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Les inhibiteurs sélectifs de CDK :

FICHE D’EXPLOITATION

MOYENS DE DIAGNOSTICS :

B- Suites opératoires

XIV. PERSPECTIVE THERAPEUTIQUE :

1. Les inhibiteurs sélectifs de CDK :

Bien que les carcinomes embryonnaires expriment peu ou pas de protéine du rétinoblastome (pRB), [132] les tératomes matures expriment des niveaux élevés de pRB. Normalement, la kinase cycline-dépendante 4/6 (CDK4/6) stimule la croissance cellulaire par phosphorylation de pRB. Le développement d'inhibiteurs sélectifs de CDK, [133] entre autres PD0332991, qui inhibe sélectivement CDK4/6, suggère un nouveau traitement pour le syndrome de tératome croissante.

2. Le paclitaxel :

Un nouveau médicament qui ait fait l’objet d’une étude dans les tumeurs germinales [134]. La dose était de 250mg/m2 en perfusion continue sur vingt-quatre heures, avec le support de G-CSF 5 μg/kg/j du jour trois au jour dix. La durée du cycle était de vingt et un jours. Les malades devaient avoir une tumeur germinale et être en échec d’un traitement de première ligne comportant du cisplatine, et avoir reçu moins de sept cycles de chimiothérapie comportant du cisplatine. Trente et un malades ont

été inclus dans cet essai : un séminome, une tumeur vitelline du vagin, neufs tumeurs médiastinales et vingt tumeurs germinales non seminomateuses du testicule. Le traitement préalable comportait une ligne de chimiothérapie chez dix-sept malades et deux lignes chez quatorze, mais cinq malades avaient reçu une chimiothérapie intensive et quatorze un protocole comportant de l’ifosfamide. Il semble que huit malades étaient sen sib les à la chimiothérapie au moment de l’inclusion dans le protocole et que vingt trois étaient non sensibles sans qu’il soit possible de dire qu’ils étaient réfractaires au cisplatine comme le décrit C. Nichols: augmentation du taux des marqueurs au cours d’une chimiothérapie comportant du cisplatine ou moins d’un mois après l’arrêt du raitement. Huit réponses sont observées dans cette étude, dont trois sont complètes. Deux malades sont en réponses complètes depuis plus d’un an. Ces résultats sont intéressants, quoique le taux de réponses objectives soit de 26% et deux malades sur trente et un ont une rémission complète durable.

 Des résultats expérimentaux prometteurs ont été publiés avec le Topotécan.  L’étude in vitro porte sur des lignées de tératocarcinome sensible au cisplatine et des lignées résistantes au cisplatine. La méthode d’étude de l’interaction entremédicaments fait intervenir des isobologrammes.

 Dans la lignée résistante, il est observé une synergie pour l’association cisplatine et Topotécan et éventuellement le paclitaxel. Ces travaux suggèrent l’intérêt de l’étude du Topotécan et l’étude de différentes combinaisons de médicaments.

Les tératomes médiastinaux sont le type le plus répandu de néoplasmes de cellules germinales médiastinales. Les tératomes médiastinaux représentent environ 8% à 20% des tératomes médiastinaux antérieurs et jusqu'à 80% des tumeurs germinales du médiastin. Bien que les tumeurs des cellules germinales médiastinales représentent pour seulement 3% à 5% de toutes les tumeurs de cellules germinales, elles constituent le site extra gonadal le plus courant pour un récepteur primaire de cellules germinales.

Les tératomes médiastinaux sont constitués de tissus représentant une ou plusieurs couches de cellules germinales embryonnaires tuilées étrangères à l'organe ou au site anatomique dans lequel ils se produisent.

Les tératomes matures représentent environ 60% à 70% des tumeurs des cellules germinales médiastinales et sont bien différenciés et bénins. Ceux qui sont composés exclusivement d'ectodermes matures sont souvent appelés "dermoide". La présence de tout élément neuro ectodermal ou mésenchymateux fœtal ou immature caractérise un tératome comme étant immature, ce qui constitue un bon pronostic mais une plus grande probabilité de récidive ou de métastase. Rarement, un tératome mature peut contenir un foyer de carcinose, sarcome ou tumeur maligne à cellules germinales ; celui qui fait est appelé un

Tératome malin ou terato carcinome.

Bien que la lésion asymptomatique soit plus probablement bénigne, l’absence de symptômes ne garantit pas un processus bénin. De même, une lésion symptomatique est probablement plus maléfique, mais les lésions bénignes peuvent également être symptomatiques. Chez les nourrissons et les enfants, les dimensions médiastinales relativement plus petites et la prédominance en tuiles des lésions malignes rendent la plupart des masses médiastinales symptomatiques. Les tératomes matures peuvent être asymptomatiques chez jusqu'à 50% des patients, en particulier chez les enfants de moins de 18 ans et chez les jeunes adultes

Les tératomes bénins, par définition, manquent d’alpha-foetoprotéines (AFP) et de choriogonadotrophines bêta-hcg (HCG). Des taux sériques élevés d'AFP ou de b-HCG indiquent un composant malin du tératome, tel qu'un carcinome embryonnaire, une tumeur du sinus endodermique ou un choriocarcinome.

L’échographie est l’examen de première intention. La TDM et l’IRM peuvent évoquer le diagnostic, en visualisant une masse hétérogène contenant des tissus mous, un liquide, une graisse ou une calcification. Elles permettent entre autres d’apprécier son extension et ses rapports, et d’établir une classification.

L’approche thérapeutique repose essentiellement sur la résection chirurgicale sous stéréotomie médiane, la chimiothérapie et la radiothérapie ne jouent aucun rôle dans le traitement des tératomes bénins, sauf en cas de tératome immature ou transformation maligne du tératome la chimiothérapie est indiqué pour amélioration du pronostic.

RESUMES

Titre : Les tératomes médiastinaux chez l’enfant à propos de 2 cas Auteur :
Sara AMEUR

Rapporteur : Pr. KISRA MOUNIR


Mots clés : Tératome, médiastin, enfant ,diagnostique, traitement

Les tératomes médiastinaux posent souvent un problème diagnostique et thérapeutique.

Notre objectif est de passer en revue les tératomes médiastinaux de l’enfant, leur démarche diagnostique et thérapeutique à travers une étude rétrospective, au sein du service de la chirurgie infantile de l’hôpital d’enfant de rabat, sur une période de 10 ans, allant de janvier 2010 jusqu’au décembre 2018.

La symptomatologie clinique a été dominée par le syndrome médiastinal (la douleur thoracique, la toux et dyspnée)

Tous nos patients avaient bénéficié d’une radiographie thoracique de face, d’une échographie et d’une TDM thoracique.

Les deux patients ont bénéficié d’une chirurgie conventionnelle. 
Les voies d’abord utilisées étaient une thoracotomie antéro - latérale, la première dissection était difficile du fait des rapport vasculonerveux étroit de la masse au contraire de la deuxième qui était encapsulée séparée des autres structures adjacentes. 


Les exérèses chirurgicales étaient simples non suivie d’aucun traitement adjuvant chez les deux patients.
Les suites opératoires étaient simples chez le deuxième patient qui a récupéré un bon état général sans complication à la différence de la première patiente qui était décédée suite à une hémorragie nasale brusque en post opératoire.


SUMMARY

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