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4-7 L ES COMPOSANTS STRUCTURELS DU DISCOURS ARGUMENTATIF ÉCRIT

É TUDE E XPÉRIMENTALE

4-7 L ES COMPOSANTS STRUCTURELS DU DISCOURS ARGUMENTATIF ÉCRIT

Le texte a visée argumentative est un support didactique très important. Rappelons que le programme officiel vise à façonner des apprenants compétents. « Nos composants sont répartis

dans quatre classes. Les deux premières correspondent aux plans discursif et textuel constitutifs de tout type de discours. La première regroupe les composants situationnels; la seconde, les composants textuels. Les deux autres classes contiennent les composants spécifiques à la discursivité argumentative. L'une est composée des trois catégories de la superstructure prototypique du discours argumentatif; l'autre, de ses composants rhétoriques.1 »

4-7-1 Les composantes situationnelles

Chartrand. S propose cinq éléments qui sont : l‟auteur, le lecteur, le contexte spatiotemporel, l‟espace de production réception et le but à atteindre.

La majorité des textes argumentatifs écrits sont signés, ce qui engendre un auteur à qui on peut attribuer des coordonnées telles que le nom, l‟âge, une prise de position... . Celui où celle responsable de la production matérielle du texte, nous les appelons "l'auteur".

On ne peut pas imaginer une situation de communication sans un lieu précis et un moment donné, on l‟appelle le "contexte spatiotemporel " de la communication.

Le lieu de réception dans notre cas est bien évidemment la classe encadrée et gérée par une institution. Cette notion d‟institution qui semble étroite pour désigner l'ensemble des facteurs de nature sociale que définit le discours et où il s'inscrit. Nous lui préférons cette notion de " lieu social " définie par Bronckart et al (1985, p. 39) comme « la zone de coopération dans laquelle se

déroule, (et dans laquelle s'insère) l'activité langagière ».

Enfin, pour parler du but de la conduite langagière, un discours argumentatif n'est pas seulement un ensemble de propos (de jugements) « mais se donne comme un acte par lequel

l'énonciateur [l'auteur empirique] s'engage [...], cherche à influencer l'auditoire en fonction du but qu'il se donne. Le but de la conduite langagière constitue bien un autre composant situationnel modulant le discours » Bronckart et al (1985, p. 42). Ils déterminent le but comme l'impact

particulier qui sollicite une compétence langagière. Ainsi, la visée du texte argumentatif est la génération d‟attitudes comportementales ou encore sur les savoirs et les savoir-faire des apprenants.

1

Chartrand, S. G. (1993). Pistes didactiques pour la compréhension et pour la production de discours argumentatifs écrits. Revue d‟IACLA, 15(1).

CHAPITRE 4 : L’EFFET D’UN ENSEIGNEMENT DE L’ACTIVITÉ DE COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT SUR LA CONSTRUCTION DU SENS D’UN DISCOURS ARGUMENTATIF.

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4-7-2 Les composants textuels

Toutes les théories du discours argumentatif ont accordé une grande importance à l‟énonciation.

Le premier composant faisant partie de cette catégorie est l‟auteur modèle qui se distingue de l‟auteur empirique en ce que ce dernier renvoie à la personne physique, alors que l‟auteur modèle est présent dans l‟énoncé même à travers des indices formels ou des stratégies discursives particulières.

Tout discours, dans une perspective communicative, est bilatéral dans la mesure où il exige l‟interaction entre auteur et lecteur.

Autrement dit, le destinataire (réel ou virtuel) visé par ce discours est celui qui serait capable d‟identifier le thème traité, et de saisir la nature des arguments développés.

Cela dit, si on ne devait s‟appuyer que sur ces deux critères, nous pourrions avancer que les apprenants de 3ème A.S. constituent bien des lecteurs modèles dans la mesure où, d‟une part, le thème du discours leur est familier et, d‟autre part, la stratégie argumentative adoptée est d‟une telle simplicité qu‟il leur est aisé de déceler l‟intention du texte.

Cette dernière est différente du but de la conduite langagière. En effet, l‟auteur empirique avait sûrement un but à poursuivre en décidant d‟écrire ce texte. Alors même que ce but est personnel et n‟est pas forcément détectable dans l‟énoncé.

En revanche, l‟intention du texte est l‟effet que ce dernier pourrait produire sur le lecteur à travers des éléments linguistiques présents dans le même texte. Pour arriver à ses fins et pour réaliser son intention, le discours argumentatif, comme tout discours, active une stratégie discursive. Nous appelons " stratégie discursive " l'ensemble finalisé de moyens, mis en œuvre par l'auteur modèle, actualisé dans et par le texte et qui manifeste l'intention du texte. Dans le discours argumentatif, le recours aux procédés argumentatifs, aux figures, au métalangage (définitions, périphrases...), aux mécanismes de l'implicite, aux glissements de sens permet la structuration de la stratégie discursive et la rend opérante.

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Autrement dit, l‟intention pourrait être définie indépendamment de l‟auteur (la personne physique) qui, dans notre cas, ne se manifeste nullement dans l‟univers textuel. Ainsi, l‟intention dont il est question est résumée dans la dernière phrase du texte où il est fait allusion aux dangers malgré l‟existence de côtés positifs.

Le mot thème représente un élément du discours. Ce concept mentionne les contenus extralinguistiques des références. Notons qu‟un discours argumentatif s‟articule autour d‟un thème bien précis.

4-7-3 Les composantes supra-structurelles

Le discours argumentatif écrit est caractérisé par une superstructure prototypique qui le distingue des autres types de discours. Cette superstructure est constituée d‟arguments corrélés avec une conclusion. Néanmoins, l‟argumentation ne peut être conçue indépendamment des idées circulant dans la société à un moment donné de l‟Histoire.

Ce qu‟on appelle la doxa, est tout discours argumentatif intégrant implicitement dans son schéma prototypique les présupposés doxologiques. Dans notre cas, nous pouvons avancer que ces derniers se réduisent aux représentations que se fait la société de ce type.

Nous remarquons bien que le mouvement argumentatif en question est régressif dans la mesure où l‟auteur commence d‟abord par la conclusion qui prend l‟apparence d‟un constat partagé par tout le monde. Il a plusieurs points négatifs; mais une certaine conception de ce phénomène a des conséquences positives).

4-7-4 Les composants argumentatifs

Les composants argumentatifs, est l‟ensemble des outils linguistiques qui permettent selon Aristote d‟atteindre les voies de la persuasion, le logos et le pathos. Autrement dit ce sont les dimensions argumentatives syllogistiques, le protocole argumentatif et le couple notionnel antagonique et la figure.

Comme argumenter, c'est définir un parcours dont on peut extraire des raisonnements; les raisonnements sont des mécanismes immanents de l'organisation du discours argumentatif.

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La Rhétorique d'Aristote1 recense trois modèles de raisonnement: le raisonnement par

analogie ou l‟enthymème, ensuite le raisonnement par l'exemple et en dernier lieu le raisonnement par analogie.

Dans notre cas, nous allons tenter de dégager un certain nombre d‟enthymèmes inhérents, et qui ont servi comme stratégie persuasive :

Premier enthymème :

La majeure : Le phénomène a beaucoup de méfaits. La mineure : Or, il peut être bénéfique pour certains Conclusion : Donc, il peut avoir des aspects positifs.

Deuxième enthymème :

Majeure : Tout ce qui conduit à l‟infraction de la loi est négatif. Mineure : Or, notre phénomène conduit à une infraction à la loi. Conclusion : Donc, il a des aspects négatifs.

Troisième enthymème

Majeure : L‟infraction n‟est pas un trait inhérent à ce phénomène. Mineure : Or, el « harga » est une forme de liberté individuelle.

Conclusion : Donc, l‟infraction à la loi n‟est pas inhérente à el « harga ».

Quatrième enthymème

Majeure : L‟infraction de la loi naît d‟une conception. Mineure : Or, on a une conception de la « El harga ».

Conclusion : Donc, c‟est une conception de liberté qui conduit à la violence.

Ces quatre enthymèmes inhérents nous permettent de remonter à l„idéologème qui, rappelons-le, se définit comme étant l‟ensemble des idées se rapportant à un domaine déterminé et acceptable par la société. On peut résumer ceci comme suit : « En 2012, les garde-côtes algériens

ont intercepté plus de 3000 personnes et repêchés près d'une cinquantaine de corps. En majorité des hommes entre 20 et 30 ans. Combien sont partis ? Combien ont disparu ? Ces chiffres n'existent pas. Seule certitude, ils sont en augmentation constante depuis 2005, année à laquelle cette émigration clandestine a pris de l'ampleur en Algérie. Entre 200.000 et 400.000 mille dinars par personne (soit 1 000 à 2000 euros), le voyage est tout à fait réalisable pour qui s'organise un peu, vend sa voiture, emprunte à ses amis ou économise plusieurs mois...2».

1 Perelman, C. et. Olbrechts-Tyteca, L (1958), Traité de l’argumentation. La nouvelle rhétorique, 3e Ed., de l’Université

de Bruxelles, (1976).

2

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Concernant les procédés argumentatifs mis en œuvre, nous en avons décelé trois dans le texte, à savoir la réfutation, l‟explication, et la démonstration.

La réfutation est, bien qu‟elle n‟apparaisse pas de façon explicite, est néanmoins présente dans la mesure où on suppose reconnaitre l‟existence d‟un imminent danger.

Illustrons cela par des exemples :

a- Le premier avis pense que les côtés positifs du phénomène « El harga » sont nombreux. L‟auteur reprend cet argument à son compte et le développe (l‟énumération des aspects positifs) et le fait suivre d‟une opposition (mais).

b- Le second avis pense que les côtés négatifs du fléau sont nombreux dans la mesure où ça conduit inéluctablement à l‟infraction de la loi. L‟auteur reprend également cet argument à son compte, et sans le réfuter, lui oppose habilement les arguments du premier point de vue.

Ainsi, nous pouvons dire qu‟en présence d‟une thèse et d‟une antithèse, la réfutation, même implicite, on sent sa présence dans la mesure où il y a toujours des arguments et des contre arguments qui font progresser l‟énoncé.

Le deuxième procédé mis à contribution est bien l‟explication.

En effet, l‟auteur avance des arguments sous formes d‟expressions causales même s‟il n‟emploie aucun outil linguistique pour le faire.

L‟explication est donc dans les arguments que l‟auteur énumère, et elle peut être résumée dans la représentation suivante :

Thèse : « El harga » a des aspects positifs

Car

Argument 1 Argument 2 Argument 3 (Explication) (Explication) (Explication) Antithèse : « El harga » a des aspects négatifs

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175 En effet

Argument 1 Argument 2 Argument 3 (Explication) (Explication) (Explication)

Synthèse : en dépit des aspects positifs, le fléau reste toujours dangereux.

Car

Argument (Explication)

Figure.4.1. Les procédés explicatifs mis en œuvre dans le texte support 2.

Le troisième procédé dans le texte est la démonstration. Celle-ci est définie par Chartrand. S. G comme étant un enchaînement d‟arguments conduisant nécessairement à une conclusion.

Le raisonnement peut être déductif ou inductif ; dans le texte proposé il est inductif parce que la conclusion est donnée au début et les arguments avancés ne sont là que pour étayer ce qui a été dit au préalable1

.

Basé essentiellement sur des oppositions lexicales, le couple notionnel antithétique rend compte d‟une dualité empirique admise de par sa stabilité et son inscription dans le temps. Il en est ainsi des couples bon/mauvais ; réel/imaginaire ; négatif/positif etc. …

Remarquons que les discours argumentatifs abondent de ces couples dans la mesure où toute argumentation se fonde sur la controverse. Dans notre texte, nous décelons un certain nombre de ces couples les uns exposés explicitement, les autres sont plutôt implicites. Aussi, nous pouvons citer les suivants :

1

La conclusion et la synthèse sont deux notions distinctes. Dans le texte proposé, la conclusion précède les arguments, alors que la synthèse est une conclusion générale dans laquelle l‟auteur tente de concilier les deux positions en faisant part, cette fois-ci, de son opinion personnelle.

176 1/ risque/ aventure

2/ positif / négatif

3/ comportement habile / comportement dangereux 4/ la liberté et le désir de s‟épanouir / respect des lois.

Or donc, la figure, comme dernier élément appartenant à la catégorie des procédés argumentatifs est définie par Chartrand. S comme étant tout ce qui est donné de façon implicite et se manifeste dans le texte par les non-dits ou, comme elle le souligne, par le recours au travestissement qui lui confère sa force argumentative.

Le non-dit pourrait se résumer sous forme d‟un avertissement adressé aux acteurs (parents, enseignants, etc.) qui les incite à contrôler les mineurs de toutes éventuelles déviations qui pourraient entrainer la prise de certains risques.

L‟argumentation, dans ce cas, devient d‟autant plus forte qu‟elle ne se limite pas à ce qui est dit (bienfaits et méfaits du fléau) mais devient une mise en garde implicite et facilement décelable par le lecteur averti.

4-7-5 De la structure argumentative à la séquence prototypique

Adam .J. M (1987) consécutivement aux recherches de Charolles. M (1980), propose, dans une sphère définitionnelle de la typologie textuelle, la présence de « superstructures textuelles » (Kintsch et Van Dijk, 1975 ; Van Dijk, 1977). Il les détermine comme étant « une compétence

textuelle spécifique complémentaire d’une compétence textuelle générale qui permet de produire/interpréter des paquets de phrases ». (Adam, 1987 : 59)

Il dénombre (sept types de superstructure (narrative, injonctive-instructionnelle, descriptive, argumentative, explicative-expositive, dialogale-conversationnelle et poétique- autotélique), parmi lesquelles on peut trouver une contexture argumentative qu‟il schématise ainsi (Adam, 1987 : 69) :

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Adam. J. M considère que le schéma de base de toute argumentation est une mise en rapport de données avec une conclusion.

La contexture séquentielle de l‟argumentation est constituée de macro-prédicats, eux- mêmes composés de plusieurs prédicats rudimentaires. Généralement il s‟agit d‟une mise en rapport de données conduisant à une synthèse.

Ce nouveau modèle détient la conception de l‟ancien schéma en quatre étapes : les données de départ, la présentation d‟arguments qui sont pour, la présentation de contre-arguments qui sont contre et enfin la conclusion qui incorpore l‟ensemble des arguments développés (pour et contre) en proposant une synthèse. La cohérence des liens entre les différents composants et l‟orientation vers la nouvelle thèse est marquée par des indices psycholinguistiques (articulateurs, expressions, modalisateurs, etc.) qui vont servir à cerner les différentes parties du " plan du texte "(Adam, 1992) tout en contribuant à la maîtrise du schéma argumentatif.

Roussey et Piolat (1995) ont quantifié, d‟une part, les aptitudes à articuler deux points de vue contradictoires et le maniement du schéma argumentatif chez des étudiants, d‟autre part, le contrôle de ce même schéma argumentatif banalisé par des connecteurs chez des enfants âgés de 9 à 11 ans. Pour chacune des expériences, les participants avaient pour activité, munis d‟ordinateurs, de réorganiser les phrases d‟un texte.

Les résultats ont démontré que les adultes ont su reproduire le texte expérimental à l‟unanimité à l‟opposé des enfants qui n‟ont pas réussi à restructurer les phrases en deux entités argumentative et contre argumentative. Lors de la deuxième expérience, les apprenants les plus âgés reconstituent un texte proche de celui proposé. Les chercheurs (Roussey et Piolat, 1995 : 212) ont conclu que « la compétence argumentative dépend de la maîtrise du schéma argumentatif qui

s’installerait entre 9 et 11 ans ».

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Appliqué à notre texte, le modèle d‟Adam fait ressortir les séquences argumentatives suivantes :

Séquence 1 :

Donnée : Le fléau commence à prendre de l‟ampleur au sein de la société (P) Garant : Puisqu‟il contribue à l‟indépendance de l„individu

Conclusion : Donc, il a des points positifs (Q).

Séquence 2 :

Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux (P)

Restriction : Mais une certaine conception de ce fléau conduit à la mort. Conclusion : Donc, il a des conséquences négatives (Non Q)

Séquence 3 :

Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux (P)

Garant : Puisqu‟ils créent le désir de se dépasser et d‟assurer leur avenir. Conclusion : Donc, il a des points positifs (Q)

Séquence 4 :

Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux (P) Garant : Puisqu‟ils favorisent l‟esprit de la responsabilité. Conclusion : Donc, il a des points positifs (Q)

Séquence 5 :

Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux(P)

Restriction: Mais l‟esprit de liberté conduit à des comportements dangereux. Conclusion : Donc, il a des conséquences négatives. (Q)

Séquence 6 :

Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux. (P)

Restriction: Mais certaines situations dégénèrent sur un risque majeur. Conclusion : Donc, il a des conséquences négatives. (Non Q)

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Donnée : Les « haragas » sont de plus en plus nombreux. (P) Restriction: Mais le fléau a été bénéfique pour certains. Conclusion : Donc, il a des conséquences négatives. (Non Q)

4-7-3 Analyse du point de vue de l’opposition

Comme nous l‟avons déjà montré lorsque nous avons évoqué les procédés argumentatifs mis à contribution par l‟auteur et plus particulièrement, l‟explication, la cause est un rapport qui est exprimé implicitement dans le texte.

De même que pour la cause, l‟opposition est également présente dans le texte à la différence que celle-ci est prise en charge par la conjonction « mais ».

- Ils ont plusieurs points positifs; mais une certaine conception de ce fléau social a des conséquences négatives.

- Certes, « El harga » se transforme parfois en problème; mais, elle reste un moyen d‟épanouissement. On remarque que dans les deux cas, l‟auteur a préféré avoir recours à la même conjonction « mais » pour exprimer l‟opposition. Alors que ce même rapport réapparait, mais de façon implicite, dans tout le paragraphe consacré aux aspects négatifs du fléau.