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S IEMENS S OMATOM DEFINITION AS

PROTOCOLES OPTIMISES ET LES PROTOCOLES STANDARDS 5.1INTRODUCTION

5.2 E VALUATION SUBJECTIVE DE LA QUALITE D ’ IMAGE

5.3.5 S IEMENS S OMATOM DEFINITION AS

L’ensemble des résultats par radiologue a dans un premier temps été compilé dans le tableau 53. On

appellera IPO les images issues de Protocoles 0ptimisés et IPS les images des Protocoles Standards

Comme pour l’étude du scanner GE, on observe dans un premier temps une meilleure MOS pour les

protocoles optimisés. Les radiologues n’avaient aucune indication sur le protocole dont était issu

l’image à visualiser. On constate également que 90% des notes vont de 1 à 3. Deux critères ont obtenu

la note de 4 sur un protocole standard pour la catégorie morphologique 15 ans/54kg. On notera également que ce score est obtenu pour un niveau de dose délivrée plus élevé.

Ceci peut s’expliquer par la nécessité d’obtenir la dose la plus basse possible tant pour les protocoles

optimisés que pour les protocoles standards. Ici on recherche le meilleur compromis, on aura donc des

images présentant une qualité d’image « moyenne ».

IPO Contraste Bruit

Indication

clinique QI Globale IPS Contraste Bruit

Indication clinique QI Globale 1 3 2 3 3 1 1 2 2 2 2 3 3 3 2 2 1 2 2 2 3 2 2 2 2 3 2 3 2 3 4 2 2 3 3 4 2 2 2 2 5 3 2 2 2 5 3 2 2 2 MOS 2,6 2,2 2,6 2,4 MOS 1,8 2,2 2 2,2 1 2 3 3 3 1 3 3 2 3 2 3 2 2 3 2 2 2 3 2 3 3 2 2 2 3 3 2 2 2 4 2 2 3 3 4 2 2 3 3 5 3 2 3 3 5 2 2 2 2 MOS 2,6 2,2 2,6 2,8 MOS 2,4 2,2 2,4 2,4 1 3 3 2 3 1 4 4 3 4 2 4 3 3 4 2 3 2 2 2 3 3 3 2 3 3 3 3 3 2 4 3 2 3 3 4 3 3 2 3 5 3 2 3 3 5 2 3 3 3 MOS 3,2 2,6 2,6 3,2 MOS 3 3 2,6 2,8

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A partir de ces résultats, nous avons pu établir des diagrammes de qualité d’image subjective pour les

deux radiologues.

5.3.6 5

ANS

/18

KG

L’ensemble des résultats pour la morphologie 5 ans/18kg sont présentés dans les diagrammes

ci-dessous pour les deux radiologues.

On observe donc une grande différence d’appréciation de la qualité d’image entre le protocole optimisé et le protocole standard pour cette catégorie de patient.

L’analyse subjective de la qualité d’image montre des résultats concordants entre les deux radiologues.

La qualité d’image globale est au moins satisfaisante pour les protocoles standards avec un MOS

supérieur à 2.

On observe également que la qualité d’image pour les protocoles optimisés est nettement supérieure

à la qualité d’image des protocoles standards pour une diminution de dose de l’ordre de 15%.

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5.3.7 10

ANS

/33

KG

L’ensemble des résultats pour la morphologie 10 ans/33kg est présenté dans les diagrammes

ci-dessous pour les deux radiologues.

On observe donc une différence moins notable d’appréciation de la qualité d’image entre le protocole optimisé et le protocole standard pour cette catégorie de patient.

L’analyse subjective de la qualité d’image montre des résultats concordants entre les deux radiologues.

La qualité d’image globale est au moins satisfaisante pour les protocoles standards avec un MOS

supérieur à 2.

On observe également que la qualité d’image pour les protocoles optimisés reste légèrement

supérieure à la qualité d’image des protocoles standards pour une diminution de dose de l’ordre de

20%.

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5.3.8 15

ANS

/54

KG

L’ensemble des résultats pour la morphologie 15 ans/54kg est présenté dans les diagrammes

ci-dessous pour les deux radiologues.

On observe pour cette catégorie de morphologie une faible différence d’appréciation de la qualité d’image entre le protocole optimisé et le protocole standard.

L’analyse subjective de la qualité d’image montre des résultats concordants pour les deux radiologues.

La qualité d’image globale est au moins satisfaisante pour les protocoles standards.

Pour certaines séries on obtient de meilleurs résultats avec les protocoles standards qu’avec les

protocoles optimisés. La qualité d’image des protocoles optimisés est presque égale à la QI des

protocoles standards pour une diminution de dose de l’ordre de 20%.

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Les résultats pour Phillips et Toshiba montrent des résultats similaires et seront présentés en Annexe afin de ne pas surcharger cette partie.

5.4 D

ISCUSSION

On constate que pour les morphologies les plus petites, l’écart de qualité d’image subjective entre les protocoles standards et les protocoles optimisés est assez conséquent (+25%). Cela s’explique

principalement par une plus grande sensibilité au bruit en comparaison avec les plus grandes morphologies.

Lors de l’adaptation des protocoles standards en fonction de l'âge du patient, le facteur limitant est la

dose délivrée au patient. On observe donc globalement des images plus bruitées que pour les protocoles optimisés, qui eux sont basés sur la qualité d’image en priorité tout en maintenant une de dose faible pour répondre à la question clinique.

Plus la morphologie des patients augmente moins l’écart en terme de qualité d’image subjective entre

les protocoles standards et optimisés est important. La dose n’est plus un facteur limitant, et on

retrouve donc des images moins bruitées même si l’augmentation du bruit est plus acceptable avec l’augmentation de la morphologie.

Les protocoles standards sont des adaptations du protocole «adolescent» pour des âges inférieurs. On

part donc, d’un protocole adolescent plutôt bien optimisé mais on perd les résultats de cette

optimisation lors de l’adaptation à l'âge du patient (ce qui peut varier considérablement d’un

radiologue à l’autre selon la question clinique).

Pour une qualité d’image « équivalente », on observe également une diminution de la dose pour les

protocoles optimisés. Ces derniers sont issus d’un travail permettant de trouver le meilleur compromis

et auront donc un impact sur la dose délivrée au patient.

Il est aussi important de noter que la même tendance s’observe sur les quatre modèles de scanners

étudiés. On observe cependant des différences d’appréciation entre les radiologues.

Même si le nombre d’observateurs est limité à deux par scanner étudié, les résultats permettent de

donner une première tendance sur l’impact des protocoles optimisés. Multiplier ce type d’études en

augmentant le nombre d’observateur permettra de valider de manière plus définitive les résultats.

5.5 C

ONCLUSION

Nous avons lors de cette étude, déterminé de manière subjective la qualité d’image pour les trois plus

grandes morphologies allant de 5ans / 18kg à 15 ans/ 54kg.

Pour chaque scanner, deux radiologues expérimentés ont été choisis afin de scorer trente images en

fonction de quatre questions portant sur la qualité d’image. Les résultats montrent un accord global

entre les deux radiologues. En effet, les protocoles optimisés pour les plus petites morphologies ont un impact significatif sur la dose délivrée tout en fournissant une qualité d’image proche, voire meilleure que les protocoles standards.

Cette étude a donc permis de valider la méthodologie d’adaptation des protocoles à la morphologie

du patient. Cette méthodologie a ouvert la voie vers une intégration des protocoles optimisés en routine clinique. Cependant une intégration totale des protocoles optimisés reste difficile. En effet, les

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radiologues doivent encore réaliser des évaluations dans les mois à venir pour valider et convaincre

les radiologues. C’est un processus qui est long et qui a besoin d’être validé plus largement.

Une étude sur les plus petites morphologies devra être initiée afin de valider les protocoles optimisés

pour cette catégorie de morphologie. D’autres séries d’évaluation de la qualité d’image seront

effectuées et devront déterminer la pertinence de l’utilisation de ces protocoles optimisés.

Afin de faciliter le travail des radiologues dans le processus d’optimisation et de partager les fruits des

résultats de chaque protocole optimisé, une application VBA Excel a été développée. Elle permet de mettre en commun, les résultats pour chaque modèle de scanner déjà étudié et d’ajouter de nouveaux

scanners dans les prochains mois /années à venir.

La présentation de cette application ainsi que la mise en œuvre du travail d’optimisation seront

présentées dans la prochaine partie. Ceci permettra de reproduire ce travail sur les modèles de scanner présents dans les services.

6 DEVELOPPEMENT D’UN OUTIL D’AIDE A L’OPTIMISATION DES

PROTOCOLES EN SCANOGRAPHIE PEDIATRIQUE