Chapitre II Vivre les « Portes du Temps » au musée national du château de Pau : une
I- L’entrée dans les « Portes du Temps » : un moment clé de la journée
la journée.
Si dans les journées des « Portes du Temps » les enfants doivent être accompagnés, leur arrivée sur le site doit être particulièrement soignée. C’est un élément clé puisque c’est ce moment qui va les faire entrer dans la journée et dans l’histoire du château. Ce temps permet de réaliser le premier contact avec l’enfant, lui montrer que le château l’accueille chez lui tel un maître de maison et qu’il est un invité privilégié. Face à des jeunes d’âges différents et qui ne sont pas toujours habitués à être en contact avec le milieu culturel, la transmission du patrimoine ne peut pas se faire sans méthodes. Au-delà d’une sortie culturelle habituelle, les « Portes du Temps » doivent mettre toutes leurs chances de leur côté pour apporter quelque chose aux enfants autant qu’aux adolescents.
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1- L’accueil des « Portes du Temps » au château, un site avec des qualités et des défauts.
L’accueil se fait généralement dans la cour du château. Les acteurs de l’événement y sont alors réunis : Virginie Arbouin et/ou Isabelle Pebay-Clottes, l’opérateur ou la directrice de l’Association départementale des Francas et les différents intervenants. Parfois lors des journées d’Avant-Scène, les artistes qui feront les activités de l’après-midi accompagnent l’arrivée des jeunes par des interventions. Ils amènent les enfants à entrer directement dans l’atmosphère de la journée. En 2009, la troupe « Armutan » avait organisé un petit spectacle à la fois musical et de jonglerie tandis qu’en 2012 c’est la troupe des « Derniers Trouvères » qui faisait retentir ses instruments à travers le château dès qu’un groupe franchissait les « Portes du Temps ».
L’accueil des enfants par la troupe Armutan1
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Cette initiative plait aux enfants autant qu’aux visiteurs qui sont attirés par l’animation. Elle est mise à profit pour régler les questions de logistique avec les accompagnateurs. Il faut vérifier quels centres sont présents, avec combien d’enfants et de quel âge. Les groupes trop grands sont
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divisés et les enfants répartis sur les visites et les ateliers adaptés. La récolte de ces données est essentielle pour répartir efficacement les groupes et pouvoir faire le bilan en fin d’opération2
. Ensuite sont rappelées quelques règles simples de sécurité, les indications sur le déroulement de la journée, le plan du parcours et le roadbook sont distribués. Pour les animateurs qui n’ont pas assisté à la formation, ces explications sont une manière de ne pas les laisser partir dans la nature sans savoir comment aborder la journée. C’est à ce moment que les animateurs des centres doivent se diriger vers la billetterie du musée afin de régler leur participation. Les journées d’Avant-Scène sont payantes et le prix dépend du nombre d’enfants. C’est la Rmn qui le fixe : en 2012, il était de 35 € pour des groupes de 7 à 14 enfants et de 50 € pour des groupes de 15 à 20 contre 25 € et 40 € en 2007. Il est vrai que même si le tarif a augmenté en quelques années, il reste « ridiculement bas » selon Isabelle Pebay-Clottes3. Avec une opération en direction des quartiers défavorisés il ne peut pas être trop élevé car il ne faut pas qu’il soit un frein pour les structures d’accueil des jeunes. Assister aux « Portes du Temps » revient moins cher à une structure que d’aller une journée à la piscine. Ce prix est comme symbolique : il donne une valeur à l’opération. En effet, la façon d’envisager les choses n’est pas la même lorsque c’est gratuit. Peut-être que les centres se permettraient trop souvent de se désengager au dernier moment sans ce paiement. Il est une sorte d’engagement de la part des centres, ils se sentent ainsi plus « obligés » et impliqués. Il est aussi sans doute la preuve qu’ils vont participer à une journée de qualité. Cet argent revient à la Rmn et vient renforcer le budget des « Portes du Temps ». A l’inverse les grands jeux de l’Association départementale sont gratuits, ce qui incite d’autant plus les centres à revenir pour le deuxième volet de l’opération. La particularité de l’Association départementale des Francas est qu’elle essaie la plus part du temps d’inscrire son grand jeu dans une histoire afin que les enfants puissent suivre un fil conducteur. Ainsi, avant qu’ils ne partent répondre aux différentes énigmes, ils sont tous rassemblés et les animateurs de l’Association mettent en scène des personnages, expliquent l’histoire du jeu et lancent un défi auxquels les enfants sont invités à répondre.
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Le bilan évalue la fréquentation d’une année à l’autre au niveau du nombre d’enfants mais aussi de leur âge. Cela permet de voir aussi si les objectifs sont atteints.
3 Madame Pebay-Clottes Isabelle, Conservateur en chef du Patrimoine du musée national du château de Pau, propos issus de l’entretien réalisé conjointement avec Madame Arbouin Virginie, Ingénieur des services culturels au musée national du château de Pau, le 22 février 2013.
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La présentation de l’histoire du grand jeu en 20124
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Animés par cette entrée en matière, les enfants sont pressés de commencer leur aventure et d’accomplir le défi. Accompagnés des hôtes-accompagnateurs,5
et de leurs animateurs, les enfants partent à la découverte du site… Le personnel d’Avant-Scène ou l’Association départementale sont également présents pour gérer les retards des structures de loisirs qui sont un problème récurrent contre lequel il est difficile de lutter. En effet, les centres dépendent beaucoup des parents qui amènent les enfants suivant leurs heures de travail et il faut attendre que tout le monde arrive. Certains centres de loisirs viennent jusqu’au château à pied, des bus font du co-voiturage et des jeunes viennent de Saint-Jean de Luz ou de Bayonne. Le déplacement jusqu’au château prend du temps ; « on ne transporte pas du bétail mais des enfants »6
explique Florence Macon. Il n’est donc quasiment pas possible d’accélérer le rythme. Cependant ces retards ont des conséquences : les enfants ne bénéficient pas de l’accueil en musique, ils prennent la visite du matin en cours, ils sautent des épreuves… Ils veulent rattraper leur retard donc ils participent dans la précipitation, n’ont pas le temps de tout voir ce qui altère sur la réception de l’opération et entraîne des frustrations chez l’enfant. A l’inverse, les centres de loisirs partent parfois avant la fin de la journée car les enfants sont attendus à une heure précise
4 Source iconographique : photographie personnelle.
5 Pour les années où ils étaient présents sur le site pour l’opération.
6 Madame Macon Florence, Directrice de l’Association départementale des Francas des Pyrénées-Atlantiques, entretient du 18 mars 2013.
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par les parents et que le trajet est un peu long. C’est une attitude assez regrettable qui empiète sur la réussite de l’opération : les enfants ratent le rassemblement prévu pour que chacun montre ce qu’il a fait, pour le goûter ou la fin de l’histoire… Ils ne peuvent pas pleinement profiter de tous les moments de la journée ; face à cela « on ressent de l’énervement lorsque les journées ne sont pas complètes par rapport à ce qu’on donne aux enfants »7
ajoute Florence Macon. En 2011, un film était préparé avec les enfants. Ceux arrivés en retard n’avaient pas eu le temps de se déguiser et ceux partis trop tôt n’avaient pas pu visionner le résultat de leur travail8
. Il ne faut pas que ces manques jouent trop sur les enfants et c’est dès le début de la journée qu’il revient aux équipes de trouver des solutions pour pallier cela. Les éléments essentiels de la journée sont expliqués, l’histoire est racontée aux enfants et ils peuvent à leur tour partir à l’aventure…
Le musée national du château de Pau, est comme son nom l’indique, un musée mais aussi un château. De par ces deux appellations, le site d’accueil des « Portes du Temps » en devient directement un lieu contraint à une configuration spéciale auxquelles sont associées des règlementations. L’organisation spatiale des sites d’accueil de l’opération joue sur la mise en place de l’opération. Elle doit être une source d’adaptabilité et de souplesse de chacun pour gérer les besoins de l’opérateur pour ces ateliers, les imprévus tels que des intempéries et le nombre important d’enfants présents sur une même journée. Les responsables des sites sont tenus de faciliter l’organisation de l’opération dans les meilleures conditions possibles en tenant compte de l’intendance (les toilettes pas trop éloignés par exemple) et des questions de sécurité. Le musée national du château de Pau obéit à un fonctionnement particulier qui n’est pas à l’avantage des « Portes du Temps ». La visite des lieux s’effectue seulement en visites-guidées et c’est très cloisonné. Pour aller d’une salle à l’autre les guides ouvrent et ferment les portes à clé derrière eux. Déambuler librement n’est donc pas possible. Cela induit que les enfants ne peuvent pas faire de parcours de découverte en autonomie ni s’installer dans une salle pour dessiner. C’est un inconvénient auquel l’opération doit s’adapter puisque ce mode d’accès fait partie du règlement du château et qu’il ne peut pas être changé. Les alternatives sont de faire visiter le musée avec des guides ou bien de faire un parcours-visite9 en extérieur. Au sein du musée, les locaux sont assez peu nombreux : une salle de conférence de 120 places, la chapelle
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Madame Macon Florence, Directrice de l’Association départementale des Francas des Pyrénées-Atlantiques, entretient du 18 mars 2013.
8 Bilan les « Portes du Temps » 2011 au musée national du château de Pau, 2011.
9 Les enfants visitent les parties extérieures du château en se dirigeant avec un plan et en répondant à des questions.
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puis des petites salles ne pouvant accueillir que 15 à 19 personnes10. Pourtant des ateliers nécessitent d’être à l’intérieur en raison des impératifs météorologiques et de la fragilité du matériel des professionnels auquel il faut faire attention. Ce qui implique que parfois des ateliers se retrouvent dans la tour de la Monnaie qui est un lieu de passage pour les visiteurs extérieurs. Un espace peut avoir diverses fonctions et il n’y a pas de salle suffisamment grande pour accueillir aisément tous les enfants de l’opération en même temps. C’est pour cette raison que la salle Récaborde qui appartient à la ville de Pau est louée en cas d’intempéries. Elle permet d’avoir un repli pour les pique-niques ou des visites qui devaient se dérouler dehors. Cependant, cette salle n’est pas accordée uniquement au château et pour certains jours il n’y a pas de solution en cas de mauvais temps. En rapport avec ce manque d’espaces intérieurs, la capacité d’accueil du château pour les animations d’Avant-Scène est de 80 enfants par jour11
. Il faut sans arrêt penser aux solutions de repli en cas de mauvais temps, le problème étant que lorsque la météo est mauvaise les visiteurs affluent au château12. Ces contraintes permettent malgré tout de rester dans un budget correct par rapport au nombre d’intervenants à prévoir et de constituer des groupes aux effectifs réduits pour participer aux ateliers. Comme le demande le Ministère, les groupes se composent de 20 à 25 enfants voire moins. Lorsque l’on parle de la mixité des publics des « Portes du Temps », on inclut les publics empêchés qui peuvent être à mobilité réduite. Cependant le château n’est pas équipé pour recevoir ce public : la majeure partie de la visite se fait dans les étages et il n’y a pas d’ascenseur. L’exiguïté de certaines salles ou passages ne facilite pas la circulation. Quelques salles au rez-de-chaussée sont tout de même accessibles. Néanmoins, le site a un avantage non négligeable qui est celui d’être associé à un domaine de vingt-deux hectares : cette grande étendue permet aux « Portes du Temps » de développer des activités en extérieur. Ce terrain est avantageux pour les rassemblements : pique-niques, jeux de type chasse au trésor… Les enfants peuvent ainsi courir, s’amuser voire découvrir le château à travers la nature selon ce qui est proposé. Ces espaces manquent toutefois d’endroits où avoir de l’électricité et de l’eau. Ce sont pourtant des éléments essentiels pour la mise en marche de certains ateliers. En extérieur, il n’y a pas non plus de sanitaires publics. Lorsque ce sont des enfants qui sont accueillis sur une opération ce sont des choses qu’il faut prévoir. Avant-Scène doit faire installer des sanitaires et les faire nettoyer ce qui demande un budget que l’agence
10 Parmi ces salles se trouvent les trois salles d’exposition de premier étage, la salle de formation de la tour de la monnaie et le salon Bernadotte au premier étage sud.
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Les grands jeux de l’Association départementale des Francas ne répondent pas à cette contrainte puisque toute la journée se déroule en extérieur aux abords du château.
12 En 2011, l’opération a connu six jours sur dix de pluie et deux d’averses. A cause de la pluie il y a eu une forte hausse de visiteurs : + 24% par rapport à la même période en 2010. Selon le Bilan les « Portes du
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pourrait investir ailleurs dans l’opération. Chaque année il faut imaginer des solutions en tenant compte de la configuration du site.
Le problème lié à ces espaces est aussi celui du télescopage entre les enfants et les visiteurs. Les « Portes du Temps » ont toujours lieu au mois de juillet au château entre le 15 et le 31. A cette période, la fréquentation du musée est très élevée. En 2012, entre les visiteurs et les jeunes, 14 000 personnes sont venues au château durant les « Portes du Temps ». Cependant l’opération ne peut pas être déplacée plus tard dans l’été. Entre juillet, août et septembre le château reçoit 46 815 personnes autrement dit 44% de sa fréquentation annuelle13. Que ce soit en juillet ou en août le « problème » serait le même14. Mais ces dates sont également conservées pour des raisons pratiques : programmer les « Portes du Temps » en août ne serait pas pertinent non plus les centres de loisirs comptabilisant une baisse de fréquentation des jeunes à ce moment-là. Il faut donc composer entre les visiteurs et les enfants. En ce qui concerne la sécurité, l’équipe du musée national du château de Pau est apte à recevoir 750 personnes en simultané sur les espaces. Les agents de sécurité sont formés à réagir dans certaines situations et ont autorité pour le faire. Pour éviter tout risque éventuel, Virginie Arbouin rédige un courrier au préfet pour lui signaler la présence d’un nombre important d’enfants sur les espaces extérieurs du château et lui demande d’augmenter les patrouilles de police dans le secteur. Aussi, les enfants ont durant quelques années été identifiés à l’aide d’un badge autocollant portant les logos du château et des « Portes du Temps » qui facilitait le travail de tous et notamment celui des agents de sécurité15. Il faut donc veiller à la coordination des enfants et des touristes dans les différents espaces afin que les uns ne gênent pas les autres. Le travail du personnel du château ne doit pas être perturbé. Aux premières années de l’opération, le personnel a eu du mal à l’intégrer. La présence de ces nombreux enfants qui courent, font du bruit était perçue comme intrusive car greffée sur le déroulement habituel du travail. Tout se télescope d’autant plus quand la météo est mauvaise comme c’est souvent le cas. Avec le temps cette vision s’est atténuée puisque les enfants vont de moins en moins dans les salles intérieures de visite du musée et restent aux abords du château. Les jardiniers du domaine quant à eux demandent « simplement » que leur travail soit respecté : ils rappellent aux enfants de ne pas marcher sur le blason d’Henri IV et de ne pas laisser de papiers par terre. Aujourd’hui le personnel est « plutôt favorable » à
13 Fréquentation pour l’été 2012 donnée par Virginie Arbouin. 14
Du reste, si déplacer les « Portes du Temps » au mois d’août ne serait pas pertinent, déterminer les dates de l’opération en juillet n’est pas évident non plus. En partie à cause du Tour de France qui passe par Pau. Il complique les déplacements pour arriver jusqu’au château et le 26 juillet 2007 l’opération a même été annulée. 15 « Les « Portes du Temps » 2009 au musée national du château de Pau, Evaluation conjointe Site-opérateur
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l’opération : avoir une animation dans la cour le matin, « ils trouvent ça très sympa »16
. Le Directeur du musée national du château de Pau, Paul Mironneau, a lui aussi été convaincu par l’opération au fur et à mesure des années. Il s’y intéresse et donne son avis. La plupart du temps il est en accord avec ce que proposent Virginie Arbouin, Isabelle Pebay-Clottes, l’opérateur et l’Association. Il fait confiance à ses équipes qui s’attachent à proposer des animations qui correspondent aux idées qu’il défend : « On connait sa politique et sa manière de fonctionner. On sait si quelque chose lui déplairait et on ne se permet même pas de lui proposer quand on sait qu’il y serait complètement opposé »17
explique Virginie Arbouin. Il se tient au courant de ce qui est fait, il peut proposer des thématiques, dire ce qu’il a particulièrement apprécié ou un peu moins parce que cela lui semblait finalement moins adapté. Cela aide le personnel à avoir des idées pour la suite et permet de se perfectionner. Paul Mironneau participe aux conférences de presse et vient voir lui-même les ateliers. Même s’il délègue l’organisation de l’opération, il suit ce qu’il y est proposé. Ainsi il est en mesure d’enrichir les propositions, de parler des « Portes du Temps » lorsqu’il est invité à des réunions et qu’il est interrogé sur l’activité du site. A l’image de son personnel, Paul Mironneau considère les « Portes du Temps » comme faisant désormais partie intégrante de la programmation du musée. Elles lancent de manière concrète le début de la saison touristique estivale du château en fanfare. La musique, les intervenants costumés18 et les enfants apportent une allure festive au lieu…
2- Comment enseigner le patrimoine aux jeunes ?
« Apprendre » : voici le mot qui est associé à l’enfance. Afin d’apprendre quelque chose aux jeunes, il est important de posséder les « clés », de comprendre comment enseigne-t-on aux enfants ? Et comment les enfants apprennent-ils ? Les « Portes du Temps » se veulent une découverte du patrimoine, en cela il est approprié de mettre en œuvre des stratégies spécifiques aux situations muséales et d’utiliser des outils de médiation. L’enfant doit être réceptif : la totalité des personnes et des moyens pour animer la journée lui prouve qu’il n’est pas un « sous-
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Madame Pebay-Clottes Isabelle, Conservateur en chef du Patrimoine du musée national du château de Pau, propos issus de l’entretien réalisé conjointement avec Madame Arbouin Virginie, Ingénieur des services culturels au musée national du château de Pau, le 22 février 2013.
17 Madame Arbouin Virginie, Ingénieur des services culturels au musée national du château de Pau, propos issus de l’entretien réalisé conjointement avec Madame Pebay-Clottes Isabelle, Conservateur en chef du Patrimoine du musée national du château de Pau, le 22 février 2013.