• Aucun résultat trouvé

Jésus est l’égal de Dieu par rapport à son honneur

Dans le document La divinité de Christ. John Mac Arthur (Page 165-172)

A n que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (5.23-24)

Si le Père con e toutes ses œuvres et son jugement à Jésus, c’est a n que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.Il convient bien que ceux qui sont égaux par leur nature (v. 17-18), leurs œuvres (v. 19-20), leur puissance souveraine (v. 21) et leur jugement (v. 22) le soient également par leur honneur. L’honneur rendu au Père n’est en rien diminué par l’honneur rendu à Christ ; au contraire, il s’en trouve accru.

Bien que les Juifs incrédules de l’époque croient véritablement adorer Dieu en rejetant son Fils (voir 16.2), tel n’est pas le cas, car [celui] qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. Il s’agit ici d’une déclaration étonnante de la part de Jésus, comme D. A. Carson le fait remarquer : Dans un univers théiste, seul celui qui est lui-même Dieu (voir 20.28) ou qui est fou peut prononcer une telle parole. L’auteur d’une telle déclaration doit être regardé avec dédain ou pitié, ou adoré comme Seigneur. Si, avec la majorité des commentateurs d’aujourd’hui, on se limite à considérer que ces paroles re ètent moins les prérogatives du Fils que les convictions et le témoignage de l’évangéliste et de l’Église de son temps, alors on se trouve devant le même choix. Soit Jean est complètement aveuglé et doit être considéré comme un fou, soit son témoignage est vrai et Jésus mérite les honneurs dus à Dieu seul.

Il n’existe pas de juste milieu ( Évangile selon Jean, Trois-Rivières/Charols, Impact/Excelsis, 2011, p. 319).

Lorsqu’on lui demandera : « Que devons-nous faire, pour accomplir les œuvres de Dieu ? », Jésus leur répondra : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (6.28-29).

Plus tard, il adressa la mise en garde suivante : « Celui qui me hait, hait aussi mon Père » (15.23). Ceux qui refusent d’honorer le Fils, tout en prétendant honorer le Père, se leurrent en réalité. À ce sujet, voici ce que John Heading a écrit : Il ne revient pas à un homme de décider d’honorer l’un ou l’autre ; c’est les deux ou rien. Dans les cercles religieux, il est trop facile pour les incrédules de contempler Dieu, mais pas le Fils. La connaissance de l’un implique la connaissance de l’autre (Jean 8.19) ; la haine de l’un implique la haine de l’autre (15.23) ; le déni de l’un implique le déni de l’autre (1 Jean 2.23). ( What the Bible Teaches:

John, Kilmarnock, Écosse, John Ritchie, 1988, p. 83).

Le fait que le Père et le Fils aient droit autant l’un que l’autre à l’honneur des hommes a rme avec force la divinité de Christ et son égalité avec Dieu, qui a déclaré par la bouche du prophète Ésaïe : «  [Je] ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Ésaïe 42.8 ; 48.11). Pourtant, le Père a commandé que tous honorent le Fils.

D’ailleurs, voici ce que Paul écrira aux Philippiens : C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, a n qu’au nom de Jésus tout genou échisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2.9-11).

De manière intentionnelle ou non, tout le monde en viendra un jour à obéir au commandement du Père d’honorer Jésus-Christ.

Jésus termine la partie de son discours à l’étude en réa rmant l’autorité avec laquelle il donne la vie éternelle à qui il veut. Le Seigneur insiste sur l’importance monumentale de son a rmation en la commençant par la formule solennelle amên, amên (En vérité, en vérité). Il désigne ceux qui reçoivent la vie éternelle comme ceux qui écoutent sa parole (ou son message) et qui croient au Père qui [l’a] envoyé. Comme toujours dans l’Écriture, la souveraineté divine dans le salut n’est pas indépendante de la responsabilité que les hommes ont de se repentir et de croire à l’Évangile. La promesse bénie qui est faite à celui qui croit, c’est qu’il ne vient point en jugement, mais qu’il est passé de la mort à la vie. Comme Paul l’écrira aux Romains : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8.1).

Les déclarations de Jésus-Christ confrontent tout le monde, les forçant tous à prendre une décision pour ou contre lui. Il n’y a pas de terrain neutre possible, car Jésus a dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » (Luc 11.23). Ceux qui l’acceptent pour ce qu’il est, le Dieu incarné dans un corps humain, seront sauvés de leurs péchés par lui (Matthieu 1.21 ; 1 Timothée 1.15 ; Hébreux 7.25).

Toutefois, ceux qui le croient être autre que celui qu’il est véritablement feront face un jour à son jugement (Jean 3.18 ; 9.39 ; 12.47,48 ; 16.8,9 ; Actes 10.38-42 ; 17.31 ; 2 Timothée 4.1).

Chapitre 9 Un avec le Père

On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. Et Jésus se

promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusqu’à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les

œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous

sommes un. Alors les Juifs prirent de

nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sancti é et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les

œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez

point, croyez à ces œuvres, a n que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir ; mais il

s’échappa de leurs mains. Jésus s’en alla de nouveau au-delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d’abord baptisé. Et il y

demeura. Beaucoup de gens vinrent à lui, et

ils disaient : Jean n’a fait aucun miracle ;

mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai. Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui

Jean 10.22-42 Le passage à l’étude marque la n de la présentation par Jean du ministère public de Christ. Depuis plus de trois ans, Jésus parcourt la Palestine de long en large, prêchant la Bonne Nouvelle, appelant à la repentance, a rontant la fausse religion des hypocrites, instruisant ses disciples et accomplissant d’innombrables miracles et prodiges, qui con rment qu’il est le Messie. Par ses paroles et ses œuvres, Jésus a clairement démontré sa divinité et son égalité avec Dieu.

Malheureusement, sous la direction de ses chefs religieux, la nation d’Israël rejette le Messie, exactement comme l’Ancien Testament a prédit que cela se produirait (voir Psaumes 22.7-9 ; Ésaïe 49.7 ; 50.6 ; 53.3). À la n de sa vie, Jésus n’aura qu’une poignée de vrais disciples ; la Bible en mentionne 120 à Jérusalem (Actes 1.15) et quelques centaines de plus, probablement en Galilée (1 Corinthiens 15.6 ; voir aussi Matthieu 28.7,16). Au lieu de l’accueillir comme son Roi et Rédempteur qu’il attend depuis longtemps, le peuple d’Israël «  [le cruci era] et [le fera] mourir par la main des impies » (Actes 2.23). Le rejet de Jésus par la nation constitue un thème fréquent dans l’Évangile selon Jean (voir 1.10,11 ; 3.32 ; 4.1-3 ; 5.16-18 ; 6.41-43,66 ; 7.1,20,26,27,30-52 ; 8.13-59 ; 9.16,24,29,40,41 ; 10.20 ; 11.46-57 ; 12.37-40).

Conformément à ce thème, dans le passage de conclusion du chapitre 10, Jean ponctue la longue présentation du ministère

public de notre Seigneur (qui commence dans 1.35) par un a rontement de plus entre Jésus et les chefs religieux juifs. Le dialogue qui a lieu entre eux se déroule en cinq scènes :

Dans le document La divinité de Christ. John Mac Arthur (Page 165-172)

Documents relatifs