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L’élaboration du questionnaire

2. Méthodologie : enquête par questionnaire

2.1. L’élaboration du questionnaire

2.1.1. La réalisation des entretiens exploratoires

La méthode de l’entretien semi-directif a été choisie, pour cette phase explora- toire. En effet, elle incite à la construction d’un discours sur un thème donné sans imposer pour autant un cadre de référence. Elle permet d’obtenir des informations qualitatives mais ordonnées sur un certain nombre de thèmes. Elle utilise une grille et propose les thèmes à aborder, tout en respectant l’ordre du discours de la personne interrogée.

Les entretiens exploratoires préalables à la rédaction du questionnaire per- mettent non seulement d’explorer la multiplicité des situations, mais aussi de rele- ver le vocabulaire et les expressions utilisés par la population enquêtée.

L’objectif de ces entretiens était d’identifier les principales dimensions à prendre en compte lors de l’élaboration du questionnaire de l’enquête. En conséquence, la grille d’entretien utilisée dans cette phase aborde quatre thèmes principaux :

le quartier

– : ancienneté, critères de choix, satisfaction, avantages/inconvé-

nients, place du tramway dans le quartier ; le bruit du tramway

– : description, différences de perception en fonction du

moment de la journée, de la météo, réactions comportementales, évalua- tion de la gêne ;

les autres bruits entendus au domicile

– : nature, moments, fréquence,

effets sur les comportements, gêne ressentie, comparaison des sources de bruits ;

les améliorations souhaitées

– : changements imaginés en réponse à des

nuisances éventuelles causées par la ligne de tramway.

Trente-huit entretiens ont été réalisés, en face à face, au domicile des riverains des 3 lignes de tramway de Nantes.

Les entretiens ont été réalisés le long des trois lignes de tramway existantes à Nantes : treize sur la ligne n° 1, dix sur la ligne n° 2 et quinze sur la ligne n° 3. Une contrainte concernant le choix des sites de ces entretiens exploratoires portait sur la nécessité que les différentes configurations d’exploitation du tramway soient représentées. Ainsi, trois entretiens ont été réalisés dans des logements situés

dans une courbe, et cinq à proximité d’une station. Les trente autres personnes résidaient sur des sites en ligne droite, y compris au niveau d’une station. Les trois principaux types de revêtements existants (pavés, goudron, gazon) figurent également sur les sites.

La diversité des distances à la voie a également été observée. La distance entre les bâtiments et la voie de tramway varie de moins de 10 mètres à environ 30 mètres. Les entretiens ont eu lieu en centre-ville, et dans des zones résiden- tielles et populaires. 22 personnes résident en immeuble et 16 en maison ou pavillon.

Tous les entretiens ont été enregistrés, après accord des personnes, puis retranscrits. La durée moyenne des entretiens est de 20 minutes. L’objectif n’est pas, à ce stade, d’être représentatif des riverains des lignes de tramway à Nantes, mais de couvrir la plus grande diversité possible des situations d’exploitation du tramway et des individus. La méthode employée pour la sélection des personnes interrogées a été celle du « porte à porte ».

2.1.2. L’analyse de contenu des entretiens

L’analyse de contenu peut être définie comme un examen objectif, exhaustif d’un discours en vue d’en dégager un contenu significatif. Plus spécifiquement, une analyse thématique permet une description rigoureuse des entretiens suivant un cadre de référence ou une grille d’analyse. Dans le cadre de l’élaboration du questionnaire, l’objectif est d’extraire des discours recueillis, matière à écrire les items, mais aussi de valider les thèmes généraux à aborder. Une fois retrans- crits, les entretiens ont été analysés en fonction des thèmes fixés dans la grille d’entretien.

Vingt-cinq femmes et treize hommes âgés de dix-neuf à soixante-dix-huit ans ont été interviewés. La moyenne d’âge est de 44 ans. La répartition par classe d’âges est la suivante : 3 hommes et 3 femmes ont moins de 25 ans, 8 hommes et 7 femmes sont âgés de 25 à 45 ans, 2 hommes et 7 femmes de 45 à 60 ans et 8 femmes sont âgées de plus de 60 ans. Les « actifs » constituent près de la moitié de l’échantillon, ce qui est proche du pourcentage qui est généralement visé dans les échantillons constitués par quotas.

Le logement et le quartier

Tous les entretiens ont débuté par une description générale du cadre de vie, les avantages et inconvénients du quartier, les critères de choix du lieu de rési- dence. Les nuisances sonores ne sont pas annoncées comme étant le thème de l’entretien. Une introduction de l’entretien par une description du cadre de vie permet d’observer si le tramway est décrit spontanément comme un élément du quartier, et s’il apparaît comme un avantage ou un inconvénient.

Le premier avantage du quartier de résidence pour 15 personnes est le fait d’avoir des commerces ainsi qu’une station de tramway à proximité. Viennent ensuite, pour 10 personnes, la proximité du centre ville ou le fait de résider en centre-ville et 5 personnes mettent en avant le calme de leur quartier.

Toutes les personnes interrogées citent des avantages à leur quartier. 17 ne lui trouvent aucun inconvénient et sont donc globalement satisfaites de leur cadre de vie. En revanche, 12 personnes, soit près d’une sur trois, incriminent spontanément le bruit en général « rue bruyante » et certaines plus particuliè- rement celui de la circulation automobile ou du tramway lorsqu’elles parlent de leur quartier de manière générale. Par ailleurs, des problèmes de « mauvaise

ambiance » ou « mauvaise fréquentation » dans le quartier sont évoqués par

quelques personnes.

12 personnes occupaient leur logement avant la mise en place de la ligne de tramway. Elles ont donc été interrogées sur les changements occasionnés dans leur quartier par l’implantation de la ligne de tramway en faisant abstraction de la période de travaux :

Pour 4 personnes, le bilan avant/après est relativisé par le fait d’être usager –

du tramway. Les avantages vécus en tant qu’usager modèrent les inconvé- nients ressentis en tant que riverain : « ça dessert bien le quartier, mais bon

le seul inconvénient c’est le bruit ».

2 personnes n’ont rien à dire sur les situations avant /après le tramway ; –

4 personnes n’évoquent que des aspects positifs à l’installation du tramway –

dans leur rue. Il peut s’agir :

d’une impression générale : « depuis qu’ils ont fait le tramway je trouve •

que l’on est plus tranquille »,

d’une approbation de l’intégration de la ligne de tramway dans la rue •

d’un point de vue esthétique « le gazon a embelli la rue », ou de la redistribution de l’espace entre les différents modes « il y a moins de

circulation » et de ses répercussions sur l’environnement « il y a moins de pollution » ;

2 personnes ne soulignent que les aspects négatifs « ça a amené du bruit », –

« j’ai l’impression que la circulation est plus dense ». Description du bruit du tramway

Il est très difficile de faire décrire un bruit. La description du bruit du tramway, tel qu’il est perçu au domicile, se limite très souvent à celle du contact roues/rails : « le bruit du tramway sur les rails », « un bruit de fer contre fer », « comme un

bruit de ferraille ».

Il était donc demandé aux personnes interviewées d’imaginer comment elles présenteraient le bruit perçu au passage du tramway à quelqu’un qui ne l’aurait jamais entendu. Les interviewés ont alors utilisé différents types de mots ou d’ex- pressions pour essayer de décrire plus précisément le bruit du tramway :

Des qualificatifs : «

roulement » 6 citations ;

«

des vibrations » 5 citations ;

«

«

grincement » 3 citations ;

«

grondement », « crissement », « vrombissement » sont également des

termes utilisés de manière plus contextuelle. Ils sont liés à des configura- tions de sites en virage et en pente.

Des adjectifs : «

sourd » 9 citations ;

«

grave » 5 citations et à l’inverse « aigu » 3 citations ;

«

court » 3 citations ;

«

fort » 2 citations et « faible » 4 citations.

La comparaison avec d’autres sources de bruit a également été utilisée par les personnes interrogées pour rendre compte du type de bruit et de son intensité :

« c’est pas plus bruyant qu’une voiture qui passe dans la rue » ; –

« un passage de train » ; –

« comme un avion qui passe rapidement, un gros bruit » ; –

« un camion qui passe » ; –

« ça fait le bruit d’une tondeuse » ; –

« on croyait que c’était un orage, le tram qui arrive ». –

À travers ces comparaisons, apparaissent des différences importantes de per- ception de l’intensité du bruit du tramway. Les mesures acoustiques effectuées sur les sites d’enquêtes permettront d’objectiver des écarts de niveaux de bruit.

Peu de personnes sont capables de donner une origine précise au bruit émis par le tramway. Celles qui le font sont en général riveraines d’une station de tram- way, et citent des opérations propres à l’arrêt plutôt que des sources de bruit :

« j’entend les portes s’ouvrir et se fermer » ; –

« on entend quand il sonne au départ et à l’arrivée » ; –

« le claquement du marche pied sur le trottoir » ; –

« la tension qui passe dans les batteries ». –

Le bruit n’est pas toujours perçu de la même façon, et les causes de variations peuvent être dues :

au sens de circulation du tramway

– : 10 riverains le reconnaissent au bruit

qu’ils entendent « au son avant de le voir, j’arrive à dire s’il monte ou s’il

descend » ;

aux jours de la semaine

– : 5 personnes parlent du nombre de passages

moins important le week-end « samedi et dimanche il y en a moins » ; aux moments de la journée

: 4 personnes l’entendent plus la nuit « quand

tout est calme », 4 personnes font référence au matin et à la soirée soit

« parce que la fréquence du tramway est importante », soit parce que « tout

au type de tramway

: 5 personnes pensent que les tramways « nouvelle

génération » sont moins bruyants que les « anciens », et 3 personnes

au contraire pensent que les tramways « nouvelle génération » sont plus bruyants. Les autres personnes n’ont pas parlé de cette cause de variation de perception du bruit ;

aux conditions météorologiques

– : 2 personnes entendent moins de bruit

lorsqu’il pleut et deux autres évoquent les « crépitements des petites étin-

celles quand il pleut » ;

aux croisements de 2 rames

– : une personne évoque le bruit plus important

lorsque deux tramways se croisent.

Le questionnaire intègre dans les items l’ensemble de ces éléments que ce soit les différents moments de la journée, les conditions d’exploitations du tram- way et météorologiques.

La gêne due au bruit du tramway

28 personnes sur les 33 interviewées ont attribué une note entre 1 et 10 à la gêne due au bruit du tramway. La note minimum attribuée est de 1 et la note maximum est égale à 9, la moyenne étant de 4,30. 17 notes sont inférieures à 5, et 11 notes sont supérieures ou égales à 5. La médiane de la distribution des notes est égale à 4.

L’évocation des activités perturbées par le bruit du tramway se fait toujours lorsque les fenêtres sont ouvertes ou lorsque les individus sont dans leur jardin :

6 personnes disent ne pas pouvoir suivre une conversation téléphonique –

« dès que c’est ouvert, le tram c’est une catastrophe quand on est au

téléphone » ;

7 personnes ne peuvent pas entendre la télévision et sont donc contraintes –

de « mettre la télé un peu plus fort » ou de « fermer la fenêtre » ;

5 personnes, lorsqu’elles sont dans leur jardin, ont leurs conversations per- –

turbées lors du passage du tramway : « si le tramway passe on arrête de

parler » ;

4 personnes « ferme la fenêtre tout le temps », ne peuvent « pas ouvrir les –

fenêtres l’été », ne peuvent « pas dormir la fenêtre ouverte » à cause du bruit du tramway ;

22 personnes se disent habituées au bruit du tramway ; « quand je suis arrivée

ça me dérangeait, après on s’habitue », « je n’y fais plus attention maintenant, c’est dans l’environnement », « on s’habitue comme on peut rien faire de toute façon ».

Pour expliquer ce processus d’habituation, l’importance du bruit ou le temps d’occupation du logement ne sont pas les seuls arguments cités :

10 individus expliquent leur habituation au bruit du tramway par l’usage –

qu’ils ont du tramway et ses avantages en tant qu’usager : « le tram est

peu de bruit mais ça m’emmène où je veux, donc je ne peux pas me focali- ser que sur le bruit » ;

2 personnes évoquent le bruit incontournable en milieu urbain «

dès lors

que l’on habite en ville » ;

2 personnes relativisent le bruit du tramway par la diminution d’une autre –

nuisance « il y a moins de pollution ».

Le tramway engendre cependant d’autres nuisances que le bruit :

5 personnes évoquent le « vis-à-vis » avec la ligne de tramway « les voya- –

geurs regardent », « tout le monde voit ce qu’il y a dans le jardin et dans la maison » ;

4 personnes ressentent des vibrations par le sol : « des vibrations énormes –

dans la maison, je les ressens physiquement » ;

les problèmes d’insécurité, et en particulier de cambriolage, sont cités deux –

fois « ils viennent par la ligne de tramway ».

Les revendications concernant des améliorations par rapport aux nuisances liées à la proximité de la ligne de tramway sont rares. 3 personnes revendiquent « une réduction du bruit » de manière générale et une du bruit de « crissement

dans le virage » plus particulièrement.

Autres bruits perçus au domicile des riverains

D’autres sources de bruits extérieures au logement sont entendues. Il s’agit principalement du bruit de la circulation automobile pour 26 personnes et plus précisément du bruit des deux roues pour 3 personnes. 3 autres personnes citent les bruits de voisinage et deux autres des bruits d’avions.

Comme pour le bruit du tramway, une partie des interviewés a donné une note comprise entre 1 et 10 à la gêne due aux autres bruits. Les notes concernant la gêne due aux bruits de la circulation routière varient entre 1 et 8, la moyenne est de 4,7 et la médiane de la distribution est 5. 11 notes sont inférieures à 5 et 15 notes sont supérieures ou égales à 5.

Pour 7 personnes le bruit du tramway est toujours dominant par rapport aux autres sources de bruit ; pour 11 personnes au contraire les bruits de la circulation sont toujours prépondérants « le bruit du tramway est couvert par le bruit de la

circulation ». Enfin, d’autres sont plus précis et expliquent que la dominance de

l’une ou l’autre source de bruit varie en fonction des moments de la journée et notamment des fluctuations du trafic automobile « on l’entend plus le matin et en

soirée quand la circulation est moins importante ».

Conclusion des entretiens exploratoires

« Il faudrait mettre la ligne de tramway un peu plus loin, d’accord pas trop loin,

mais pas juste ici », cette citation reflète bien l’impression générale à l’issue de

l’analyse de ces entretiens et l’ambiguïté entre le fait d’être à la fois usager et riverain. En effet, elle est une expression du syndrome NIMS « Not In My Street » interprétation localisée du NIMBY « Not In My Back Yard ». L’acronyme NIMBY

traduit en français par PDMC (pas dans ma cour), reflète l’opposition d’une popu- lation locale vis-à-vis d’une installation lorsque celle-ci est susceptible d’entraî- ner des nuisances réelles ou supposées [55]. Mais en même temps l’opinion est nuancée par le fait d’utiliser le tramway pour ses déplacements En effet, seules 3 personnes n’utilisent jamais ou rarement le tramway, toutes les autres sont aussi usagers du tramway : 10 personnes utilisent le tramway tous les jours, 13 : une fois pas semaine, 12 : 1 à 2 fois par mois. Ils relativisent donc l’expression de la gêne due au bruit du tramway par le service qu’il leur rend en tant qu’usager.

L’usage du tramway n’est cependant pas la seule variable non acoustique qui est envisagée pour tenter d’expliquer la variabilité de la gêne exprimée. Le ques- tionnaire comprendra également des questions qui permettent de cerner l’image du tramway. Les entretiens ont par exemple montré que pour les personnes inter- rogées qui occupaient leur logement avant l’installation de la ligne de tramway, les avis sont partagés sur les améliorations apportées au quartier. Alors que pour certaines personnes ayant emménagé après la mise en place du tramway, ce dernier avait constitué un critère de choix du logement.

Pour les 11 personnes qui ont donné une note de gêne due au bruit du tram- way supérieure ou égale à 5, les temps d’occupation du logement sont très varia- bles. Ce ne sont donc pas seulement des individus qui sont riverains de la ligne de tramway depuis peu de temps, 3 personnes habitaient dans leur logement avant la mise en circulation du tramway dans leur rue. Enfin on retiendra que la moitié de ces 11 personnes se dit habituée au bruit du tramway.

La description du bruit du tramway, tel qu’il est perçu au domicile s’est faite à l’aide d’adjectifs, ce qui permet d’envisager l’utilisation de différenciateurs séman- tiques dans le questionnaire. Des qualificatifs pourront sans doute ensuite être mis en relation avec des types de sites par exemple : « crissement » avec les sites en virage et « grincement » pour le freinage à proximité des stations.

Ces entretiens ont également permis de confirmer que les situations de bruits urbains sont complexifiées par l’existence de différentes sources de bruit. Le tramway est rarement la seule source de bruit ; elle est le plus souvent associée au trafic routier qui présente des caractéristiques différentes en fonction des sites mais aussi en fonction des moments de la journée. Il est donc apparu important d’interroger les personnes enquêtées sur les autres bruits entendus au domicile et sur la gêne qu’ils engendrent.

Les sites d’enquête ont été choisis avec le souci de couvrir les différents types de situations. Une difficulté est donc apparue lors du croisement avec les données d’exposition au bruit sur les sites avec des situations de masquage important du bruit du tramway par le bruit de la circulation routière. La pertinence d’indices traduisant des émergences a donc été explorée.

2.1.3. Présentation du questionnaire

L’objectif de cette recherche est de pouvoir mettre en relation des données subjectives issues des réponses au questionnaire à des données objectives que sont les données d’exposition au bruit afin d’expliquer la variabilité de la gêne et si

possible d’établir des relations dose–réponse. Il s’agit de déterminer une relation entre des niveaux de gêne exprimée par les riverains et des indices acoustiques. Dans cette perspective, le questionnaire offre la possibilité d’interroger un échan- tillon important d’individus et de recueillir des données directement intégrables, puisque pré-codées, dans une base de données pour pouvoir effectuer des ana- lyses statistiques.

Il a été élaboré en s’appuyant à partir de l’analyse de contenu des entretiens. Il se compose de 60 questions fermées à choix multiples ou proposant des échel- les qualitatives et quantitatives. Pour évaluer la gêne, la question standardisée et recommandée par la communauté scientifique internationale [56], ainsi que par l’ISO [57] a été utilisée.

La description du bruit du tramway s’est faite à l’aide de la méthode des diffé- rentiateurs sémantiques, adaptée dans l’esprit d’Osgood [58]. Elle est appropriée pour aider les riverains à caractériser le bruit tel qu’ils le perçoivent à leur domicile et dans ses espaces extérieurs lorsqu’ils existent. Le questionnaire comprend donc une série de paires d’adjectifs antonymes placés de part et d’autre d’une échelle en 7 points. La personne interrogée doit formuler son opinion en choisissant une des cases qui séparent les deux adjectifs. La proximité de l’un des deux adjectifs signifie qu’il caractérise mieux que son antonyme l’opinion de la personne.

Les enquêtés ont évalués globalement, à différents moments du question- naire, la gêne due : au bruit des tramways, à la circulation routière et au bruit en

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