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3. L E DEVOIR PRATIQUE À L ’ ÉPREUVE DE LA PHÉNOMÉNOLOGIE HUSSERLIENNE

3.3. L E DEVOIR SANS VALEUR

3.3.4. L’épochè normative et les valeurs

d’une autre : rien dans l’essence des conditions elles-mêmes ne nous permet de justifier le fait que seules certaines de ces conditions devraient être appliquées normativement et non pas d’autres. Toute condition peut conduire à des propositions normatives : il suffit qu’elle soit appliquée normativement. Alors que dans le cas second, dans le cas des valeurs, c’est dans leur essence même que nous trouvons la justification pour dire que seules certaines valeurs, celles positives et supérieures, doivent être, au détriment d’autres qui ne doivent pas être.

Ainsi, dans les Prolégomènes, même si le rapport condition/conditionné aurait suffi à justifier un ensemble de propositions normatives découlant d’une seule et même condition, Husserl décide en plus d’évaluer axiologiquement les conditions et impose ce faisant une restriction aux conditions que l’on pourrait vouloir appliquer normativement. N’importe quelle condition peut justifier des propositions normatives ayant la forme « A doit être B », mais d’un point de vue axiologique, seules quelques conditions doivent avoir une tournure normative : celles ayant une valeur positive. Les valeurs permettent de distinguer au sein de différentes conditions possibles celles qui doivent être appliquées normativement, tout comme les conditions permettaient de distinguer au sein d’un ensemble d’objets possibles ceux qui doivent être. Là où une condition restreignait l’ensemble des objets devant être, la valeur positive fait la même chose eu égard aux conditions : elle restreint l’ensemble des conditions devant être.

Tout se passe donc comme si le rapport condition/conditionné n’était pas tout à fait suffisant. Ce qui lui manque d’abord, c’est la justification de l’application normative de telle condition plutôt que telle autre. Si le rapport condition/conditionné permet certes de justifier le fait que certains objets doivent être grâce à leur conformité à une condition, il faudrait encore justifier pourquoi ce ne sont que certaines conditions qui doivent recevoir une application normative positive. C’est en ce sens, par exemple, que Husserl souligne que ce ne sont pas toutes les conditions qui doivent être appliquées normativement dans la logique normative, mais seulement celles qui sont utiles, seulement celles dont nous avons besoin pour la recherche de la vérité, l’utilité et le besoin servant donc de normes pour discriminer au sein d’un ensemble de conditions possibles celles qui doivent être appliquées

normativement99. Pour Husserl, ce critère d’« utilité » a pour effet de limiter les conditions

qui doivent obtenir une application normative aux conditions universelles et générales, c’est-à-dire à celles qui énoncent ce qui vaut pour toute connaissance, parce que cela serait plus utile. En ce sens, les valeurs ne sont donc pas du tout superfétatoires ou accessoires. Au contraire, ce qui ressort des analyses husserliennes, c’est que ce sont des distinctions de valeurs qui nous permettent de justifier l’application normative de certaines conditions. Les différences de valeurs nous donneraient le droit d’appliquer normativement seulement certaines conditions. Nous verrons également que les valeurs auront pour corrélats certains actes affectifs et volitifs. Nous sommes touchés affectivement par ce qui a une valeur, et l’objet ayant une valeur positive devrait faire naître certains affects positifs (la joie, l’amour, le plaisir, le bonheur, etc.) et nous inciter à le vouloir100. Cela voudra dire qu’en un sens, l’éthique est la science de toutes les sciences, même de la logique, parce qu’elle seule est en mesure de déterminer et de justifier pourquoi nous voulons la vérité plutôt que la fausseté101.

Mais n’y a-t-il que les valeurs qui justifient l’application normative de certaines conditions ? N’avons-nous pas d’autres raisons de ne donner une tournure normative qu’à certaines conditions ? La justification de l’application normative d’une condition ne dépend-elle que de sa valeur positive ?

Nous ne le croyons pas, et c’est pourquoi pour l’instant, nous mettrons entre parenthèses toute référence aux « valeurs », ainsi que toute référence à un but pratique. Si les valeurs positives permettent dans certains cas de justifier l’application de certaines normes, nous ne croyons pas que ce ne soit que sur le fondement des valeurs que nous ayons le droit d’appliquer une norme, ni non plus ultimement de poser des « devoirs ».

99 Cf., Prolégomènes, p. 176-177 [159-160]. Rappelons que nous doutons pour notre part que l’« utilité » soit

un type de « valeur », puisque l’utilité discrimine ce qui doit être et ce qui ne doit pas être en fonction de l’efficacité, et donc pas en fonction d’une définition de valeur.

100 Les valeurs ont non seulement des actes évaluatifs pour corrélats, mais également des actes affectivo-

volitifs : Infra, section : « 3.3.1. La motivation à agir ».

101 Infra, section : « 3.2.3.4. La vérité a de la valeur : la raison à l’aune de sa valeur ». La logique sera

également en un sens la reine de toutes les sciences, puisque même l’éthique est soumise à l’exigence de la vérité de ses propositions. Mais l’éthique sera également reine de toutes les sciences aux yeux de Husserl lorsqu’il sera question de la réalisation de la science. Malgré tout, grâce à son concept d’intentionnalité, Husserl avait trouvé une nouvelle justification de l’application normative de la logique, justification qui n’était plus axiologique. Ce sera seulement lorsqu’il sera question de vouloir et de réaliser activement la science qu’il sera question de valeurs. En ce sens, elles seront intimement liées à la motivation à agir.

C’est pour révéler ces autres justifications de l’application d’une norme que nous mettrons pour l’instant entre parenthèses toute référence aux valeurs, référence qui tend à masquer ces autres justifications potentielles. Conséquemment, nous ne pourrons plus justifier notre droit de parler de « devoir » en faisant un retour à une valeur positive ou à un but pratique. Pourtant, il nous sera encore possible, malgré cette mise entre parenthèses, de poser des « devoirs » et de les justifier en droit – nous croyons même que Husserl avait entrevu cette possibilité.

En plus de révéler d’autres justifications possibles de l’application d’une norme, nous verrons également grâce à ces mises entre parenthèses comment « valeur » et « but pratique » imposaient également des restrictions au genre d’« objets » pouvant être l’objet d’un devoir. Étrangement, ce qui devait justifier l’application d’une norme agit lui-même comme une norme. Nous l’avons déjà vu dans le cas du but pratique : il a pour effet normatif d’exclure de ce qui peut être un devoir tout type d’objet ne pouvant pas contribuer efficacement à la réalisation d’une fin pratique. Conséquemment, ce qui n’est pas de l’ordre des actes ou des circonstances effectives n’est pas pertinent pour les technologies, ce qui veut également dire que celles-ci voient leur domaine d’objets d’emblée limité par l’allusion à un but pratique. Comme nous l’avons explicité, dans ce schème technologico- normatif, la logique, en tant qu’art du penser correct, était nécessairement limitée à être une science des actes psychiques réels et donc une branche de la psychologie. Dans ce contexte, dégager d’autres principes d’unité pour les disciplines normatives, qui ne passent ni par la réduction de la norme à être un but pratique, ni par la réduction de ses objets à n’être que des moyens, des procédés et des activités pour l’atteinte de ce but, est un pas important. En refusant de réduire la normativité à une technologie pratique, c’est un champ plus large « d’objets »qui sont soumis à la normativité.

Les valeurs contribuaient à ce décloisonnement dans les Prolégomènes, puisqu’elles montraient comment pouvait se constituer une discipline normative sans qu’elle soit une technologie, c’est-à-dire sans qu’elle se limite aux actes réels et efficaces permettant d’atteindre un but pratique. Pourtant, les valeurs sont également des normes déterminant le genre d’objets qui peuvent constituer l’objet d’un devoir. Non pas seulement parce qu’elles discriminent des objets ayant une valeur positive d’autres objets ayant une valeur négative – c’est ce que nous avons déjà vu. Mais également parce qu’avant cela, elles déterminent

déjà normativement quel est le genre d’objets pour lesquels il est sensé, pertinent, de se demander s’ils sont des devoirs d’un point de vue axiologique. Comme nous le verrons et l’avons brièvement suggéré, si un objet a une valeur, c’est qu’il est le genre d’objet qui ne nous laisse pas indifférent affectivement et qui peut servir de fondement à la détermination de la volonté. La valeur sera en effet pour Husserl une des conditions de possibilités de la volonté – l’autre étant la réalisabilité pratique de l’action qui doit être102. Intimement liée aux actes affectifs et volitifs, la valeur servira non seulement à déterminer ce que l’on doit faire, mais aussi à s’assurer que l’on puisse être affecté et vouloir ce que l’on doit faire. Husserl pensera le devoir éthique en termes axiologiques, et c’est parce qu’il présupposera normativement que le devoir éthique ne porte que sur ce qui pourrait potentiellement être voulu103. Corrélativement, la valeur aussi prédétermine normativement le genre de choses pour lesquelles il est sensé de se demander si elles ont de la valeur. Dans la mesure où les valeurs seront mobilisées par Husserl pour nous assurer que nous puissions vouloir et faire ce à quoi elles s’adjoignent, c’est donc aux objets pouvant être voulus et faits qu’il est pertinent de les appliquer. Si cet objet ne peut même pas potentiellement être voulu et fait, alors il n’est pas pertinent se demander s’il peut être l’objet d’un devoir axiologique. Mettre en suspens toute référence aux valeurs, c’est donc implicitement aussi accepter de mettre en suspens les normes préalables que Husserl avait imposées à sa délimitation du domaine d’objets propre à l’éthique : l’éthique devait à ses yeux porter sur des objets pouvant susciter la volonté et pouvant être fait.

Ainsi, en quittant le sol des technologies et en suspendant toute référence à un but pratique, nous ne sommes plus contraints à ne mesurer que des moyens, des procédés ou des activités réelles. Néanmoins, en faisant référence à des valeurs, nous sommes bel et bien contraints de parler du genre de chose que l’on peut vouloir, et ce, en raison de la présupposition non questionnée de Husserl : n’est un devoir éthique que ce qui peut nous

102 La valeur est en ce sens une des normes de pertinence appliquées à ce qui peut être l’objet d’un devoir.

L’accessibilité pratique en est une autre, car ne peut être voulu que ce que l’on peut pratiquement selon Husserl. Ce que l’on ne peut pas, on peut tout au plus le souhaiter. Sur cette question, voir : Infra, section : « 3.3.2. Présupposé normatif I : L’unité du devoir et du vouloir ».

affecter et que ce que l’on peut vouloir104. Qu’il y ait encore une troisième voie pour penser

le devoir chez Husserl, c’est ce que nous devons encore démontrer.

1.2.3. LE DEVOIR QUI DÉCOULE DE LA STRUCTURE INTENTIONNELLE DE LA CONSCIENCE

L’appel aux valeurs servait de pivot pour démontrer comment et de quel droit une proposition théorique n’ayant aucun contenu normatif pouvait être transformée en proposition normative, et inversement comment une proposition normative pouvait en fait être le résultat d’une tournure normative d’une proposition d’abord et avant tout théorique – alors que la position d’un but pratique tendait à masquer le fait que des propositions strictement théoriques fondent des propositions normatives. C’est la fonction démonstrative que remplissent les valeurs dans les Prolégomènes. Dans la mesure où Husserl reconnaît que la logique peut avoir une application normative et que celle-ci n’est pas seulement une forme de technologie logique105, mais découle de la tournure normative qu’obtiennent certaines propositions théoriques, on peut croire que c’est l’évaluation positive de la logique qui justifiera cette application normative. En même temps, par le détour des valeurs, Husserl répond à un reproche qu’il adressait aux antipsychologistes, par exemple à Herbart : l’idéalité du concept logique n’est pas d’emblée ni essentiellement normative (Prolégomènes, p. 241-242 [218]). Au contraire, entre les concepts logiques subsistent d’abord et avant tout des relations idéales qui peuvent faire l’objet d’une science théorique pure – la logique –, et ce n’est qu’en un second temps que ceux-ci peuvent obtenir une tournure normative. En ce sens, l’appel aux valeurs répond à la fois aux psychologistes – en montrant que toute science normative n’est pas nécessairement technologique, et ne conduit donc pas nécessairement à la réduction des actes dont traite la logique à n’être que des actes psychiques réels – et aux antipsychologistes – en montrant comment les lois logiques ne sont pas d’emblée normatives, mais ne le deviennent que lorsqu’une valeur positive justifie leur application normative.

Du moins, c’est ce qui peut sembler à première vue. Si bien que si nous décidions de mettre hors circuit tant la position d’un but pratique que celle d’une valeur, il semble que

104 Nous verrons comment cette dernière norme restreint indument le genre d’objets pour lesquels il fait sens

de parler de devoirs.

nous ne puissions plus justifier de quel droit certaines propositions théoriques devraient avoir une tournure normative. Or, nous croyons qu’il est au moins une autre raison qui nous justifie de donner une tournure normative aux propositions théoriques de la logique : le fait que la conscience a une structure intentionnelle. Pour la mettre en exergue, nous mettrons donc et valeurs et buts pratiques en suspens.

Cette normativité intentionnelle106 n’aura pas la même structure que la normativité technologique dont nous avons d’abord parlé ni de la normativité axiologique. Car ce n’est ni une question « pragmatique » (est-ce que ça marche ?) ni la conformité à une définition de valeur qui permettra de conclure à un devoir, mais la question de savoir s’il est possible que le contenu d’une visée de sens obtienne un remplissement intuitif.

Il est vrai cependant qu’en sautant directement à l’exposition d’une normativité intentionnelle, nous bifurquons de l’argumentaire développé, à strictement parler, dans les Prolégomènes. Déjà parce que ce qui semble intéresser Husserl, ce sont les conditions que doivent respecter les sciences pour être des sciences. Toute science doit à la fois s’assurer que ses connaissances sont vraies, mais aussi que ses connaissances ne forment pas simplement un amas de connaissances. Ces connaissances doivent être enchaînées les unes aux autres de façon déductive pour prendre la forme d’une science : « Une théorie comme telle se compose de vérités, et la forme de leur enchaînement est la forme déductive. » (Prolégomènes, p. 261 [237]). Dans les Prolégomènes, la réflexion sur le normatif ne passe pas par la structure intentionnelle de la conscience, mais plutôt par le concept de « science » et par la fonction normative que la logique peut avoir dans l’élaboration d’une science. Dans ce contexte, la logique permet d’établir les conditions de possibilité de la science, condition que doit respecter tout acte s’il doit pouvoir avoir pour contenu une connaissance appartenant à la science. Cette restriction se comprend si l’on se souvient que Husserl devait répondre à ceux qui affirmaient que si la logique a une fonction normative, c’est qu’elle doit servir à l’achèvement des sciences – ce qui constituait, rappelons-le, le point de départ des Prolégomènes. Il y répond alors en refusant de réduire la tâche de la logique à énoncer les moyens que nous devons prendre pour atteindre cette fin pratique. Ce qui ne veut cependant pas dire que la tâche de la logique se résume alors à énoncer la forme

106 Nous employons cette expression, qui n’est pas de Husserl, pour distinguer cette normativité de celle qui

que doit prendre toute science. Elles énoncent également les « lois a priori qui ressortissent à la vérité comme telle » (Prolégomènes, p. 263 [238]). Si les propos de Husserl laisse une telle impression, c’est donc, nous semble-t-il, parce qu’il cherche alors à répondre à ceux qui font de la logique une technologie pour servant à réaliser les sciences. C’est pourquoi les derniers paragraphes des Prolégomènes semblent restreindre la portée de la logique aux seules lois qui sont relatives à la forme de la science.

Pourtant, ce qui semble ici être une bifurcation prolonge en fait la voie empruntée par Husserl dans les Prolégomènes. Car ce que nous poserons avec la structure intentionnelle de la conscience, c’est la raison pour laquelle nous sommes justifiés d’appliquer normativement la logique, en imposant des conditions à nos actes et à leur contenu. Ce n’est pas parce que l’on a un concept idéal de science que l’on doit l’appliquer normativement : c’était justement la critique que Husserl adressait à Herbart, qui croyait que l’idéalité du concept était d’emblée normative. Si l’on est justifié d’appliquer normativement le concept idéal de science, c’est en raison de la structure intentionnelle de la conscience107. Et si cette structure intentionnelle justifie l’application normative de ce concept de science et des conditions de possibilité qui lui sont liés, ce n’est qu’une des normes qu’elle justifie.

Il y a bien un texte où Husserl expose explicitement et de façon concise cette normativité intentionnelle, et c’est dans l’Excursus du cours portant sur l’éthique qu’il donna en 1920 et en 1924 (Einleitung in die Ethik, [259-320])108. Ce texte doit être lu

comme un prolongement des Prolégomènes, puisque Husserl commence ce chapitre en instituant une différence entre les sciences objectives [Sachwissenschaften] et les sciences

107 Au § 65 des Prolégomènes, Husserl ne parle pas explicitement de la structure intentionnelle de la

conscience (Prolégomènes, p. 261-267 [236-242]). Pourtant, il y distingue acte et contenu de la connaissance, et reconnaît que toute connaissance ne peut pas être saisie dans l’évidence, mais seulement celles dont le contenu est valable. Tout acte et tout contenu de connaissance ne sont pas d’emblée vrais ; voilà ce qui justifie l’application normative de conditions pour qu’il soit tout au moins possible qu’ils puissent être vrais. C’est le même raisonnement que nous retrouvons dans les textes plus tardifs que nous allons privilégier et qui traite du rapport entre la normativité et la structure intentionnelle de la conscience.

108 L’éditeur du Husserliana 37, Henning Peucker, rappelle l’histoire de ce manuscrit « Dans cet excursus, il

est question d’un texte qui a été récité dans la leçon, mais qui a cependant été par la suite retiré des manuscrits de la leçon et classé par Husserl dans une autre liasse (A IV 22). Les notes de cours malheureusement incomplètes de Fritz Kaufmann prouvent que le texte a au moins été récité en partie en 1920 ; de plus, les insertions et les changements nombreux, vraisemblablement écrits plus tardivement en raison de leur tracé, laissent peu de doute quant au fait que Husserl avait prévu le texte probablement pour le cours de 1924, de sorte qu’il fut retiré de l’ensemble initial au plus tôt dans la seconde moitié des années 20. » PEUCKER, H.,

normatives [normative Wissenschaften]109, différence qui constituait la trame traversant

l’ensemble des Prolégomènes110. La particularité de cet Excursus en revanche, c’est que là où dans les Prolégomènes, Husserl commençait par une analyse des propositions ayant la forme « A doit être B » et par une déconstruction de celles-ci jusqu’à leurs prémisses théoriques, Husserl commence dans l’Excursus par l’examen d’un certain type d’« objet » (l’intentionnalité) et découvre qu’il est possible, en raison de sa structure, de lui appliquer certaines normes. De plus, là où Husserl concluait que l’unité d’une science normative

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