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Gilles Philippe propose de voir des consonances françaises dans l’écriture de Henry James, et Herman Bang fit découvrir plusieurs auteurs français aux lecteurs danois dans ses chroniques littéraires. Les deux auteurs ont passé du temps à Paris, et ont tissé des liens avec la littérature française539. Leur impressionnisme est conditionné par leur contact aux arts—picturaux et littéraires—français, et leurs références esthétiques en témoignent. Leurs préoccupations esthétiques et critiques communes nous poussent cependant aussi à chercher des rapprochements indépendamment de la francophilie de ces deux auteurs : participent-ils aussi d’un impressionnisme littéraire du nord de l’Europe, ayant ses racines dans cet espace, et proche de celui que Sven Møller Kristensen définit à partir des auteurs danois ?

On ne peut minimiser l’importance des séjours parisiens, et plus particulièrement des découvertes artistiques qu’ils ont favorisées, dans le développement de la littérature nord-européenne de la fin de siècle. Les témoignages des auteurs sur ce point sont nombreux, allant des articles de critique d’art que nous avons cités dans le premier chapitre, à des récits de voyage comme Parmi les paysans français de Strindberg et A Little Tour in France de Henry James. Les sources de l’impressionnisme littéraire britannique et scandinave se trouvent d’abord dans la production artistique française, connue à travers des expositions et des rencontres avec les artistes. La peinture française, et les débats critiques qu’elle suscite à l’époque, constituent donc à la fois le substrat culturel et l’« artefact théorique »540 décrit par Bernard Vouilloux. L’ouvrage de Sylvain Briens, Paris : Laboratoire de la littérature scandinave permet de voir le développement de la modernité scandinave au contact de la culture française, et la fonction des séjours parisiens dans le cosmopolitisme des auteurs scandinaves de la fin du XIXe siècle.

Cependant, certaines de ces sources, par exemple celles trouvées dans la philosophie, précèdent même le mouvement en art pictural et ramènent à d’autres formes de représentation qui ont toutes comme problématique (et largement comme objectif commun) de représenter et de reproduire de manière convaincante l’expérience de la perception subjective. Ces réflexions

539 Voir Sylvain Briens, Paris - Laboratoire de la littérature scandinave moderne 1880 - 1905, Paris, L’Harmattan, 2010 ; Peter Brooks, Princeton, Princeton University Press, Henry James Goes to Paris, 2007.

540 Bernard Vouilloux, « Pour en finir avec l’impressionnisme littéraire. Un essai de métastylistique », Questions

pré-impressionnistes incluent la notion de « l’impression » chez David Hume : les « perceptions vives » immédiates, mentales ou sensorielles, qui s’opposent aux « idées », que l’on construit à partir de la mémoire ou de l’imagination541. Walter Pater, plus proche chronologiquement de l’impressionnisme pictural, souligne l’importance d’une réponse subjective aux œuvres d’art, dans La Renaissance, texte clef de l’esthétisme anglais datant de 1873.

Plus généralement, une dimension internationale et cosmopolite joue un rôle dans le développement de nouveaux mouvements littéraires à la fin du XIXe siècle. Gert Bjørhovde décrit ainsi George Egerton, l’une des écrivaines du courant « New Women », comme « nomade » (« nomadic ») et l’associe à « l’écriture migrante » (« migrant writing »)542. Or cette notion de déracinement est centrale dans le travail de nombreux écrivains de la période impressionniste ou proto-moderniste, peut-être essentiellement parce que s’étaient constitués à Paris des groupes venus de divers pays. Les quelques années passées en Norvège avant le début de sa carrière d’écrivaine eurent une influence importante sur le travail de George Egerton, explique Bjørhovde. La critique en tire même une hypothèse originale : Joyce a pu lire les textes de George Egerton, et étant lui-même un admirateur d’Ibsen, s’intéresser à ce lien norvégien-irlandais543. Il est intéressant de noter que les écrits de Hamsun décrivent George Egerton comme « Englaenderinden », alors qu’elle était née en Australie, et que ses parents étaient Irlandais et Gallois. On pourrait y voir une simple assimilation erronée, mais commune, entre Angleterre et Grande-Bretagne. Mais ce détail a son importance parce qu’il est révélateur de l’identité nationale problématique qui semble poursuivre les auteurs « anglais » liés à l’impressionnisme : ainsi, selon le souvenir de Ford Madox Ford, H. G. Wells décrivait-il ses compatriotes Joseph Conrad et Ford, auxquels il adjoignait les américains Henry James et Stephen Crane, comme « un cercle de conspirateurs étrangers » (« a ring of foreign conspirators ») 544.

Le cas des auteurs scandinaves est encore différent, car l’identité scandinave est en soi une identité multiple. Ces pays aux langues similaires, faiblement peuplés, étaient alors, comme ils le sont toujours aujourd’hui, travaillés par la question des rapprochements culturels. En quelque sorte, nous pourrions y voir une similarité structurelle à la Grande-Bretagne, les dynamiques

541 David Hume, A Treatise of Human Nature, Oxford, Clarendon Press, 1888 (orig. 1738-40), p. 7.

542 Gert Bjørhovde, “From ‘Discords’ to ‘Dubliners.’” in Nordic Irish Studies Vol 11, Issue 1, Jan 1, 2012, p. 93.

543Gert Bjørhovde, ibid, pp. 93-105.

de pouvoir entre le Danemark et la Norvège étant, par exemple, comparable sur un plan très général, à ceux entre l’Angleterre et l’Ecosse. Les langues écrites de l’époque étaient si proches que la Faim (1890) de Hamsun fut publiée pour la première fois à Copenhague, donc en danois. Cela implique des connaissances littéraires communes, et une conception de l’histoire littéraire, reflétée dans l’ouvrage de Georg Brandes, Det Moderne Gennembruds Maend, qui regroupe ces littératures en raison de leur proximité géographique et linguistique.

Les échanges entre la Scandinavie et la Grande-Bretagne sont caractérisés à la fois par une inégalité d’influence et, chez certains auteurs du moins, une volonté de rapprochement esthétique. Une histoire en partie partagéecrée un rapport complexe entre ces espaces : la Scandinavie possède un exotisme, particulièrement associé à ses paysages les plus spectaculaires, mais aussi une certaine proximité culturelle et géographique, notamment avec les régions septentrionales de la Grande-Bretagne. Ce rapport double a favorisé en littérature la projection de nombreuses images divergentes sur un espace relativement peu connu mais riche en associations. C’est particulièrement la Norvège qui était une source d’inspiration et de symboles de modernité pour les sphères culturelles britanniques : la mise en regard de ses paysages sublimes et de sa production culturelle résolument moderne forme un paradoxe esthétique intrigant. Plusieurs auteurs britanniques consacrent des récits de voyage ou des essais à des thématiques liées à la Norvège, et Ibsen a généré plusieurs réactions critiques et journalistiques en Grande-Bretagne, à tel point que l’on peut voir en l’ibsénisme un concept à la mode similaire à l’impressionnisme, l’auteur ayant suscité autant de controverses que le mouvement artistique, comme les réactions de Henry James en sont l’exemple. Il sera nécessaire de retracer cette fascination pour le nord, notamment à travers l’exemple de quelques figures clés de la modernité britannique comme Edmund Gosse et George Bernard Shaw.

L’héritage de l’impressionnisme littéraire nordique est important car les dernières décennies du XIXe siècle voient des transferts culturels intenses entre la Scandinavie et la Grande-Bretagne, et en particulier un engouement des Britanniques pour le monde scandinave. Or, certains échanges littéraires ont précédé l’avènement de l’impressionnisme pictural dans les années 1870. Le flâneur s’impose comme figure récurrente de l’impressionnisme littéraire avant même que le mouvement artistique soit nommé, ainsi que la thématique cosmopolite présente dans de nombreux des textes impressionnistes. Nous verrons comment la

représentation d’espaces nordiques dans la littérature anglaise s’est combinée à ces motifs pour donner naissance à une esthétique impressionniste.

Entre exotisme et identification

Les grandes villes britanniques et scandinaves n’ayant pas à l’époque le rôle de centres culturels, comme les capitales française et allemande, les mouvements culturels communs à ces parties presque périphériques de l’Europe (insulaires ou péninsulaires) sont généralement passés par les influences françaises ou allemandes. Cependant, nous pouvons voir, notamment à travers les traductions, y compris de certains travaux critiques, entre les différentes langues scandinaves et l’anglais, que des transferts culturels directs entre ces pays existaient et ont participé au développement de nouvelles formes littéraires. Ce sont surtout les auteurs et revues britanniques qui se sont intéressés à la Scandinavie, mais des journaux littéraires associés à l’avant-garde scandinave, comme Samtiden, Kringsjaa et Ringeren ont aussi dédié des articles à la littérature britannique, surtout à partir de 1890545. La fascination pour le Nord des Victoriens a-t-elle contribué au renouvellement des esthétiques littéraires ?

Dans l’histoire culturelle britannique, il est possible de tracer le développement de la connaissance des pays nordiques voisins, et d’une image d’eux comme les représentants d’une certaine modernité dans les domaines sociaux et esthétiques, mais aussi comme une terre mystérieuse et riche d’histoire. En Grande-Bretagne, une attirance croissante pour les pays nordiques est notable durant toute la période victorienne. La mise à disposition de sagas pour le public britannique commence avec l’Ecossais James Johnstone, qui traduisit des extraits de Heimskringla avec un intérêt particulier pour l’histoire écossaise, et britannique en général. En 1839 George Stephens fournit une traduction complète de Heimskringla, puis George Webbe Dasent traduisit l’Edda (1842), Njals Saga (1861) et Gisla Saga (1866). De nombreux auteurs ont contribué à cette vague d’intérêt pour la mythologie nordique, non seulement à travers des traductions mais également en réécrivant, ou en s’inspirant, des histoires nordiques. William Morris a traduit des extraits de la Volsunga Saga (1876), et incorporé des éléments inspirés des sagas dans The House of the Wolfings (1889), œuvre qui influencera J. R. R. Tolkien, autant

545 Brian W. Downs, « Anglo-Norwegian Literary Relations 1867-1900 », in The Modern Language Review, Vol. 47, No. 4 (Oct., 1952), p. 453.

fasciné par la mythologie nordique que Morris. H. Rider Haggard a inventé une histoire de Vikings dans Eric Brighteyes (1890), comme R. M. Ballantyne l’avait déjà fait dans Erling the Bold (1869). Il y exprime les fondements pour cette fascination pour les Vikings :

Yes, there is perhaps more of Norse blood in your veins than you wot of, reader, whether you be English or Scotch, for those sturdy sea-rovers invaded our lands from north, south, east, and west many a time in days gone by, and held it in possession for centuries at a time, leaving a lasting and beneficial impress on our customs and characters. We have good reason to regard their memory with respect and gratitude, despite their faults and sins, for much of what is good and true in our laws and social customs, much of what is manly and vigorous in the British Constitution, and much of our intense love of freedom and fair-play, is due to the pith, pluck, enterprise, and sense of justice that dwelt in the breasts of the rugged old Sea-kings of Norway!546

Le caractère britannique contemporain, ainsi que celui de ses ancêtres supposés, est idéalisé par la comparaison, qui fournit également une image de virilité typique des histoires d’aventure pour jeunes garçons que Ballantyne écrivait.

En plus de l’intérêt pour les traditions littéraires du nord, les milieux culturels britanniques entrèrent également en contact de plus en plus étroit avec le nord contemporain. Un grand nombre de récits de voyage fut publié au cours du XIXe siècle, tels ceux de Mary Wollstonecraft après son séjour en Norvège. La Norvège semble être particulièrement populaire parmi les visiteurs britanniques : « Throughout the nineteenth century nearly two hundred travel accounts of Norway were published in Britain alone, considerably more than on the other Nordic lands »547. La Norvège attire surtout en raison de ses paysages grandioses, mais aussi pour la tension entre modernité et romantisme historique qu’elle incarne. La Norvège n’était en générale pas vue, jusqu’à cette période, comme un pays ultramoderne, les voyageurs notant par exemple une campagne arriérée et pauvre548. Mais Oslo devint le lieu de nouveaux courants radicaux, représentés par Krohg et Jæger, par exemple, et surtout le pays fut pionnier dans l’émancipation des femmes. Cette disparité posait une difficulté de représentation, par exemple lors des expositions internationales :

546 Ballantyne, Robert Michael, Erling the Bold: A Tale of the Norse Sea-Kings, Philadelphia, Lippincott, 1871, p. 437. Je traduis : « Oui, il y a peut-être davantage de sang norrois dans tes veines que tu ne le croies, lecteur, que tu sois anglais ou écossais, car autrefois ces solides marins envahirent nos terres par le nord, le sud, l’est et l’ouest à de multiples reprises, et les ont dominées pendant des siècles, y laissant une empreinte durable et bénéfique sur nos coutumes et notre caractère. Nous avons toutes les raisons de nous souvenir d’eux avec respect et gratitude, en dépit de leurs fautes et de leurs péchés, car beaucoup de ce qui est juste et vrai dans nos lois et nos coutumes sociales, beaucoup de ce qui est viril et vigoureux dans la Constitution Britannique, et beaucoup de notre amour pour la liberté et la droiture est dû au courage, à l’entreprise, au sens de la justice qui habitait le cœur des vieux et robustes rois des mers de Norvège ! »

547 H. Arnold Barton, « The Discovery of Norway Abroad, 1760-1905 », Scandinavian Studies, Vol. 79, No. 1 (Spring 2007), p. 34. Je traduis : « Au cours du dix-neuvième siècle, près de deux cents récits de voyage en Norvège furent publiés rien qu’en Grande-Bretagne, considérablement plus que sur aucun autre pays nordique ».

This dilemma is evident in the presentation of Norway at the great international exhibitions of the late nineteenth and early twentieth centuries: whether to portray the picturesque Norway that the foreign public expected or to show Norway as a modern, progressive nation.549

L’image pittoresque n’est pas seulement attendue à l’étranger, mais aussi souhaitée. Peut-être surtout au Royaume-Uni, où les traces des Vikings sont nombreuses, notamment dans l’onomastique des lieux et des personnes en Ecosse et dans le nord de l’Angleterre, cette culture ancienne contribue à l’impression d’une proximité culturelle avec les pays scandinaves. Dans son guide du développement des études scandinaves en Grande-Bretagne, Harald Naess cite « l’attraction spéciale » (« special attraction ») que représentaient les pays nordiques aux yeux des Victoriens550. Il la décrit en ces termes : « inspired by the conviction that the Scandinavians, though curious and sometimes uncouth, were perfectly acceptable relatives of the English, that their customs, art, literature were therefore part of the English tradition. »551

Sur les plans géographique et culturel, la Scandinavie ne paraît pas forcément si lointaine, et malgré son exotisme, la Norvège est souvent comparée à l’Ecosse. Anka Ryall décrit ceci comme un « parallèle conventionnel » (« conventional parallel »), citant par exemple la « hiérarchie culturelle » (« cultural hierarchy ») 552 de Robert Gordon Latham dans Norway, and the Norwegians (1840) :

The civilization of Norway differs from that of England, as that of Inverness differs from that of London ; not as the stages of culture in Ispahan and Paris differ from each other. It is a difference in degree, not of kind. The two countries are on different steps of the same ladder. 553

Selon Latham, un Anglais ne serait donc pas plus dépaysé en Norvège qu’à la périphérie de son propre pays, et Ryall note la même comparaison chez la New Woman voyageuse Ethel Tweedie :

She tends to jumble rural Norwegians, Icelanders and Scottish Highlanders together with Greenland Eskimos into one homogeneous north, where the same quaint old customs are kept alive and practised in

549 Idem. « Le dilemme apparaît clairement dans la présentation de la Norvège lors des expositions universelles de la fin du XIXe et du début du XXe siècle : montrer la Norvège pittoresque que le public étranger attendait, ou présenter une nation moderne et progressiste. »

550 Harald Naess, « Scandinavian Studies in Great Britain and Ireland : An Inventory of People, Places, Publications », Scandinavian Studies, Vol. 34, No. 1 (February, 1962), p. 54.

551 Idem. Je traduis : « inspirée par la conviction que les Scandinaves, bien que curieux et parfois rustres, étaient des cousins parfaitement acceptables des Anglais, et que leurs coutumes, leur art, leur littérature, faisaient donc partie de la tradition anglaise. »

552 Anka Ryall, « Literary Culture on the Margin: Ethel Tweedie's Travels in Norway » in Anglo-Scandinavian

Cross-Currents, Norvik Press, 1999, p. 323.

553 Robert Gordon Latham, cité dans Anka Ryall, Ibid., p.322. Je traduis : « La civilisation norvégienne diffère de celle de l’Angleterre comme celle d’Inverness diffère de celle de Londres ; non pas comme la culture d’Ispahan diffère de celle de Paris. La différence est de degré, non de nature. Les deux pays sont sur deux barreaux d’une même échelle. »

similar ways.554

La même comparaison avec l’Ecosse apparaît dans la perception renouvelée qu’ont les Britanniques des langues scandinaves. Ballantyne note la facilité pour un Ecossais à communiquer avec les Norvégiens :

However, it is curious to observe how very small an amount of Norse will suffice for ordinary travellers - especially for Scotchmen. The Danish language is the vernacular tongue of Norway and there is a strong affinity between Danish (or Norse) and broad Scotch. Roughly speaking I should say that a mixture of three words of Norse to two of broad Scotch, with a powerful emphasis and a strong infusion of impudence, will carry you from the Naze to the North Cape in perfect comfort.555

Cette suggestion, peut-être en partie fantasmée, qu’un Ecossais puisse parler le danois ou le norvégien sans difficulté, apparaît également dans le roman Chasing the Sun, car le protagoniste découvre que sa connaissance de dialectes écossais lui permet de communiquer avec un ami norvégien. Dans une scène humoristique, il est obligé de se faire comprendre malgré son peu de norvégien, et nous apprenons que « enfin il finit par employer un mélange de mauvais norvégien et de dialecte écossais » (« at last he terminated in a mixture of bad Norse and broad Scotch »)556. Sa connaissance de « Lowland Scots » s’avère utile car « il y a une grande similitude entre le dialecte écossais et le norvégien » (« there is great similarity between it and the Norwegian tongue. »557.

Tout comme les romans et les récits de voyage rendent compte des similitudes entre les espaces du nord, l’anthropologie note des similitudes très révélatrices du sentiment général de proximité qui s’installe. John Earle part de « l’impression » d’un rapprochement entre l’Ecosse et la Norvège dans son étude linguistique558. Il fournit une liste de mots qui montre un lien entre le dialecte écossais et les racines norroises, et conclut dans l’espoir de trouver encore plus de preuves d’une parenté : « l’écossais est le grand mémorial permanent du chevauchement

554 Ibid., p.323. Je traduis : « Elle a tendance à amalgamer dans un nord homogène les Norvégiens de la campagne avec les Islandais, les Ecossais des Highlands et les Eskimos du Groenland, là où les mêmes coutumes étranges survivent et sont pratiquées de façon similaire. »

555 R. M. Ballantyne, Personal Reminiscences in Book Making, 1893 en ligne :

http://www.gutenberg.org/files/21755/21755-h/21755-h.htm. Je traduis : « Cependant, il est curieux d’observer comment quelques mots de norvégien suffisent aux voyageurs ordinaires, surtout les Ecossais. Le danois est la langue vernaculaire en Norvège et il existe de nombreuses correspondances entre le danois (ou le norrois) et le dialecte écossais. Je dirais qu’en gros, un mélange de trois mots de norrois et deux mots d’écossais, avec une accentuation marquée et une bonne dose d’effronterie, vous permettra de voyager en toute sérénite du Naze au cap Nord. »

556 Idem.

557 R. M. Ballantyne, Chasing the Sun, 1864, en ligne : http://www.gutenberg.org/files/23262/23262-h/23262-h.htm

558 John Earle, « On The Ethnography of Scotland », The Journal of the Anthropological Institute of Great Britain

des races teutones et scandinaves » (« the Scotch language is (…) the great and permanent

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