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PIECE 5 : PRESENTATION DES ESPECES PROTEGEES FAISANT L’OBJET DE LA DEMANDE

5.1. PRESENTATION ET ETAT DE CONSERVATION DES ESPECES PROTEGEES OBJET DE LA DEMANDE DE DEROGATION PROTEGEES OBJET DE LA DEMANDE DE DEROGATION

5.1.8. Oiseaux protégés d’intérêt patrimonial impactés par le projet

5.1.8.5.6. M ILAN NOIR

5.1.8.5.6.1. PRESENTATION DE LESPECE ET DE SON STATUT JURIDIQUE

NOMS/CLASSIFICATION Nom vernaculaire : Milan noir

Nom scientifique : Milvus migrans (Boddaert, 1783) Classification : Oiseaux, Falconiformes, Accipitridés STATUT JURIDIQUE

Statut mondial

Liste rouge mondiale de l’UICN (2008) – Préoccupation mineure (IUCN, 2009).

Statut européen

Annexe I de la Directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages (JO L 103 du 25.4.1979).

Annexe II de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (19/09/1979, Berne).

Statut national

Arrêté du 17 avril 1981 (dernière modification du 03 mai 2007 – JORF du 16 mai 2007) fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.

Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (2009) – Préoccupation mineure (LC).

Statut régional

Auvergne : espèce déterminante de ZNIEFF (Octobre 2008).

DESCRIPTION

Le Milan noir est un rapace de taille moyenne : 50-60 cm de longueur, 130-155 cm d’envergure. Les pattes sont jaunes. La queue, assez longue, est légèrement échancrée. Le plumage est brun sombre dessus, brun-roux strié de noir dessous, avec une zone plus pâle sous l’aile. La tête et la queue sont souvent plus grisâtres. Les jeunes sont généralement plus clairs avec des plages pâles plus marquées.

Figure 69 - Milan noir (Photo Asconit.) CARACTERES BIOLOGIQUES

Cycle de développement

Le Milan noir niche en colonies lâches le plus souvent dans des grands arbres à proximité de l’eau. Le nid comporte fréquemment des déchets (chiffons, papiers, plastiques, etc.). Il pond 2-3 œufs en avril-mai.

L’incubation dure environ 32 jours. Les jeunes s’envolent généralement à 42-50 jours mais ils restent avec les parents pendant 15-30 jours supplémentaires. La longévité maximale connue est d’environ 23 ans et la maturité sexuelle intervient à 2-3 ans.

Activité

Le Milan noir est une espèce migratrice, présente de mars à août. Les individus français hivernent principalement en Afrique de l’ouest. C’est une espèce grégaire qui peut former des rassemblements importants pour la migration (plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus) ou pour exploiter des sources de nourritures (décharges, labours, etc. ; plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’individus).

Les densités dépendent de la disponibilité en nourriture ; elles peuvent être localement fortes, en particulier lorsqu’il existe une source de nourriture importante (décharge, etc.)

Régime alimentaire

Le Milan noir est une espèce opportuniste avec une forte tendance charognarde. Il fréquente principalement les milieux humides à la recherche d’animaux morts ou malades (poissons, etc.), mais

aussi les bords de routes, les champs au moment des labours ou de la fauche, etc. Il s’alimente aussi régulièrement sur les décharges. Enfin, il peut chasser divers petits animaux (campagnols, etc.).

CARACTERES ECOLOGIQUES

Le Milan noir est une espèce assez éclectique qui montre néanmoins une préférence marquée pour les milieux humides de plaine. La présence de l’eau est un facteur favorable, mais non indispensable pour cette espèce ; il a besoin de grands arbres pour construire son nid. Il habite les vallées alluviales, les marais et grands étangs, mais également la périphérie des agglomérations, certains secteurs de bocage ou de plaine agricole.

MENACES, EVOLUTION ET ETAT DES POPULATIONS

Le Milan noir (s.l.) était auparavant considéré comme l’un des rapaces les plus abondants de la planète.

Néanmoins, le statut taxonomique de cette espèce est encore imparfaitement connu et le statut réel du Milan noir s.s. devra être réévalué en fonction de la taxonomie (possible distinction spécifique des populations africaines - Milvus migrans parasitus et M. migrans aegyptius – et statut réel du Milan brun - M. lineatus ; cf. Johnson et al., 2005 ; BirdLife International, 2008).

La sous-espèce nominale (population européenne) a subi un fort déclin dans les années 1970-90, déclin se poursuivant ensuite dans la plupart des pays, à l’exception notable de la France. Bien que la population globale soit toujours en déclin, la population nationale est en croissance, démographique et géographique ; certaines régions connaissent cependant des régressions locales (nord-est). La population française a été estimée à 26 300 - 32 700 couples en 2008, ce qui représente plus de la moitié de la population ouest-européenne (Bretagnolle & Pinaud, 2009). La France possède donc une forte responsabilité pour la conservation de cette espèce.

Du fait de son alimentation, composée en grande partie de charognes et de déchets, le Milan noir présente des risques élevés d’intoxication par bioaccumulation (bromadiolone et autres anticoagulants, pesticides, etc.), pouvant entraîner une mortalité accrue et une baisse du succès reproducteur. Malgré sa capacité d’adaptation, la dégradation et la disparition des zones humides constituent une menace importante. La modification des pratiques agropastorales contribue également à limiter les ressources alimentaires (disparition des charognes). La recherche de proies sur les routes entraîne un risque de collision avec les véhicules. Il existe également une mortalité due aux lignes électriques.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

La sous-espèce nominale se reproduit en Europe, Afrique du nord et Asie de l’ouest. En France, il est présent sur une large bande sud-ouest / nord-est, ainsi qu’en Provence. En Auvergne, c’est une espèce très commune surtout dans le val d'Aliier.

Figure 70 - Répartition et évolution des effectifs du Milan noir en Europe en 2004(source : BirdLife International, 2004) et en France (source INPN).

Figure 71 - Répartition et densité du Milan noir en France en Auvergne (source LPO période 2002 à 2011).

5.1.8.5.6.2. REPARTITION DE LESPECE DANS LAIRE DINFLUENCE DU PROJET

Le Milan noir nichait jusqu’en 2009 dans l’emprise du projet (plaine de l’Andouette). Les inventaires de 2010 -2011 (ADEV) et les études de la LPO n’ont pas permis de retrouver l’espèce sur ce secteur.

Toutefois, les inventaires de 2013 ont permis d’observer de nombreux individus en vol et de localiser 17 sites de nids sur les communes de Serbannes, de Brugheas, de Hauterive, de Saint-Sylvestre Pragoulin et de Saint-Sylvestre-Bramefant, le long du projet ou à proximité immédiate. Une dizaine de couples nicheurs sont présents aux abords du projet.

5.1.8.5.6.3. IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR LES POPULATIONS CONCERNEES

Les impacts potentiels sont essentiellement :

la dégradation de sites sensibles en phase travaux. Il s’agit de secteurs favorables à l’accueil de l’avifaune en période nuptiale essentiellement les zones de couvert herbacé ras et les cultures, les zones humides ; L’impact serait de quelques ha seulement en bordure de l’Allier, à relativiser au vu du grand domaine vital de l’espèce (supérieur à 600), et de l’abondance d’habitats favorables dans le secteur, soit une perte d’habitat de moins de 2 % (30 ha environ);

le dérangement (perturbations sonores, vibrations, envol de particules, dérangement visuel, éclairage).

La destruction d’individus (Risque de collision d’individus avec les véhicules durant le chantier ou l’exploitation, Risque de destruction de nids lors de dégagement d’emprise).

5.1.8.5.7. PIE-GRIECHE ECORCHEUR

5.1.8.5.7.1. PRESENTATION DE LESPECE ET DE SON STATUT JURIDIQUE

NOMS/CLASSIFICATION

Nom vernaculaire : Pie-grièche écorcheur Nom scientifique : Lanius collurio (Linné, 1758) Classification : Oiseaux, Passériformes, Laniidés STATUT JURIDIQUE

Statut mondial

Liste rouge mondiale de l’UICN (2008) – Préoccupation mineure (LC).

Statut européen

Annexe I de la Directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages (JO L 103 du 25.4.1979).

Annexe II de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (19/09/1979, Berne).

Statut national

Arrêté du 17 avril 1981 (dernière modification du 03 mai 2007 – JORF du 16 mai 2007) fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.

Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (2008) – Préoccupation mineure (LC).

Statut régional

Auvergne : espèce déterminante de ZNIEFF (Octobre 2008).

DESCRIPTION

La Pie-grièche écorcheur est un oiseau de petite taille : 16-18 cm de longueur. Elle possède un bec fort à bout crochu et une queue assez longue. Le mâle possède un bandeau noir sur l’œil ; la calotte, la nuque et le croupion sont gris, la gorge blanche, le dessous rose pâle et le dessus brun-roux. La queue est noire avec les côtés blancs. La femelle est plus terne, avec le dessus brun, le dessous blanc sale finement barré de brun sur les flancs ; la calotte est brunâtre, la nuque et le croupion grisâtres. Le bandeau est moins net que celui du mâle et brunâtre. Les jeunes ressemblent aux femelles mais ont des motifs plus écailleux en particulier sur le dos et les ailes.

Figure 72 - Pie-grièche écorcheur -Cliché : M. Cambrony

CARACTERES BIOLOGIQUES Cycle de développement

La Pie-grièche écorcheur construit son nid dans un buisson épineux à 0,5-3 m au-dessus du sol. La femelle pond 4-6 œufs fin mai ou au cours du mois de juin. L’incubation dure 14-15 jours et est assurée uniquement par la femelle. Les jeunes quittent le nid à l’âge de deux semaines et sont indépendants trois semaines plus tard.

Activité

La Pie-grièche écorcheur chasse généralement au sol ou dans la végétation basse, en vol ou à l’affut depuis un perchoir. Cette espèce a pour habitude d’empaler ses proies sur un « lardoir » (longues épines d’arbustes, fils barbelés) afin de les dépecer et de constituer un garde-manger. Le territoire est de l’ordre de 1-3 ha, mais certains secteurs favorables peuvent accueillir de nombreux couples proches.

Régime alimentaire

La Pie-grièche écorcheur se nourrit d’une grande variété de petits animaux. Elle recherche en priorité les insectes, notamment les Orthoptères, Coléoptères (Carabidés, Scarabéidés, etc.) et Hyménoptères (etc.).

Elle peut également chasser des petits vertébrés (amphibiens, reptiles, petits oiseaux, micromammifères), des gastéropodes, des araignées, etc.

CARACTERES ECOLOGIQUES

La Pie-grièche écorcheur recherche les milieux chauds, semi-ouverts pourvus de perchoirs (buissons épineux) et de zones herbeuses riches en insectes : bocages, landes arbustives, clairières et lisières, friches et coteaux, etc.

La Pie-grièche écorcheur est une espèce migratrice présente de mai à août-septembre. Elle hiverne en Afrique tropicale et australe.

MENACES, EVOLUTION ET ETAT DES POPULATIONS

Les populations de Pie-grièche écorcheur ont décliné dans les années 1970-90. Ce déclin se poursuit encore actuellement en France, mais les bastions d’Europe de l’est semblent stables. En France, la régression de cette espèce est surtout sensible sur les marges de son aire de répartition (nord-ouest) et en plaine. Dans les années 1990, quelques populations ont connu des augmentations locales sans pour autant reconquérir leurs anciens territoires.

Les principales menaces sont liées aux modifications paysagères découlant des changements de pratique agricole. La dégradation et la disparition des habitats (remembrement, mise en culture des prairies, traitements chimiques, intensification de l’exploitation des prairies, etc.) contribuent directement (perte d’habitat) ou indirectement (diminution des ressources alimentaires) au déclin de la Pie-grièche. De manière générale, la régression de l’agriculture extensive (élevage notamment) est très préjudiciable à cette espèce ; logiquement, les plus fortes populations subsistent dans les secteurs de moyenne montagne où la modernisation des pratiques est moins marquée. Inversement, la déprise pastorale ou l’abandon de certains secteurs agricoles peut, à terme, entraîner une fermeture des milieux peu favorables à la Pie-grièche écorcheur.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

La Pie-grièche écorcheur habite une grande partie du Paléarctique occidental. En France, elle occupe presque tout le territoire, mais est rare ou absente dans le nord-ouest et sur le littoral méditerranéen. Les effectifs les plus importants se trouvent dans les régions d’agriculture extensive de moyenne montagne.

L’Auvergne convient donc très bien à l’espèce, d’où une très forte présence (près de 55 000 couples reproducteurs recensés).

Figure 73 - Répartition et évolution des effectifs de la Pie-grièche écorcheur en Europe en 2004 (source : BirdLife International, 2004) et en France (source : Lefranc, 1999)

Figure 74 - Répartition de la Pie-Grièche écorcheur en Auvergne (source LPO période 2002 à 2011).

5.1.8.5.7.2. REPARTITION DE LESPECE DANS LAIRE DINFLUENCE DU PROJET

Un couple nicheur est présent au lieu-dit « Margeat » aux abords du Rau de la Riduelle, et entre le hameau « Les Husseaux » et le Rau des Bestes. Soit à près de 300 m des emprises du projet. Son territoire est limité à environ 100 m de rayon autour du nid soit environ 4 ha.

Les inventaires réalisés en mai 2013 ont également détecté la présence de la Pie-grièche écorcheur le long du tracé, notamment au lieu-dit « la Maison blanche » à Espinasse-Vozelle (une vingtaine de couples reproducteurs).

5.1.8.5.7.3. IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR LES POPULATIONS CONCERNEES

Les impacts potentiels sont essentiellement :

la dégradation de sites sensibles en phase travaux (bosquets et haies bocagers) ; la perte d’habitat est de moins de 5 ha; mais n’impacte pas le territoire du couple nicheur;

le dérangement (perturbations sonores, vibrations, envol de particules, dérangement visuel, éclairage).

la destruction d’individus (Risque de collision d’individus avec les véhicules durant le chantier ou l’exploitation, Risque de destruction de nids lors de dégagement d’emprise). Le risque est faible.

5.1.8.6. OISEAUX NICHEURS DE ZONES HUMIDES IMPACTES PAR LE PROJET 5.1.8.6.1. BIHOREAU GRIS

5.1.8.6.1.1. PRESENTATION DE LESPECE ET DE SON STATUT JURIDIQUE

NOMS/CLASSIFICATION

Nom vernaculaire : Bihoreau gris ou Héron bihoreau Nom scientifique : Nycticorax nycticorax (Linnaeus, 1758) Classification : Aves, Ciconiiformes, Ardeidae

STATUT JURIDIQUE Statut mondial

Liste rouge mondiale de l’IUCN : Préoccupation mineure (IUCN, 2008).

Accord AEWA (1999) de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (Bonn).

Statut européen

Annexe I de la Directive n°79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages.

Annexe II de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (19/09/1979, Berne).

Statut national

Espèce protégée par l’Arrêté du 29 octobre 2009 fixant les listes des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (version consolidée au 06/12/2009). Article 3 : espèce protégée.

Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine : Préoccupation mineure (IUCN et al., 2008).

Statut régional

Cette espèce est inscrite sur la liste des oiseaux nicheurs déterminant ZNIEFF comme étant une espèce rare dans la région.

DESCRIPTION

Le Bihoreau gris est un oiseau trapu avec une tête large, un cou épais et court, et des pattes courtes.

L'adulte a la calotte noire ainsi que le manteau. Les ailes, le croupion et la queue sont gris, et les parties inférieures blanchâtres. Les pattes et les doigts sont jaune-verdâtres. En période de reproduction, l'adulte a deux longues plumes blanches sur la nuque.

CARACTERES BIOLOGIQUES Cycle de développement

Le Bihoreau gris est sans doute monogame. Le mâle effectue une parade nuptiale élaborée, souvent la nuit. Il niche en colonies souvent avec des espèces voisines dans les fourrés, sur les arbres et localement dans les roseaux. Le mâle bâtit la base du nid le plus souvent dans les branches d'un buisson ou au faîte d'un arbre où il attirera la femelle par des mouvements et des cris particuliers. C'est la femelle qui se chargera de terminer le nid. La femelle dépose 3 à 5 œufs bleu clair, à intervalles de deux jours.

L'incubation dure environ 24 à 26 jours, assurée par les deux parents. Les poussins sont couvés par les adultes et nourris par régurgitation. Ils quittent le nid au bout de trois semaines, grimpant aux environs et autour du nid.

Régime alimentaire

Il chasse dans les eaux peu profondes comme les autres hérons, utilisant son bec épais pour capturer les proies. Il se nourrit principalement de poissons, mais aussi de vers de terre, et d'insectes aquatiques et terrestres.

CARACTERES ECOLOGIQUES

Le Bihoreau gris vit près des lacs, des marécages et des rivières bordés de végétation dense. Ils nichent et dorment dans les arbres. C’est un oiseau nocturne, se nourrissant du crépuscule à l'aube. Il reste debout sans bouger, attendant le passage d'une proie qu'il attrape avec son bec. Il secoue vigoureusement sa proie pour l'étourdir ou la tuer, et ensuite, il l'avale la tête la première.

MENACES, EVOLUTION ET ETAT DES POPULATIONS

Actuellement, cette espèce est largement répartie en France, une extension de son aire de reproduction a été notée vers le nord entre 1975 et 1989 (Voisin in [N]).

Figure 75 – Répartition du Bihoreau gris dans le Monde (Source Oiseaux.net) et en France (Source INPN).

Figure 76 – Répartition du Bihoreau gris en Auvergne (Source LPO période 2002 à 2011).

5.1.8.6.1.2. REPARTITION DE LESPECE DANS LAIRE DINFLUENCE DU PROJET

Le Bihoreau gris est potentiellement présent sur les berges de l’Allier (il niche à moins de 2 km en amont) et se sert du site comme zone d’alimentation.

5.1.8.6.1.3. IMPACTS POTENTIELS DU PROJET SUR LES POPULATIONS CONCERNEES

Aucun impact sur le territoire de reproduction.

Des risques de dérangement d’animaux en recherche alimentaire sont possibles pendant la phase chantier et la phase exploitation. Cependant les animaux éviteront le site d’eux-mêmes.

Quelques 5 ha de zones humides (territoires de chasse) seront impactés.