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Intérêt du secteur vis-à-vis des chauves-souris et autres mammifères - Gîtes

Aucun gîte favorable aux chiroptères n’est présent ni dans la zone d’étude initiale, ni dans la version élargie en 2020.

On retrouve en revanche de nombreux fourrés denses favorables en termes de gîte pour de nombreuses espèces de petits mammifères comme le Hérisson d’Europe ou le Muscardin (espèces potentielles, protégées). Les zones les plus intéressantes ont été cartographiées et présentées sur le bilan cartographique (paragraphe 1.8.8. de cette partie).

Fourrés favorables aux espèces citées précédemment E. THEPAUT, 16/05/2019 Peille (06)

- Zones de chasse

En termes de zone d’alimentation, on trouve sur la zone d’étude des milieux ouverts et semi ouverts en mosaïque qui forment de très nombreuses lisières. Ces milieux sont favorables à de nombreuses espèces de chiroptères comme l’Oreillard gris (espèce contactée régulièrement dans la zone d’étude) ou encore le Petit rhinolophe.

Exemples de milieux cités précédemment E. THEPAUT, 16/05/2019 Peille (06)

- Zones de transit

Au sein de la zone d’étude, les principaux axes de déplacement sont formés par les routes et chemins créés par l’activité humaine.

Exemples de milieux cités précédemment E. THEPAUT, 16/05/2019 Peille (06) - Niveau d’activité (chiroptères)

L’activité chiroptérologique enregistrée lors du passage printanier (16 mai 2019) a été faible et peu diversifiée. Il est possible que les mauvaises conditions météorologiques d’alors aient été responsables en partie de ce résultat.

Lors du passage estival (11 juillet 2019), on note une activité moyenne à forte (ponctuellement). Les inventaires 2020 effectués dans des conditions météorologiques favorables, ont, quant à eux, montré une activité moyenne au printemps et très forte en été. Les graphiques ci-dessous présentent le détail de l’activité par espèce lors des deux passages. Avec ces quatre passages sur site, on peut considérer la pression d’échantillonnage comme bonne au regard de la zone d’étude.

Nuit du 16 mai 2019 (n=21) Nuit du 11 juillet 2019 (n=132)

Partie 2 : Etat initial

Enregistrements 2020 réalisés sur la zone d’étude élargie

1.8.3. Espèces à enjeu zone d’étude très fort

Aucune espèce à EZE très fort n’est avérée ni jugée fortement potentielle.

1.8.4. Espèces à enjeu zone d’étude fort

Aucune espèce à EZE fort n’est avérée ni jugée fortement potentielle.

1.8.5. Espèces à enjeu zone d’étude modéré

Espèces avérées

Grand murin Myotis myotis (Borkhausen, 1797)

Protection PN UICN France LC

Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Paléarctique occidental au sud du 60ème parallèle, Asie mineure et Proche-Orient.

Répartition française Présent sur tout le territoire français, sauf en Corse, moins abondant en région méditerranéenne.

Habitats d’espèce, écologie

Gîtes en milieu souterrain ou dans les combles.

« Chasseur-cueilleur » qui se nourrit d’insectes posés au sol (coléoptères). Recherche des milieux où la végétation au sol est peu dense et accessible en vol. Capable de grands déplacements.

Menaces Modifications des milieux agricoles et forestiers,

En PACA, l’espèce est rare. Quelques données la mentionnent dans le Vaucluse. On retrouve très fréquemment l’espèce en colonie mixte avec le Petit Murin mais le Grand Murin semble beaucoup plus rare.

Dans la zone d’étude :

La présence de ce groupe d’espèces est mentionnée dans la bibliographie locale. Le groupe des « Grand Myotis » a été contacté en période estivale en transit et recherche active de nourriture (1 contact) en 2019. En 2020, cette espèce a été contactée au mois de juin en déplacement et chasse (2 contacts).

La zone d’étude sensu stricto n’offre pas d’opportunité de gîte pour ces espèces.

Au sein de la zone d’étude, l’espèce est avérée en déplacement et en alimentation.

Répartition française D'après Arthur et Lemaire 2009 Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Fort

Petit murin Myotis oxygnathus (Tomes, 1857)

Protection PN UICN France NT

Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Sud-ouest du paléarctique et d’Asie mineure jusqu’au Népal.

Répartition française Surtout méditerranéen et absent de la moitié nord du pays et de Corse.

Habitats d’espèce, écologie

Affectionne les plaines et les collines méditerranéennes.

S’installe en gîtes souterrains (ou bâtis), « chasseur-cueilleur » d’insectes posés au sol (orthoptères). chasse dans les milieux ouverts ou plus denses (jusqu’à 2000 m d’altitude). Capable de grands déplacements.

Menaces Modifications des milieux agricoles et forestiers, disparition ou dérangement de sites de reproduction (combles) et dérangement dans les cavités souterraines.

Espèce identifiée comme prioritaire pour le Plan National d’Action Chiroptères 2016-2025.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est relativement commune. Toutefois, ses populations restent fragiles en raison de la concentration des effectifs sur très peu de gîtes (GCP 2009).

Dans la zone d’étude :

La présence de ce groupe d’espèces est mentionnée dans la bibliographie locale. Le groupe des « Grand Myotis » a été contacté en période estivale en transit et recherche active de nourriture (1 contact) en 2019. En 2020, cette espèce a été contactée au mois de juillet en déplacement et chasse (5 contacts).

La zone d’étude sensu stricto n’offre pas d’opportunité de gîte pour ces espèces.

Au sein de la zone d’étude, l’espèce est avérée en déplacement et en alimentation.

Répartition française

Partie 2 : Etat initial Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Fort

Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum (Schreber, 1774)

Protection PN UICN France LC

Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Paléarctique sur un arc allant du Pays de Galles au Japon en passant par l’Asie mineure, le Proche-Orient et le Sud du massif Himalayen.

Répartition française A l’origine sur tout le territoire (Corse comprise), actuellement plus fréquent dans la moitié sud-ouest et les secteurs karstiques des Alpes et du Jura.

Habitats d’espèce, écologie

Affectionne les zones karstiques, les paysages semi-ouverts à forte diversité d’habitats. Lié aux pâturages et prairies où il chasse de gros insectes (coprophages) à l’affut. Colonies en milieu souterrain ou bâti.

Rayon de chasse moyen : 2,5 km (max. 10km) Menaces Modifications des milieux agricoles, disparition de sites

de reproduction (combles) et dérangement dans les cavités souterraines.

Espèce identifiée comme prioritaire pour le Plan National d’Action Chiroptères 2016-2025.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est présente dans tous les départements mais peu commune. 4 grosses populations de l’espèce sont connues : Camargue (600 individus), Haute Durance, vallée de la Roya et vallée de l’Argens (300 individus) (Haquart et Quekenborn, 2009)

Notons que cette espèce discrète est très difficile à contacter en détection ultrasonore. En effet, elle émet faiblement et ses ultrasons ne peuvent être captés qu’à quelques mètres de distance.

Dans la zone d’étude :

La présence du Grand rhinolophe est mentionnée dans plusieurs périmètres de protection du secteur étudié. Considérée comme potentiellement présente à la suite des inventaires 2019, l’espèce a été contactée au mois de juillet 2020 (1 contact) en chasse et en déplacement. La zone d’étude n’offre pas d’opportunité de gîte pour cette espèce. L’espèce est donc avérée en déplacement et en alimentation seulement.

Répartition française D'après Arthur et Lemaire 2009

Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Fort

Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)

Protection PN UICN France LC

Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Paléarctique occidental et central (y compris les îles) au sud du 55ème parallèle, Maghreb et Asie mineure.

Répartition française Tout le territoire, Corse comprise. Son abondance semble décroitre du sud au nord.

Habitats d’espèce, écologie

Colonies qui fonctionnent en métapopulations dans un rayon de 20 km. Recherche les paysages semi-ouverts où alternent bocages et forêts avec des corridors boisés, et des milieux humides Domaine vital peu étendu. Rayon de chasse moyen : 1,5 km (max. 6 km) Menaces Modifications des milieux agricoles, disparition de sites

de reproduction (combles) et dérangement dans les cavités souterraines.

Espèce identifiée comme prioritaire pour le Plan National d’Action Chiroptères 2016-2025.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, le Petit rhinolophe est localement bien présent notamment sur les tranches altitudinales entre 200m et 1000m. Il se rencontre plus fréquemment à moyenne altitude que sur le littoral. L’espèce recule face à l’urbanisation, impactée par la pollution lumineuse et la circulation routière.

Notons que cette espèce discrète est très difficile à contacter en détection ultrasonore. En effet, elle émet faiblement et ses ultrasons ne peuvent être captés qu’à quelques mètres de distance.

Dans la zone d’étude :

La présence du Petit rhinolophe est mentionnée dans plusieurs périmètres de protection du secteur étudié. Considéré comme potentiellement présente à la suite des inventaires 2019, l’espèce a été contactée au mois de juin et de juillet 2020 (8 contacts) en chasse et en déplacements. La zone d’étude n’offre pas d’opportunité de gîte pour cette espèce, cependant tous les contacts ont été enregistrés en tout début de nuit ce qui suggère la présence d’un gîte proche. L’espèce est donc avérée en déplacement et en alimentation seulement.

Répartition française d'après Arthur et Lemaire 2009

Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Fort

Partie 2 : Etat initial

Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus (E. Geoffroy, 1806)

Protection PN UICN France LC

Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Sud du paléarctique occidental, Asie mineure, Maghreb et Proche-Orient.

Répartition française Présent sur la quasi-totalité du territoire, populations plus importantes en région Centre, Bourgogne, Franche-Comté et sur le piémont des Alpes et du Vercors.

Habitats d’espèce, écologie

Fréquente les massifs forestiers feuillus parcourus de zones humides. Anthropophile ou cavernicole en période estivale, parfois opportuniste le reste de l’année (arbres, falaises..) et capable de déplacements importants. Se nourrit d’arachnides et de petits insectes.

Menaces Modifications des milieux agricoles et forestiers, disparition de sites de reproduction (combles) et dérangement dans les cavités souterraines.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, les colonies connues sont généralement à basse altitude et l’espèce reste rare. Les populations régionales sont importantes pour la conservation de l'espèce.

Dans la zone d’étude :

La présence du Murin à oreilles échancrées est mentionnée dans plusieurs périmètres de protection du secteur étudié. Considérée comme potentiellement présente à la suite des inventaires 2019, l’espèce a été contactée au mois de juillet 2020 (4 contacts) en chasse et en déplacements. La zone d’étude n’offre pas d’opportunité de gîte pour cette espèce. L’espèce est donc avérée en déplacement et en alimentation.

Répartition française D'après Arthur et Lemaire 2009 Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Fort

Espèces fortement potentielles

Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii (Kuhl, 1817)

Protection PN UICN France VU Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Espèce identifiée comme prioritaire pour le Plan National d’Action Chiroptères 2016-2025.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est présente dans tous les départements, principalement à des altitudes inférieures à 600 m.

Dans la zone d’étude :

La présence du Minioptèrede Schreibers est mentionnée dans plusieurs périmètres de protection du secteur étudié. Au regard des milieux présents au sein de la zone d’étude et des affinités écologiques de l’espèce, il sera considéré comme potentiellement présent en déplacement et en alimentation. La zone d’étude n’offre pas d’opportunité de gîte pour cette espèce.

Barbastelle d’Europe Barbastella barbastellus (Schreber, 1774)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, les principaux noyaux de population sont connus dans les Alpes-de-Haute Provence et dans le Var. Sa présence étant liée aux grandes surfaces forestières, la Barbastelle est plus fréquemment rencontrée dans les zones de piémont et de montagne sur les départements des Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes.

Dans la zone d’étude :

La présence de la Barbastelle est mentionnée dans le secteur étudié. Au regard des milieux présents au sein de la zone d’étude et des affinités écologiques de l’espèce, elle sera considérée comme potentiellement présente en déplacement et en alimentation. La zone d’étude n’offre pas d’opportunité de gîte pour cette espèce.

Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Faible Très fort

Muscardin Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, sa répartition semble limitée à trois noyaux de population (Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes et centre Var avec quelques données dans le sud des Alpes-de-Haute Provence) mais reste relativement rare.

Dans la zone d’étude :

La présence du Muscardin est mentionnée sur la commune de Peille en 2018 (faune-paca.org). Au regard des milieux présents au sein de la zone d’étude et des affinités écologiques de l’espèce, il sera considéré comme potentiellement présent pour l’accomplissement de l’ensemble de son cycle biologique.

Importance de la zone d’étude Enjeu local de conservation

Modérée Modéré

Partie 2 : Etat initial 1.8.6. Espèces avérées à enjeu zone d’étude faible

Tableau 24. Mammifères à enjeu zone d’étude faible

Photo Nom de l’espèce

Importance de la zone d’étude pour la population locale de

l’espèce

Statuts de

protection Commentaires

Non illustré Molosse de Cestoni

(Tadarida teniotis) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit et chasse Non illustré Sérotine de Nilsson

(Eptesicus nilssonii) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit et chasse Non illustré Pipistrelle de Nathusius

(Pipistrellus nathusii) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit et chasse Non illustré Oreillard montagnard

(Plecotus macrobullaris) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit (1 contact certain)

Noctule de Leisler

(Nyctalus leisleri) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit (3 contacts)

Murin cryptique

(Myotis crypticus) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en chasse et transit (23 contacts certains)

Non illustré Pipistrelle commune

(Pipistrellus pipistrellus) Faible PN, DH4, BE2, BO2

Contact en transit et chasse

Pipistrelle de Kuhl

(Pipistrellus kuhlii) Faible PN, DH4,

BE2, BO2

Contact en transit et chasse

Non illustré Oreillard gris

(Plecotus austriacus) Faible PN, DH4,

BE2, BO2