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Jean-François EGRON présente le dossier

Affaires non regroupées :

M. Jean-François EGRON présente le dossier

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M. le Président Alain ANZIANI : Merci Monsieur ÉGRON. Qui souhaite intervenir ? Monsieur MORETTI.

M. Fabrice MORETTI : Monsieur le Président, à propos de cette délibération, il y avait plusieurs portes d’entrée possibles. J’aurais pu choisir la dénonciation, j’aurais pu choisir l’accusation, j’aurais pu choisir l’interrogation, j’ai choisi la surprise. En effet, la trésorerie principa le qui rejette des paiements, ce n’est pas courant et les raisons en sont malheureusement presque risibles : numéros de SIRET (Système d’identification du répertoire des établissements) qui ne correspondent pas, l’adresse qui n’est pas la bonne. J’espère que le prestataire qui est indiqué dans la délibération est bien le bon. Les explications alambiquées données en commission et les éléments complémentaires envoyés ne nous permettent pas de comprendre véritablement l’origine de ces refus de paiement. Comme dit l’expression, « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Dans le doute, nous préférons rester vigilants et ne pas prendre le risque de cautionner quelque chose qui ne devrait pas l’être. À la lumière de ces éléments, le groupe Métropole Commune(s) ne prendra pas part au vote.

M. le Président Alain ANZIANI : Il y a d’autres interventions ? Non. Monsieur ÉGRON.

M. Jean-François EGRON : L’évocation de ce sujet qui vient d’être faite ne correspond pas à la réalité, encore une fois je le dis. Qui est responsable de quoi ? D’abord, personne n’ignore ici, et cela nous arrive dans nos communes, que les trésoriers payeurs ou les payeurs ont tendance à resserrer leur comportement parce qu’ils ont été parfois mis en difficulté. Cela nous est arrivé très fréquemment à Bordeaux Métropole. On a même eu des salaires bloqués pour des raisons qui étaient très fallacieuses. Cela a été très compliqué parce qu’il y a une certaine froideur et réticence et donc on demande beaucoup d’éléments là où on n’en demandait pas ailleurs. Je le répète, la Ville de Bègles n’a eu aucune difficulté jusqu’à cet instant -là. C’est la trésorerie qui nous demande ces affaires.

Troisièmement et pour terminer, ce n’est pas ni Bordeaux Métropole, ni la Ville de Bègles qui ont des difficultés avec la nature des documents, mais vous l’avez compris, l’organisme de crédit qui a financé cela. On ne va pas leur mettre un fusil sur la tempe, ils donnent ce qu’ils veulent bien nous donner. On reçoit ce que l’on veut bien avoir. Dans ce cadre -là, on a fait au mieux pour traiter cette affaire et je pense que l’on s’en sort d’une manière qui permet aux services de pouvoir bien fonctionner. Voilà Monsieur le Président.

M. le Président Alain ANZIANI : Merci. Donc le groupe Métropole Commune(s) ne prend pas part au vote. Est-ce qu’il y a des abstentions ? Oui, c’est le groupe de Monsieur CAZENAVE, c’est cela ? Renouveau Bordeaux Métropole. Monsieur MORISSET, abstention. Monsieur POUTOU, abstention également. Est-ce qu’il y a des votes contre ? Non. La délibération est adoptée.

Unanimité des suffrages exprimés

Abstention : Monsieur CAZENAVE, Madame FAHMY, Madame HELBIG, Monsieur MARI, Monsieur MORISSET, Monsieur POUTOU Ne prend pas part au vote: Monsieur ALCALA, Madame AMOUROUX, Monsieur BAGATE, Monsieur BOBET, Madame BONNEFOY, Madame BONORON, Madame BOZDAG,

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Monsieur CAZABONNE, Monsieur COLES, Madame DELATTRE, Madame DUMAS, Monsieur DUPRAT, Monsieur FLORIAN, Monsieur GARRIGUES, Monsieur LABARDIN, Monsieur LAMARQUE, Madame LOUNICI, Monsieur MANGON, Monsieur MILLET, Madame MILLIER, Monsieur MORETTI, Monsieur N'JIKAM MOULIOM, Monsieur PESCINA, Monsieur POIGNONEC, Monsieur PUJOL, Monsieur RAUTUREAU, Monsieur RAYNAL, Monsieur ROBERT, Madame ROUX-LABAT, Madame SABOURET, Monsieur SALLABERRY, Monsieur SUBRENAT, Monsieur TROUCHE, Madame VERSEPUY

Mme Claude MELLIER : Délibération 88, Monsieur ÉGRON : Prévention et lutte contre les discriminations – Promotion de l’égalité femmes/hommes – Quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté 2021 – Appel à projets – Subvention – Décision – Autorisation.

M. EGRON

(n°88) Prévention et lutte contre les discriminations - Promotion de l'égalité femmes/hommes - Quinzaine de l'égalité, de la diversité et de la citoyenneté 2021 - Appel à projets - Subvention - Décision - Autorisation

M. Jean-François EGRON présente le dossier.

M. le Président Alain ANZIANI : Merci. Qui souhaite intervenir ? Madame HELBIG.

Mme Fabienne HELBIG : Monsieur le Président, chers collègues, je vais continuer à jouer mon rôle de sentinelle et d’aiguillon sur cette question notamment l’égalité femmes/hommes pour évidemment saluer le travail qui a été fait à Bordeaux Métropole dans le cadre de ces événements portés par la quinzaine de l’égalité. Sur la délibération elle-même, vu que nous avons une augmentation des participations des communes, ce dont nous devons tous nous réjouir, peut-être qu’il faudra penser à étendre un peu le budget. On a été amené à faire des choix. On a diminué la participation puisqu’il y avait plus de communes. C’est un premier point.

Un deuxième point, c’est par rapport à l’égalité femmes/hommes. Je crois qu’il faut que l’on regarde bien les choses en face. Alors même qu’au niveau de l’État, l’égalité femmes/hommes est une des grandes causes du quinquennat et qu’il y a des éléments qui ont bien avancé avec une parité respectée au sein du Gouvernement et la majorité parlementaire, et qu’il y a eu un certain nombre de lois qui sont passées pour favoriser l’égalité femmes/hommes tant dans le concret des femmes que aussi sur des valeurs, je crois qu’il faut que l’on s’interroge sur ce qui se passe ici quand même.

Il y a, à peu près un an, j’avais fait une intervention sur le temps de parole, la répartition entre les hommes et les femmes élus. C’est toujours la même question, et je vais prendre appui sur ce qui s’est passé hier. Alors, je sais bien, hier, on était sur une délibération technique, compliquée, très, très compliquée. Nous avons eu une majorité de prise de parole d’hommes avec une temporalité extrêmement longue pour certains. Donc là aussi, cela interroge parce qu’en plus, la question hier cela a été « Mais il faut dépersonnaliser les échanges ».

Dépersonnalisons alors. Je comprends qu’un maire veuille défendre sa commune, mais il peut aussi passer la parole à une de ses élues pour lui faire défendre aussi sa commune. Cela

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permettrait aussi de répartir la parole. C’est une première chose.

Dans notre groupe, nous essayons d’être très paritaires sur le sujet. Je crois que l’on a vraiment un effort à faire et si je me réfère à ce qui s’est passé depuis un an déjà, on a mesuré les temps de parole. Ce n’est pas compliqué. On est toujours à, à peine 2 minutes de prise de parole pour les femmes. Et en pourcentage sur le temps étendu du Conseil métropolitain, cela va de 20 % pour les femmes, à 30 %... Alors, c’est formidable. On est 50 % et on prend 30 % de temps de parole sauf que, comme par hasard, c’était au mois de mars et je pense que tout le monde était un peu sensibilisé, le mois de mars, la Journée des femmes, tout cela. Alors, tout d’un coup, on se dit : « Tiens, on va leur donner la parole. Cela va leur faire plaisir et puis comme cela on se targuera d’être égalitaire. »

Je voulais juste aujourd’hui prendre la parole pour rappeler que si on fonctionne en groupe, on fonctionne en groupe, et donc on fonctionne en groupe paritaire. On donne la parole autant aux femmes qu’aux hommes et on sort d’une forme de personnalisation. Puisque, pour l’instant, on n’a pas assez de femmes maires, il faut faire cet effort-là. Je pense que nous, en tant qu’élus, il faut que l’on soit exemplaire. Je redis toujours, je martèle la même chose, c’est nous qui donnons l’exemple. Je vous remercie pour votre attention.

Applaudissements dans la salle

M. le Président Alain ANZIANI : Juste une observation quand même. Je vous fais remarquer que l’exécutif est paritaire déjà. Les droits sont les mêmes, si une femme demande la parole, je lui accorde autant que si c’était un homme. Tout cela est un travail à l’intérieur de chaque groupe. C’est, je crois, le message que vous vouliez adresser tout à l’heure.

Monsieur BOBET.

M. Patrick BOBET : Merci Monsieur le Président. Simplement pour dire que cette délibération est une excellente délibération, que nous sommes ravis de nous y associer. Nous n’avons que 4 villes de notre groupe qui sont associées. Nous faisons du prosélytisme, je vous assure pour, chaque année, essayer faire mieux. Ce ne sont pas des petites villes. Quand on voit que Pessac et Talence en font partie, j’en suis ravi.

Je m’autorise à faire une autre remarque. Attention aux conseils que l’on peut donner aux chefs d’équipe que sont les maires dans la prise de parole des uns ou des autres et dans le choix qu’ils font aussi. Pour illustrer mon propos, j’ai une opposition « République en marche » à la Ville du Bouscat, ce sont trois hommes. Ce sont trois hommes. Ils sont organisés avec 3 hommes, il n’y a pas de femmes. Alors attention aux donneurs de leçons qui peuvent être parfois rattrapés par certaines histoires. Merci.