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intelligence et moralité de la foule

Dans le document La foule criminelle (Page 156-188)

I

Lettre de M. Scipio Sighele à M. Gabriel Tarde

Illustre Monsieur et ami,

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C'est un bonheur et un honneur pour moi que de vous voir vous occuper depuis quelque temps de la criminalité collective, -sujet auquel je consacre mes études les plus assidues et mon faible talent.

C'est un bonheur, car dans ce travail difficile, vous êtes souvent pour moi un guide génial, toujours un critique subtil et profond ; - c'est un honneur, car l'intérêt que vous témoignez à ce sujet, prouve très clairement qu'en y attirant le premier l'attention des savants et du public, je n'ai pas fait une oeuvre inutile.

Dans l'un de vos derniers articles 1 qui sont par la délicatesse de leurs nuances de délicieuses broderies psychologiques, vous vous occupez de la foule, non seulement au point de vue moral, mais aussi

1 Foules et sectes au point de vue criminel. - Revue des Deux-Mondes, 15 novembre 1893.

au point de vue intellectuel, et comme il me semble avoir quelque chose à dire à ce sujet, je me permets de vous adresser cette lettre, que vous lirez, je l'espère, avec cette indulgence qui est une prérogative naturelle des individualités supérieures.

* * *

Je ne sais si la théorie un peu paradoxale soutenue par quelques-uns, que le progrès consiste dans le retour à l'ancien, est une théorie vraie ; il me semble pourtant que Goethe fait une comparaison mathématiquement parfaite, lorsqu'il dit que le progrès n'est qu'une spirale : il revient toujours sur lui-même, mais toujours en s'élevant.

Si vous appliquez cette définition au droit pénal, et plus spécialement à la question dont je veux m'occuper, vous verrez combien elle est juste. Dans les temps anciens on avait entrevu l'existence d'une criminalité collective, mais d'une façon confuse, trompeuse et même barbare ; ensuite, cette première lueur dont on pouvait déduire des applications utiles et humaines avait été obscurcie par cette grande crise d'individualisme qui, comme vous le dites fort bien, a éclaté partout, s'imposant en politique, en économie, en morale, en droit ; et ce n'est qu'aujourd'hui, après plusieurs siècles, que nous considérons de nouveau les crimes comme des actions de la collectivité, plutôt que de la personne, en suivant nous aussi, dans le champ restreint du droit pénal, ce courant de réaction sociologique et socialiste qui va se briser avec une violence toujours croissante, contre l'illusion égocentrique, qui peut-être a trop longtemps duré.

Je disais que nous en revenons à l'idée de la criminalité collective ; mais, comme la spirale, nous y revenons en nous élevant.

Autrefois, la peine d'un crime dont une seule personne s'était rendue coupable s'étendait à la famille, à tout le clan. Et cela venait de ce qu'à ces époques primitives, chaque groupe de formation naturelle - comme précisément la tribu ou la famille - constituait un être indissoluble et indivisible. L'individu était une partie et non un tout, un organe et non un organisme ; ne frapper que lui seul aurait paru alors une absurdité, comme à présent il paraîtrait absurde de ne punir qu'un seul membre de l'homme.

Cette conception embryonnaire du crime collectif se basait sur un rapport familial ou de caste, et elle était injuste dans ses conséquences, car on se méprenait sur les causes ; elle dépendait d'une conception politique, non pas d'une observation objective.

Aujourd'hui l'erreur a été corrigée, nous nous sommes aperçus qu'il existe des crimes collectifs ; pourtant ils ne nous apparaissent pas tels que les voyait la loi myope, peureuse et tyrannique des temps anciens ; mais bien plutôt tels que nous les révèle la moderne science positiviste du droit pénal, qui s'efforce de distinguer la partie qui dans chaque action humaine, et par conséquent aussi dans le crime, est due au milieu, de celle qui est due à la constitution anthropologique de l'individu.

Cette distinction assez facile à faire dans le crime individuel, devient difficile dans le crime de secte, et presque impossible dans le crime de la foule ; c'est que dans ce dernier les causes déterminantes sont si nombreuses et si entremêlées, qu'il est impossible de les additionner ; on ne peut qu'essayer d'en trouver la résultante, une sorte de diagonale de ce mystérieux parallélogramme des forces psychiques, dans lequel n'entrent pas seulement les énergies évidentes et qui nous sont connues, mais où s'agite aussi la vie ignorée de l'inconscient.

J'ai pourtant essayé d'étudier ce parallélogramme, d'en déterminer, s'il est possible, les dimensions. Et grâce à votre aide, cela a été pour moi moins difficile et plus amusant.

Mais il y a un point que j'avais touché seulement en passant, tandis qu'il mériterait d'être développé avec une certaine ampleur. Absorbé par l'étude de la moralité de la foule, j'avais négligé d'en analyse l'intelligence 1. J'avais dit que la foule -comme la femme 2 - a une psychologie extrême, capable de tous les excès, peut-être même capable seulement d'excès, admirable parfois d'abnégation, souvent épouvantable par sa férocité, jamais ou presque jamais médiocre dans ses sentiments. J'avais oublié d'ajouter que si les collectivités, dans

1 J'avais analysé l'intelligence d'autres collectivités sociales : les jurys, les commissions, etc.

Voyez l'Introduction.

2 « La foule, cet être moitié fauve, moitié femme, » - disait Manzoni. Sur la psychologie féminine, voyez le dernier chapitre de mon volume Le crime à deux, Lyon, Storck, 1893, et mon livre La donna nova, Rome, 1898.

l'ordre moral, sont susceptibles des deux extrêmes opposés, de la criminalité la plus sauvage et de l'héroïsme le plus sublime, -dans l'ordre intellectuel, au contraire, elles ne connaissent qu'un extrême, le dernier et le plus bas ; car si elles peuvent descendre à un degré de folie ou d'imbécillité inconnu de l'individu isolé, elles ne savent pas s'élever aux suprêmes manifestations de l'intelligence et de l'imagination créatrice. Il y a en effet des héroïsmes collectifs ; il n'y a pas, ni dans l'art, ni dans la science, des chefs-d’œuvre collectifs 1.

Eh bien, par quel motif, vous demandez-vous, en vous arrêtant sur ce fait qui renferme au premier abord une anomalie, par quel motif les très hautes manifestations de l'intelligence sont-elles refusées aux groupes sociaux, tandis que le grand et puissant déploiement de la volonté, de la vertu même, leur est accessible ?

Vous répondez : « C'est que l'acte de vertu le plus héroïque est quelque chose de très simple en soi, et ne diffère de l'acte de moralité ordinaire que par le degré ; or, précisément, la puissance d'émission qui est dans les rassemblements humains, où les émotions et les opinions se renforcent rapidement par leur contact multipliant, est outrancière par excellence. Mais l'oeuvre de génie ou de talent est toujours compliquée, et diffère non seulement en degré, mais en nature, d'un acte d'intelligence vulgaire. »

Si vous voulez bien me le permettre, au lieu de votre phrase qui est juste, mais un peu difficile et obscure, j'aurais dit tout simplement ceci : l'homme, au point de vue moral, est une quantité additionnable ; au point de vue intellectuel, il ne l'est pas. En d'autres termes : on peut faire l'addition des sentiments ; l'on ne peut faire que la moyenne des idées.

1 Voyez, à propos de la collaboration intellectuelle (qui ne dépasse pas ordinairement le nombre de deux personnes) le premier chapitre de mon livre, déjà cité, Le crime à deux, et à propos de chefs-d’œuvre collectifs voyez le chapitre IV de cette deuxième partie. - J. Novicow dans son beau volume Conscience et volonté sociale (Giard et Brière, Paris) écrivait : « - Les deux grands moteurs des transformations sociales sont les idées et l'outillage. Or, qu'on nous montre une foule réunie ayant trouvé une idée ou un instrument nouveau. D'ailleurs, même lorsque la foule agit, elle suit, en réalité, l'impulsion de quelques meneurs. La foule a donné parfois le coup de grâce, mais il a fallu auparavant un long effort mental pour miner les statues qu'elle semblait renverser. »

Voilà pourquoi cent hommes de courage donnent une collectivité très courageuse, tandis que cent hommes de talent donnent une collectivité intellectuellement médiocre.

Malgré cela, nous n'avons pas encore expliqué grand'chose, et la question revient avec la même insistance : pourquoi les facultés morales ont-elles des caractères si différents de ceux des facultés intellectuelles ?

Parce que, pour moi, le talent et le génie n'ont pas cette puissance de suggestion que les impressions, les sensations, les affections possèdent à un très haut degré. Il y a une phrase, dans l'usage commun, qui explique très bien cette différence. L'on dit que le courage se communique, et cela est vrai : il en est de même de plusieurs autres qualités et défauts moraux : l'on transmet la peur, la haine, la foi, la sympathie ; mais le talent, et moins encore le génie, ne peuvent se transmettre. Ce sont des facultés incommunicables, justement parce qu'elles sont le fruit de l'hérédité plutôt que du milieu dans lequel l'on vit. L'on naît avec ou sans elles, il est impossible de les acquérir.

Vous allez me dire que même les facultés morales se transmettent et ne s'acquièrent pas, que l'on naît très bon ou très méchant, comme l'on naît intelligent ou idiot : cela est vrai, en grande partie, et ce fut même l'école positiviste qui affirma catégoriquement cette vérité.

Mais il est pourtant certain que, sauf, bien entendu, les exceptions, il est plus facile de faire d'un enfant un homme bon, que d'en faire un homme intelligent.

Du reste, mon observation ne doit pas être appliquée aux personnes qui vivent dans l'état normal de la société, c'est-à-dire dans l'état diffus, mais seulement aux personnes qui vivent dans l'état exceptionnel, c'est-à-dire dans l'état d'agglomération statique.

J'entends en un mot parler des états aigus, je dirais presque morbides, de l'association humaine, tels qu'en offre une foule et, à un moindre degré, une secte : je n'entends pas parler de l'état normal de l'association humaine, tel qu'il est représenté par les rapports quotidiens de la vie sociale.

Et, appliqué à ces états aigus, je crois vraiment que le principe que j'expose ne saurait être combattu.

Toute démonstration serait inutile ; c'est l'évidence qui parle.

Prenez une réunion quelconque de personnes : le cri, le geste, la parole d'un seul, pourra entraîner cette foule au délire de l'enthousiasme ou de la fureur, pourra la rendre lâche ou héroïque ; mais aucun cri, aucun geste, aucune parole ne pourra élever son niveau intellectuel, ni donner à ces milliers de cerveaux l'étincelle du génie.

Donc, les facultés intellectuelles ne peuvent pas s'additionner, comme les facultés morales, parce que, contrairement à celles-ci, elles ne peuvent pas se communiquer par suggestion.

Mais pourquoi ne peuvent-elles pas se communiquer par suggestion ?

Vous le voyez. Les questions se succèdent, et elles nous rapprochent de l'explication. Réussirons-nous à la trouver ? Je l'espère.

Le motif pour lequel les facultés intellectuelles ne peuvent pas se communiquer par le moyen de la suggestion, consiste, selon moi, dans le fait qu'elles n'ont pas - à l'inverse des sentiments -des moyens extérieurs de manifestation.

L'on dit, avec raison, que la physionomie révèle la personne de talent ; mais à coup sûr elle ne révèle pas la forme et la qualité du talent, elle ne révèle pas quelle est l'idée qui passe à tel ou tel moment, dans le cerveau d'un homme.

La physionomie exprime au contraire très bien les émotions de l'âme, et elle peut les exprimer non pas d'une manière vague et indéfinie, mais bien définie et précise : on peut lire sur le visage d'une personne la joie, la peur, la haine, presque toutes les affections du cœur.

Or vous m'apprenez - et j'ai moi-même employé quelques pages à le démontrer, - que c'est une loi universelle dans tout le domaine de la vie intelligente, que la représentation d'un état émotionnel provoque la naissance de ce même état en celui qui en est témoin.

En admettant que cette émotion soit, par exemple, de fureur ou de colère, en un instant le visage de ceux qui la voient prendra une

expression de haine, dans laquelle il y aura un je ne sais quoi de tendu et de tragique. Et non seulement cette émotion sera extérieurement manifestée, mais elle sera même intimement ressentie. « L'action musculaire spéciale - écrit Maudsley - n'est pas seulement l'exposant de la passion, mais elle en est aussi une partie essentielle. Donnez à votre physionomie l'expression d'une émotion particulière, et cette émotion que vous avez imitée ne manquera pas de s'éveiller en vous. » Voilà donc pourquoi les sentiments se propagent, et ils se propagent avec une vitesse épouvantable ; voilà pourquoi il suffit d'un homme irrité, pour rendre irrités tous ceux qui l'entourent ; voilà pourquoi la collectivité qu'ils composent peut être l'addition des différents états d'âme de chacun, et avoir cette puissance terrible, aux effets irréparables, que donne l'union, 1'unisson psychologique.

Le talent et le génie, au contraire, n'ont pas, je le répète, des moyens extérieurs de communication ; ils ne peuvent par conséquent s'étendre au même degré, et, pour ainsi dire, atteindre le même niveau parmi des centaines et des milliers d'individus réunis, et faire que la manifestation intellectuelle de la collectivité soit la somme des différentes facultés intellectuelles.

Je vous entends d'ici m'interrompre. Pourtant le talent a, lui aussi, un moyen de suggestion immédiate, la parole, et un moyen de suggestion médiate, le journal et le livre. Et pour nous borner au premier de ces moyens de suggestion, celui qui nous touche de plus près, je vais moi-même vous demander : qui n'a pas assisté à une de ces explosions d'applaudissements qui couvrent la fin d'un discours éloquent 1 ?

Mais pourra-t-on affirmer, dans ce cas, que cette suggestion intellectuelle soit tout à fait identique à la suggestion des émotions et des sentiments ? Pourra-t-on dire que les auditeurs se sont élevés à la hauteur intellectuelle de l'orateur, comme, dans les autres cas, les spectateurs s'élèvent au degré de haine, de peur, d'enthousiasme, d'héroïsme, manifesté par celui qui les a suggestionnés ?

Évidemment non, car une distinction qu'il faut faire et qui me semble d'une grande importance, c'est que tandis que la suggestion des

1 Voy. à ce sujet le chapitre II, qui va suivre : La physiologie du succès.

sentiments fait des égaux, la suggestion des idées ne fait que des disciples, des adeptes, c'est-à-dire des inférieurs.

Qu'une émotion se propage dans une foule : dans un espace de temps très court, tous la ressentiront au même degré que celui qui, le premier, l'a manifestée ; il aura donc créé moralement autour de lui un peuple d'égaux.

Qu'une idée se propage dans une foule : admettons que tous l'acceptent et l'applaudissent ; mais celui qui a parlé aura créé intellectuellement autour de lui un peuple de disciples, d'admirateurs, non pas un peuple d'égaux.

Dans le premier cas, le moi moral d'un individu se trouvera reproduit grâce au phénomène de la suggestion, chez tous les individus qui l'entendaient ou le voyaient : il avait du courage, et il a créé cent personnes courageuses ; il avait peur, et il a créé cent lâches.

Dans le second cas, le moi intellectuel d'un individu n'a pu se reproduire chez aucun autre : il était un génie, mais il n'a créé aucun génie ; il a seulement forcé cent individus médiocres à le suivre et à l'applaudir.

Et voilà pourquoi, dans l'ordre moral, la collectivité atteint des hauteurs qui sont inaccessibles à l'individu isolé, et a une puissance que celui-ci ne connaît jamais ; car elle doit être comparée à un amas de poudre dont l'explosion est d'autant plus bruyante que les grains de poudre qui le composent sont plus nombreux ; dans l'ordre intellectuel, au contraire, elle ne peut atteindre la hauteur du génie individuel, parce que, bien que la mèche soit posée, le feu sacré de la pensée ne peut se propager et éclater dans la multitude.

Si, après cela, nous voulions rechercher encore la raison intime de ce fait indéniable, en tâchant de découvrir avec une curiosité toute métaphysique pourquoi la nature a mis cette différence entre les facultés du cerveau et celles du cœur, nous pourrions dire que la collectivité ne sait pas s'élever à la hauteur intellectuelle de l'individu isolé, parce que si elle en était capable, elle ferait oeuvre inutile ou nuisible ; et elle sait au contraire surpasser l'individu dans les plus hautes manifestations morales, parce que, dans ce cas, son oeuvre est non seulement utile, mais bien nécessaire.

A un moment historique donné, et dans une branche quelconque de l'activité humaine, il suffit, en effet, de la présence d'un seul homme de génie, mais il ne suffit pas de la présence d'un seul héros. Il suffit d'un Garibaldi et de mille braves pour gagner une bataille. Mille Garibaldi seraient inutiles. En d'autres termes, le nombre est statiquement inutile au génie, mais il est très utile à l'héroïsme, ainsi qu'à la manifestation de tous les sentiments de l'homme.

*

* *

Malgré mon effort pour expliquer clairement ces idées, il faut convenir que la conclusion qu'on peut déduire de vos observations et des miennes est décourageante.

La collectivité, qu'on l'appelle jury ou commission, assemblée on foule, donne un produit moral et intellectuel pire que celui que donnerait chacun des hommes qui la composent.

Se rassemb1er, dans le monde humain, veut donc dire se rendre pire. Voilà le principe auquel nous aboutissons, et voilà la dernière formule du pessimisme le plus aigu.

Est-ce une illusion ou un paradoxe ?

Ce n'est pas ainsi que vous l'avez jugée, car lorsque je l'énonçai pour la première fois, vous l'avez acceptée, en lui trouvant beaucoup de valeur. Vous écriviez : « Je signale, sans insister, la portée inattendue dont cette loi est susceptible si on l'étend au delà de l'humanité. On sait que les organismes ont été considérés avec raison comme des sociétés de cellules, et l'on a pu voir dans les cellules elles-mêmes des sociétés de molécules, etc... Or, supposons que notre principe s'applique à ces sociétés biologiques ou chimiques ; que, là aussi, le composé ne soit pas supérieur à ses éléments, qu'il leur soit inférieur, ou tout au plus les égale : nous voyons l'Univers tout entier nous apparaître sous un nouvel aspect, et c'est aux perfectionnements du microscope et non du télescope, que nous aurons à demander la révélation des plus admirables merveilles du monde. Peut-être, en effet, est-ce en vertu d'un pur préjugé, injustifiable, que le moi de l'atome a toujours été réputé plus simple, plus pauvre, plus bas que le moi animal ou humain. Peut-être se dépense-t-il invisiblement au fond

caché des êtres vivants, dans leurs intimités élémentaires, beaucoup plus d'intelligence et d'art qu'il ne s'en exprime à leur surface 1... »

Je vous quitte, sans même essayer de résoudre cet obscur problème métaphysique. La solution nous sera donnée - si jamais elle l'est - par

Je vous quitte, sans même essayer de résoudre cet obscur problème métaphysique. La solution nous sera donnée - si jamais elle l'est - par

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