IV) DISCUSSION
4. Hypothèses et perspectives
A partir de notre étude, plusieurs questions peuvent se poser qu'il serait intéressant
d'analyser.
Le guide de la Miviludes "Santé et dérives sectaires", publié en Avril 2012, avait été
très peu lu par les médecins puisque seul 5,1 % des médecins répondants aux questionnaires
105 diffusion du guide ? Le manque d'intérêt ne peut expliquer à lui seul ce taux si faible de
lecteur au vu des résultats cités précédemment. Probablement, le manque de temps et une
mauvaise diffusion du guide ont joué un rôle. Après entretien avec les responsables de la
Miviludes, ceux-ci sont restés étonnés du peu de lecteur du guide. En effet, ils nous ont
assurés que le guide avait été distribué auprès de tous les conseils départementaux de l'ordre
des médecins, puis chaque conseil départemental devait le distribuer aux médecins
généralistes de leur département. Il est probable que la diffusion du guide n'ait pas été
complète jusqu'à ce jour car le délai d'un an, entre la sortie du guide et la réalisation de cette
étude, peut être court pour que la majorité des médecins généralistes aient pu accéder au
guide. Il serait intéressant de savoir combien de médecins généralistes ont reçu le guide de la
Miviludes parmi ceux qui ne l'ont pas lu.
Egalement, seul 1,7 % des médecins avaient déjà participé à un colloque ou une
formation traitant le sujet des sectes ou des dérives sectaires. Aussi bien le manque de
connaissance des principales structures de lutte contre les dérives sectaires, que ce manque de
participation à des formations, montrent le peu d'information et de formations que sont
proposées aux médecins généralistes sur ce sujet. De même que pour la lecture du guide, le
manque d'intérêt ne peut expliquer à lui seul ses taux si faibles.
Notre étude montrait que les médecins étaient peu sensibilisés aux dérives sectaires, et
pourtant 45,4 % des médecins avaient déjà été confrontés lors d'une consultation à un patient
ayant un lien direct ou indirect avec un mouvement sectaire. Cette statistique est loin d'être
négligeable. En effet, on sait qu'une des plus grandes difficultés des victimes de mouvements
sectaires est de se confier ou d'ouvrir les yeux sur leur emprise. La relation de confiance qui
se crée entre le médecin et le patient est essentielle sur ce sujet. Elle est d'autant plus
importante dans les dérives sectaires que le patient n'exprimera que rarement son mal-être ou
106 et il faudra que le médecin explore alors plus loin que les symptômes superficiels. En plus de
la connaissance du médecin sur les aides qu'il peut apporter au patient, un médecin sensibilisé
au sujet saura mieux pousser un patient à se confier, et sera plus alerte aux situations à risque
de dérive sectaire.
Par rapport au ressenti du médecin généraliste sur sa patientèle, il est intéressant de
noter que plus le médecin était jeune, moins il pensait avoir de patients en dérive sectaire dans
sa patientèle. Ceci peut probablement s'expliquer par le fait que, pour la plupart des jeunes
médecins, leur patientèle est moins nombreuse que chez les médecins ayant de nombreuses
années d'installation. De plus, la relation médecin-patient est établie depuis moins longtemps,
et le patient se livrera moins facilement au médecin. Egalement, l'expérience du médecin peut
jouer un rôle dans cette opinion.
Par rapport au lieu d'exercice, on remarque que les médecins des DOM-TOM
semblaient moins inquiets par les dérives sectaires mais qu'ils pensaient avoir plus de patients
en dérive sectaire que les médecins de la métropole. Ce paradoxe semble supposer que les
mouvements sectaires sont plus "intégrés" dans les DOM-TOM. Plusieurs hypothèses
pourraient expliquer cette différence. Les pouvoirs publics se sont préoccupés des sectes
implantées dans les DOM-TOM beaucoup plus tardivement que dans la métropole, ce n'est
qu'en 1999 que la Mils s'est déplacée dans les DOM-TOM pour évaluer les dérives sectaires.
Egalement, sur le plan associatif, il y a beaucoup moins d'associations de lutte contre les
sectes implantées dans les DOM-TOM. Il a été aussi constaté que les mouvements sectaires
implantés dans les DOM-TOM sont plus nombreux et mieux dotées économiquement que
dans la métropole, et les populations des DOM-TOM semblent plus sensibles à la propagande
des mouvements sectaires. Enfin, leur localisation géographique font qu'ils aient une
influence des pays voisins plus grandes et une accessibilité plus facile par les sectes, que ce
107 des Amériques, ou par des mouvements sectaires asiatiques pour les DOM-TOM de l'océan
indien. [55]
Il est également intéressant de noter que les médecins pratiquant une MEP avaient été
confrontés plus souvent à un patient ayant un lien direct ou indirect avec un mouvement
sectaire et qu'ils auraient évoqué plus souvent une dérive sectaire lors d'une situation à risque.
Tout ceci peut probablement s'expliquer par le fait que la relation médecin-patient avec le
médecin pratiquant une MEP est différente de celle du médecin qui fait une consultation de
médecin généraliste pure. En effet, les patients ayant recours aux MEP recherchent plus
souvent un confort, un bien-être, une méthode alternative à la médecine conventionnelle. Les
consultations d'une MEP sont souvent des méthodes de relaxation et des consultations plus
longues, où le patient confiera peut-être plus facilement ses angoisses, ses doutes ou d'autres
méthodes douteuses qu'on lui aurait proposé. Il est possible aussi que le patient ait un regard
différent sur le médecin pratiquant une MEP, qu'il ait moins peur de se confier car le médecin
pratiquant une MEP peut paraître plus "ouvert" à des thérapies alternatives.
Dans notre étude, nous avons vu que la majorité des médecins semblaient indécis sur
le fait de demander de l'aide ou pas face à un patient en dérive sectaire. Probablement, car ils
n'avaient jamais vraiment réfléchi à cette situation et parce qu'ils ne savaient pas à qui
demander. Ceci est confirmé par le fait que, même parmi ceux qui avaient répondu qu'ils
demanderaient de l'aide, 13,2 % des médecins ne savaient pas à qui demander. Il est
intéressant de noter que les principales structures ou personnes à qui les médecins
demanderaient de l'aide sont le psychiatre, le Conseil de l'Ordre des médecins et les confrères
généralistes. Ces trois premières positions correspondent aux professionnels avec qui, la
plupart des médecins généralistes ont le plus de contact, et non pas des personnes ou structure
spécifique dans la lutte contre les dérives sectaires. Enfin, les médecins connaissant la
108 ils sont plus sensibilisés sur le sujet. Cependant, parmi les médecins connaissant la Miviludes
et son rôle, 12,3 % n'auraient pas demander d'aide. Il est intéressant alors de se demander
pourquoi ceux qui connaissent la Miviludes ne demandent pas d'aide face à un patient en
dérive sectaire. Est-ce parce qu'ils ont été sensibilisés sur le sujet et arrivent maintenant à
gérer seul la situation ? Est-ce parce qu'ils pensent que demander de l'aide à la Miviludes ne
servira à rien de plus ?
A partir de cette étude, nous remarquons également que les médecins sont peu
sensibilisés sur le phénomène des dérives sectaires dans le domaine de la santé et sont
demandeurs de plus d'informations et de formations sur le sujet. Au vu des résultats et des
commentaires, un certains nombre de médecins ont déjà été en difficultés face à des patients
en dérive sectaire. De même au vu des commentaires, les médecins se sentent même parfois
sans recours, après avoir contacté les structures de lutte contre les dérives sectaires. Ceci
montre qu'une sensibilisation sur le sujet peut être importante pour les médecins généralistes.
Bien sûr, la lutte contre les dérives sectaires est complexe et il ne suffit pas d'une structure ou
d'une personne mais d'une coopération de plusieurs acteurs pour que la lutte soit efficace. Les
médecins généralistes semblent vouloir être acteur dans cette lutte. Il serait intéressant de se
préoccuper maintenant des opinions d'autres médecins ou professionnels de santé, où le
nombre de dérives sectaires peut être important, comme les cancérologues ou les gériatres.
Enfin, dans cette étude, nous n'avons pas abordé l'existence de dérives sectaires au sein
des professionnels de santé qui aident à l'amplification du phénomène. Selon l'Ordre des
109
CONCLUSION
Comme nous avons pu le dire dans la première partie de cette thèse, les dérives sectaires
dans le domaine de la santé semblent prendre de plus en plus d'ampleur ces dernières années,
et les institutions se mobilisent contre ce phénomène. Ainsi, un an après la publication du
guide de la Miviludes "Santé et dérives sectaires", les sénateurs ont rendu public en avril
2013, le rapport de la commission d'enquête sur "l'influence des mouvements à caractère
sectaire dans le domaine de la santé", où ils proposent 41 mesures pour lutter contre les
dérives sectaires dans le domaine de la santé. Plus récemment encore, en décembre 2013, la
Mutualité Française et la Miviludes ont signé une convention cadre visant à mener des actions
communes de prévention sur les possibles dérives sectaires dans le domaine de la santé.
Avant de faire cette étude, nous imaginions que le thème des dérives sectaires dans le
domaine de la santé était un sujet peu connu par les médecins généralistes. Cette étude nous le
confirme. Cependant, elle nous montre aussi que les médecins généralistes montrent un intérêt
certain sur ce sujet, et qu'ils pensent devoir jouer un rôle dans le dépistage des patients qui
sont en dérive sectaire.
Mais, les résultats de cette étude nous montrent clairement aussi que les médecins
généralistes n'ont pas les informations ni la formation nécessaire pour pouvoir aider ces
patients. Comme dans la plupart des cas, le manque de connaissance nous empêche d'être
efficace sur un sujet. Comment pouvons-nous repérer quelque chose que nous ne connaissons
pas ? Comme vu dans la première partie de la thèse, les dérives sectaires sont un sujet vaste et
compliqué, qui ne se limite pas aux "sectes connus du grand public", mais peut concerner des
mouvements sectaires plus petits ou des personnes isolées, abusant de patients. Une
sensibilisation sur le sujet semble nécessaire pour que les médecins généralistes aient les
110 Malgré ces lacunes, les résultats de cette étude donnent de l'espoir dans la lutte contre ce
phénomène, car pour que la lutte soit efficace, tous les acteurs doivent travailler ensemble, et
les médecins généralistes semblent vouloir jouer un rôle dans cette lutte. Bien sûr, les
médecins généralistes, qui ont déjà suffisamment de travail, ne doivent probablement pas
avoir le rôle principal dans cette lutte, mais ils peuvent être d'une aide certaine dans certains
cas.
Il pourrait être intéressant de s'intéresser aux opinions d'autres médecins spécialisés ou
d'autres professionnels de santé, où le nombre de dérives sectaires peut être important, comme
les cancérologues ou les gériatres.
Un autre thème non évoqué dans cette thèse et qui aide à l'amplification du phénomène,
est l'existence également de dérives sectaires au sein des professionnels de santé, que ce soit
des médecins, des kinésithérapeutes, des infirmiers, des sages-femmes, des psychologues, des
pharmaciens, etc. Selon l'Ordre des médecins, 3 000 médecins seraient liés avec la mouvance
111
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