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Identification des émissions potentielles

PREMIERE PARTIE

1. Description du site et de son environnement

1.2 Identification des émissions potentielles

Les sources inventoriées associées au fonctionnement du site peuvent être directes ou indirectes. Elles sont identifiées au sein du schéma conceptuel théorique présenté en page 23. Ce schéma assure la représentation de toutes les sources inventoriées qu’elles soient pertinentes pour la suite de l’analyse ou non.

1.2.1 Les émissions existantes

Dans un rayon de 300 m autour du site d’étude, l’environnement du projet est soumis au(x) :

 activités sylvicoles et d’élevage (bruit, poussières, eaux de ruissellement) ;

 circulations sur la route forestière de Rouech (bruit, poussières, eaux de ruissellement).

1.2.2 Les émissions directes de l’installation

L’activité sur le site interviendra sous la forme de campagnes d’exploitation (d’une durée d’environ 1 mois/campagne) qui se dérouleront sur une plage de 5 mois dans l’année en dehors des périodes hivernales.

Les principales activités qui sont menées en phase de fonctionnement normal sur le site sont les suivantes :

 défrichement des zones boisées devant être exploitées,

 extraction du gisement par sciage à la haveuse et machine à fil,

 découpe par sciage à la machine à fil de blocs commercialisables,

 transfert des blocs par camion plateau ou camion-grue,

 transfert des stériles par camion sur des sites extérieurs pour valorisation,

 remise en état coordonnée à l’avancement de l’exploitation dans la mesure du possible.

Le mode de fonctionnement relatif aux aménagements préalables à la phase normale va impliquer les étapes suivantes :

 dérivation de l’écoulement de surface en amont de l’exploitation,

 installation du clarificateur/filtre-presse au point bas du site,

 point de rejet des eaux traitées par l’ensemble des dispositifs en aval du captage,

 création d’un segment de fossé en limite du carreau actuel et amorce de la création du bassin de rétention/décantation des eaux,

 création de la piste d’accès et de la plateforme sur le site et recalibrage de la liaison

Ce sera durant l’une ou l’autre de ces étapes que le mode dégradé peut intervenir.

De manière à ne pas alourdir la présentation de ce document, il est proposé de se reporter au chapitre « E - Présentation du projet » du dossier d’Autorisation Environnementale Unique pour de plus amples détails relatifs aux modalités d’exploitation.

Du point de vue des risques sanitaires, les activités menées sur ce site peuvent être à l’origine de différentes sources dont l’énumération est donnée ci-après :

- sources sonores régulières et/ou intermittentes produites par les engins et équipements présents sur site ;

- émissions de poussières par l’activité de sciage et de perforation ;

- émissions de rejets gazeux et particulaires liées à la circulation des engins et camions (trafic lié à l’évacuation des blocs et des stériles) et au fonctionnement de certains matériels (groupe électrogène, compresseur) ;

- risque de fuites accidentelles de polluants (hydrocarbures, huiles) des réservoirs des engins, camions ou des rétentions des stocks présents sur site ;

- risque de dysfonctionnement du dispositif de dérivation des ruissellements amont et du dispositif de collecte/rétention/traitement des eaux pluviales (matières en suspension) ;

- émissions de gaz liés aux tirs de mine nécessités par des travaux lourds (émissions ponctuelles pour des opérations d’aménagement ou de travaux particuliers).

Cependant, ces émissions directes seront à la fois limitées par la configuration du site, par les modalités d’exploitation ainsi que par les mesures d’évitement et de réduction que le porteur de projet prévoit de mettre en place.

Ces principales mesures sont rappelées de manière synthétique ci-après : Eaux de ruissellement

o isolement partiel du site vis-à-vis des ruissellements extérieurs amont,

o rétention, décantation et filtration des eaux de ruissellement collectées (y compris certains bassins versants naturels amont ne pouvant être déviés), o rejet au milieu naturel d’eaux traitées sur la base d’un débit de rejet

respectant le principe de non aggravation.

Prévention de la pollution des sols et des eaux

o mesures spécifiques aux eaux de ruissellement (cf. ci-avant),

o stockage du GNR en cuve double-enveloppe (pompe intégrée et pistolet à arrêt automatique) dans une enceinte spécifique fermée sur dalle étanche raccordée à un déshuileur,

o stockage des fûts d’huile et de liquide de refroidissement sur palettes de rétention en local dédié,

o remplissage des réservoirs des engins et entretien effectués sur l’aire étanche raccordée à un déshuileur,

o déshuileur équipé d’un obturateur,

o contrôle réglementaire des engins et équipements, o vérification systématique des engins en début de journée,

o engins en nombre limité sur site (1 pelle, 1 chargeur) en période d’activité normale,

o possibilité de confiner les eaux polluées en bassin, o WC chimique,

o cuve étanche pour les effluents du lavabo, o kit anti-pollution,

o enlèvement immédiat des terres polluées, isolement et transfert vers un centre de traitement le cas échéant,

o des procédures de surveillance pendant et hors période d’exploitation,

o des procédures de gestion des produits potentiellement polluants présents sur site (carburant, huiles),

o de la procédure d’alerte en cas d’accident.

Prévention de la pollution de l’air

o contrôle quotidien des engins et révisions régulières,

o émissions de poussières limitées aux proches abords du site (machine à fil fonctionnant sous eau, manœuvres et circulation limitée en vitesse).

Prévention des nuisances sonores

o matériel conforme à la réglementation, o choix de matériel neuf mieux insonorisé, o entretien régulier pour éviter les dérives, o extraction par sciage.

Prévention des vibrations

o circulations d’engins et camions limitées compte-tenu du rythme d’exploitation,

o emploi d’explosifs aux seuls cas d’exécution de travaux lourds (travaux de création de pistes, d’abattage de masses rocheuses fracturées).

Gestion des déchets produits sur site

o maîtrise et gestion spécifique par filière,

o surveillance régulière de la direction technique.

Sur la base de l’analyse précédente et de l’inventaire des mesures projetées, il est donc possible d’identifier les sources directes de pollution associées à l’exploitation du site. Les mesures énoncées précédemment permettront de limiter leurs effets chroniques en mode de fonctionnement durant le chantier et mode normal.

Les émissions directes potentiellement émises par le site à retenir sont les suivantes :

- effluents aqueux générés et produits polluants (stockages et réservoirs des engins) présents sur site,

- émissions de poussières par sciage et perforation ainsi que lors de la circulation des

1.2.3 Les sources indirectes

Les sources indirectes de pollution, liées à l’activité sur le site, concernent principalement le trafic routier associé.

L’accès du personnel d’exploitation à la marbrière nécessitera en temps normal deux à trois rotations quotidiennes des véhicules de type 4 x 4 et VL2. Des livraisons de matériels, fournitures et autres entraineront quelques rotations hebdomadaires supplémentaires.

Il est à noter que le trafic poids-lourds ou autre ne sera effectif que lors des campagnes d’exploitation (d’une durée d’environ 1 mois/campagne) qui se dérouleront sur une plage de 5 mois dans l’année en dehors des périodes hivernales.

Le nombre de rotations de poids-lourds associés à l’extraction ainsi que les axes empruntés ont été détaillés au sein de l’autorisation. Ces chiffres sont repris en synthèse en suivant :

Phases d’exploitation Evacuation des blocs Evacuation des stériles Aménagements préliminaires

– 1 an 6 rotations du camion

plateau ou camion-grue par semaine

6 rotations par jour (5 j/sem, sur 6 mois) à 1 camion 8 x 4 Axes empruntés RD 157 par Saint-Lary Liaison Coume de Get depuis

la marbrière Travaux complémentaires de

création de piste (début de phase 3) – 3 mois

6 rotations par jour (5 j/sem, sur 3 mois) à 1 camion 8 x 4

Axes empruntés Plateforme ONF du Pla de

Get depuis la marbrière ou évacuation extérieure via

Illartein Phase d’exploitation

classique 6 rotations du camion

plateau ou camion-grue par semaine

2 à 3 rotations par semaine Axes empruntés Liaison Coume de Get depuis

la marbrière pour atteindre Tableau 1 : Trafic poids-lourds liés à l’exploitation et axes empruntés

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