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L'un des sujets débattus par les économistes concerne l'assistance aux pauvres. Les termes du problème portent sur la charité. Celle-ci était critiquée en ce qu'elle favorisait la mendicité. Les physiocrates recherchaient l'utile. L'assistance à apporter aux pauvres doit permettre leur mise au travail. Baudeau avait développé des idées novatrices sur le droit des pauvres dans ses Idées d'un

citoyen sur les besoins, les droits et les devoirs des vrais pauvres, rédigé en 1765. Alain Clément a

montré qu'il incarnait le passage de la conception d'un devoir privé de charité envers les pauvres à celle d'un droit de subsistance et de secours, organisé sous le contrôle de l’État selon un système décentralisé à différentes échelles. On peut aussi y voir une transition de l'idée d'un État protecteur à celle de l’État providence257. La troisième partie « Événements publics » des Éphémérides recueillit

255 Eph., 1770, t. 1, pp. 176-177. 256 Eph., 1771, t. 4, p. 151.

257 Alain CLEMENT, « Le droit des pauvres dans l’œuvre de Nicolas Baudeau », Cahiers d'économie Politique /

plusieurs textes sur la charité. Cette question fut traitée dans la série de vingt articles : « Traits de bienfaisance » commencé au tome 4 de l'année 1767 et poursuivie jusqu'au dernier tome de 1772. La présentation du premier article par Baudeau exprime l'exigence d'une charité privée ajustée sur l'intérêt général :

Nous mettons, sans balancer, au rang des grands Evénements le parti que prend le Gouvernement, de proposer à la vénération, à l'amour, et à l'imitation des ames honnêtes, les Citoyens qui donnent des exemples frappants d'une bienfaisance éclairée ; c'est-à-dire qui savent diriger vers l'utilité publique les secours qu'ils accordent aux besoins privés du pauvre peuple258.

Comme l'indique Alain Clément, l'adhésion de Baudeau à la physiocratie n'a pas créé sur le sujet du droit des pauvres de véritable rupture259. Aussi l'abbé envisage-t-il la charité sous l'angle de

l'utilité publique. Il rejetait la seule pratique privée et parfois arrogante de la charité pour la développer à l'échelle des autorités locales, sous l'égide de l’État. Il s'agissait de mettre en œuvre une contrainte collective fondée sur la loi naturelle du besoin physique et du bonheur individuel260.

Les articles de « bienfaisance économique » ou « patriotique » confirme cette exigence publique en rapportant les faits de charité à l'intérêt de la société dans son ensemble. Les actes de bienfaisance ayant trait à la charité concernent principalement le monde rural. Ces exemples ne mentionnent pas les hôpitaux qui étaient alors de plus en plus envisagés dans la seule fonction thérapeutique261.

Baudeau comme plus tard Dupont et Turgot, soutient les secours à domicile et les bureaux de charité dans les campagnes262. Il s'agissait de maintenir les hommes dans ces espaces et de les

rendre utiles pour la pratique de l'agriculture. L'assistance doit être apportée sur place et mettre les pauvres ou les enfants abandonnés en activité. Aussi Mirabeau, dans sa lettre à Baudeau publiée dans l'article « Trait de bienfaisance » du tome 7 de l'année 1767, décrit-il la mise en place d'un bureau de charité dans la paroisse de Saint-Denis-sur-Sarthon. Son organisation correspond au modèle pensé par Baudeau dans ses Idées d'un citoyen. Le seigneur et le curé de cette paroisse ont formé cette société « et avancé des fonds pour prêter, tous les ans, aux pauvres de la même Paroisse, l'argent, l'orge et autres grains nécessaires pour ensemencer leurs terres, à la charge de les rendre aussitôt après la récolte »263 écrit Mirabeau. Dans le système de secours décentralisé envisagé par

Baudeau, le dernier niveau d'assistance est celui des « Bureaux paroissiaux » constitués par les personnalités locales, ce que Alain Clément nomme une « cellule administrative des secours de

258 Eph., 1767, t. 4, pp. 181-182.

259 Alain, CLEMENT, « Le droit des pauvres », op. cit., p. 73. 260 Ibid., p. 77 et p. 74.

261 Ibid., p. 80. 262 Ibid., p. 79.

bienfaisance »264. L'Ami des hommes présente cette aide comme étant provisoire. Il ne souhaite pas

qu'elle « dégénère » en une fondation. Il ne considère donc pas, à la différence de Baudeau, une mise en place institutionnelle de l'assistance. Il partage pour autant l'exigence de la mise au travail au service des campagnes. Il s'agit d'un fond d'investissements plus que d'une aumône en ce que cette aide est décrite comme un avancement, non comme un don gratuit. Le devoir de charité par rapport à l'activité agricole et au développement de la population rurale de cultivateurs prime sur le droit au soutien entrevu dans le texte de Baudeau de 1765. Pour Mirabeau, la charité ne doit pas être la manifestation d'une supériorité ni d'une condescendance mais sert en réalité une logique productive. Elle s'ajuste en fonction de la volonté du prêteur et de la « dignité naturelle » du pauvre qui refuse l'assistance gratuite265. Mirabeau se défend, comme Baudeau, d'une représentation

négative et honteuse du pauvre, mais plaide pour la réciprocité de l'échange charitable vu comme un prêt et un investissement. Il justifie ainsi les prêts à intérêts266. La charité comme échange devient

un acte économique utile :

La reconnaissance est un sentiment noble et élevé, de pair à pair, si j'ose le dire : gratifier nos frères en pur don, c'est les vouer à l'ingratitude, à l'inertie et à la lâcheté. M. Colombet [curé de la paroisse] l'a senti car il ne veut que prêter : mais qu'il descende encore d'un gradin nécessaire au-devant du besoin de son frère, qu'il prête à mesure rase, à condition qu'on lui rende comble : cela est nécessaire, et qu'il ne craigne pas de paraître avantageux, il pactise désormais sous l'abri d'une association267.

L'avantage d'un bureau de charité ou d'une association de créanciers pour pauvres est d'effacer le prestige individuel qui pouvait être tiré du don, au profit d'un procédé de prêt organisé et collectif. La réciprocité de l'échange est une loi physiocratique, elle doit même s'appliquer à la relation d'assistance, le devoir économique l'emporte sur l'exigence évangélique et la gratification symbolique. Le Trosne montrait en effet que le commerce est fondé sur une relation d'égalité : « le Commerce consistant en échange est nécessairement un contrat d'égalité sans perte ni gain ; car

toutes les fois que deux hommes troquent, c'est que par rapport à eux il y a égalité dans la valeur des choses échangées, et préférence de part et d'autre seulement dans le choix »268. Le prêt doit

permettre le rétablissement de l'équilibre. L'auteur du Journal de l'agriculture ajoute : « le vrai moyen de remédier efficacement à la mendicité, serait de travailler à rétablir l'ordre naturel interverti et à mettre nos richesses au pair avec notre population. »269. Il précise également avoir

admiré l'ouvrage de Baudeau sur le droit des pauvres. L'assistance participe moins d'un devoir

264 Alain CLEMENT, op. cit., p. 81. 265 Eph., 1767, t. 7, pp. 173-174. 266 Ibid.

267 Ibid., pp. 174-175.

268 Eph., « Echanges avec le Journal de l''agriculture », 28 avril 1766, p. 268. 269 Ibid., p. 270.

religieux, centralisé par l’Église, que d'un devoir moral lié à l'ordre naturel, et donc entièrement économique. Mirabeau exprime ainsi l'idéal d'une « charité active » qui assimile la pratique de l'assistance privée à un système économique de soutien aux campagnes. Il disait de ces créanciers secourables : « Qu'ils se donnent la peine d'être administrateurs aux dépens du plaisir d'être charitable. »270.

Malgré cette « laïcisation » de la charité par l'économie dans ces articles271, les acteurs de la

charité active sont souvent des prêtres. Leur rôle d'administrateurs des âmes se double de celui d'administrateurs des terres cultivables de leur paroisse. Le réemploi de la dîme constitue un outil intéressant. Ainsi le curé de Saint-Victor-de-Chrétienville finance-t-il la formation des enfants en engageant des ouvriers tisserands272. Le curé de Colombet fut aussi mentionné pour les prix et

remises de dîme qu'il proposait en récompense des meilleures productions dans le domaine du chanvre et de l'élevage273.

La charité reste un danger pour la liberté du commerce défendue par les physiocrates. Dupont, dans un article relatant une « Grande et couteuse charité »274, critique le détournement de

l'activité commerciale au bénéfice du seul soutien des pauvres et non des commerçants. La logique économique prime sur celle de l'assistance en ce que l'abondance ne dépend pas de l'aide privée ou associée mais de la vigueur du commerce lui-même. L'action particulière entrave le cours général des échanges. Il décrit l'exemple du corps de ville de Lyon qui mit en place un fond monétaire pour acheminer du blé en provenance de la Méditerranée. Malgré le prix plus élevé de cette marchandise en comparaison du blé vendu à Paris, ces marchands proposèrent de le distribuer au prix courant pour rétablir l'abondance dans la ville de Lyon. Dupont condamne cet « excès de zèle patriotique » qui est en réalité une nouvelle forme de prohibition en ce que les gains commerciaux seront inexistants, l'activité commerciale se faisant à perte. Ceci cause en second lieu une concurrence déloyale envers les autres commerçants, là où les prix doivent être naturellement fixés par la concurrence et l'intérêt personnel et non pas par une décision publique : « La liberté n'existe point partout où des Corps publics peuvent entreprendre de monter le commerce sur un pied, auquel il est physiquement impossible aux Négociants de le soutenir. »275. Cet exemple témoigne des

270 Eph., 1767, t. 7, p. 189.

271 Ce passage du religieux à l'économique est reconnu par Mirabeau comme en témoigne sa description du prêtre de la paroisse de Chanteil dans le bas Limousin. « [Le Curé] les [ses ouailles] assure qu'il ne faut convoiter le bien d'autrui, ni sa femme, ni ses châtaignes, qu'il faut aimer son prochain comme soi-même, et autres axiomes qui ne se chantoient autrefois qu'au Sermon, et qu'il me paroit que vous habillez maintenant à l'économique. », Eph., 1767, t. 6, p. 108.

272 Eph., 1767, t. 5, p. 124. 273 Eph., 1767, t. 4, pp. 184-185. 274 Eph., 1770, t. 4, p. 186. 275 Ibid., p. 196.

contradictions de la charité même active. Deux logiques s'opposent qui s'expriment pour autant dans la pensée de Baudeau en 1765 mais aussi après sa conversion à la physiocratie. La logique du « doux commerce » ne doit pas pâtir d'une intervention publique qui s'apparente à une législation contraignante, même dans le cadre du soutien aux pauvres. Les physiocrates étaient attachés à l'édit de 1763 qui permettait la liberté de circulation intérieure des grains pour mettre en place un équilibrage naturel des prix. L'emploi de l'activité commerciale hors de sa logique autonome corrompt l'ordre naturel des échanges. L'intervention civile risque de provoquer des fluctuations de prix encore plus dangereuses que celles causées par les intempéries et les mauvaises récoltes. Baudeau soutenait pour autant une surveillance étatique envers le soutien aux pauvres. Il envisageait même, si le cas l'obligeait, de recourir à l'argent récolté par l'impôt276. Cette solution

peut même résoudre l'appauvrissement des négociants charitables dénoncé par Dupont. Celui-ci précisait que les négociants qui décideraient de vendre à perte « sacrifieroient le patrimoine de leur famille par un ascétisme mal entendu »277. En envisageant la solution de l'impôt, Baudeau substitue

à cette « économie domestique » fondée sur la préservation des biens où la dépense s'ajuste selon les revenus, une « économie nationale » qui ne recherche pas immédiatement le profit mais est soutenue par la contribution relative à la fortune des sujets278. À partir de l'exemple du curé

d'Oribeau qui encouragea les enfants au travaux de défrichement et d'ensemencement en les soutenant matériellement, Mirabeau met en garde devant la généralisation d'un tel exemple279. Il

conclut de la nécessité d'une assistance modérée, proportionnée à l'utilité et à l'intérêt de tous : « ce que nous pouvons et devons apprendre de ce digne Curé, c'est que non seulement la richesse n'est pas compagne nécessaire de la bienfaisance, mais que peut-être même, à le prendre dans le sens ordinaire, elle n'est pas compatible avec la charité. »280. La charité ne dépend pas de la richesse ni de

l'ascétisme du bienfaiteur mais de l'échelle d'intervention et de la nature de l'espace économique et social visé : la ville ou la campagne, le commerce ou l'agriculture, la cellule familiale ou la cellule administrative, l'économie domestique ou l'économie nationale.

L'analyse des thèmes abordés dans les Éphémérides du citoyen a montré la diversité des objets de la science économique telle qu'elle se construit au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La première version du journal contenait déjà un ton proche de la physiocratie par ses articles agrariens. Les raisonnements sur le commerce rédigés par Baudeau insistaient sur la

276 Alain CLEMENT, « Le droit des pauvres », op. cit., p. 82. 277 Eph., 1770, t. 4, p. 189.

278 Alain CLEMENT, op. cit., pp. 82-83.

279 « l'économie d'un village n'est pas celle d'une grande ville », Eph., 1770, t. 3, p. 223. 280 Ibid., p. 224.

richesse première de l'agriculture et le rôle fondamental accordé aux cultivateurs dans la chaîne des richesses. La dimension historique prenait une part importante dans la réflexion de philosophie politique que proposait Baudeau. Si les qualificatifs « historiques » et « critiques » disparaissent du titre du recueil à partir de 1767, après la conversion de Baudeau à la physiocratie, l'étude des nations du passé demeure une constante du périodique et permet, par la comparaison, d'éprouver la justesse du modèle de Quesnay. La critique devient le thème même de la deuxième partie du périodique. Il s'agit, dès lors, de sanctionner par l'approbation plus que par la condamnation, le cours de la publication des textes d'économie politique proches de la physiocratie. La continuité semble dominer dans le titre de la seconde version : Bibliothèque raisonnée des sciences morales et

politiques. Le dimension philosophique de la morale et de la politique irriguait les pages de la Chronique de l'esprit national. Le différence se place dans le processus d'autonomisation, ou plutôt

d'« englobement » opéré par l'économie politique. L'adresse aux citoyens servait l'objectif moral et politique de l'enseignement des principes de l'organisation sociale issue des idées libérales sur le commerce et l'agriculture mais étatistes et monarchistes pour le pouvoir politique. Le rapprochement avec les physiocrates releva donc plus d'un prolongement de la pensée de Baudeau, de son aboutissement, que d'une rupture. Le statut d'organe officiel de la physiocratie donné au périodique l'oblige à dépasser le ton neutre auparavant revendiqué par Baudeau qui consistait à enregistrer les découvertes pour la défense et la participation à l'organisation théorique d'une doctrine qui se dit former une science. Ce terme, peu usité dans la première version du journal, devient un sujet primordial pour la diffusion de ce champ de savoir nouvellement constitué théoriquement mais non pas achevé d'un point de vue politique. Le journal de Baudeau et de Dupont devient l'expression d'une science en train de se dire et développant déjà un regard rétrospectif sur elle-même.

Chapitre II

Dans sa lettre à Baudeau, avant la conversion de celui-ci, Le Trosne présente la science économique comme étant devenue incontournable pour tout homme de lettres traitant de philosophie politique et morale, et des sujets du commerce, de l'industrie et des richesses281. Elle

pouvait former la doctrine qui manquait aux Éphémérides pour réunir les divers sujets abordés. L'année 1767 constitue la dernière étape de la systématisation de la physiocratie qui se donne un organe de propagande282. La société des économistes organisée par le périodique de Baudeau venait

compléter les cercles de sociabilités comme les réunions chez Mirabeau lors de ses dîners du mardi283. Cette assemblée étudiait les textes prévus pour les Éphémérides284. En cela, elle constituait

une sorte de censure collective qui discutait de l'utilité des écrits proposés pour la doctrine et sa diffusion. Le journal n'accueillait pas uniquement des textes qui suivaient l'orthodoxie physiocratique, comme en témoigne la critique faite par Baudeau des Éléments du commerce de Forbonnais vu comme un précurseur de la science qui en aurait dévié sur certains points. Comme l'indique Pierre-Henri Goutte, ces économistes proches de leurs idées ne font pas l'objet d'un ostracisme mais peuvent être publiés285. Leurs textes étaient accompagnés de notes critiques, voire

de modifications directes comme le fit Dupont pour la Formation des richesses de Turgot. La physiocratie bénéficia d'un succès croissant qui débuta avec l'ouvrage de Le Mercier La Rivière sur l'Ordre naturel, apprécié par Diderot qui en donna la critique dans la Correspondance littéraire286.

Avec Le Trosne, La Rivière appartenait au milieu des juristes. Tous deux représentaient alors pour la doctrine et pour le journal un « personnel de renfort juridique »287. Arnault Skornicki explique

que leurs textes ajoutaient une « expression juridico-politique » à la physiocratie qui lui permettait de prétendre à l'unité de sa théorie et à sa scientificité politique288. La doctrine de Quesnay reliait

ainsi la philosophie politique et juridique à l'économie politique289, laquelle usait de l'outil

mathématique. La prétention à la scientificité est donc double : elle porte sur la science du gouvernement et développe à partir de l'argument physique et mathématique, une science économique. Il s'agira d'étudier le discours sur « la science » porté par le périodique, et le traitement des sciences dans le cours des articles.

281 Eph., 28 avril 1766, pp. 260-261.

282 Georges WEULERSSE, Le mouvement physiocratique, t. 1, p. 126.

283 Pierre-Henri GOUTTE, « Les Éphémérides du citoyen, instrument périodique au service de l’ordre naturel (1765- 1772) », Dix-huitième Siècle 26 (1), 1994, p. 154.

284 Ibid., p. 133.

285 Pierre-Henri GOUTTE, op. cit., p. 155.

286 Georges WEULERSSE, Le mouvement... op. cit., t. 1, p. 136. 287 Arnault SKORNICKI, L'économiste, la cour et la patrie, p. 225. 288 Ibid., p. 238.

I. Baudeau : droit naturel, science morale et politique

Baudeau conserve deux thèmes de la première version de son journal : la morale et le politique. L'économie politique tend à s'y substituer. Ces deux termes renvoient à une dimension essentielle de la justification théorique de cette nouvelle science : le droit naturel. En effet, la physiocratie et l'économie politique s'inspirent des philosophies du jus naturalis telles qu'elles furent développées au XVIe siècle par Grotius et Pufendorf notamment. Ce fondement philosophique rapproche les nouvelles réflexions de Baudeau de celles de L'Esprit national en ce que le souci de la félicité publique et du bonheur général demeure une préoccupation majeure qui vient justifier l'utilité de la science économique et politique. Quel sens prennent les concepts de la morale et du politique dans la version physiocratique des Éphémérides ?