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Analyse de la réponse des céréales (blé dur, blé tendre orge et triticale) inoculées

1. Effet d’inoculation de Frankia CcI3 Azospirillum brasilense et mycorhize chez deux génotypes de blé dur (Boussellem, Waha) et blé tendre (Hidhab Ain Abid)

1.9. L’analyse en composantes principales (ACP)

1.9.1. L’analyse en composantes principales variété Hidhab

L’analyse effectuée est une ACP centrée réduite. Selon le critère de Kaiser, seuls deux facteurs ont été retenus (F1 et F2) qui représentent 71% de la variance totale, ce qui est assez bon et peut être utilisée pour identifier les principaux paramètres et traitements discriminants. Ainsi, on voit que le premier facteur F1 représente 49 % de la variance. Il est corrélé positivement, et assez fortement, avec la longueur d’épi, le taux de la chlorophylle suivi d’azote et de la longueur des racines qui est moins importante. En ce qui concerne le poids sec de la plante et le poids sec des racines on note une corrélation négative. Pour les traitements (Figure 25) les plantes inoculées (IF, IA, IM) ainsi que les plantes témoins sont corrélées positivement en revanche les plantes inoculées sous stress hydrique et les témoins stressées (TS) sont corrélées négativement. L’axe 1 représente donc, en quelques sortes, le résultat global (dans l’ensemble des paramètres et traitements considérés).

L’axe F2 qui représente 22 % de la variance totale, est marqué par une opposition. Il a une inertie moins importante que le premier, il oppose, d’une part, le poids sec des plantes et le poids sec des racines (corrélations positives), d’autre part, la longueur de l’épi et le taux de la chlorophylle (corrélations négatives). Il s’agit donc d’un axe d’opposition entre les paramètres de photosynthèse et croissance et les paramètres poids sec plante et poids sec des racines. L’axe F2 des traitements (Figure 25) représente les plantes inoculées sous stress hydrique (ISF, ISA, ISM) les plantes inoculés (IF) et les plantes témoins sont corrélées négativement et à l’opposé les plantes inoculées (IA, IM) et les plantes témoins stressées (TS) sont corrélées positivement.

1.9.2. L’analyse en composantes principales variété Ain Abid

Les facteurs retenus (F1 et F2) représentent 69% de variance totale, F1 représente 52 % nous observons que le premier axe se distingue principalement par la longueur d’épi et le taux de la chlorophylle suivi d’azote. La longueur des racines est de moindre importance. En ce qui concerne le poids sec de la plante et le poids sec des racines on note une corrélation négative. Les traitements de l’axe F1 (Figure 30) les plantes inoculées (IF, IA, IM) sont corrélées positivement en revanche les plantes inoculées sous stress hydrique ainsi que les témoins et les témoins stressés (TS) sont corrélées négativement. L’axe 1 représente le résultat global (dans l’ensemble des paramètres et traitements considérées).

L’axe F2 représente 17% de la variance on remarque une tendance inverse il a une inertie moins importante que le premier, ce sont les variables : le poids sec des plantes et le poids sec des racines (corrélations positives), par contre, la longueur de l’épi et le taux de la chlorophylle (corrélations négatives). Il s’agit donc d’un axe d’opposition entre les paramètres de photosynthèse ou croissance et les paramètres poids sec plante et poids sec des racines. Les traitements de l’axe F2 (Figure 30) les plantes inoculées sous stress hydrique (ISA) les plantes inoculés (IA) et les plantes témoins stressées (TS) sont corrélées positivement et à l’opposé les plantes inoculées (IM), les plantes témoins et les plantes inoculées sous stress hydrique sont corrélées négativement.

Figure. 30. Analyse des composantes principales (A, B) Projection des paramètres mesurés

(longueur d’épi, feuille et racine, poids sec de la plante et des racines, teneur en azote et chlorophylle) inoculé et non inoculé respectivement avec la variété Hidhab sur la factorielle F1 / F2 (moyenne ± erreurs-types); (C, D) Projection des paramètres mesurés (longueur d’épi, feuille et racine, poids sec de la plante et des racines, teneur en azote et chlorophylle) inoculé et non inoculé respectivement avec la variété Ain Abid sur la factorielle F1 / F2 (moyenne ± norme les erreurs).

1.9.3. L’analyse en composantes principales variété Boussellem

Les facteurs (F1 et F2) (Figure 31) représentent 74% de la variance totale, on remarque que le premier facteur F1 représente 59 % de la variance et il est corrélé positivement, avec l’azote et la longueur d’épi, le taux de la chlorophylle et la longueur de feuille. En revanche la longueur racinaire, le poids sec de la plante et le poids sec des racines sont corrélés négativement. Les traitements de l’axe F1 les plantes inoculées (IF, IA, IM) ainsi que les

plantes témoins sont corrélées positivement alors que les plantes inoculées sous stress hydrique et les témoins (TS) sont corrélées négativement.

L’axe F2 (Figure 31) représente 15 % de la variance totale, nous observons que les variables sont toutes corrélées positivement et pour la plupart de manière relativement prononcée, le deuxième axe semble donc pouvoir s’interpréter comme un facteur représentant une mesure globale des paramètres mesurés. L’axe F2 des traitements représente les plantes inoculées sous stress hydrique (ISF, ISM) les plantes témoins sont corrélées négativement et à l’opposé les plantes inoculées (IF, IA, IM) et les plantes témoins stressées (TS) ainsi que les plantes inoculées sous stress hydrique (ISA) sont corrélées positivement.

1.9.4. L’analyse en composantes principales variété Waha

Les deux facteurs (F1 et F2) représentent 89,79% de la variance totale, ce qui est bon pour identifier les principaux paramètres et les traitements discriminants. On constate que le premier facteur F1 représente 73,46 % de la variance, il est corrélé positivement, et assez fortement, avec l’azote, le poids sec de la plante, le poids sec des racines et la longueur des feuilles. Par ailleurs la longueur des racines, la longueur d’épi et le taux de chlorophylle reflète une corrélation négative.

L’axe F1 (Figure 31) des traitements représente les plantes inoculées sous stress hydrique (ISA) et les plantes témoins sont corrélées positivement contrairement aux plantes inoculées sous stress hydrique (ISF, ISM) les témoins stressés (TS) ainsi que les plantes inoculées (IF, IA, IM) sont corrélées négativement.

L’axe F2 (Figure 31) représente 16,33 % de la variance totale, montre que les variables sont toutes corrélées positivement, le deuxième axe semble donc pouvoir s’interpréter comme un facteur représentant une mesure globale des paramètres mesurés. Les traitements de l’axe F2, les plantes inoculées sous stress hydrique (ISF, ISM), les plantes témoins stressées (TS) sont corrélées négativement, à l’opposé les plantes inoculées (IF, IA, IM), les plantes inoculées stressées (ISA) et les plantes témoins sont corrélées positivement.

Figure.31. Analyse des composantes principales (E, F) Projection des paramètres mesurés

(longueur d’épi, feuille et racine, poids sec de la plante et des racines, teneur en azote et chlorophylle) inoculé et non inoculé respectivement avec la variété Boussellem sur la factorielle F1 / F2 Moyenne ± erreur type); (G, H) Projection des paramètres mesurés (longueur d’épi, feuille et racine, poids sec de la plante et des racines, teneur en azote et chlorophylle) inoculé et non inoculé respectivement avec la variété Waha sur la factorielle F1 / F2 (moyenne ± norme les erreurs).

L’analyse par ACP montre que les deux variétés de blé tendre se sont comportées de la même manière et des résultats semblables ont été observés chez les deux variétés de blé dur.

D’une part les deux variétés de blé tendre montrent que l’augmentation de la teneur en azote entraîne non seulement l’augmentation du taux de la chlorophylle mais aussi la longueur des feuilles et d’épi ainsi que l’élongation des racines. Tous les traitements d’inoculation avec (IA), (IM) et (IF) augmentent significativement la croissance de la plante (feuille, épi et racines).

D’autre part les deux variétés de blé dur montrent que l’inoculation par les microsymbiotes varie considérablement selon les traitements. On note que la fixation d’azote de la plante augmente le taux de chlorophylle, aide aussi à l’élongation des feuilles, d’épi et des racines, elle apporte également une réserve importante de la matière sèche. On suppose que ce résultat peut être représentatif du processus de fixation de l’azote par les microorganismes. Donc on peut dire que les mycorhizes et les PGPR aident la plante à absorber les éléments nutritifs présents dans le sol tel que l’azote qui est absorbé sous forme nitrique ou ammoniacale. L’azote est un constituant majeur de la chlorophylle et des protéines. Selon Evans et Seeman, (1989) entre 50 et 80 % de l’azote de la feuille sont alloués aux protéines photosynthétiques, C’est ce processus complexe de la photosynthèse qui permet donc à la plante la multiplication des chloroplastes de vivre et de se développer.

2. Effet d’inoculation de Frankia CcI3 Azospirillum brasilense et mycorhize chez