allons étudier le financement des PME dans le contexte du Covid-19. Deux sections seront présentées dont la première portera sur l’analyse de l’impact de la pandémie du covid-19 sur les entreprises algériennes particulièrement PME, et la deuxième section traitera des différentes mesures bancaires en faveur des PME, en se basant sur leur portée et limites.

42 Section 1 : l’impact de la pandémie du covid-19 sur l’économie

En décembre 2019, un nouveau type de coronavirus SARS (Covid-19) a fait son apparition en Chine dans la province du Hubei et s'est ensuite diffusé à l'échelle mondiale sur tous les continents. Afin de contenir la contamination et la propagation du virus qui a déjà fait de nombreuses victimes, les autorités de pratiquement tous les pays du monde ont pris une série de mesures qui peuvent avoir un impact sur les déplacements des personnes physiques ainsi que sur les flux d’exportations vers ces pays30

1.1 L’impact de covid 19 sur la croissance économique

La pandémie Covid-19 a frappé l’Algérie au moment de la formation d’un nouveau gouvernement chargé d’opérer des changements sur le plan économique et de rééquilibrer les finances publiques.

Malgré des efforts soutenus et d’importantes sommes consacrées à la lutte contre la pandémie qui sont de l’ordre de 3,7 milliards de dinars, l’économie nationale a dû faire face à un autre choc qui la guettait, celui de la chute drastique des prix du pétrole, ce qui a compliqué davantage la situation économique et sociale du pays31.

1.1.1 Baisse de la production

Analysant la situation en Algérie, la Banque mondiale a souligné les incidences graves qu’ont subies le marché de l’emploi et la croissance. Ainsi, à «l’approche du deuxième trimestre de 2020, l’élan économique est resté faible avec, au premier trimestre de 2020, une contraction de 3,9% de l’activité économique en glissement annuel».32

Le secteur de l'énergie a observé une baisse de 6,8% au 2ème trimestre de l'année en cours, par rapport à la même période de l'année dernière, a indiqué l'ONS.

Les Hydrocarbures ont reculé de 8,5%. Ce repli s'explique, essentiellement, par une chute de 10% de la production dans la branche "pétrole brut et gaz naturel" et une baisse de 6,4% dans celle de "liquéfaction du gaz naturel" et de 4,3% dans le "raffinage de pétrole".

Les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) ont baissé de 54,9%. Plusieurs activités ont accusé des chutes de leur production, notamment, la fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques, celle des biens d’équipement mécanique ainsi que la sidérurgie et transformation de la fonte et acier. Les industries chimiques ont enregistré également une baisse de 14,3%.

La production industrielle des textiles a enregistré aussi une variation négative, avec -26,6%, alors que les industries des bois et papier ont reculé de 37%, en raison de la baisse

30https://www.awex-export.be/fr/plus-d-infos/actualites/quel-est-l-impact-du-covid-19-pour-les- entreprises-et-le-commerce-international (consulté le 28/02/2021)

31 Article sur https://www.elwatan.com 01-2021 (consulté le 04/01/2021)

32 https://www.arabnews.fr/node/53746/mosa%C3%AFque (consulté le 07/03/2021)

Chapitre III : Financement des PME dans le contexte du covid-19

43 constatée dans des activités relevant du secteur, notamment, l'industrie de l'ameublement et la menuiserie générale33.

Quant à la production des industries des cuirs et chaussures, elle a chuté de 54,7%, enregistrant une baisse pour le 2ème trimestre successif. Cette tendance est perceptible tant au niveau des biens intermédiaires -60,6% que des biens de consommation -42,4%.

Tableau III.1 : évolution de la production dans le secteur de l’industrie

Secteur Années industriel

2019 2020

Hydrocarbures -0,4% -8,5%

Industries sidérurgiques +16,3 -54.9%

Industries chimiques -3,3% -14,3%

La production des textiles -0,9% -26,6%

Industries des bois et papier

-14,5% -37%

Industries des cuirs et chaussures

+14,2% -54,7%

Source : réalisé à partir des données du texte précédent.

33 Article, https://www.aps.dz/economie/ (consulté le 04/02/2021)

44 Figure III.1 : l’évolution de la production dans le secteur de l’industrie.

Source : réaliser a partir des données du tableau précédent

1.1.2 Hausse du chômage

Selon les statistiques, le taux de chômage a dépassé la barre des 14% au cours du 3éme trimestre de 2020 en Algérie. Une enquête du ministère du Travail a révélé l’impact négatif significatif de la pandémie de Covid-19 sur le marché de l’emploi. Les données préliminaires révèlent qu’environ 334 000 Algériens ont enregistré une baisse de leur nombre d’heures de travail, 53 000 se sont retrouvés au chômage de façon temporaire ou permanente et 180 000 ont subi des retards dans le paiement de leurs salaires.

Les secteurs les plus touchés étaient les transports, le tourisme, la restauration, l’hôtellerie, l’artisanat, l’énergie et le commerce de détail et de gros. En parallèle, le marché de l’emploi a fait face à une baisse de l’offre de main-d’œuvre, le nombre des demandeurs d’emploi chutant de 67 672 en janvier 2020 à 8579 en avril 2020.

hydrocar

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45 Figure III.2 : taux de chômage en Algérie en 2020.

Source : ONS (office national des statistiques)

1.2 L’impact de Covid - 19 sur les entreprises

La crise du coronavirus a puissamment mis en lumière les défaillances de l’économie nationale et ses fragilités.

Selon la presse nationale qui a repris les chiffres d’une enquête réalisée par le ministère du Travail, environ 200 000 travailleurs se sont retrouvés sans ressources, 50 000 autres ont perdu définitivement ou provisoirement leurs postes d’emploi, et près de 180 000 salariés ont subi un retard dans le versement de leurs salaires durant la période de l’épidémie.

La pandémie a détruit en partie l’économie algérienne comme c’est le cas dans beaucoup d’autres économies, des postes d’emploi incertains et a freiné considérablement toutes les nouvelles embauches. Les aides financières que propose le gouvernement sont a priori insuffisantes et ne peuvent pas éviter la disparition de milliers de petites entreprises qui étaient souvent nourries par une dépense publique colossale permise par les revenus pétroliers exceptionnels des années 2000-2019.

46 La soudaine paralysie économique due au confinement a fragilisé terriblement les entreprises déjà en difficultés de trésorerie. Les petites entreprises ont subitement vu leurs dépenses augmenter et leurs chiffres d’affaires baisser lourdement. Dans une étude qui date de mois d’avril 2020, le cabinet de conseils Business Academy Evidencia a indiqué que les PME-TPE étaient les plus touchées par la crise sanitaire, puisque 2% de ces entreprises ont licencié au moins la moitié de leurs salariés et connu une baisse de 60% de leur chiffre d’affaires.

1.3 L’impact sur le secteur de transport

Les entreprises publiques algériennes ont subi d’importantes pertes de revenus en raison de la pandémie de COVID-19, en particulier dans les secteurs des transports et de l’énergie.

L’arrêt des déplacements internationaux, régionaux et intra-urbains a entraîné des pertes importantes pour les entreprises publiques actives dans le secteur des transports.

Le déficit d’Air Algérie est estimé à 271 millions de dollars à la fin de 2020 (si on exclut les demandes potentielles de remboursement des billets non utilisés) et celui de Tassili Airlines à 800 millions de dinars par mois34.

Les prestataires de services de liaison par ferries (Groupe algérien de transport maritime, GATMA) et par le train (Société nationale des transports ferroviaires, SNTF) ont tous deux essuyé une perte de 50 % de leur chiffre d’affaires, et le système de transport public urbain et suburbain (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger, ETUSA) a perdu 30 % de ses revenus. Entreprise métro d’Alger (EMA) a enregistré des pertes de revenus de 7 millions de dollars EU entre le 22 mars et le 16 juillet à travers six wilayas35

Les restrictions touchant les voyages internationaux et intérieurs ont entraîné des pertes de revenus estimées à 27 milliards de dinars par mois dans les secteurs de l’hôtellerie privée et des agences de voyages et de tourisme36.

34Article, www. EL Watan.com, consulté le (15/07/ 2020)

35 Article sur le Journal « Le Maghreb », aout 2020 (consulté le 06/01/2021)

36 Article sur https://www.algerie-eco.com/ juillet 2020 (consulté le 20 mars 2021)

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47 Tableau III.2 : les pertes dans le secteur du transport en 2020.

Secteur du

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des données du texte précédent.

1.4 L’impact sur le secteur de l’énergie

Pour les entreprises publiques actives dans le secteur de l’énergie, les autorités ont signalé des pertes de 10 milliards de dollars EU pour Sonatrach, de 324 millions de dollars pour Naftal, et de 142 millions de dollars pour Sonelgaz entre janvier et septembre 202037.

Tableau III.3 : les pertes dans le secteur de l’énergie en 2020.

Secteur de l’énergie Pertes en 2020

Sonatrach 10 milliards de dollars

Naftal 324 millions de dollars

Sonelgaz 142 millions de dollars

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des données du texte précédent.

Concernant le secteur privé, Environ 17 % des entreprises ont signalé que 100 % de leur chiffre d’affaires était affecté par les conséquences de la pandémie de COVID-19. Plus de 56 % des chefs d’entreprise interrogés ont déclaré être incapables de faire face à leurs

37 Algérie note de conjoncture « traverser la pandémie du covid-19, engager les réformes structurelles » automne 2020, PDF, page 13

48 obligations fiscales et 61 % avoir besoin d’un financement urgent pour honorer leurs engagements financiers, tels que le paiement des salaires des employés ou de leurs congés.

Le secteur bancaire lui non plus n’a pas été épargné. Il souffre d’un manque flagrant de liquidité, notamment des banques publiques, où elle a considérablement diminué au cours du premier semestre de 2020. La baisse est provoquée par la diminution des revenus des chiffre d’affaire, par rapport à la même période de l’année écoulée, due essentiellement aux répercussions de la crise sanitaire (pandémie de la Covid-19) qui a eu un impact certain (perte

Le secteur bancaire lui non plus n’a pas été épargné. Il souffre d’un manque flagrant de liquidité, notamment des banques publiques, où elle a considérablement diminué au cours du premier semestre de 2020. La baisse est provoquée par la diminution des revenus des chiffre d’affaire, par rapport à la même période de l’année écoulée, due essentiellement aux répercussions de la crise sanitaire (pandémie de la Covid-19) qui a eu un impact certain (perte

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