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l'inflation ont generalement Ie plus d'effet, on peut f<1cilement en deduire les oonsequences sur les termes de l'echange

20. On n'ccum. uno idee compHtc de 10. portec ct de l'intcnsite des difficul-tOG gri':\l1dis8antcs qui o.ffGctent los p2.ys deja desavantag&s que si lion ajoute o.ux offcts de 10. revolution des connaisso.ncos ct du systomc des liquidites intcrnationalss en vigueur, Ie phenomenc bien connu des fortes fluctuations c,uxqucllcs Bont soumis les prix at Ie volume dos export2,tions de procluits primeircs des p,ws en voie ole devoloppomcnt. Los pays pauvres sont obliges de deITk'\ndor des credits & leurs fourniss8urs ou £' d'autr'}s scurces, d2..J1s d€:8 ccndi tiona def'avorablos, ou dc freiner IGS importe¥tions non seulemsnt UtS

produits non essentiels wAis aussi de ceux qui sont indispensa.bles aux socteurs productifs. Vu l'insuffisance de leurs reserves, ils ont du mel 5. honorer lours engagements financiers ~ 11exterieur, dtou oonfiance diminuee des centres ban-cairas internationaux at deterioration des conditions de oredit qui leur sont consentics

§J.

21. Si la structurs dcs economies 3..fricaines n test P[',S radic2-1ement trans-formec, l'accroissoment r~pide de l~ population et los effets de 1a revolution techniquo qui se m9.nifestent 11 l'hcure actuelle auront pour resul tat que

1 , sa p~rt do..ns Ie, population mondic.l0 augmentunt, vcrra diminuer sa po.rt dans Ie produi t mondi2.1. Les poE tiques de contrale de l'accroisscment demogri3.phiquo ne 8uffisent pas. Lo processus c.u developpe:T.cnt comportc de nombr0ux facteurs interdependants. L'accroissement de 1[1 population mis 11 part, l'un des 8lements fondamentaux il. considerer est la place qui revicnt respectivement 11 l'agriculturc et 11 l'industrie dans l'Afrique en voie de d§veloppemont.

22.

Certains ccnsiderent Ie contrale de l'accroissement demographique com~e

une p2.n::1cee alors que sclcn d'autres, Ie seul

remede

est l'augmentation de 12-prcductivite agricole et 12. diversification des cultures. Les avantag~s pour les pays pauvres de ce contr61e de l'accroissement demographique sont bien evidents comme Ie sont d f ailleurs ceux d tunc expcnsion de gr2.nde portee, mais dans l'Afrique en voie de developpe~ent de nombreux cbsta~lo8

cmpcchent Ie progres rapide de l'agrioulturo. I I ne fait aucun doute que Ie taux d'expansion de l'agriculturo a do profondes repercussions sur Ie taux global de croissanoe des economies africeinos, car elle ropresente Ie secteur 8conomique 10 plus important, cclui qui emploie la plus grande partie de la

popul~tion economique~ent ~otive et dont la contribution au PIB est de

45 a

75

pour 100. Si co secteur reate stationnilire ou ne progressc que tres lentement, Ie taux ~e croissance du PIB restcr~ bas, meme si lcs autres secteurs Be d6velop-pent de

G

~ 10 pour 100 par an. l~ seule exception 8ertiit la decouverte dtim~or_

tantcs richcssG rr:inerc.lcs, notam:r.el1.t de p§trole, comme cela a

ete

Ie C[l,S en ""

Libya dont los statistiqucs se so~t trouves transforrr.es en un temps record.

23. Quoi qu'il on soi t, c(::rt;;dns obste~cles inaluctt;,bles s t oppcscnt

a

rcsoudre Ie problema uniquemont par 1 'expansion du sccteur agricole. Parmi les caracte-ristiques de l1agriculture africaine, notammcnt au sud du Sc.harat citons en effet 1"1 part in;portanto des cultures de subsistancc, les method8S cultur:llos

.§!

Les problcmcs mon6tn.irc'8 intorn2.tions.ux""et devdo'ppcm8nt, CNUCED, 7.'D/B/32, Nel< York, 1965, page

Ies nays on voie de

trcdi tionndlos pr5clominantss p<?,r r"'pport 2UX techniques moclcrncs, l~, culture i tin:3rantc ?v'.-c de lonf:ucs pariodcs de jf"chcr~, l ' 3rosion considarc;.blc du sol, 1 'aridi tS, 188 m::.ladics ct les parcsitcs des plantcs. Le .. natur~_ ~t Ie-s pratiques traditionnelles de culture ont pcu 1), pcu cnt?,m§ les rrSSOurCcS potcnticllcs du sol.

24.

En Afric:uc la popule,tion urb2.inc s'acerott deux 1\ trois foi8 plus vito que 12. population totalc, cc qui cnh'2.inc une p,u",mcnt!1tiol1 tres rapide de la dcrnandc: c'~c pro~ui ts 2gricol€s commercialisp,blt;s. La d(;mcTIc'.G clu s(.ctcur urb('.in n' cst pres 1,,- memo que cdlc du scotcur de subsistanec, (lIe CXibC plus d 'ali-ments protciiqucs d quelques produi ts ahmcntpircs trai t5s ciont b,. pucoup doivent otre import6s.

25.

Ceei et;?nt, Ie clevelowement agricole doi t permettrc :

1) de continuer

a

nourrir la popul!1tion du secteur de subsistancej

2)

de produire dus supplements eommereialis2,bles en quantitfs suffise-ntcs pour nourrir la population urbainc, en progression rapidcj

3) d'o.d2.ptcr lu structure de 12. production ~ 10. future demunde do produi ts aliment2.ires t d2.ns Ie conte.xte d lune 8xp.:.'lnsion Gconomique continue.

26.

Si la produetivite en agriculture augmente sensibloment, il en resulteru une diminution des effeetifs de la main-d'oeuvre ugricolc. Pour absorber cet excedent il f2.udrait done elaborer po.ralleloment une strategic de developpement industricl : Ie 6.eveloppement agrieole ne peut done 1\ lui soul consti tuer la solution. La productivite des tro,v0illeurs du seeteur industriel est presque toujours supcrieurc ~ celIe des travailleurs du secteur agrioole, ce qui fait qu 'un tr'1nsfert de main-d' oeuvre dans Ce secteur fer:n t augrr.enter Ie renc,cfficnt de l'economie. Pnr un choix judicieux des industries, on pourr~it faire

augmenter les intrants techniques de l'Rgrioulturet dtou nouvelle ~ugmentation

de la

productivite

dans Ce secteur.

27.. Dans ce contoxte, i1 ost bon de prendre en consideration It

e

l3.sticite de la demande par rapport au revenu, qui est presque toujours plus forte pour les produits manufactures que pour leB produits a1imentaires. L'objectif des p"xs en voie d0 developpcment est d' accrottre Ie revenu par habi t2.nt aussi rapide-ment que possible; or, l'elasticite de Ie. demc.nde de proudits alimcntaires presente une asymptote plus faible et il. plus court terme que celIe des produits manufactures. II est donc logique de conclure qu'il faut developper Ie secteur manufacturer. La conjoncture mondLl.lo pour los exportations c'e proud.i ts pri-mairos ne f2.i t qu 'encouragE:r 10 recom::',ar.dotion d 'une tell". poli tique. Par 8xemple, au eours des deux derniercs ~nn8es, les 8xcedents du Keny£'. en ble et on ma'is ont largemcnt (iep:csse la capaci ted d' entreposa:se, d' au la necessi t5 de v8ndre ces surplus SUr Ie marche mondial

a

des cours bien i::1f'erieurs aux prix de revient

2/.

Les 100.000 tonnes de cafe brulees recemment en C~te-d'Ivoire

2/

East [;fri.can Standard, 10 novcmbre lq68

ct

2~ .ianvier lq6q.

c t la d(Ostruction des surplus :ic vCl.nills [g "1~(~::,'[;aSC~T rB.ppcll€nt brut?"L'm:,nt 1.:'. si tu:::..tion d;: plus cn plus inqui ,':t?ntc. des prJQui ts agricoles G' cxport[:tion ..

28. l:~c~mGttr~ Ie n.1csssitii: d'unc stra.t':::::;'ic ds :J2v;:loppcmsnt in{~ustri.::l n'l;st qu Tunc: premiere :tap(~, i l f<:"',ut ,snsui tc 61ejbor-:r 12. str2.t3c.L',. qui convicnt Dr.ns prc,squ~ tous 1:- s IJle,ns de divcloppcmcnt afric? ins, les progr2,mmcs d r

indus-trialisation r:corme.issc.nt l ' imp.5r:-.tif i::: la. coop8r2,tion r3gion,;.lc ( t sous-r:.t::;'ionel:_,. m"'is ont tcndc.ncc 2. 12, n~Gli~r.:;r c.'L2.ns In prctiquc" C'~~st e..insi que S~

cr,Lnt? dens de mnuv2.iscs conctitions, .:iss complexes inclustriGls qui nee:

b"1n0fici ~nt pes cl 'une 8conomi( d t jchcllc suffisr"nt.::: t d t ou une producti vi

to

inL'rL urc :t dc.s prix de rcvi,nt plus iilcv5s pier uni

to

de proc.uction.

29.. T,.,:...s t::.rmcs (.:.' int,Sgration, de coop 5r,:"tion, de grouj)<.mcnts r~gion2,u..."'::J L' .. : IT:.e,rch';s CCffi:T.uns € \:i (~'he.rmonisotion des pLJ,ns n l ont p8.-S cr;.corc jtB d2finis

,: t un,'", m~ ni:':r: homog(n€ cn Afrique ~ LeG Et?,ts 2,.fricnins sont -(ncor~' loin

d'c:.rrivcr 2. un.: 2,ttitudc commune 2" l';jgard (~'" CsS importants concepts rl'~C;)­

y!-omic ;:olitiquc" Lcrsqu'on insis1ic sur Ifimporttl.nce c;.c l'int.5gr2.tionj i1 f2,ut s:, d::mc.nr.:'.0r lfin-~3drF'tion par qui? ·t.' ~·t "'pour qui? H 0 On ~.

u.ejr,

soulign~ Zt que 1

lJ~)int 1,8 5conomi:'s :::.fric[!'in,:.:s 2t[-'"i~nt tributair(s C.li mon':",8 (:xt,Sri,~ur~ A propCls des clc c:_~~v\ lopp(-':ment, Pc:ul Bor('l 2. fE_it des commcnt=-:.irE.S 1 fon(~ ~s

sur son :::xp2ri~ncc '.i.e 1,', plal1ifio~~tion (n Afriqu,,- frc.ncophon-=., scIon lcsqu,.,ls Ie pr'-~mi2rf r2E~ction des soci5t2S privi::s 0. l ' 5;3'C'rr": ,,~c tous pl".n (l,C L§V.: luppc-m,'nt (st Ie:. m:;fi:~,ncc, puis une intE:rpr§t"tic;n B. l""ur profit de tout,:s 1.-s

c_mbiguj:t~8 G t con-cr:::.dictions qu", lc )12.n pz: ut contcnir

2.Q./.

Ave,nt d 1 cntr,:,pr:.nt~.rc eles pro,jots incustric1s multino,ti;:;n;.'-ux, 1 .. 8 Et~,ts [.fric~ins C:,OiVC:1t s'ccssur( r o:u! i Is pourront 1 E.nscmblc-, (n control r 1::: s fruits"

30" L~-_s industries ;.',u1 tina..tin;::~tionc:.l( 8 ont 'c','soin non scuL_m,-:;nt (1::8 (~3bouohJs

que l\.ur offrc 1Icr:s(mbl: 0_CS :-::c:.rches (::.-:::.s Etr'ts partici:,t)2.nts, mr:.is Gussi (.',,-r-':scnux d:: tr[..nsport coon.-vJnn2S" crest Ie, ·:..,n Afrique, un probl:.rrF:' ~5pineu:z::,

Dr: (ocumcnt rice-nt sur le8 1ir:-nsportB africains nT;5 ,~u \,uGtri(.m.: CycL'

e

t '::tud,:::s inL-rr 1 (L s N;::,tions Unics SUT 1::.'. planificc.tioTI c1u

c;.0ve1op-:?,::: nt

1lI

insist(',i t sur Ie ff'.i t que los ,';conomiutr...s s I occupant (~L'S tr:'.nsports nc nc pourraicnt pE~8 fair", c'lc propositions vc..lcblc.s :?.Jur 1":', co!)rClil1E:..tiol1 ,:~u syst?"mc

d(; tr:~nsport ?,fricc:in tant qu'i:s 14.E- (~iSpos8rF"i8nt p2.B de rsnsriG,n::.mrnts Sur Lss futurs {mp}nc me nts industricls c tIes mc,::::'chSs :.~ ~k8s(.rviro Do, m~m:::., 1::8 sp.;ci" ...

lis-.:;(·s dr, :. t O:osricu:' turc ::-:t c~c l ' inclustri _ n(~ pl-Uvcnt fe_ir, des prop':)sttions

':'~l!prOpri2;~ s -t~LJU~" 1-:.: c:..jvc:lopp("mcnt d;:,s f:,' ctcurs qui les int,src8scnt, f2Ut _ de 82.voi:r l~'un::' m,~ni"'re p..ss( z pr'§cis~ quc.;l SerG 1< i'utur r}sc8:0. (~'- trc,nsport~

II cst bien cc.rtC',in qutune pl&nifice;tion coc:r::lonll:':c des s ':ctcurs 'dst 1.:-, conch tiOl sine que. non de tout pro;rcs r,Sc1 t,Ll r}ivclopp" ment e',0J.':;"e::', 8i lIon nco v-cut

:!Y'.S gc::.spilltr les rcssourC(S limitjcs clon1i on disposc~ Dnc cC:.tion

coordonnee des secteurs economiques doit en outre tenir compte de la planifi-cation de l'enseignement et

de

la main-d 'oeuvre.

De

tous oes imperatifs, il ressort clairement que la oooperation politique dOit ouvrir Ia voie

~

la oooperation eoonomique.

31.

La

plus importante de toutes les conditions requises

apPGrG~t

clairement : il s'agit pour l'Afrique de se debarasser de ses structures economiques et

sociales tradtionnelles afin de produire et d'exporter a grende echelle des