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Seoteurs prioritaires pour la cooperation regionale dans le domaine de ia science et

de la technique __

""' Sn ouvrani; le. seance de 1Tapres-midi, le President a appele i'attei-ition'des participants sur les six questions figurant dans la douxieme partie d^ la liste de rexerance etablie pour les debats.

Apres m echange 2-nime da ves et d'idees, les participants ont admis b, l'unaniaite qua les domaines prioritaires de la science et de la

technique pour lesquels une cooperation regionale 6tait recommandee,

devraient etra ceux de la formation de personnel scientifique.et technique dans les seoteurs prioritaires (agriculture, sante, Industrie, forets et peohes). Les participants ort aussi reconnu qufetant donne la penurie de personnel scientifique et technique qualifie en Afrique et le fait que la formation L l'etran^^r n'etait pas toujoure adaptee ni conforms aux oonditione partic^liereB a 1*Afrique, U fallait autant que possible assuror cctte formation en Afrioue et a cet effet, creer des etablisse-raent^ risionaux' de formaxic;:. Les 6tablissem^n+-s de formation doivent haTuior.r lev leurs noroies prof^ssionnelles correspondant a celles qui sont acc3t>teec sur la plan international.

Apres exarnen d'un memorandum consacre a un programme regional de stagns itinerants en organisatirr et etudes techniques, de niveau

TJos-cuhiversitaire, on a propose que ce programme soit e.tudie par 1!OTESCO

■et -d'au'tres-organisations internationales competentes, si possible a I1occasion d'une-reunion do ^a federation regionale des associations d'ingenieurs'qui sera ortanr.see par j.vUM;SCO a Nairobi en decembre 1970.

Les participants ort reconnu oomrae etant l'une deR conditions

indispensables au sucoes et K .1!efficacite de lfapplication de la science et de I4 technique au developpoment en Afrique, la necessite de familiariser le grand public et les pouvoxrs publics des pays africains avec le role de la science et de la technique- Conscients des efforts remarquables dep?.oyes par la CSA et 1 !TJNEoCO pcur aider lee pays africains dans ce domains, les participants ont estime que les deux organisations, agissant

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de concert avec les Etats membres, devaient continuer d'intensifier leurs activites ae vulgarisation de la science et de la technique. Us ont en outre dsmande d'elaborer et de soutenir un programme regional global de vulgarisation de la science et de la technique a. 1'intention des populations africaines (coraprenant des musees scientifiques et techniques, des expositions, itinerantes, des stages et des cycles d!etudes)•

Les participants ont particulierement insiste sur le fait qu'il etait actuellement necessaire en Afrique de concentrer les activites de formation et de recherche dans les domaines des industries extractives, des industries petrolieres. ainsi que de I1organisation et des etudes ' techniques. Us se sont feliciies de I1aide que 1'Organisation des

Nations Unies et ses institutions specialisees fournissaient actuelleraent dans oes domaines aux gouverneraents africains et ils ont recommande a 1'unanimite que des etablissements r£gionaux de recherche et de formation

■ dans les domaines des industries extractives, des industries petrolieres et de la geologie soient creees en Afrique, avec 1'aide. de 1'UNESCO et d'autres organismes internationaux. Les participants ont aussi admis

qu'il fallait demander a la CEA et a d'autres organisations internationales d'etudier la possihilite de creer des centres techniques pour bonifier les minerals extraits en Afrique.

1 propos des moyena de recherche et d'instruction qui pourraient le plus aisement etre partages par les pays de la region, comaie les biblio-theques, les centres de documentation et d'entretien, les centres de Voalcul, les participants on+> entendu un expose tres interessant sur la

cooperation qui g'est etahlie dans ces domaines en Afrique orientale ou, selon le r^presentant de 1'Bast African Academy, un service bibliographique et un service de renseignementP sur les recherches - tous deux tres

utiles aux specialistes de la science et de la technique ainei qu'aux etablissements d'enseignement - avaient ete crees par 1'Academy et dont tous les diplomes de niveau universitaire de la sous-region pouvaient devenir membres.

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Reconnaissant 1'importance de certains services auxiliaires indispensat>les a la recherche, aux etudes et a la formation dans le domains:de la science et de la technique en Afrique,- les participants ont ete .d'avi-s que les Etats merabres, en cooperation et avec l'assistance des Nations Unies et des organisations internationaux relies ou non a cette Organisation, devaient creer de toute urgence en Afrique, des centres su"b-regionaux d'outillage et d'entretien ainsi que des pentres de documentation scientifique et technique dotes des raoyens materiels et du personnel necessaires.

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III- RECOMMATOATIONS

Les recommandations examinees et approuvees par les reunions plenieres au cours du colloque ont ete etablies ici suivant les themes sous lesquels elles ont ete envisagees,

1. Elaboration de la politirme et planification dans le domaine de la science et de la technique

Les recommandations suivantes sont adoptees au cours de 1'examen de ce sujet :

Recommandation 1 :

Tous les pays africains qui ne I1ont pas encore fait, devraient creer des mecanismes pour la determination de leur propre politique scientifique et technologiquer m§me si leurs ressources actuelles en ce domaine sont li—

mitees. Au cas ou cela serait necessaire, et au cas ou ils le desireraientf ces pays pourraient faire appel a 1'assistance de I1UNESCO a cet egardf eoit au titre du Programme des Nations Unies pour le developpement (Recteur assis tance technicfue du Ponds special)^ soit au titre du Programme r^gulier de

\ 'UNESCO.

Recommandation 2 :

Les pays africains qui le desirent pourraient aussi requerir 1'aide de la CEA pour la creation,, a l'interieur des ministeres ou departements gou-vernementaux appropries, d!unites pour la science et la technologie qui feraient partie du reseau integre d'organes nationaux pour le developpement scientifique et technologique,

Recommandation 3 :

En plus d'etablir les mecanismes formels mentionnes ci-dessusf les

gouvernements africains devraient fournir des moyens pour faciliter 1'echange de vues continuel entre scientifiquesj technologuesr planificateurs, diri—

geants politirrues et leurs conseillers et dirigeants des divers secteurs de l'activite economiquet en organisant et pr^tant leur aide a des forums, col-loques et symposia sur des sujets scientifiques ou technologiques.

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Recommandation 4 : —:"~ "

Afin de faciliter l'echange d1informations entre les pays africains, et par cela d'accroltre leurs possibilites de deceler des champs ou une co operation regionale serait souhaita"ble et fructueuser il serait utile que

ces pays effectuent 1'evaluation de leur potentiel scientifique et

techno-logique (PST) seldn des "bases uniformes-^.

Recommandation 5 *

L'UNESCOf la CEA et l'OIT devraient considerer la possiMlite de mener a Men des etudes de "prevision technologique", d1 "analyse de systemes" et d'autres techniques modernes qui puissent aider les pays &"'ffirique a distin-guer parmi les recherches importantes pour le developpement de 1 fAfriquet celles qui seraient le plus efficacement effectuees en Afrique, en tenant compte de leur potentiel scientifique et technologirrue.

Recommandation 6 :

Les resultats des travstux ci-dessusf tant au niveau des pays africains individue.lsj comme de l!UWESCOt la CEA et l'OITr devraient §tre pablies ou soumis sous forme synthetique et succincte a des reunions futures appropriees, qui maintiennent a jour l!effprt continu et a long terme de planifier l1ap-plication de la science et de la technologie en Afrique.

2. Ressources humaines pour le developpement scientificrue et technique Les recommandations suivantes sont adoptees au cours de l!examen de ce

sujet : ■■"■■.■

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Recommandation 1 : \

Pour favoriser et accelerer le developpement economique et social, les gouvernements devraient promouvoir I1accession du personnel technique

ade-quat aux-postes de ge st ion "dans T'admirii strati o'nr" surt out dans les ministeres de planification et autres ministeres qui s'occupent des probl-emes-techniques scientifiques et de la formation des cadres corres pondants,,

l/ Voir le "Manuel d'inventaire du potentiel scientifique et technique

national'^ piiblie par 1'UNESCO en 1969 (document UNESCO/SPS/15).

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Recommandation 2 :

Les previsions d'emploi devraient constituer la base de la planification de 1'education en Afrique. Les Etats africains. devraient, par consequent, s'efforcer d'ameliorer. leur activite en ce. domaine, si besoin est avec l'aide

des organisations international s'interessant a. ces problemesi/. Le but

devrait Stre 1'etablissement d'un Bureau permanent pour les previsions d'em ploi au niveau national. Ce Bureau,. c^i pourrait dependre de l'organisme national de planification economique, maintiendrait des rapports" etroits avec

les secteurs public et prive.

Recommandation 3 :

En etroite concordance avec les previsions d'emploi, les pays afrieains devraient accrojtre. leurs activites en vue de la formation technique/ surtout au niveau moyen, ceci tant en creant ou en developpant des institutions mi-en organisant la formation "sur le tas". A cette fin, ils peuyent faire appel quand ils le desirent a 1'assistance technique offerte par lesOrganisations Internationales interessees ou aux programmes bilaterauxf tout en veillant soigneusement, dans le cadre de leur politique scientifique nationale globalef h, la coordination effective et e:fficace de ces diverses aides. ' : ' '"' '""

L'UNESCO devrait entreprendre un programme a long terme en vue d*aider les