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juin, après la dernière de Traviata l’après-midi

Je vous conseille ce clip de CES Cru (Klick clack bang live)

Samedi 14 juin, après la dernière de Traviata l’après-midi

Un messager :

« Une abonnée a pris la parole avec l'autorisation de Chevalier pour défendre le combat des intermittents, public très attentif. Puis un comédien, puis Nouri, puis Chevalier. »

Un messager :

« Cet après-midi aux saluts, pas de roses mais des pivoines et un bouquet spécial roses pour Kelebogile par son mari.

Et JPS est allé saluer avec des Houuuuuh !!!!!!!!!!! » Un messager :

« Scarpitta est revenu saluer pour la dernière après un jet de pivoines. Huées de la coulisse, de la salle et même depuis les choeurs. Scarpitta s'en est pris à une intermittente des choeurs qui n'y est pour rien. »

Un messager :

« JPS s’est fait huer en coulisse et même dans la salle. J’ai entendu crier « Voleur ! » Un messager :

« Bon spectacle, des fleurs comme des fléchettes à la fin.

Dès que JPS a été repéré, de grands hououou houou ou… !!!! … » Un messager :

« JPS copieusement hué par la salle !

On a eu des pivoines, de couleurs rose et violette ce coup-ci pour la "masse". Et Violetta a eu droit à son bouquet perso de roses bien ficelées.

Ces "lancés" ont été ponctués de quelques « Hou hou ! » Un messager :

« Jean-Luc,

Pour le final, des pivoines ont été apportées et offertes certainement par le « fleuriste » habituel mais je ne l'ai pas vu le faire.

Par contre le « fleuriste » est enfin venu saluer pour sa mise en scène qui fut accueillie avec les huées du public, mais huées entrecoupées par les applaudissement pour Violetta chaque fois qu'elle se dissociait du metteur en "vide" en approchant du bord de scène... ce qui l'a rassurée sur le récipiendaire des " Hou ! " de désapprobation.

Voilà... et un intermittent de plus... » Un messager :

« Prise de parole d'un abonné souhaitant s'exprimer sur le conflit actuel et analysant l'évolution et la place de la culture dans notre société. Très bonne intervention applaudie par le public.

Il en a été de même pour celle des intermittents, de Mme Chevalier et de F.-Ch.

A la fin de la représentation, applaudissements nourris pour les artistes, jets de fleurs (pivoines roses) déchaînés d'un JPS qui, ne reculant devant rien, s'est permis un dernier salut sur scène. Erreur : le public n'a pas raté cette dernière occasion de le siffler et huer copieusement.

En réaction, n'écoutant que son courage légendaire, JPS a alors propulsé la Violetta au devant, lui laissant ainsi le "plaisir" de subir ces cris et sifflets... Bref, égal à lui-même, jusqu'au bout, quoi. »

(à suivre)

La réaction : Je n’aime pas déteste Edwy Plenel.

Les journalistes, comme le commun des mortels, se trompent sur le « monde de la culture ».

Par exemple : sait-on que la grande famille du spectacle consomme annuellement (et surtout l’été) plus de canettes de bière que de livres ?

Moi c’est ce que j’aime chez Scarpitta : son style noir, à la fois aérien et cérébral. Et j’aime que théâtralement son art ne soit pas « profond ».

Et oui je confonds l’homme et l’artiste.

Si JPS était un « brave homme », un « honnête homme », un « homme sans histoire » on crierait au génie en évoquant son style unique.

On ne se souvient de quasiment aucun des metteurs en scène qui ont pratiqué la mise en scène lyrique sur nos plateaux de l’Opéra Comédie et de l’Opéra Berlioz ces trente dernières années. On se souviendra longtemps (certes pour les mauvaises raisons) de Jean-Paul Scarpitta, un artiste mort-né, un artiste né mort, un artiste vivant. Oui.

Cette « tribune » de Jean-Paul Scarpitta publiée dans Libération en juillet 1996 suite à l’affaire du Musée Jacquemart-André, dans laquelle il fut mis en cause, nous est adressée non pas pour qu’on revienne sur une affaire qui a été jugée, mais pour montrer, nous dit-on, que JPS n’a pas changé, que c’est un être qui aime reproduire (ou aime subir) à l’infini (sans doute inconsciemment, et depuis sa plus tendre enfance) un même schéma existentiel où toujours il est « victime » des autres, des méchants, des démons (relire en ce sens, plutôt que Freud, Georges Bataille et Michel Leiris). Oui.

Potin de merdre 4 : Le spectacle continue ?

Lundi 16 juin. Hier soir France-Honduras en coupe du Monde. La France a gagné 3-0.

Claudou, électricien, dit que le Honduras joue au rugby.

Démontage de la contrepente de La Traviata. On me raconte que samedi après-midi, aux saluts de la dernière représentation, JPS a lancé sur scène des pivoines au lieu de roses. Un machino me confie que ce n’était peut-être pas des pivoines, mais qu’en tout cas ça ressemblait à cette race de fleurs. Il faudrait demander à Jean-Paul lui-même pour être sûr.

Je remarque, affichée sur la porte des accessoires, un article titré : « VIVE LES INTERMITTENTS ! »

Gaby, mon directeur technique, est sur le plateau, mains dans les poches et cheveux plaqués en arrière. Philippe Alcaraz, notre délégué CFDT, déséquipe des projecteurs habillé en petit garçon avec un short violet de marque C&A ou Tati. Je lui rappelle, ainsi qu’à d’autres électriciens, qu’il faut me remettre avant la fin du mois leur chèque pour le syndicat (précisant une fois de plus que 66 % de ce modeste montant est remboursé par les impôts gentils). Une de ces personnes électriciennes me répond, sans lever la tête de son travail pour le moins important et pressant, qu’elle a un « problème de conscience » avec la CFDT (sans doute à cause des positions de la CFDT nationale concernant les intermittents).

Autocensuré

Je reçois sur ma messagerie des photos prises par mon adorée à la Scala de Milan (on lui a permis d’en prendre parce qu’elle a dit que son époux était machiniste à l’Opéra de Montpellier).

Albert prévient Roland qu’il va devoir partir l’année prochaine à la Scala pour monter les décors d’Orfeo (mis en scène par la fille du milliardaire Muti, coquin de JPS). Oui.

On charge la contrepente dans un camion. Elle sera stockée cet après-midi par une partie de l’équipe à notre dépôt du marché-gare. Moi je resterai avec le peuple de l’Opéra Comédie pour mettre en place les praticables des chœurs d’enfants qui se produiront devant leurs familles chaque jour jusqu’à vendredi (l’opération s’appelle « Bancs de sable », elle réunira 3000 enfants des écoles qui chanteront des « tubes » de la chanson française).

Gaby est dans la rue avec nous au chargement de la contrepente. Il nous regarde travailler de nos bras et bouches en fumant un cigarillo. Je lui demande si c’est vrai que la saison prochaine il faudra baisser de 40 centimètres le niveau de la scène pour l’opéra d’Urs Schönebaum, l’éclairagiste de JPS monté en grade dans la grande famille du spectacle parce qu’il est blond et il me répond oui. Moi : « C’est possible, ça, de descendre la scène ? » Gaby : « Tout est possible à l’Opéra de Montpellier. »

Puis Gaby, que j’interroge au sujet de l’intermittent qui voulait passer la nuit à l’Opéra après l’occupation de la scène lors de la première de Traviata, me raconte que le type leur a dit qu’au Moyen Âge il existait l’hospitalité chrétienne dans les églises et que donc, dans le droit fil de cette tradition, en ce XXIème siècle commençant, il demandait l’hospitalité à l’Opéra de Montpellier. Gaby lui a répondu que ce serait avec plaisir mais qu’on ne pouvait lui accorder cette faveur pour des raisons de sécurité. Le type lui a dit alors : « Comme vous êtes sympathique en tant que directeur technique, je ne veux pas vous embêter, je vous comprends, je m’en vais. »

Je remonte au plateau. Un machiniste me signale un bouquet de fleurs écrabouillé dans la petite poubelle d’une loge d’artiste. Je vais voir, je constate et prends note pour vous ici-bas.

Oui.

12 h 30 à ma maison après avoir acheté à Monoprix du sorbet citron Carte d’Or et des yaourts Taillefine au pamplemousse pour mon adorée de retour de Milan et se reposant désormais sur notre balcon de 13 mètres de long. Oui.

Dans l’après-midi, à la pause obligatoire de l’installation des praticables et pendrillons et frises et lumières des chœurs d’enfants, on me signale dans notre local climatisé que madame Panabière se trouve en bas dans la rue en train de parler à Noël, notre chez électricien qui possède une Harley Davidson. Je me penche à la fenêtre et constate que cette information est exacte. Par politesse envers notre ancienne administratrice gentille et compétente, je ne crie

pas : « Bonjour madame Panabière ! » par la fenêtre, non, je me prépare à la place un café en dosette.

Un machiniste qui s’est disputé hier avec une femme en voiture (elle est sortie de son véhicule et il est sorti du sien) nous informe que désormais pour lui c’est fini d’être gentleman au volant (oui, l’individu femme a pris un coup de boule).

Je suis au pupitre des cintres en coulisse jardin, sous la pendule du couloir des loges où résident des WC presque aussi beaux et parfumés que ceux des musiciens.

On change le cyclo de porteuse (de la 9 on le passe sur la 27). En rappuyant la porteuse vide à toute vitesse comme j’aime, je tape dans un projecteur là-haut et donc un porte-filtre en acier tranchant tombe à vingt centimètres des cheveux noirs de Gaby qui sont solides comme un casque. Gaby se retourne et me regarde comme s’il ne m’avait jamais vu.

Un intermittent électricien qui travaille sur le festival de danse passe nous voir. Nous échangeons lui et moi quelques mots et Albert me grommelle de plutôt faire attention à mon pupitre, et il ajoute : « Ca suffit, les discussions avec les intermittents ! »

Quelques minutes plus tard on prête un mégaphone des accessoires à la CGT-Spectacle de l’admirable Eva Loyer pour leur manif sur la Comédie (le leur est tombé en panne, ce con).

En coulisse, un électricien me révèle qu’il a invité pour la générale de Traviata deux personnes. L’une, habituée, n’a pas trop aimée la mise en scène. Mais l’autre, qui n’avait jamais vu de sa vie un opéra, a trouvé ça extraordinaire (la chanteuse qui tenait le rôle de Violetta l’a sidérée, d’autant qu’elle chantait sans micro). Oui.

Mardi 17 juin. Je continue d’écrire, sur indications de Mario, Jérôme et Christian (les trois autres pupitreurs) la liste des problèmes informatiques à résoudre en septembre, lors de la venue de l’entreprise spécialisée et intelligente.

Je me lève de mon fauteuil de l’ordinateur pour remonter la clim du local, qu’on m’a baissée par sadisme.

Puis je vais rappuyer les cycliodes pour messieurs les électriciens qui travaillent tout le temps et sans transpirer. J’écoute à l’oreillette de mon MP3 l’émission Les Grandes gueules de RMC où ils parlent des grèves de la SNCF et des intermittents qu’ils détestent.

A 14 heures, Fred l’électricien pugnace du Comité d’entreprise nous apporte au local des machinistes (qu’il pose sur la table encombrée de tasses de café et de journaux gratuits et de miettes de mon gros pain au saucisson) nos Bons vacances de 250, 300 ou 380 euros selon qu’on est riche ou indigent.

Extraordinaire discussion de machinistes maboules à ce sujet. Il vaut mieux dire qu’on a touché le maximum de Bons vacances car ça signifie qu’on est en dessous du plafond salarial annuel, et que donc on est à plaindre plutôt qu’à jalouser. Moi j’avoue que j’ai eu 300, comme ça je suis considéré dans la tranche des « moyens », des « normaux », des « Français ».

Eclairages sur le plateau. De temps en temps je vais charger ou appuyer une porteuse.

A l’ordinateur du local, un machino nous montre une vidéo de métro bondé au Japon. Images incroyables. Il y a sur le quai des types en costumes payés à pousser les gens qui s’entassent dans les wagons pour que les portes puissent se refermer. Tout le monde pense évidemment à notre ami Torao, le régisseur général de l’Opéra qui est d’origine japonaise en plus d’italienne et française.

www. youtube .com/watch?v=N-X6dC2yrUc

Puis on lance une vidéo d’un train aux Indes. Des voyageurs sont assis sur le toit des wagons.

Mario dit : « Ils ont pas compris qu’il faut monter à l’intérieur. »

Répétition du spectacle des chœurs d’enfants à 18 h 30. Je ne suis planifié que jusqu’à 18 heures (début du match Algérie - Belgique). Mario me remplace au pupitre avec détermination.

A 20 heures je vais chercher mon adorée. Pas un coup de klaxon ni de cris dans les rues, pas de voitures et scooters à toute vitesse avec drapeaux déployés, non. L’Algérie a dû perdre contre la Belgique. Oui.

Mercredi 18 juin. Nouvelle discussion à n’en plus finir dans le local des machinistes au sujet des Bons vacances. Moi je pense alors (je ne sais pourquoi) à mon grand général de Gaulle, l’ancêtre du grand Georges Frêche parrain du petit Bourquin.

Soudain, à 10 heures, il faut envoyer le fond noir et des pendrillons dans des caisses roulantes au niveau moins 3 par le monte-charge. Albert, Patrick, Claude et moi descendons par le petit ascenseur cour une fois le monte-charge parti.

Tandis que je tourne la clé pour ouvrir la porte du monte-charge qui vient d’arriver dans les dessous, je demande à mes trois collègues s’ils préfèrent, après leur mort, être enterrés ou incinérés. Albert répond enterré et Patrick et Claude incinérés. On me demande : « Et toi ? » Je réponds : « Brûlé. »

En remontant on croise en coulisse un pompier, Nour, Jérôme, Fred, Claude et Claude qui s’exercent à sauver l’Opéra et ses salariés en cas d’incendie car ils sont responsables si je mets le feu.

Jeudi 19 juin. Matin. On s’installe à la fenêtre du local pour regarder dans la rue les gens de la formation éteindre avec un extincteur un feu sur de l’eau dans une bassine en fer (ou peut-être en plastique). Ils ont l’air doués. On leur crie n’importe quoi de rigolo et puis on referme la fenêtre et on remet un coup de vidéo du métro de Tokyo. J’ai remonté la clim qu’on m’a rebaissée pour m’assassiner ma thyroïde.

Albert revient de sa réunion avec madame Chevalier, notre directrice. Il était en compagnie du chef électricien et d’Alcaraz comme représentant syndical. Albert nous résume : « Bonne impression. Elle est claire dans sa tête… Tu sais que je me trompe pas sur les gens, Jean-Luc... »

Puis Albert nous dit, la conversation ayant déviée sur la formation incendie de Jérôme et Fred, qu’un jour à la cité il a vu une bonbonne de gaz exploser (des jeunes s’étaient amusés) et qu’elle était montée à cent mètres dans le ciel en s’ouvrant « comme un cartable ». Oui.

Khadir rappelle qu’un jour dans la salle d’eau du local un machiniste, pour s’amuser lui aussi, l’a électrifié d’un coup de taser dans les reins. Ouille !

Des machinistes, en coulisse, parlent de sexes gros et petits. Le chef sonorisateur, Grand Gribouille, m’affirme : « Ils sont fumés, tes copains. Ils ne peuvent plus rien faire sans pilules. » Gribouille a lu dernièrement que des vieux sont morts après avoir avalé du Viagra en prévision d’une « partie ». Il promet aux machinistes le même sort s’ils s’entêtent dans la fornication à leur âge. Sur scène, les enfants chantent Belle-Île-en-Mer.

Je vais vite m’acheter dix croissants en sachet en plastique à Monoprix + une plaque de chocolat aux noisettes.

A midi : pâté de tête à la coupe acheté au marché (que je mangerai avec un gros pain et un pain aux raisins).

Petit café gentil à la terrasse du Penalty en lisant une biographie de Boris Vian. Mais il me trotte dans la tête une histoire d’AG organisée par la CGT de l’OONM au sujet des intermittents révoltés (j’en ai été informé par hasard en coulisse). Cette AG a été organisée sciemment en dehors de l’intersyndicale. Il faut que je réagisse à ma façon (qui est de ne jamais rien laisser dans l’ombre, territoire des méchants, mais au contraire de toujours faire éclater la vérité dans la lumière des gentils). Oui.

14 h 16. J’envoie un message à de nombreux correspondants, dont les responsables CGT de l’OONM et madame Valérie Chevalier, notre directrice impériale.

Mon message :

« Je viens d'apprendre que la CGT organise (ou a organisé) seule une AG à l'Opéra Berlioz au sujet des intermittents et de je ne sais quoi d'autre, et que seulement certains salariés de l'OONM en ont été informés, dont quelques non CGT (pas moi, bien sûr).

C'est dommage de ne pas continuer d'afficher une attitude solidaire en appelant plutôt à une AG de l'intersyndicale CGT/CFDT/Unsa. Lorsque François-Charles Nouri a parlé sur scène au public de La Traviata pour soutenir le mouvement des intermittents, il l'a fait au nom de l'intersyndicale, pas en celui de la seule CGT.

Bref, je n'arrive pas à vous comprendre.

Vous devriez vous faire psychanalyser par le docteur Scarpitta. » Jean-Luc Caizergues, machiniste, délégué du personnel, animateur de Libre expression de merdre

Un messager :

« Je ne suis pas à l'origine de cette réunion. Quant à la psychanalyse, je choisirai un autre spécialiste. »

Ma réponse à ce messager :

« Je sais. Vous n'êtes pas un nigaud, vous. »KZRG

Un autre messager :

« Une question : par quel heureux privilège me retrouvé-je sur cette liste d'envois ? Autrement dit, quel lien unit toutes ces personnes ? »

Ma réponse à ce messager :

« Bonne question.

Peut-être parce que vous êtes au CE.

Mais bon, j'ai surtout essayé de couvrir l'ensemble du paysage (la CGT aime bien agir dans le secret et moi au grand jour). » KZRG

Réponse de ce messager à ma réponse :

« Vous me rassurez.

Bonne après-midi. » Un autre messager :

« Bonjour, Jean-Luc,

Attendu la position de ta confédération sur ce dossier (la CFDT nationale est signataire de l’Accord du 22 mars concernant les intermittents), c'est sans doute (cette AG de la seule CGT de l’OONM) pour ne pas mettre en porte-à-faux ses représentants (de la CFDT de l’OONM) ??? Je crois qu'il faut l'appréhender plutôt comme ça. »

Ma réponse à ce messager :

« C'est ce que m'a dit Loulier, en effet.

Mais ce n'est pas bon.

La prise de parole devant le public de la Traviata au nom des salariés de l’OONM s'est faite par un porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-Unsa (d'ailleurs il y avait discussion en coulisse avec les intermittents entre un délégué CFDT, un élu CFDT-Unsa du CE et un élu CGT du CE).

Ceci dit, ce n'est pas un problème grave.

Mais ça divise.

La CFDT de l'OONM ne se désolidarise pas de la CFDT nationale (ça ne voudrait rien dire), elle est simplement et naturellement solidaire des intermittents. Point. » KZRG

Réponse à ma réponse par ce messager :

« J'entends, mais c'est une situation compliquée et peut-être faut-il ne pas mélanger les choses, la solidarité en interne existe réellement et fortement et c'est ça qui compte avant tout, mais comme dit dans mon mail précédent la situation est délicate... et la division ne serait finalement que leur réussite contre les salariés qui sont dans la m///, permanents comme intermittents via les budgets de misère et les droits sociaux. A chacun de ne pas se tromper d'ennemi. »

Ma réponse :

« Il n'empêche. Je maintiens qu'il faut continuer l'intersyndicale CGT-CFDT-Unsa. D'autant qu'il se prépare à l'OONM un plan social camouflé avec le passage en EPCC en octobre. »

KZRG

Réponse de ce messager :

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