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L’équilibre acido-basique péri opératoire :

Dans le document Les complications graves de la drépanocytose (Page 104-136)

Drépanocytose et anesthésie

B- Préparation à l’intervention 1- Mesures générales [91]1- Mesures générales [91]

4- L’équilibre acido-basique péri opératoire :

In vitro, l’acidification plasmatique favorise la déformation des hématies . Aucun argument clinique ne démontre cependant le rôle d’une acidose dans le déclenchement de complications de la drépanocytose. L’administration expérimentale de chlorure d’amonium pendant plusieurs jours a été suivie d’un épisode vaso-occlusif chez un patient, mais des courts épisodes d’acidose sans manifestations cliniques ont également été rapportés. L’alcalinisation par des perfusions de bicarbonate de sodium n’a pas fait la preuve de son effet préventif sur les crises douloureuses post opératoires.

5-Prise en charge de la crise drépanocytaire péri-opératoire

La prise en charge thérapeutique des complications est standardisée. Les bases du traitement repose sur :

L'hydratation pratiquée par voie intraveineuse par du glucosé isotonique avec un apport hydro-sodé (30 à 50 mL/kg/j) ou du ringer lactate.

L'oxygénothérapie dont l'objectif est de maintenir une saturation en oxygène supérieure à 95 %.

La thérapeutique transfusionnelle dépend du type de complication. En cas de crise anémique une transfusion simple est réalisée. Un échange transfusionnel peut-être prescrit en urgence devant l'extension d'un processus occlusif : AVC ischémique ou hémorragique, occlusions rétiniennes, tableau de défaillance multi viscérale.

L'analgésie a pour objectif de soulager le patient et d'éliminer les complications liées à la douleur. L'utilisation de la morphine est rapidement envisagée, dès lors que les antalgiques de paliers I et II sont inefficaces. La titration en morphine suivie d'une administration sous cutanée toutes les 4h ou intra veineuse autocontrôlée par PCA (patient contrôlant son analgésie) est une technique de choix.

Une antibiothérapie à large spectre est mise en oeuvre en cas de fièvre ou

d'infection confirmée en attendant les résultats des prélèvements

Prise en charge post-opératoire:

Il s'agit d'une période critique durant laquelle l'incidence des complications est plus élevée qu'en phase peropératoire.

Les impératifs assurant une oxygénation tissulaire adéquate durant cette phase délicate sont les mêmes qu'en période peropératoire (normoxie, normovolémie, normothermie), mais les circonstances du réveil anesthésique induisent quelques risques supplémentaires. L'hypoxie est favorisée, d'une part par la dépression respiratoire résiduelle due aux agents anesthésiques, et d'autre part par l'augmentation de la consommation d'oxygène contemporaine du réveil anesthésique et majorée par l'hypothermie. L'oxygénothérapie est systématique dès l'arrivée en salle de réveil, et doit être poursuivie après extubation pendant 24 à 48 heures (masque ou aérosol). La radiographie du thorax est habituellement systématique avant la sortie de salle de surveillance postinterventionnelle.

Par ailleurs le maintien d'un état volémique optimal est là encore fondamental, compte tenu de la réapparition du tonus sympathique, majoré par l'hypothermie et la douleur, et responsable d'une vasoconstriction périphérique.

L'extubation doit donc être réalisée chez un sujet parfaitement réveillé, normotherme, normovolémique, et au besoin après une séance de kinésithérapie respiratoire.

Les complications sont essentiellement représentées par les épisodes fébriles, les CVO, et le STA (cf plus haut). Leurs incidences varient en fonction des interventions et des équipes. Leur traitement repose sur l'hydratation,

existe une menace de thrombose pulmonaire ou cérébrale ou encore une défaillance viscérale grave.

Prise en charge de la douleur postopératoire[99]

Les crises vaso-occlusives douloureuses doivent être traitées par les analgésiques non morphiniques (paracetamol et AINS) et par la morphine en titration avec un relais par PCA Lorsque leur localisation le permet, l’analgésie péridurale peut-être une bonne solution. Les transfusions ne sont pas indiquées dans ce cas. Certains auteurs ont montré une amélioration de la sévérité et de la durée des douleurs grâce à l’administration de PFC . D’autres cas cliniques montrent une amélioration des douleurs et des défaillances viscérales après échange plasmatique.

L’administration d’oxygène n’améliore pas significativement l’évolution des crises douloureuses. Le syndrome thoracique aigu est une complication fréquente des crises douloureuses dues à un infarctus médullaire avec embolie graisseuse. La surveillance respiratoire doit être attentive au cours des crises douloureuses .

Une situation chirurgicale particulière : la cholécystectomie [89 ;102,103]

La lithiase biliaire est une des complications fréquentes de la drépanocytose homozygote du fait de l’hémolyse chronique sévère.La recherche de la lithiase biliaire peut être soit systématique, soit guidée par l’existence d’une symptomatologie douloureuse abdominale, mais un dépistage précoce pourrait permettre une prise en charge précoce. Beaucoup d’études ont confirme la survenue d’une lithiase biliaire dès l’âge de 2 ans chez les drépanocytaires majeurs.

En s’assurant d’une maîtrise de ces facteurs de risque, la chirurgie laparoscopique est considérée comme la technique de choix pour la cure des lithiases biliaires chez le drépanocytaire.

Un des avantages de la chirurgie laparoscopique chez le drépanocytaire est lié aux objectifs transfusionnels facilement atteints en rapport avec une durée d’intervention moins longue, et des pertes sanguines moins importantes que lors d’une cholécystectomie par laparotomie classique. Une conversion en laparotomie peut être nécessaire en cas de cholécystite aiguë.

Drépanocytose et grossesse : [105,109 ;110 ;111]

La grossesse chez la femme drépanocytaire est une situation à haut risque materno-foetal pour tous les syndromes drépanocytaires.[104]

Dans la pratique obstétricale, la femme enceinte est considérée comme drépanocytaire si l’électrophorèse de l’hémoglobine montre SS ou si la fraction S est supérieure à 75%. La faible fréquence de la grossesse sur drépanocytose (homozygote), est liée au fait que les homozygotes atteignent péniblement l’âge reproductif et même quand elles y arrivent, leur fertilité est réduite [106 ;107].

Les complications maternelles sont habituellement les crises anémiques, les crises douloureuses, les infections urinaires, les infections pulmonaires, la protéinurie, l’hypertension artérielle, voire le décès maternel [108]

Des complications fœtales sont aussi importantes et sont habituellement celles de la RPM, de l’accouchement prématuré, du retard de croissance intra utérine, de la mortalité périnatale et de la césarienne dont le risque est plus élevé.

Pour une prise en charge optimale de la grossesse chez la femme drépanocytaire, la transfusion répétitive de petites quantités de sang frais est recommandée, la consultation chez un clinicien initié pour la prise en charge spéciale de grossesse chez la drépanocytaire ; le traitement adéquat des infections et des crises douloureuses y compris l’hydratation pour réduire la

La surveillance et la vigilance doivent être accrues pendant toute la grossesse mais aussi pendant l’accouchement et le post-partum. L’adhésion à une prise en charge spécifique, multidisciplinaire, est capitale pour l’amélioration du devenir des grossesses .[104]

Résumé

Les patients drépanocytaires sont exposés à de nombreuses complications, en particulier vaso-occlusives et infectieuses, pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou fonctionnel.

Les complications vaso-occlusives aigues et les infections constituent les principaux motifs d’admission en réanimation (+ de 82%) et de décès (61%) chez les patients drépanocytaires.

Nous rapportons trois observations de formes graves de drépanocytose admis au service de réanimation chirurgicale de l’hôpital Avicenne de Rabat.

La première observation est celle d’un patient âgé de 28 ans, drépanocytaire, qui présente un hyposplénisme fonctionnel et qui a été admis en réanimation dans un tableau de choc septique avec défaillance multi-viscérale (hémodynamique, respiratoire, rénale et hématologique) sur bactériémie à staphylocoque aureus, et dont l’évolution étai rapidement fatale.

La deuxième observation est celle d’un patient qui a été admis 24heures après une cholécystectomie pour lithiase vésiculaire dans un tableau de détresse respiratoire aigue sur syndrome thoracique aigu, d’évolution favorable après quelques jours de ventilation artificielle.

La troisième observation est celle d’un jeune patient de 22ans, qui a été admis dans un tableau de troubles de conscience, détresse respiratoire sur OAP. Le bilan biologique a montré une insuffisance rénale sévère et le scanner cérébrale a retrouvé de multiples petites lésions ischémiques bilatérales. L’évolution était favorable après une semaine de ventilation artificielle et deux

Bien que le Maroc, comme les pays méditerranéens, est une région de faible endémie de drépanocytose (1 à 2% de la population), il est indispensable que tout internistes, urgentistes et réanimateurs soient impliqués dans la prise en charge des complications de la drépanocytose, en particulier des crises vaso-occlusives, de défaillances d’organe chroniques d’origine ischémique, et d’infections potentiellement sévères. Une meilleure compréhension de la maladie et des facteurs de risque de falciformation (hypoxie, déshydratation cellulaire, fièvre, acidose, humidité) constitue le meilleur garant d’une prévention efficace et d’un traitement précoce et adapté, et fait qu’aujourd’hui la moitié des patients drépanocytaires vivent au-delà de 50 ans.

Abstract:

The patients with sickle cell disease are exposed to many complications, in particular vaso-occlusive and infectious, being able to invalidate the vital or functional prognosis.

The acute vaso-occlusive and infectious complications are the major clinical problem prompting admission in reanimation (+ of 82%) and the main cause of death (61%) among patients with sickle cell disease.

We report three cases of serious forms of sickle cell disease from the surgical intensive care unit of the Avicenna hospital in Rabat.

The first observation is that of a 28 years old patient with sickle cell disease, which presents a functional hyposplenism and which was allowed in reanimation in a septic table of shock with multi-visceral failure (hemodynamic, respiratory, renal and hematologic) on staphilococcus aureus bacteriemy, and of which the evolution stay quickly fatal.

The second observation is this of a patient who was allowed 24heures after a cholecystectomy for Cholelithiasis ; in a table of acute respiratory distress on acute chest syndrome, l’evolution was favorable after a few days of artificial distribution.

The third observation is that of a 22 years old patient, which was allowed in a table of disorders of conscience, respiratory distress on Pulmonary edema . The biological assessment showed a severe renal insufficiency and the scanner cerebral found multiples small ischaemic lesions bilateral. The evolution was favorable after one week of artificial distribution and two meetings of

Although Morocco, like the Mediterranean countries, is an area of low endemia of sickle cell disease (1 to 2% of the population), internists and intensivists are involved in the management of acute complications, particulary acute vaso-occlusive crisis, chronic visceral involvement related to the ischaemic process, and infectious complications. A better comprehension of the disease and factors of risk of RBC sickling (hypoxia, cellular dehydration, fever, acidosis ) constitute the base of an effective prevention and an early and adapted treatment, and make that at the present time , more than 50% of patients survive beyond the fifth decade.

(+

82%

)

(

61%

)

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