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Dans le document 37 : Israël (Page 35-37)

(papier et électroniques). Créée grâce à une subvention de la Fondation Gustav Wurzweiler de New York, elle date de la création de l’université en 1955 et tient lieu de centre à un réseau de vingt-deux bibliothèques. Particulièrement remarquable, une des plus grande collection Judaica d’Israël après celle de la JNUL, et l’une des dix plus importantes au monde. Ce fonds est géré conjoin- tement par les BU de Wurzweiler et de Judaica. Dans son fonds éclecti- que (livres et périodiques aux for- mats papier, électronique et micro, bases de données électroniques, copies d’articles numérisés), on notera l’importante collection de livres et de manuscrits hébreux rares, forte de nombreux imprimés kabbalistiques et d’Europe de l’Est. Le catalogue est disponible sur l’Opac intitulé Barcat, basé sur le système de gestion de bibliothèque Aleph. La publication des Notices d’autorité hébraïques est en cours, basée sur la traduction et l’adaptation au monde juif et israélien des notices de la Bibliothèque du Congrès. De nouveaux mots- matière originaux sont insérés si nécessaire afin de refléter au mieux le contexte israélien ou de détailler plus avant le domaine Judaica. Bar-Ilan est actuellement la seule BU d’Israël à attribuer des mots-matière aux documents en hébreu.

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Elle possède quelque deux millions de documents au total. La plupart des livres sont en libre accès. Elle met en avant son fonds de dia- positives, de cartes, et de photo- graphies aériennes et satellite. Elle a lancé l’indexation de tous les périodiques publiés en Israël. Automatisé depuis sa création, il répertorie les articles d’environ 500 périodiques.

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La plus grande et l’unique BU du sud de Jérusalem dessert tous les

résidents du Néguev (90 000 ouvrages, 600 000 monographie et abonnements à des revues universitaires, papier et électro- nique, et une très grande diversité de bases de données élec- troniques). Mais l’Université compte en outre la Bibliothèque médicale, située dans les parcs du Centre médical de l’Uni- versité de Soroka et la Bibliothèque de l’Institut de recherche Ben-Gourion, située à S’de Boqer (plus de 35 000 livres sur le Sionisme, l’histoire et la politique du Yichouv, le Mouvement travailliste sioniste, le conflit israélo-arabe, l’immigration et la colonisation, et la littérature, plus une grande sélection d’articles et de revues de 1920 à nos jours). Celle-ci abrite tous les ouvrages et plus de 21 000 articles de et sur David Ben-Gourion, en hébreu et en d’autres langues. Des milliers d’articles, de discours et de lettres tirés de livres, de journaux et de revues ont été indexés dans la Base de données infor- matique Ben-Gurion de la bibliothèque.

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ACOOPÉRATIONINTER

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UNIVERSITÉS

Le Malmad, le Centre israélien pour les services de l’informa- tion numérique, a été créé en 1998 par l’Association israé- lienne des présidents d’universités. Conçu pour servir de structure commune et de consortium aux acquisitions, à la délivrance de licence et aux services d’opérations d’informa- tion pour toutes les universités d’Israël, il vise à ce que les services d’information modernes puissent être fournis plus efficacement et à un coût moindre par usager par la coopé- ration inter-universités et la mutualisation des ressources. Dirigé par le Dr. Sigal Scherr, sa ligne de conduite est fixée par un comité de pilotage dirigé par le Professeur Ya’akov Metzer, président de l’Autorité des bibliothèques universitai- res hébraïques. Le Malmad fonctionne comme un service du Centre d’évaluation inter-universités. Il fournit actuellement un accès à des services de recherche plein texte et à des bases de données bibliographiques disponibles depuis n’importe quel poste de travail disposant d’un numéro d’identification Internet universitaire et d’un navigateur web standard.

Autre type de coopération inter-universitaire, le Forum du nord est une association des BU d’Haïfa et de la région du nord qui coopère à plusieurs niveaux : catalogue unifié, normes de catalogage, acquisitions, prêt inter-bibliothèques et conférences. Parmi les membres du Forum du Nord se trouvent l’Université d’Haïfa, les facultés d’Emek Yzreel, de Gordon, d’ORT Braude, d’Emek Hayarden, d’Oranim, et de Tel Haï.

Traduit de l’anglais par Anne Métivier Médiathèque d’Hyères

Bibliothèque du Centre Dan Abraham, département d'Économie, Université de Bar-Ilan. © Eli Gr oss © Univ ersity of Haifa © Univ ersity of Haifa

Bibliothèque centrale de l'Université de Haïfa, état actuel et projet de rénovation.

DOSSIER

Lorsque, le 8 juin 2005, la Bibliothèque nationale de France accueille la cérémonie de lancement officiel du Réseau euro- péen des bibliothèques Judaica et Hebraica 1 (REBJH), on trouve à la tribune, aux côtés des responsables de la BnF, de la Direction du livre, et du REBJH, Mme Rosalind Duke, directrice adjointe de la Bibliothèque juive nationale et universitaire de Jérusalem (JNUL) 2. Cette présence symbolisait l’implication réelle et constante des deux bibliothèques nationales dans le projet de création d’un réseau de bibliothèques d’intérêt juif en France. C’était aussi le gage d’une coopération con- tinue entre les établissements français et israéliens dans ce domaine culturel si particulier. Nous allons retracer rapide- ment l’historique de cette collaboration, en essayant de sou- ligner les originalités de ce projet et de montrer quel avenir s’ouvre pour lui.

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UCOMMENCEMENT

Les fonds Judaica et Hebraica sont relativement peu nom- breux en France. Des collections remarquables de manuscrits hébreux et de livres anciens appartiennent aux grands éta- blissements publics tels que la BnF, la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, la Bibliothèque Mazarine. La Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras représente un autre haut lieu de conservation de livres juifs précieux. Les universités proposant des cours d’hébreu et de civilisation juive, en particulier l’Institut national des Langues orientales,

possèdent également des fonds Judaica et Hebraica intéressants. Mais, aux côtés de ces ensembles, on trouve en France des collec- tions privées spécialisées dans ces domaines. Trois d’entre elles ont choisi de s’unir pour réaliser un

catalogue collectif, le catalogue Rachel : la bibliothèque du Séminaire israélite de France (SIF), celle de l’Alliance israélite universelle (AIU), et celle de la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem.

En l’an 2000, quand commence à se dessiner la notion de réseau, les trois bibliothèques sont dans des situations bien différentes. L’AIU, qui a renouvelé et agrandi sa salle de lecture en 1989, a débuté son informatisation en 1996. Elle a proposé à Medem de la rejoindre dans cette expérience, et les deux bibliothèques partagent les accès à une version du logiciel Aleph 300. Le catalogage des nouvelles acquisitions se fait sur ce support, mais le catalogue n’est pas accessible en ligne. Le SIF est dans une situation plus délicate. Faute d’entretien, les locaux de la rue Vauquelin ne permettent pas d’assurer la conservation correcte des documents. L’Association Sifria, créée par Laurent Munnich, prend en main la reconstruction de la bibliothèque du SIF. En quelques mois, la résurrection est complète : bâtiments rénovés, livres nettoyés et rangés, une salle de lecture créée.

Le Réseau européen des bibliothèque Judaica et Hebraica dépose ses statuts en juillet 2004. Il reçoit le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, de la BnF, de la DLL du ministère de la Culture, de la Mairie de Paris et du conseil régional d’Île-de-France. Il devient Pôle associé à la BnF, avec pour mission de devenir le pôle d’excellence pour la culture

Dans le document 37 : Israël (Page 35-37)