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Un peu d’histoire : Lavoisier et Laplace s’interrogent sur la nature de la chaleur

Dans le document Thermodynamique de l’ingénieur (Page 119-127)

« La différence entre les

4.5 Un peu d’histoire : Lavoisier et Laplace s’interrogent sur la nature de la chaleur

Par Philippe Depondt Université Pierre et Marie Curie, Paris

Les débats sur la nature de la chaleur se sont poursuivis jusqu’à la fin du xixesiècle avec l’acceptation progressive des théories atomiques. Une étape importante dans cette réflexion est fournie avec une concision et une éloquence irrésistibles dans le Mémoire sur la chaleur(1780 [1]) des physiciens françaisLavoisieretLaplace:

« Les physiciens sont partagés sur la nature de la chaleur. Plusieurs d’entre eux la regardent comme un fluide répandu dans toute la nature, et dont les corps sont plus ou moins pénétrés, à raison de leur tempéra-ture et de leur disposition particulière à le retenir ; il peut se combiner avec eux, et, dans cet état, il cesse d’agir sur le thermomètre et de se communiquer d’un corps à l’autre, ce n’est que dans l’état de liberté, qui lui permet de se mettre en équilibre dans les corps, qu’il forme ce que nous nommonschaleur libre.

D’autres physiciens pensent que la chaleur n’est que le résultat des mouvements insensibles des molécules de la matière. On sait que les corps, même les plus denses, sont remplis d’un grand nombre de pores ou de petits vides, dont le volume peut surpasser considérablement celui de la matière qu’ils renferment ; ces espaces vides laissent à leurs parties insensibles la liberté d’osciller dans tous les sens, et il est naturel de penser que ces parties sont dans une agitation continuelle, qui, si elle augmente jusqu’à un certain point, peut les désunir et décomposer les corps ; c’est ce mouvement intestin qui, suivant les physiciens donc nous parlons, constitue la chaleur.

Pour développer cette hypothèse, nous ferons observer que, dans tous les mouvements dans lesquels il n’y a point de changement brusque, il existe une loi générale que les géomètres ont désignée sous le nom de principe de la conservation des forces vives; cette loi consiste en ce que, dans un système de corps qui agissent les uns sur les autres d’une manière quelconque, la force vive, c’est-à-dire la somme des produits de chaque masse par le carré de sa vitesse, est constante. Si les corps sont animés par des forces accélératrices, la force vive est égale à ce qu’elle était à l’origine du mouvement, plus à la somme des masses multipliées par les carrés des vitesses dues à l’action des forces accélératrices. Dans l’hypothèse que nous examinons, la chaleur est la force vive qui résulte des mouvements insensibles des molécules d’un corps ; elle est la somme des produits de la masse de chaque molécule par le carré de sa vitesse.

Si l’on met en contact deux corps dont la température soit différente, les quantités de mouvements qu’ils se communiqueront réciproque-ment seront d’abord inégales ; la force vive du plus froid augréciproque-mentera de la même quantité dont la force vive de l’autre diminuera, et cette augmentation aura lieu jusqu’à ce que les quantités de mouvement communiquées de part et d’autre soient égales ; dans cet état la tempé-rature des corps sera parvenue à l’uniformité.

Cette manière d’envisager la chaleur explique facilement pourquoi l’impulsion directe des rayons solaires est inappréciable, tandis qu’ils produisent une grande chaleur. Leur impulsion est le produit de leur masse par leur simple vitesse ; or, quoique cette vitesse soit excessive, leur masse est si petite, que ce produit est presque nul, au lieu que leur force vive étant le produit de leur masse par le carré de leur vitesse, la chaleur qu’elle représente est d’un ordre très-supérieur à celui de leur impulsion directe. Cette impulsion sur un corps blanc, qui réfléchit abondamment la lumière, est plus grande que sur un corps noir, et cependant les rayons solaires communiquent au premier une moindre chaleur, parce que ces rayons, en se réfléchissant, emportent leur force vive, qu’ils communiquent au corps noir qui les absorbe.

Nous ne déciderons point entre les deux hypothèses précédentes ; plusieurs phénomènes paraissent favorables à la dernière ; tel est, par exemple, celui de la chaleur que produit le frottement de deux corps solides ; mais il en est d’autres qui s’expliquent plus simplement dans la première ; peut-être ont-elles lieu toutes deux à la fois. Quoi qu’il en soit, comme on ne peut former que ces deux hypothèses sur la nature de la chaleur, on doit admettre les principes qui leur sont communs ; or, suivant l’une et l’autre,la quantité de chaleur libre reste toujours la même dans le simple mélange des corps. Cela est évident, si la chaleur est un fluide qui tend à se mettre en équilibre, et, si elle n’est que la force vive qui résulte du mouvement intestin de la matière, le principe dont il s’agit est une suite de celui de la conservation des forces vives.

La conservation de la chaleur libre, dans le simple mélange des corps, est donc indépendante de toute hypothèse sur la nature de la chaleur ; elle a été généralement admise par les physiciens, et nous l’adopterons dans les recherches suivantes. »

À l’époque où ce texte a été écrit, l’hypothèse atomique restait largement spécu-lative, faute de moyens expérimentaux adéquats : l’expérience de Jean Perrin qui a finalement tranché n’a eu lieu que dans les premières années du xxesiècle, et les expériences de diffraction de rayons X suggérées par Max von Laue se situent en 1912.

4.6 Exercices

L’air est considéré comme un gaz parfait.

cv(air)=718J kg−1K−1 Rair=287J kg−1K−1 cp(air)=1 005J kg−1K−1 γair=1,4

Nous admettons que pour une évolution adiaba-tique réversible (sans apport de chaleur et infini-ment lente) les propriétés de l’air suivent les trois relations suivantes : Nous admettons également que lors d’une évolu-tion isotherme réversible (à température constante et infiniment lente) d’un gaz parfait, le transfert de travail engendré en système ouvert ou fermé s’exprime selon la relation :

w1→2=R Tcste.ln p2

Une masse de 5kgd’air est enclose dans un réservoir de 2m3.

1. Quelles sont son volume spécifique et sa masse volumique ?

2. Quelle est la pression si la température est de 20C?

E 4.2 Réchauffement d’un réservoir d’air

Un réservoir hermétique d’air comprimé en béton a un volume fixe de 1,2m3. L’air y est stocké à pression de 2bar.

Le réservoir est placé au soleil et le réchauffement solaire fait passer la température de 5Cà 60C.

1. Quelles sont la masse, le volume spécifique, la masse volumique et la pression à l’intérieur du réservoir, avant et après le réchauffage ? Lorsque la température atteint 60C, une soupape s’ouvre et laisse de l’air s’échapper pour faire redes-cendre la pression dans le réservoir jusqu’à la pression initiale de 2bar. Pendant l’échappement, la température de l’air à l’intérieur du réservoir reste constante.

2. Quelle masse d’air doit-on laisser échapper ?

Lorsque la pression a atteint 2bar, la soupape se referme et le réservoir, de nouveau hermétique, se refroidit len-tement à volume constant. La température finale revient à 5C.

3. Quelle est la pression finale dans le réservoir ?

E 4.3 Énergie et température

De l’air dans un compartiment flexible est à pression de 3bar. Son énergie interne est de 836kJ kg−1. Il est chauffé à pression constante jusqu’à 900C; il est ensuite refroidi et détendu alors que ses propriétés varient selon la relationpv1,1=cste. jusqu’à ce que sa température atteigne 25C.

[Question piège]Combien d’énergie a-t-il reçu ou perdu depuis le début de l’évolution ?

E 4.4 Puissance d’une pompe à air

Une pompe à air (figure 4.15) comprime de l’air en ré-gime continu, de façon adiabatique. L’air voit sa tempé-rature augmenter de 15Cà 100C.

Quelle est la puissance spécifique consommée ?

Figure 4.15 – Un petit compresseur électrique monté sur un réservoir d’air portatif

Photoparl’utilisateur·rice Commons Grikalmis(retouchée, domaine public)

E 4.5 Turbine de turboréacteur

Un/e étudiant/e démonte le turboréacteurTurbomeca Marboré d’un Fouga Magister pour en étudier et en modifier le fonctionnement. Il/elle fait fonctionner le moteur sur un banc d’essai.

À l’entrée de la turbine, les conditions sont mesurées à 110m s−1et 1 000C.

À la sortie de la turbine, ces propriétés sont mesurées à 125m s−1et 650C.

L’étudiant/e mesure également les pertes sous forme de chaleur de la turbine : 75kJ kg−1.

1. Quelle est la puissance mécanique spécifique dé-veloppée par la turbine ?

2. Quelle condition l’étudiant/e doit-il/elle mainte-nir pour obtemainte-nir une puissance de 1MW?

E 4.6 Évolutions élémentaires : compression isotherme

Une masse de 3,5kgd’air est comprimée de façon réver-sible isotherme (à température constante) depuis 2bar et 15Cjusqu’à 45bar.

1. Représentez l’évolution sur un diagramme pression-volume, de façon qualitative (c’est-à-dire sans représenter les valeurs numériques).

2. Quelles sont les quantités de travail et de chaleur mises en jeu ?

3. Si la compression était effectuée de façon adia-batique réversible, le volume final serait-il diffé-rent ?

E 4.7 Évolutions élémentaires :

refroidissements isobare et isochore

Une masse de 2kgd’air dans un réservoir déformable est à pression de 4,5baret occupe un volume de 800L.

Elle est refroidie et le réservoir maintient la pression constante jusqu’à ce que le volume ait été réduit de 40%.

Ensuite, le refroidissement est continué à volume constant jusqu’à ce que la température atteigne 25C.

1. Tracez l’évolution suivie sur un diagramme pression-volume.

2. Quel est le travail effectué par l’air ?

3. Quel est le coût total en chaleur pour la totalité de l’évolution ?

E 4.8 Évolutions élémentaires : compression isentropique

Quelle quantité minimale de travail faut-il pour com-primer 5kg d’air à 1baret 20Cjusqu’à 50bar sans transfert de chaleur ? Tracez l’évolution suivie par l’air sur un diagramme pression-volume.

E 4.9 Évolutions élémentaires : vocabulaire

Une masse fixe de gaz parfait, avec pour seul espoir de contrarier un/e étudiant/e en thermodynamique, suit lentement les évolutions suivantes :

Parmi les évolutions ci-dessus, lesquelles sont : 1. à température constante (isotherme) ? 2. à volume constant (isochore) ?

E 4.10 Évolutions élémentaires : pression et volume

Parmi les évolutions réversibles décrites sur chacun des graphiques de lafigure 4.16, identifiez (sans devoir vous justifier) l’évolution à température constante, à pression constante, adiabatique réversible, et à volume constant.

Figure 4.16 – Évolutions élémentaires d’un gaz parfait

SchémaCC-0o.c.

E 4.11 Compresseur de turboréacteur

À l’intérieur d’un des moteurs d’un avion de ligne, le compresseur (figure 4.17) est quasiment adiabatique.

Pendant la croisière (atmosphère : 33 000ft; 50C; 0,25bar), le compresseur est entraîné par la turbine par le biais d’un arbre mécanique. Il reçoit 55kg s−1d’air aux conditions atmosphériques, qu’il compresse jusqu’à une pression de 8bar.

1. À partir de la relation suivante, p1 valable pour une évolution adiabatique réversible d’un gaz parfait, montrez (sans utiliser l’équa-tion4/36) que :

Figure 4.17 – Entrée d’air d’un des quatre turboréac-teurs General Electric GEnx-2B équipant un Boeing 747-8. Les pales bicolores de la soufflante sont visibles au premier plan ; derrière, le flux d’air est divisé entre l’entrée du compresseur (intérieur) et les stators redres-seurs du flux froid (extérieur).

PhotoCC-by-saOlivier Cleynen

2. Quelle est la puissance minimale théorique à fournir au compresseur ?

3. À quelles conditions obtiendrait-on cette puis-sance ?

En réalité, le compresseur demande une puissance sen-siblement plus grande pour fonctionner. Nous modéli-sons l’évolution réelle au sein du compresseur par deux phases distinctes :

— Un réchauffement à pression constante, effec-tué par frottement, avec une puissance représen-tant 15%de la puissance mécanique théorique cal-culée plus haut ;

— Puis, une compression idéale jusqu’à 8bar.

4. Comparez la compression théorique de la ques-tion 2 et cette nouvelle évoluques-tion sur un dia-gramme pression-volume. Représentez-y graphi-quement le travail consommé sur l’une des évo-lutions.

5. Quelle est la puissance consommée par le com-presseur dans ce nouveau cas de figure ?

E 4.12 Compression et combustion au sein d’un moteur Diesel

En 1890 un jeune ingénieur allemand épris de thermo-dynamique (§7.6) met au point un moteur de faible puis-sance, faible vitesse et haute efficacité dans un labora-toire (figure 4.18). Le moteur se veut robuste et simple ; il n’a qu’un cylindre. Nous étudions ici une partie de son cycle de fonctionnement.

Le piston au sein du cylindre fait varier périodiquement le volume entre 3L(point mort bas, piston en bas de sa

Figure 4.18 – Moteur Diesel de 1898, fabriqué sous licence par Sulzer en Suisse

PhotoCC-by-saSulzer AG

course) et 0,3L(point mort haut, piston en haut de sa course).

Le moteur débute son cycle au point mort bas, alors qu’il est empli d’air à 20Cet 1bar. Le piston comprime cet air jusqu’au point mort haut.

La compression se fait de façon réversible (très lente), mais non-adiabatique : l’air reçoit de la chaleur au tra-vers des parois tout au long de l’évolution. L’ingénieur prédit que ses propriétés varieront selon la relation p v1,5=constante.

1. Le travail effectué par une forceF~sur un dépla-cement~ls’exprime selon

W F~·~l (1/11) À partir de cette équation, exprimez le travail effectué sur un corps de masse fixe en fonction de son volume spécifique et de sa pression interne.

2. Combien d’énergie sous forme de travail la com-pression du gaz aura-t-elle coûté ?

3. Combien d’énergie sous forme de chaleur le gaz aura-t-il reçu pendant la compression ?

Lorsque le piston est arrivé en haut de sa course, on procède à l’injection progressive de carburant dans le cylindre pour permettre la combustion. La quantité de carburant injectée permet un apport total de chaleur de 2kJ. La combustion se déroule à pression constante.

4. Représentez l’évolution suivie par le gaz pen-dant la compression et la combustion sur un

dia-gramme pression-volume, de façon qualitative (c’est-à-dire sans représenter les valeurs numé-riques).

5. Quelle sera la température maximale atteinte au sein du moteur ?

6. Pour éviter une défaillance structurelle, l’ingé-nieur doit s’assurer que la force transmise par le piston n’excède jamais 10kN. Quelle contrainte doit-il respecter pour cela ?

E 4.13 Turboréacteur simple flux

Un avion militaire des années 1960 est équipé d’un tur-boréacteur simple flux (figure 4.19). Nous souhaitons calculer la vitesse maximale théorique à laquelle il pour-rait accélérer l’air en sortie de tuyère.

Le moteur est testé sur un banc d’essai, à l’immobile.

Lorsque l’air passe dans le turboréacteur, il traverse quatre composants que nous modéliserons comme s’ils étaient idéaux :

Le compresseur(figure 4.20) comprime l’air de façon adiabatique réversible.

À l’entrée, l’air est à 0,9baret 5C; à la sortie la pression est portée à 19bar.

La chambre de combustionpermet d’effectuer un ré-chauffement de l’air en maintenant sa pression constante.

À la sortie de la chambre de combustion, la tem-pérature a été portée à 1 100C.

La turbineextrait de l’énergie de l’air pour pouvoir alimenter le compresseur. Dans la turbine, l’air est détendu de façon adiabatique réversible.

La tuyèreest un composant dans lequel aucune puis-sance n’est apportée ni prélevée à l’air. Lorsqu’il la traverse, l’air se détend de façon adiabatique réversible ; sa vitesse augmente fortement. À la sortie de la tuyère, il a retrouvé la pression atmosphérique et est rejeté dans l’atmosphère.

Le but de l’exercice est de calculer la vitesse à laquelle le turboréacteur est capable de repousser l’air qu’il admet.

Figure 4.19 – Schéma de principe d’un turboréacteur.

L’air traverse la machine de gauche à droite.

SchémaCC-by-saOlivier Cleynen

1. À partir de la relation suivante, T1 valable pour une évolution adiabatique réversible d’un gaz parfait, montrez (sans utiliser l’équa-tion4/38) que : 2. Quelle est la température de l’air à la sortie du

compresseur ?

3. Quelle est ainsi la puissance spécifique consom-mée par le compresseur ?

4. Quelle est la puissance spécifique apportée sous forme de chaleur dans la chambre de combus-tion ?

5. Quelle doit être la température à la sortie de la turbine pour qu’elle puisse alimenter le compres-seur ?

6. Quelle sera alors la pression à la sortie de la turbine ?

7. Quelle sera la température des gaz d’échappe-ment, à la sortie de la tuyère ?

8. Quelle sera enfin la vitesse d’éjection des gaz à la sortie de la tuyère ?

9. Représentez l’évolution sur un diagramme pression-volume, de façon qualitative.

10. Sur le même diagramme pression-volume, tracez l’évolution qui serait suivie par le gaz si le com-presseur ne pouvait pas effectuer une compres-sion réversible (compresseur réel, comprescompres-sion avec frottement interne).

Figure 4.20 – Compresseur d’un turboréacteur simple fluxsnecma Atar(1948) découpé. L’air s’écoule depuis le coin gauche vers le centre de l’image.

PhotoCC-by-saOlivier Cleynen

Résultats

l’évolution ou des états intermédiaires).

E 4.4 w1→2=∆h=cpT = +85,4kJ kg−1(3/15&4/13)

E 4.8 Cas optimal : compression adiabatique réversible.

Avec l’équation4/37, on calculeTB=896,4K;Wminimal=m cv(TBTA)= +2,157MJ.

E 4.9 Isotherme 23, isochore 12.

E 4.10 Dans le sens horaire, en débutant à l’horizontale, sur les deux graphiques :isobare (pcste.), isotherme (T cste.), adiabatique réversible, isochore (vcst.).

E 4.11 1) Remplacerv2 par RTp2

2 , faire de même avecv1. Dérouiller son algèbre et le résultat vient tout seul ; 2) Avec l’équation4/37, on obtientTB =600,7K,

ainsi ˙WA→B = +20,87MW; 3) §4.4.5;

5)TC=279,8K;TD=753,1K; Ainsi ˙Wcompresseur réel=W˙pertes frottementA→C+W˙C→D= +29,29MW(+40%).

E 4.12 1) voir §1.3p.8& §2.4.1p.30;

2)WA→B=mRB

Apdv= +1,298kJ 3) AvecpB =kv−1,5B =31,6bar, on aTB =926,3K.

Enfin,QA→B=∆U WA→B = +0,3254kJ. 5) À pression constante, avec l’équation4/17,TC=

QB→C

m cp +TB=1 483,7K(1 211C). 6)S < Fpmax.

C = 3,164·10−3m2 (diamètreDmax = 6,35cm).

E 4.13 2) Avec l’équation4/37,TB=664,83K

3) Avec l’équation3/15,wcompresseur=wA→B = +338,61kJ kg−1 4)TC=1 373,15K; ainsiqcombustion=qB→C= +711,86kJ kg−1

5) Commewturbine=wcompresseur, on aTD=986,47K 6) Avec l’équation4/37,pD=5,97bar

7) Idem, avec l’équation4/37,TE=574,49K 8) Avec l’équation 3/15, CE = (−2∆h)12 = 909,98m s−1

Bien sûr, ces valeurs ne tiennent pas compte des irréversibilités existant dans un turboréacteur réel. Ces effets sont abordés dans l’exerciceE 4.11p.108et formalisés dans lechapitre 10(cycles moteurs à gaz).

Dans le document Thermodynamique de l’ingénieur (Page 119-127)