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Les Kinesthésies

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B)- L'école française :

VI)- Les Kinesthésies

+ Sujets ayant besoin de contact : T 1 + Sujets distants : T = O

+ Sujets médians : T = 1

L'objectif d'EXNER est de repérer les facteurs stables dans le temps, c'est à dire les composantes structurelles. (dispositions permanentes du sujet).

L'estompage de diffusion : Y

facteur instable. Varient dans le même sens que la kinesthésie d'objet m.

Y = 0, 57 et O Y 10 et 1/protocole.

Sentiment de détresse. C'est un indicateur de dépression : le sujet a horreur de lui-même : à rapprocher de la douleur morale.

EXNER parle d'introspection négative de soi.

La vista : V

Estompage rare : moins de 1 / protocole. V = 0, 43 et 0 V 3.

C'est un indice de dépression ; on le retrouve dans des états pré-suicidaires.

VI)- Les Kinesthésies

Il s'agit d'imaginer un scénario, un mouvement sur une planche qui n'en contient pas = mettre du mouvement sur quelque chose de statique.

C'est ce qui fait l'originalité du Rorschach, et la découverte de la kinesthésie fondamentale.

Idée de : + La symbolisation

+ la capacité à se projeter dans des animaux ( = anthropomorphisation).

RORSCHACH découvre la kinesthésie grâce à un rêve après sa première autopsie. Il est marqué par cette expérience où est démontrer une capacité de rêver, mettre en scène un mouvement. Il fait ensuite sa thèse sur les hallucinations, qui sont le prototype même de la projection.

Il va accorder une place considérable à la kinesthésie.

Il ne parle au début que de la kinesthésie humaine, puis il découvre les petites kinesthésies d'animaux et d'objets.

K serait :

+ un facteur d'intelligence et de créativité + un indice de maturité.

+ un mécanisme de contrôle

+ un mécanisme de défense contre l'angoisse.

Dans l'école française, on crédite d'une kinesthésie à la pl III quand le sujet voit deux personnages sans qu'un mouvement soit forcément indiqué : c'est la Kinesthésie technique de la planche III.

RORSCHACH : il s'agit toujours d'un percept, et celui-ci est complété par un type d'attitude, ainsi que le caractère humain du contenu de l'interprétation.

Pour les kinesthésies, la réponse est d'abord déterminée par la forme, puis par des apports kinesthésiques qui doivent avoir été ressentis par le sujet : il y a une véritable projection au sens d'une identification.

Elles traduisent les attitudes fondamentales du sujet, que celles-ci soient actives ou passives.

EXS de kin d'action :

+ kinesthésie de flexion : saluer

+ kinesthésie d'extension : jeter au loin

EX, pl I, D4 : " une femme qui lève les bras, qui demande de l'aide ".

RORSCHACH met en relation M et introversion.

M renvoie à une centration sur soi ; les contacts sont plus intensifs qu'extensifs.

Expression de désir. Capacités d'empathie, de vibrer avec l'autre.

" Il y a des sujets qui peuvent ressentir des kinesthésies, non seulement des hommes ou des animaux anthropomorphes, mais encore des animaux de toutes sorte, même des figures géométriques ou de simples lignes".

Il utilise kp pour des kinesthésies humaines de petits détails. et F K pour les kinesthésies animales.

ECOLE FRANCAISE :

K = kinesthésie humaine kan = kinesthésie animale

kob = kinesthésie d'objet kp = petite kinesthésie d'objet BOHM (très restrictive)

K = kinesthésie humaine KF = kinesthésie animale k = kinesthésie d'objet EXNER (très extensive)

M = kinesthésie humaine FM = kinesthésie animale m = kinesthésie d'objet

Ecole française :

K : forme, mouvement, et contenu humain entier kp : soit un petit objet, soit dans un petit détail

La moitié des enfants de 6 ans ne relèvent aucune kinesthésie humaine ; et le quart des enfants de 10 ans.

Chez les enfants handicapés ou enfants avec des maladies chroniques, les kinesthésies augmentent alors qu'elles sont d'habitude rares chez l'enfant.

Pour les petites kinesthésies, on parle de kinesthésies mineures, non encore parvenues à maturité.

Pour RORSCHACH, la kinesthésie renvoie à une interprétation intellectuelle, une capacité d'utiliser son imaginaire, de projeter des éléments complexuels, symboliques, des éléments projectifs sur une forme humaine.

L'école française :

on distingue :

+ les kinesthésies humaines = K, qui ont la même définition que chez RORSCHACH.

Mais, en plus, pl III, on cote K quand 2 personnages humains sont vus, même si aucun mouvement n'est projeté : c'est la K technique de la planche III. Aussi dans la tradition française, on cote K des singes, gorilles, ours...

+ les kinesthésies animal = kan + les kinesthésies d'objet = kob

+ les petites kinesthésies humaines = kp.

Ddkp = kinesthésie humaine dans tout petit détail

kp Hd = kinesthésie dans une partie humaine, par EX : "doigt pointé ", "sourire narquois ".

Cf la définition d'OMDREDANE à propos des kan : "animal entier animé d'un fort dynamisme". Pourtant, on peut admettre qu'il y ait des kinesthésies animales dans des parties d'animal, comme par EX, pl IX : "des griffes qui saisissent et qui écartèlent ". Parfois, l'image est plus symbolique qu'elle n'est dynamique, comme par Ex : "un animal qui chatouille avec ses griffes un ogre dans le cou ".

La question essentielle à travers les kinesthésies serait donc : quelle est la symbolisation ? (et non le dynamisme).

Interprétation des kan: (le plus de divergences).

- immaturité (pas à retenir)

- interprétation en fonction du contenu.

EX : "petit oiseau bec ouvert attendant la becquée " = pulsion orale

ou " chien la gueule ouverte, menaçant, prêt à mordre "= projection d'agressivité, on considère le déplacement dans l'animal.

RAUSCH DE TRAUNENBERG effectue un travail auprès d'enfants normaux, psychotiques et ayant des troubles du caractère. Selon elle, il faut tenir compte de la dimension symbolique projective dans les projections animales. Elle met en avant une difficulté : ce qui est projeté peut être une activité motrice spécifique à l'animal,

"un lion qui se dresse ", ou une activité aussi bien humaine qu'animale, voire des réponses très symboliques ou antropomorphes.

Les réponses de kinesthésies animales ne sont pas à interpréter de la même façon chez l'enfant et chez l'adulte, par rapport notamment à la place qu'occupe l'animisme chez le très jeune enfant. La kinesthésie animale chez l'enfant correspond à son besoin de fantaisie alors que chez l'enfant plus âgé ou chez l'adulte, les mêmes réponses vont avoir une signification d'immaturité ou de conflit.

les kob : réponses d'explosion, un jet d'eau puissant, un tank qui fonce, la trajectoire d'une balle... = idée d'un mouvement violent, centrifuge, qui possède en lui-même sa propre source d'énergie.

Interprétation des kob :

Dimension pulsionnelle, d'impulsivité ; l'interprétation est celle d'une charge pulsionnelle mal adaptée.

Cf RAUSCH DE TRAUNENBERG : beaucoup de kob sont à interpréter comme le fait de mettre en scène un monde manichéen, destructeur, dangereux. Il y a plus de kob chez l'enfant psychotique ou persécuté.

les petites kp :

Soit, petite kinesthésie humaine en relation avec un petit détail (fabulation ludique) ;

Soit partie humaine en mouvement (yeux, sourire, idée de montrer : contexte sensitif paranoïaque interprétatif).

= connotation très persécutoire.

L'école Suisse : BOHM

Ont une position qui est très restrictive, la question est dans le symbolisation. Ils sont très réticents pour les kinesthésies animales et d'objet.

+ kinesthésie animale = KF + kinesthésie d'objet = k Les kinesthésies animale :

"Il va de soit que les mouvements d'animaux non antropomorphes sont de simples réponses formelles. Il faut que le mouvement dise quelque chose".

La définition retenue est : mouvement antropomorphe, humain, vu chez des animaux non antropomorphes (ni singe, ni ours...).

EX, pl VII : "un petit lapin assis dans une pose gracieuse ".

Signification :

+ KF active : réponses à considérer comme de précieuses réserves secrètes.

+ KF passive : vide psychique, inertie.

+ K ob : l'attitude de BOHM est très réservée. Concerne les phénomènes de la nature ou les objets vus en mouvement. Ces réponses reflètent des attitudes intérieures très refoulée, profondément enfouies dans l'inconscient.

(Différent des descriptions cinétiques de BECK ou EXNER = m sans élément formel, comme par EX : "un mouvement d'inspiration par le milieu, comme si il y passait un jet d'air " ou "il y a comme une certaine tension là dedans ".

EXNER

Il retient trois symboles :

+ M = activité humaine (plus que kinesthésie humaine au sens ou le contenu serait forcément humain).

+ FM = kinesthésie animale

+ m = kinesthésie d'objet, mouvement violent dans un phénomène naturel ou dans un objet fabriqué, ou objet qui subit une pression, une tension. EXS : erruption volcanique, avion qui fonce à l'attaque ...

M peut être autre chose, une action antropomorphique que l'on projette sur un animal ou sur autre chose, comme par EX : "arbre triste et qui se penche" (= M) ;

"zouave du pont de l'alma au garde à vous "(= M) ; "statues qui rigolent " (= M) ; "une poupée qui danse " (= M)...

= Dès qu'il y a l'attribution d'un sentiment, attitude ou mouvement humain, on met M, comme un autre moyen de régler la question de la symbolique.

EX : "un serpent qui vole " (= M, parce qu'il y a une projection humaine, qui n'appartient pas à l'activité de l'animal, il ne peut pas faire ce mouvement)

FM peut aussi être mis pour des réponses de posture, comme par EX : "un chien assis sur son derrière " (=FM) ; "des otaries qui sont assises " (= M : ne peuvent pas) ;

"deux éléphants au cirque qui esquissent un pas de danse "(=FM : l'activité de l'éléphant est plausible dans le contexte du cirque) ; "deux éléphants qui dansent " (= M + FABCOM)

m concerne les phénomènes de la nature ou les objets construits. Mais il y a des objets ou animaux qui sont l'objet d'une pression : on met m. (il est très rare qu'une peau de bète étalée soit à coter m, car elle n'est pas l'objet d'une tension).

EXS : "une peau de bète tendue sur des piquets pour la faire sécher "(=m) ; "geyser "

(=m) ; "feuille balancée par le vent " (=m) ; "un cadavre ballotté par le vent " (=m).

Actif / passif, il y a deux règles :

+ si il y a l'indication qu'il s'agit d'un dessin, d'une représentation, et cela même si la kinesthésie projeté est active = on cote passif. Il s'agit alors d'une kinesthésie refoulée ou réprimée par l'intellectualisation.

+ Si dans le même animal ou humain, il y a deux mouvements contraires a et p, alors c'est l'actif qui l'emporte. EX : "deux chiens assis qui hurlent à la mort "(=a).

+ Si il y a deux activités contraires dans deux personnages différents =map.

Toutes les réponses d'abstraction sont cotées en M.

L'élément projectif dans la kinesthésie :

Il est le fondement de la kinesthésie, car celle-ci n'est pas présente dans la planche. C'est le sujet qui va apporter cette dimension dynamique à la perception.

A partir de l'analyse des kinesthésies humaines, RORSCHACH distingue dès le départ deux types de conduite psychique :

+ Les sujets qui se laissent influencer par le matériel (ils vont plutôt être sollicités par la couleur) = dominance C : extratensif.

+ Les sujets qui introduisent cette dimension dynamique qui porte alors la marque de leur subjectivité = dominance K : introversif.

Cela ne veut pas dire que le sujet K ne soit pas sensible aux sollicitations extérieures, mais il y réagit par un certain renforcement défensif, en prenant une distance par rapport à ces sollicitations : c'est les kinesthésies qui permettent de se distancier par rapport à l'impact des sollicitations externes immédiates.

L'apport des kinesthéies au fonctionnement cognitif :

Les kinesthésies humaines (K) sont un indice de mentalisation, de recours à l'imaginaire, et dans cette mesure, vont enrichir la perception. = indice de reflexion.

La K procède par opérations complexes : activité mentale.

Les K vont traduire les potentialités créatrices, et notamment l'aptitude à pouvoir jouer avec son intelligence42.

Il n'y a pas toujours une correspondance étroite entre les capacités intellectuelles telles que nous pouvons les évaluer avec les tests d'intelligence et les qualités cognitives dont fait preuve le sujet dans le Rorschach43.

Le Rorschach peut cerner des aspects de contrôle (par le contrôle formel).

On s'intéresse également au rapport entre les K et les réponses globales.

= capacité, non pas de réagir, mais de nous représenter, de différer la réponse ; capacité de jouer dans l'espace transitionnel.

Expression des mouvements pulsionnels et leur régulation par les kinesthésies :

Le plus souvent, la kinesthésie est une représentation qui permet de ne pas effectuer l'action.

Mais dans d'autres kinesthésies, le mouvement est violent, avec une participation motrice qui peut être observée chez le sujet : on est alors beaucoup plus proche de l'agir.

Cet appel à l'identification peut susciter des associations fantasmatiques et conflictuelles ; les Kinesthésies sont alors des projections plus ou moins déguisées de conflits ou d'un vécu corporel intense (dépersonnalisation) qui se traduit par un contenu abstrait. Par EX : "impression d'une force pénible " ou "ça danse là dedans ".

On peut se poser la question de l'agressivité ou de l'énergie libidinale, notamment dans les réponses de kinesthésies humaines, et cela surtout aux planches II et III où ily a alors expression de ce débordement pulsionnel.

Mais est-ce ? :

- une simple décharge dans un contexte qui reste acceptable ?

- un débordement qui dépasse les possibilités de contrôle du sujet ?

(réponse plus conventionnelle et qui masque une irruption ; réponse aseptisée mais très défensive qui peut masquer une même intensité pulsionnelle).

Comment peut-on savoir si il y a aménagement défensif, et de quel ordre est celui-ci ? Il y a une seule manière : il faut resituer la réponse dans son contexte (=

approche dynamique), et non pas interpréter chaque réponse en tant que telle. Il faut être sensible au style du sujet, a un niveau verbal (mots, formulation, précautions

43 Au Rorschach : mise en valeur de potentialités qui peuvent ne pas être utilisées.

oratoires : hésitations, commentaires, critiques, éléments de déterminants comme couleur achromatique ou sensibilité à l'estompage...), mais aussi à l'absence de ces précautions (interprétations données crûment, sans censure). De plus, pour certaines réponses, lors de l'enquête, on peut demander de préciser davantage par des associations.

aménagement défensif : langage + déterminants de la réponse.

Elaboration des conflits à travers les réponses kinesthésies :

Des motions pulsionnelles à travers les kinesthésies vont apparaître dans des représentations de relation : personnages en relation. Les conflits vont se projeter dans cette dynamique de relation.

Il s'agit d'être sensible à :

+ les protagonistes sont-ils ou non différenciées ?

+ intensité de ce qui est projeté ? (quantité d'énergie = niveau économique)

* niveau de la perturbation que peut entraîner la représentation : y-a-t-il maintien du contrôle (registre de fonctionnement névrotique) ou désorganisation de la perception ?

* Quand la production est trop intense, et que l'interprétation devient arbitraire, projective, avec des productions qui sont déréelles, imaginaires : on peut se poser la question des kinesthésies délirantes.

= C'est l'analyse globale du protocole qui dira si c'est une difficulté passagère, ou une désorganisation profonde et structurée.

* trop de kinesthésies peuvent traduire un repli dans l'imaginaire : autisme. Mécanisme de désinvestissement objectal, repli narcissique qui empêche d'aller vers l'autre.

= est ce qu'on est dans le domaine de la rêverie, de l'illusion (fantasme), ou dans le registre psychotique ?

Les Kinesthésies interprétatives :

Comment les repérer ? = leur contenu évoque l'interprétativité.

EXS, pl IV : "un personnage, je le sens plutôt narquois, il s'avance vers moi ". ou pl X : "une tête de face, un visage humain, il est en train de se moquer de moi ".

Pour le sujet, sa perception est objective et n'est pas le fait de sa subjectivité:

c'est ce qui doit nous alerter.

Le sujet attribue au matériel : il y a baisse de la conscience interprétative (on devient paranoïaque lorsqu'on ne sait plus que l'on est en train d'interpréter), il attribue au clinicien ce qu'il ressent.

On peut relever une méfiance et une défense massive : les premières planches sont banales, aseptisées ; seulement apparaissent à la fin des interprétations de ce type (pareil pour la couleur). = la projection paranoïaque n'apparaît que dans un deuxième temps, et cela après un temps hypercontrolé avec une hyperadaptation, puis les défenses craquent.

Cf Mélanie KLEIN : période schizo-paranoïde qui fonctionne dans le clivage, avec angoisse de persécution et identification projective. l'enfant vit des persécutions et dépose dans sa mère un certain nombre d'élément ; le mécanisme devient perturbant quand il est excessif.

Comment reconnaître l'identification projective ? Dans la psychose, la distinction sujet / objet disparaît, comme le réel et l'imaginaire qui disparaissent également.

* interprétation où la distinction sujet/objet s'évanouit

* projection massive d'agressivité qui va dans le sens de la destruction

* mauvaise qualité formelle des perceptions

* convulsion à répéter les mêmes scènes agressives, la même thématique.

* thématiques types d'engloutissement, d'anéantissement ; registre manichéen destructeur à travers des réponses kinesthésies.

Les kinesthésies délirantes :

elles sont arbitraires, illogiques : expression de scénarios fantasmatiques donnés crûment, sans défense, avec des contenus morbides, des thématiques mégalomaniaques ou mortifères...

(ne sert à rien de faire passer un Rorschach au moment où le sujet délire).

Ces kinesthésies délirantes sont peut-être des moyens de lutter contre l'angoisse de morcellement.

Processus d'identification à travers les kinesthésies :

Le contenu humain qui est projeté dans une kinesthésies est le facteur le plus pertinent (mais pas le seul) pour analyser la représentation de Soi.

On distingue :

+ les kinesthésies qui mettent en scène une dualité par une configuration bilatérale du matériel (réponses paires). = nous montrent la dimension relationnelle et identificatoire des relations humaines.

+ Les kinesthésies projetées dans un seul personnage (par exemple, pl IV).

= peut-être une projection du sujet ou d'une imago.

Mais certaines réponses montrent des difficultés dans le processus d'individualisation car elles sont ambigus :

+ les réponses qui appartiennent aux doubles règles animal/humain44.

+ confusion des protagonistes (relation symbiotique ou de double). Par Ex, des jumeaux, ou insistance sur la ressemblance entre deux personnages, ou des personnages collés, attachés, "siamois", ou fixées sur un socle.

Cf bisexualité psychique chez FREUD :

Lorsque les identifications sexuelles sont stables et harmonieuses, alors, dans le Rorschach, les représentations sexuelles sont décrites en terme d'homme et de femme : il y a une spécification du sexe.

Lorsque les identifications sexuelles sont conflictuelles, cela va se traduire notamment dans les kinesthésies et la confrontation dans le Rorschach va provoquer : anxiété, hésitation, évitement. Le sujet ne projette pas des personnes sexuellement identifiées. Chez d'autres sujets, on relève la survalorisation et l'accent mis sur les attributs sexuelles secondaires (moustache...). On peut également voir une alternance de conduites actives et passives.

Il s'agit d'analyser la manière dont le sujet projette ses positions, ses attitudes par rapport à la sexualité.

Narcissisme : repli de l'investissement amoureux sur soi. Propre de la pathologie narcissique : non prise en compte de l'autre. 45

44 Ex : licorne...

45 CHABERT, psychopathologie à l'épreuve du Rorschach , psychose, pathologie narcissique, symbolisation

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