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Le journal El Khabar de langue arabe écrit en 2004 (les résumés) :

Chapitre I : les causes de l’embouteillage

B- Le journal El Khabar de langue arabe écrit en 2004 (les résumés) :

1- Soixante dix mille véhicules entrent chaque jours dans le centre de Constantine «L’A.P.W demande au Ministère un plan d’urgence » (coupure de journal n °3)

La ville de Constantine reçoit 70.000 véhicules chaque jour, en plus des différents véhicules assurant les déplacements des 250.000 citoyens dont la majorité converge au centre-ville, qui n’a pas renouvelé son plan de circulation depuis 1920, un plan qu’utilisaient, depuis, les responsables après simple ajustement à peine adaptable aux conditions de circulation, alors ceci n’a pas amélioré la situation.

Le président de l’A.P.W. signale le besoin d’un plan de transport et de circulation pour l’ensemble de la Wilaya, d’une façon générale et le centre-ville en particulier, ce qui explique cette anarchie quotidienne, et accusant tous les services administratifs et les élus locaux, de ne pas avoir réagi pour trouver une solution en évitant de circuler dans les axes de circulation sensibles pour ne pas subir l’embouteillage. Le même responsable ajoute qu’une commission Wilayale de Transports est en train de préparer un dossier à propos de cette situation catastrophique qui a duré trop longtemps, en affirmant qu’il rédigerait un rapport complet aux autorités compétentes à un niveau plus haut pour qu’un plan d’urgence de circulation soit mis en place. La ville de Constantine souffre également du manque d’études techniques concernant la réalisation des stationnements pour dissuader les usagers à ne pas stationner anarchiquement sur les passages et les trottoirs comme le cas des rues : Aouati. M., Larbi Ben M’hidi, Aouinet El Foul, le quartier de la Casbah, et Belouezdad…..Quant au Directeur des transports, il pense qu’il est indispensable de réhabiliter les stations de bus du centre comme Boumezzou, Krikri, et Abdelmalek dont la capacité dépasse les 800 véhicules, d’aménager des annexes de ces stations de bus, d’organiser les arrêts et de multiplier les feux tricolores, et le même responsable conclut que la solution définitive du problème de l’embouteillage dans le centre-ville repose sur l’étude analytique et diagnostique de la situation de la circulation à Constantine que compte réaliser le Bureau d’Etudes Algéro-français (INGEROP).

2 - Anarchie dans le transport terrestre dans les grandes villes

Les transporteurs : concurrence le jour et ankylose totale la nuit (coupure de journal n°4) Dès la tombée de la nuit, la concurrence fervente entre le grand nombre de transporteurs, tout le long de la journée disparaît à un degré tel qu’il donne l’impression d’une ville morte. Ce phénomène de paralysie touche presque l’ensemble des grandes villes algériennes, car pour se déplacer le citoyen est obligé de prendre un taxi qu’il doit payer chèrement, selon le désir et le régime tarifaire de certains chauffeurs de taxis sans scrupule.

Le problème des déplacements nocturnes de la clientèle au niveau d’Alger est commun à l’ensemble des Wilayas. En effet dès dix neuf heures ou au plus tard vingt heures les bus et les différents moyens de transport aux centres se raréfient, alors que dans les autres zones ils sont inexistants, laissant les citoyens à leur triste sort pour trouver un moyen leur permettant de se rendre à leur destination. L’impact de cette situation, devenue une réalité quotidienne, et qui n’arrive pas toujours à attirer l’attention des responsables pour la changer,

commence ces derniers temps à s’accentuer pour prendre d’autres dimensions dangereuses comme les agressions dans un certain nombre d’arrêts de bus, la multiplication des altercations entre une clientèle (foules) exaspérée et des taxis inconscients, au sujet des tarifs spéciaux qu’imposent ces derniers à la clientèle, tarifs que certains citoyens trouvent « injustes »

Une foule de clients se presse et se bouscule dans le but d’avoir une place dans les rares moyens de transports qui restent,

Un phénomène qu’on remarque dans pas mal d’endroits à Alger à partir de dix sept heures chaque jour…..Beaucoup de citoyens n’arrivent pas à comprendre la disparition totale de ce grand nombre de bus de transports de jour dès dix sept heures.

Certains parmi ces citoyens exigent une réorganisation du système de transports qu’ils trouvent inopérant, et proposent à cet effet, l’intervention de la Direction des transports qui doit imposer un programme de transports alternatifs pendant la nuit et les jours fériés……….

Dans les villes de l’Est du pays il n’y a que le gain rapide qui compte

Apparemment les autorités locales et les services de la Direction des transports à Constantine s’en foutent et ne se soucient pas du grand nombre de plaintes et préoccupations des voyageurs et des citoyens, surtout celles concernant l’obligation d’assurer un service alternatif de transports urbains la nuit, permettant les déplacements entre le centre et les secteurs périphériques. Devant l’absence quasi-totale des bus assurant les déplacements au centre, les citoyens se posent la question sur l’absence de ce plan de nuit. Ce plan de nuit est en mesure de garantir les déplacements nocturnes inter quartiers, et en même temps d’épargner à la clientèle la souffrance de trouver un taxi « fraude » ou de passer la nuit dehors. Cette situation est souvent exploitée par les taxis licites ou fraudes pour imposer leur diktat à des citoyens diminués financièrement.

C– Le journal El Watan écrit en 1993 (le résumé) :

1- Bus Constantinois

L’indescriptible désordre (coupure de journal n°5)

Après avoir dénoncé la perte de la notion du service public à Constantine, le journal dénonce également la marginalisation des quartiers périphériques par l’absence des TC (« il faut souvent draguer le taxi collectif »), ceci malgré la rentabilité de la ligne, la rotation est de toutes les trois heures, ailleurs la situation est pire

Le journal dénonce également la main mise du privé sur les T.C. « l’incursion du transporteur privé dans le réseau urbain ou plutôt son quasi-contrôle n’a pas eu que des « effets bénéfiques ».

Car il est de notoriété commerciale que le souci de « rentabilité » qui guide l’opérateur privé occulte toute autre préoccupation.

Le journal critique, également, les errements d’une administration centrale incapable d’organiser et de codifier des règles de commercialité.

Comme il signale aussi l’augmentation de la flotte des taxis qui est passée de 1700 en 1984 à 3500 en 1992, une augmentation qui traduit la crise des T.C. et ses conséquences sur le problème de l’embouteillage.

D– Le journal Liberté écrit en 1998, 2004, 2005 (les résumés) :

1- En 1998, Le transport à Constantine (coupure de journal n°6)

En quête de discipline

Le transport urbain nécessite un grand toilettage à tous les points de vue. L’anarchie régnante dans ce secteur n’est plus à démontrer.

Si le grand nombre de bus privés et de taxis a sensiblement équilibré l’équation offre et demande, il s’est concrétisé au détriment des éléments élémentaires d’une bonne prestation de service.

Citons entre autres la discipline, la sécurité, la propreté, et l’écologie, d’où le désordre et les désagréments de tous les jours (difficultés de circulation...).

Parmi les contraintes signalées officiellement, le journal met l’accent sur le grand nombre de lignes périphériques, attribuées aux différents opérateurs, mais elles sont mal desservies ou pas desservies du tout, soit par manque de rentabilité ou mauvais état des voies et de la sécurité. Le journal signale aussi le problème de l’encombrement et l’insuffisance des aires de stationnement, la mauvaise gestion des deux gares routières, le poids du transport universitaire (33000 étudiants). Pour conclure, le journal explique ces problèmes par : le manque d’organisation générale des TC, le regroupement (corporation) des taxis autour de deux associations (UNACT et FNTA) ) fait que ces derniers éprouvent de grandes

difficultés dans l’accomplissement de leur mission du fait du litige de représentativité qui les oppose en justice, on comprend en partie le mal qui ronge ce secteur, enfin la nature accidentée du site sont autant de facteurs qui provoquent et constituent l’embouteillage et le désordre. D’où la nécessité qu’une grande réflexion pour améliorer les prestations de ce service si vital, qui ne demande qu’à être organisé.

2 – En 2004, conduite stressante dans les embouteillages (coupure de journal n°7)

On écrase même les policiers !

Stressé par l’immense embouteillage, un jeune conducteur n’a pas trouvé mieux que d’accélérer le rythme et d’effectuer un dépassement dangereux, en se faufilant entre des innombrables véhicules.

Arrivé devant l’agent de l’ordre public, le conducteur en question panique et fauche alors le policier et perd le contrôle de son véhicule.

3 –En 2005, selon une étude allemande (coupure de journal n°8) Les embouteillages peuvent provoquer des crises cardiaques

Une étude réalisée dans le sud de l’Allemagne et publiée dans l’édition de jeudi du New England Journal of Medicine, montre qu’une attaque cardiaque sur douze pourrait être liée à des problèmes de trafic routier avec une prévalence plus élevée chez les femmes et les personnes de plus de soixante ans.

Le risque lié aux embouteillages est 2,6 fois plus élevé pour les automobilistes coincés dans les bouchons, 3,1 fois pour les usagers des T. C., et 3,9 fois pour les cyclistes

E – Le journal Le Quotidien d’Oran écrit en 2003, 2004, 2005 (les résumés) :

1- En 2003 :

a- Le trottoir pour les voitures, la chaussée pour les piétons (coupure de journal n°9)

Les piétons circulant le long du trottoir côté droit en allant vers le chalet des pins, ne peuvent plus se déplacer normalement. Ou alors, ils sont contraints de circuler dans la rue car le trottoir est occupé par d’immenses camions, en garage. Ces lieux sont devenus leur parking, voire même un centre de transit puisque des marchandises y sont transbordées. Le citoyen piéton, quant à lui, marchera dans la rue !

Faut-il attendre d’autres accidents avant de placer des ralentisseurs devant les établissements scolaires, exemple de (El Moutanebbi) sur la route de Djebel Ouahch ? Car les écoliers sont contraints de traverser la rue express à double sens au risque d’être écrasés par des véhicules de passage. Cela n’est même pas facile pour les adultes. Qu’en est-il pour les enfants qui ne sont pas encore conscients des dangers ? Et qui traversent la voie n’importe comment au péril de leur vie ?

2 – En 2004 : Circulation perturbée (coupure de journal n°10)

La situation du trafic urbain, qui règne à Constantine depuis plusieurs années, est tellement fragile, à un point tel que la moindre anomalie dans n’importe quelle rue de la ville se répercutera sur l’ensemble de la circulation urbaine, notamment dans les quartiers centraux et les axes périphériques importants.

3- En 2004, La charpente métallique achevée avec un an de retard (coupure de journal n°11)

Le parking à étages de l’avenue Zaâmouche livré en 2005

Le premier parking à étages de la Wilaya de Constantine risque de connaître une fois encore un retard dans sa livraison. Ceci en raison de la réalisation tardive de sa partie en charpente métallique, et des contraintes financières qui risquent de peser sur le début des travaux de construction des planchers et des cloisons. Edifié sur l’avenue Zaâmouche, sur le site de l’ancienne station de bus, près du pont de Sidi Rached, le projet avait été confié à la « Sapta », entreprise spécialisée dans les ouvrages d’art et ponts. Celle-ci a quasiment terminé la partie qui lui avait été confiée. Mais le montage de la charpente métallique de l’imposant ouvrage, a accusé un retard de prés d’une année. Puisque ces travaux devaient prendre fin en septembre2003.

En plus de l’expiration du terme de l’ouvrage cité, une augmentation dans ses coûts est à signaler. Le retard déjà consommé, a donc renvoyé la livraison définitive de l’ouvrage pour la fin du premier trimestre 2005, selon les informations recueillies auprès des services de la Mairie de Constantine qui cofinance le projet avec la Wilaya de Constantine. En ce qui concerne les coûts de la réalisation des travaux, la facture n’est pas encore close, prévue initialement pour un montant estimatif de 26 milliards de centimes, le projet a déjà consommé près de 29 milliards. D’ailleurs il faut s’attendre à d’autres surcoûts dans les travaux à venir, d’autant que la réflexion a été engagée sur un effort d’intégration de l’ouvrage dans son milieu urbain, car la vieille ville (Casbah) se situe dans le voisinage

immédiat du site du parking. Ces aléas font que les estimations sur le coût final de l’ouvrage tablent sur un montant qui avoisinerait les 35 milliards de centimes, soit une augmentation de plus de 34 % par rapport à l’évaluation de départ.

De toutes les façons cet ouvrage viendra soulager la ville de Constantine d’une partie de ces problèmes de surcharge de ses artères, par le stationnement des véhicules, y compris sur les trottoirs destinés aux piétons.

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