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avril 2012 : La CGT-Spectacle prend position officiellement en adressant ce message à l’ensemble des personnels de l’OONM :

Le 2 février 2012 Philippe Alcaraz, délégué CFDT, a adressé à l’ensemble des personnels de l’OONM, depuis sa messagerie professionnelle, un soutien puissant à notre chœur national

16 avril 2012 : La CGT-Spectacle prend position officiellement en adressant ce message à l’ensemble des personnels de l’OONM :

Bonjour à tous,

En ces temps de tensions dans plusieurs services de notre Maison, d'un rapport du Ministère qui est : "une évaluation et non une sanction" (comme le souligne Monsieur le Directeur Général), de problèmes qui empoisonnent le quotidien et qui inquiètent beaucoup d'entre nous, il est urgent de resserrer les boulons et de retrouver la force qui nous habite depuis toujours, la Solidarité !

Que les Artistes du Chœur sachent que le syndicat CGT-Spectacle les soutient et les soutiendra dans toutes les épreuves à venir (article du Midi Libre du 13 avril 2012).

Que la Musique vive et calme tous les esprits ! Gilles Loulier, délégué CGT-Spectacle

Première quinzaine de mai 2012 : Les sites syndicaux sont fermés par la direction de l’OONM à cause de Libre expression. Conséquence : le site operagglocfdt sera créé à l’extérieur.

LIBRE IMPRESSION 229 : Vous êtes libres de les foutre dehors Jeudi 17 mai 2012, à 5 h 27

Message de la CFDT à l’ensemble des personnels :

« En attendant la réouverture des sites Irp-syndicats, voici en PIECE JOINTE votre Libre expression du jeudi 17 mai 2012.

VOUS AVEZ LE DROIT, VOUS AVEZ LE DEVOIR DE TRAVAILLER EN PAIX.

DE NE PAS ÊTRE HARCELES.

DE NE PAS ÊTRE HUMILIES.

VOUS NE LEUR DEVEZ RIEN. ILS VOUS DOIVENT TOUT.

JAMAIS ON N'AVAIT VU DE TELLES CHOSES SURVENIR DANS NOTRE GRANDE ET BELLE MAISON.

ILS SE CROIENT TOUT PERMIS.

ILS VEULENT NOUS INTERDIRE DE PARLER.

ILS VEULENT NOUS INTERDIRE DE CREER DANS UN LIEU VOUE A LA CREATION.

ILS CROIENT QUE CETTE ENTREPRISE FINANCEE PAR L'ARGENT DU PEUPLE LEUR APPARTIENT.

ILS SE REMPLISSENT LES POCHES.

ILS REMPLISSENT LES POCHES DE LEURS AMIS ET DE LEURS VALETS.

ILS PARTIRONT ET VOUS RESTEREZ.

CEUX QUI ONT TRAHI DEVRONT RENDRE DES COMPTES.

IL Y A UNE JUSTICE.

CONTINUEZ DE BIEN TRAVAILLER AU SERVICE DES ARTISTES ET DU PUBLIC.

TÔT OU TARD, BIENTÔT, VOUS GAGNEREZ.

VOUS SEREZ LIBRES. » LIBRE EXPRESSION CFDT

Juin 2012 : Création de l’intersyndicale et motion de défiance. Résultat : 82,9 % des votants contre la gouvernance de Jean-Paul Scarpitta (aux élections professionnelles d’octobre 2012 le syndicat Fo, pro-Scarpitta, chutera de 26 à 11 %).

A partir de ce moment (historique pour notre Maison), l’intersyndicale CGT/CFDT/Unsa (dont je ne fais pas partie) oeuvrera jour après jour, épaulée par le Comité d’entreprise et le CHSCT, pour trouver une issue logique au conflit, et ce jusqu’à la nomination le 29 décembre 2013 de Valérie Chevalier-Delacour.

Tout ce temps-là je n’ai fait qu’animer le blog Libre expression. Je n’ai participé à aucune des activités de l’intersyndicale, à qui je dis bravo pour son travail sans relâche au service de notre Maison.

Et merci à l’ensemble des personnels de l’OONM, qui se sont comportés pendant trois longues années avec courage et solidarité.

Quant à ceux qui, à divers titres, n’ont pas partagé l’opinion du plus grand nombre, c’était leur libre choix. Pour moi ils sont des collègues de travail et je leur conserve bien évidemment toute mon estime.

Et je souhaite aussi bonne chance à l’artiste Jean-Paul Scarpitta dans sa passion de la musique, qui est sa seule véritable voie.

Oui.

Marie-Eve Signeyrole est très estimée des techniciens, qui ont jugé de grande valeur, comme le public et la critique, sa mise en scène de La petite Renarde rusée.

Mercredi dernier (le 15), j’étais à la générale publique d’Eugène Onéguine. Mais j’ai dû partir à l’entracte. Dommage car il paraît que la deuxième partie, infiniment plus courte et dépouillée que la première, est très belle.

Moi, j’aurais viré la moitié des ferrailles et les deux tiers des accessoires le plus vite possible au cours de la première partie. Ce foutoir sème le désordre visuel et annihile souvent le formidable travail de mise en scène accompli avec les solistes, choristes, danseurs. D’autant que les éclairages ne sont pas assez tranchés pour rétablir l’ordre dramaturgique et les priorités visuelles. Une projection en gros plan des solistes sur le cyclo aurait pu, éventuellement, pallier au problème (l’image du plateau vu d’en haut ajoute au contraire à la confusion).

Ceci dit, tous les salariés qui ont assisté au spectacle et m’en ont parlé avaient l’air réjouis, voire enthousiastes.

Tôt ou tard, l’opéra s’éteindra. Le problème est démographique et de civilisation. Les classes moyennes cultivées issues du baby-boom vieillissent, meurent, sont remplacées par des populations pour qui la musique classico-lyrique est le cadet des soucis. Leurs élus ne voteront pas des crédits pour jouer du Mozart ou du Koering.

Ceci dit, Valérie Chevalier-Delacour peut tout à fait, avec son éclatante détermination et l’aide enthousiaste des personnels encore vivants de l’OONM, sauver les meubles quelques années encore.

En attendant la fin, il faudrait toutefois revenir doucement à un théâtre généraliste, plus compatible, dans sa diversité intrinsèque, avec la baisse générale du niveau intellectuel et culturel de nos concitoyens du futur.

Oui.

Le 28 janvier, dans l’après-midi, s’est tenue la première réunion des DP présidée par la nouvelle directrice de l’OONM, Valérie Chevalier-Delacour, qui a fait une excellente impression à l’ensemble des élus du personnel, tant artistes que techniciens et administratifs.

A cette occasion, la CFDT a posé une question brûlante; brûlante si du moins l’on considère que nous travaillons dans un lieu à haut risque, et qu’à tout moment de la journée, ainsi qu’en soirée surtout, il peut y avoir « urgence » à éteindre des incendies dans les bureaux, les coulisses, les loges ou en salle (rappelons-nous les aventures fameuses de Toni – 21cm –, machiniste de son état quand il est « au repos »).

Bref, tandis qu’autour de la grande table en bois vernis tous se gaussaient de la question de la CFDT (syndicat des « puissants » techniciens de scène), madame la directrice lui apportait non sans humour une réponse fermement négative.

La question posée était pourtant d’actualité, et transgenre : « Ne pourrait-on prévoir un distributeur de préservatifs à l’Opéra Comédie ? » Oui.

Provocateur gentil (en retard artistique de deux guerres, voire trois, sans doute par manque de lettres), nommé à la tête du CDN parce qu’il fit, à la bonne époque et sous le bon régime, pipi-caca sur la bonne icône. Oui.

La question a été posée par la CFDT-Unsa. Elle émanait d’un technicien; un machiniste; un homme viril (21 cm) qui a toujours des préservatifs dans son placard mais qui, en bon chrétien, pense aux autres, ceux qui en sont démunis et peuvent être amenés malgré tout, dans l’urgence, à agir au détour d’un couloir, derrière la porte d’une loge ou d’un bureau.

Oui.

Prochaine question pour les DP de la part de ce machiniste surpuissant : « Ne pourrait-on distribuer gratuitement aux petits salaires de l’OONM du Viagra ? » Il est à noter que le Viagra existe désormais en générique (par boîte de 90 de 100mg, le comprimé revient à moins d’1€).

Petite info révélée par ce machiniste bien informé sur toutes les questions relevant de la bonne santé sexuelle : en 2016, l’équivalent du Viagra sera disponible pour « mesdames les femmes ». Oui.

On a joué une Fille du Far-West à l’Opéra Berlioz en 2002 (metteur en scène : Giancarlo del Monaco). Je me souviens de décors énormes et, surtout, du démontage et du rechargement. C’était un dimanche soir. La majorité de l’équipe était planifiée jusqu’à minuit. Trois ou quatre nigauds devaient rester avec les intermittents jusqu’au lever du jour. Je faisais partie des nigauds. Tout le monde dormait debout. J’ai fermé les portes du dernier camion à sept heures du matin et je suis allé acheter des croissants pour mon adorée avant de rentrer me coucher. Oui.

Valérie Chevalier-Delacour et l’intersyndicale CGT/CFDT/Unsa

Une rencontre a eu lieu mercredi 5 février entre l’intersyndicale CGT/CFDT/Unsa et Valérie Chevalier-Delacour à l’Opéra Comédie, salle Delteil (Joseph Delteil, poète, 1894-1978).

Cette rencontre a duré une heure et trente minutes environ.

1) Valérie Chevalier-Delacour a tout d’abord demandé à Philippe Alcaraz, délégué CFDT, s’il était bien ce salarié de l’OONM qui dernièrement avait passé des vacances en Nouvelle-Calédonie (où notre directrice a de la famille).

Philippe Alcaraz, tout bronzé et vitaminé, a répondu oui.

2) Ensuite le délégué de la CGT, Gilles Loulier, a fait l’historique du conflit mené contre Jean-Paul Scarpitta, ex-directeur de l’OONM (conflit à l’origine de l’intersyndicale).

Tout a commencé en mars 2011 par une lettre du délégué CFDT adressée au directeur de l’OONM, suite à des attaques menées contre le régisseur général de l’Opéra.

Plus tard a éclaté l’affaire des choristes, affaire liée au rapport « orienté » du ministère de la Culture.

Et tandis qu’une dégradation du climat professionnel et humain se propageait dans notre Maison, la création d’un « petit orchestre » au sein de l’orchestre semait la zizanie chez les musiciens.

Enfin, la motion de défiance votée à près de 83 % contre la gouvernance de Jean-Paul Scarpitta en juin 2012 par le personnel de l’OONM, suivie d’une grève sur Les Noces de Figaro en juillet (seule grève d’annulation de spectacle en plus de trente ans), venait parachever ce chef-d’œuvre d’incompétence dans le management d’un opéra national.

Après ce bref historique, les représentants syndicaux ont tenu à faire savoir à Valérie Chevalier-Delacour que le public, contrairement a ce qui a été dit par la direction d’alors, fut durant le conflit en très grande majorité favorable aux personnels révoltés.

Il a été réaffirmé aussi qu’il n’y avait pas eu de la part de l’intersyndicale de « cabale » menée contre Jean-Paul Scarpitta, un tel mode d’expression n’ayant jamais été une pratique des syndicats de notre Maison à l’encontre d’un directeur quel qu’il fût, et quels que fussent les griefs que les personnels eussent pu avoir à son encontre.

3) Puis les fameux « gros salaires » ont été évoqués. Ainsi que certaines hausses de rémunération bizarres et fulgurantes.

4) Jean-Paul Scarpitta aurait par ailleurs déjà touché sa très grosse prime de départ (prélevée fort heureusement sur le budget 2014 déjà bouclé).

5) Virpi Nurmi, Directrice de l’administration artistique, quittera l’OONM au mois de juillet prochain.

Patrice Cavelier, Secrétaire général, « devrait partir » lui aussi en juillet.

Anne Laffargue, Administrateur général, restera aux « affaires courantes » (comptables), « où il y a du travail ». L’administration du personnel n’est pas de son ressort, ni le passage en EPCC.

6) Au sujet de l’Accord unique Opéra/Orchestre et du travail accompli durant huit mois en 2011-2012 par Anne Laffargue et les syndicats, il a été rappelé à madame la Directrice que monsieur le Secrétaire général avait affirmé qu’on ne reviendrait pas sur les textes qui ont été approuvés par la direction et les syndicats (reprendre ces discussions à leur début aurait le grave inconvénient de freiner encore la mise en place de l’EPCC).

7) La direction et les musiciens semblent d’accord sur le choix de Michael Schønwandt comme directeur musical. Mais le contrat ne pourrait être signé avant 2016. Michael Schønwandt (« grand monsieur » selon les musiciens) serait premier chef invité avant de devenir, éventuellement, directeur musical.

8) Afin d’établir la programmation symphonique, quelqu’un pourrait être rapidement désigné par voie interne. En ce qui concerne le lyrique, Valérie Chevalier-Delacour prévoirait l’embauche d’un assistant (ou d’une assistante). Il semblerait qu’elle eût quelqu’un en vue.

9) Les problèmes du chœur (et de sa direction) ont été évoqués.

10) Pas un mot, en revanche, sur les services techniques de scène (sa structure est si forte et efficiente qu’à aucun moment celle-ci n’a été ébranlée par le conflit; et il n’y a jamais eu la moindre division dans le groupe quant à l’attitude à tenir).

11) Pour clore cette rencontre, Gilles Loulier a demandé au nom de l’intersyndicale qu’une AG soit convoquée (par la direction et/ou les syndicats) afin que Valérie Chevalier-Delacour puisse expliquer à l’ensemble des personnels sa vision de l’avenir de notre Maison, et répondre en direct aux questions que beaucoup se posent.

Madame la Directrice serait d’accord pour une AG, mais pas avant septembre-octobre, lorsqu’elle travaillera à plein temps sur sa propre saison. Pour l’heure, il s’agit encore d’affiner la saison Scarpitta (à ce propos, le représentant des musiciens a souligné des aberrations dans le programme de l’orchestre la saison prochaine : ouvrages déjà joués, chefs qui reviennent trois fois en un an !).

NB : Ceci n’est pas un compte rendu officiel de l’intersyndicale, mais mon interprétation des renseignements pris auprès de participants (je n’étais pas présent à cette réunion).

En conséquence, il peut s’être glissé des « approximations », voire des « indiscrétions » (qui peuvent m’être logiquement reprochées). Qu’on me pardonne par avance, je ne suis qu’un pauvre machiniste. Oui. KZRG

Vendredi 14 février à 20 heures était présenté, à l’Opéra de Montpellier, un spectacle de la compagnie de danse Olivier Dubois : Tragédie. La nudité était son seul intérêt chorégraphique.

Les danseurs (9 hommes et 9 femmes) évoluaient nus en effet, ce qui n’est pas nouveau (il y a quelques années, dans le cadre du Festival, un type a même dansé à poil sous les tapis).

L’amusant, avec la compagnie d’Olivier Dubois, c’est que ces messieurs-dames ne voulaient voir personne traîner en coulisse pendant leur exhibition sur scène (la pudeur, sans doute).

Une civilisation, c’est d’abord un peuple. Le problème est donc démographique. Fin du peuple occidental = fin de la civilisation occidentale (et donc fin de la culture occidentale).

Amen.

Mercredi 27 février avait lieu la réunion mensuelle des délégués du personnel et de la direction.

Madame Chevalier-Delacour, nouvelle Directrice de l’OONM, était présente, ainsi que la sympathique Virpi Nurmi, Directrice de l’administration artistique (dont le contrat s’achève au mois de juillet).

A une question des musiciens, Virpi Nurmi a eu le malheur de répondre : « C’est calé. » Je n’ai pas très bien compris (je faisais un sudoku) s’il était question du programme de tous les concerts de la Saison Scarpitta 2014/15 ou d’un concert particulier, mais madame Valérie a sèchement interrompu la gentille Virpi (alors que jusque-là le ton était demeuré chevalieresque, voire convivial) pour lui signifier que non « rien » n’était calé, qu’on ne pouvait laisser dire ça (genre : c’est moi qui décide quand c’est calé).

Tout le monde bien sûr a sursauté autour de la grande table, dans la petite salle Delteil (où le robinet d’eau ne fonctionne plus depuis des mois). J’ai même dû arrêter immédiatement mon sudoku pour commencer des mots croisés. Oui.

Les joues de Virpi ont rosi sous l’attaque mais le dos n’a pas bronché, il est demeuré bien droit, comme à l’école celui de la bonne élève. Cette descendante des Vikings a même continué de s’entretenir tranquillement avec Gilles Loulier, délégué des musiciens (dont la queue de cheveux restait elle aussi de marbre, si j’ose m’exprimer ainsi).

Mais, au bout de quelques secondes à peine, la Virpi parvenait à glisser finement (finoisement ?), une deuxième fois le verbe « caler » au sujet du concert dont il était question à ce moment-là. Elle a dit précisément (je l’ai noté pour vous) : « Ca, en tout cas, c’est calé. » Madame la Directrice, à qui rien ne semble échapper, a souri de cette contre-attaque.

La discussion s’est poursuivie comme si de rien n’était, et Virpi, au sujet d’un autre concert, a répété une troisième fois « C’est calé », pour bien enfoncer la banderille. Mais cette fois madame Valérie n’a pas souri, non.

A l’automne 2011 (au moment du préavis de grève des techniciens de scène de l’Opéra de Montpellier), on me rapporta un jour (afin de m’avertir) que JPS aurait dans une discussion fait référence à Serge Dorny, disant qu’à Lyon le directeur avait « maté les techniciens en trois ans » mais qu’ici ce serait plus rapide (et accompagnant son propos d’un écrasement métaphorique de la piétaille que nous sommes avec la pointe de sa chaussure de marque).

C’est ce jour-là précisément (le jour où on m’a rapporté cette anecdote – vraie ou légendaire), que j’ai décidé d’écrire mes petites Cage de scène et d’y appeler un des héros

« mon bien-aimé » directeur, en écho peut-être au Cantique des Cantiques, voire au Prince (de Niccolò di Bernardo dei Machiavegli). Oui.

J’aime bien Poutine (il est convivial).

Pour des raisons essentiellement de démographie (vieillissement et disparition des classes moyennes cultivées), il ne fait aucun doute que beaucoup de festivals de musiques lyrique et classique vont disparaître dans les dix à vingt ans qui viennent. Des orchestres disparaîtront aussi. Et des opéras seront transformés en théâtres généralistes. Amen.

Nous avons créé Le Nœud à coulisse (bimestriel) au printemps 1982. Fin 1986, j’en avais un peu marre et j’ai arrêté. D’autres, encouragés par la CFDT/Mairie, ont persévéré. J’ai continué de fournir des textes (dont Vision d’un machiniste) mais j’ai cessé de m’occuper de la fabrication (maquette, imprimerie, pubs). Après quelques numéros sans moi, un gouffre financier s’étant creusé j’ai dû revenir aux commandes pour rétablir les comptes. Avec l’aide notamment de Jean-Pierre Ganivet, le problème fut réglé en un petit semestre. Je me souviens avoir réunis Jean-Pierre et Fabienne (future madame Galvez) au Y’a Bon (Le Café du Théâtre) pour leur dire : «Il nous manque de l’argent en caisse, nous allons donc investir ! » Ainsi nous avons créé un nouveau « gratuit » destiné au public : A l’Opéra, dépliant bicolore qui donnait le programme des spectacles de l’Opéra Comédie, de la salle Molière et du théâtre de Grammont. Un mois sur deux paraissait Le Nœud à coulisse (5000 exemplaires), et un mois sur deux A l’Opéra (5000 exemplaires aussi). Oui.

PS : On peut s’étonner du ton acide employé par Aurore à mon égard dans Douche froide.

En fait, c’est moi qui lui demandais de ne pas m’épargner (pour donner du « piquant » à notre Divin journal).

KZRG

Gerard Mortier (comme tous les directeurs d’opéra) sera vite oublié. Il n’en restera rien. La seule chose qui reste, c’est l’œuvre (l’œuvre de Mozart, de Verdi, d’Eminem…). Oui.

Paix à son âme.

Le roman d’Edouard Louis se situe dans la lignée de Vipère au poing (Hervé Bazin) et Le Bonheur des tristes (Luc Dietrich). Le niveau d’écriture est relativement bon, compte tenu de l’âge de l’auteur. Mais l’ensemble est sans grand intérêt pour les lecteurs de (disons) Pierre Guyotat ou Georges Bataille.

Je n’aime pas Olivier Py, rebelle en tant de paix. Si les metteurs en scène, les directeurs de théâtre, les artistes, les écrivains étaient par nature des « résistants », ça se saurait (pendant l’Occupation, ils ont été au-dessous de tout; le poète René Char, qui résista les armes à la main, fut une exception). Bref, je n’ai aucune confiance morale, intellectuelle et patriotique en ces racailles nombrilistes. Non.

La disparition physique du peuple occidental conduit inévitablement à la mort culturelle de l’Occident.

Contrairement à la légende, l’OONM-LR ne serait pas passé en EPCC le 1er janvier 2014.

Pourquoi ?

Parce qu’on ne peut créer un EPCC quand il y a déficit.

Or, le bruit court que les comptes de l’OONM-LR se trouvaient bel et bien dans le rouge à l’aube de la nouvelle année.

Selon de mauvaises langues, la prime de départ de Jean-Paul Scarpitta (exigée par lui au 28 décembre 2013, la veille de la fin de son contrat de directeur général) et le manque financier occasionné par le non respect des engagements envers l’OONM-LR de la fondation Aria (dont JPS fut – est ? – le président) ne seraient pas pour rien dans ce maudit déficit qui s’élèverait, dit-on, à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Une nouvelle rumeur court depuis l’élection le 30 mars de Philippe Saurel à la mairie de Montpellier : l’EPCC ne se ferait plus et nous basculerions en régie municipale. Oui.

Non ?

Gilles Loulier a apporté son soutien (critique) à Jean-Pierre Moure car, oui, Moure a sauvé l’OONM que s’apprêtait à détruire – trahissant la politique culturelle du grand Georges Frêche – un président de région envoûté par des ânes.

Gilles Loulier (un des cinq plus grand hautboïstes de France selon René Koering) est délégué CGT-Spectacle. En tant que musicien et représentant syndical, il était en droit de prendre position dans le cadre de l’Orchestre. Il n’y a là rien d’étonnant ni de scandaleux. A l’occasion d’élections nationales ou locales, les syndicats ont toujours fait des choix politiques; je me souviens d’un tract CFDT de 1983 appelant les employés municipaux à voter Frêche (UNION DE LA GAUCHE). Oui.

Gilles Loulier (un des cinq plus grand hautboïstes de France selon René Koering) est délégué CGT-Spectacle. En tant que musicien et représentant syndical, il était en droit de prendre position dans le cadre de l’Orchestre. Il n’y a là rien d’étonnant ni de scandaleux. A l’occasion d’élections nationales ou locales, les syndicats ont toujours fait des choix politiques; je me souviens d’un tract CFDT de 1983 appelant les employés municipaux à voter Frêche (UNION DE LA GAUCHE). Oui.