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1.3. PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE

3.1.2. Contrôle du calibrage des facteurs techniques du générateur à

- la minuterie ;

 le milliampèrage ;

 le killovoltage.

3.1.2.1. Vérification de la minuterie (temps de pose « s »)[1]

Elle consiste à évaluer la précision du calibrage de la minuterie et parfois de l’état de fonctionnement du bloc redresseur.

 Matériel - toupie

- tablier plombé pour la protection de l’opérateur

- caches plombés pour protéger les régions à irradier ou déjà irradiées - cassette contenant un film

 Description de la toupie

La toupie est un disque métallique en plomb généralement ou en alliage métallique percée d’un petit trou vers la périphérie et surmonté d’un axe autour duquel elle pivote. Il existe deux types de toupie:

- la toupie manuelle (TM), utilisée pour les appareils monophasés - la toupie synchrone motorisée (TSM) utilisée pour les

- appareils polyphasés.

 Déroulement de l’expérience

L’utilisation de la toupie manuelle nécessite deux opérateurs :

- l’un, protégé par un tablier plombé, tourne et surveille la vitesse de rotation de la toupie ;

- l’autre, choisit les facteurs techniques et irradie.

La toupie est disposée sur la cassette et dans le champ d’irradiation délimité de façon à ce qu’il soit perpendiculaire au rayon central et parallèle à l’axe cathode-anode. La vitesse de rotation de la toupie ne doit être ni trop faible ni trop grande, ceci permet d’éviter respectivement un éventuel arrêt de la toupie avant la fin de l’exposition ou des images sous forme de trainées sur le cliché. On choisira trois (03) temps de pose différents et on tiendra compte de cette variation pour le choix des autres facteurs techniques afin d’obtenir une densité acceptable régulièrement. A chaque temps de pose quatre (04) expositions seront faites.

L’utilisation de la toupie synchrone motorisée ne nécessite qu’un seul opérateur. Il suffit de choisir un temps de pose inférieur à une (01) seconde.

TABLEAU III: Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie

manuelle

Après développement, on obtiendra :

- des points pour la toupie manuelle en monophasé

- un arc de cercle pour la toupie synchrone motorisée en polyphasé.

 Interprétation des résultats[1]

- Pour la toupie manuelle (TM)

Pour les appareils monophasés, l’émission des rayons-X est fonction de la fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de 1/10 de seconde et 1/5 de seconde, on obtiendrait respectivement 5 et 10 points. Si les résultats prévus ne sont pas obtenus, il sera nécessaire de répéter l’expérience 2 à 4 fois.

Si pour 1/5 de seconde on obtient pour quatre expositions 7 points, on peut conclure que le bouton d’exposition s’ouvre avec retard. Si par contre on obtient soient 8; 7; 10; 9 on dira que le contact du bouton d’exposition fonctionne de façon intermittente. Avec la TM on ne pourra pas évaluer une défectuosité du bloc redresseur.

- Pour la toupie synchrone motorisée

Pour les appareils triphasés, l’émission des rayons-X dure tout le long du temps de pose sélectionné. Pendant une seconde on obtiendra un cercle soit 360°.

Si l’on choisit des temps de pose de 1/5 ; 1/10 ; 1/20 de seconde on obtiendra des arcs dont les valeurs angulaires sont respectivement de 72° ; 36° et 18°.

Si pour 1/20 de seconde on obtient 15° au lieu de 18° on conclura à une défectuosité du bouton d’exposition. Si au contraire on obtient plusieurs arcs de cercle au lieu d’un, on dira que le bloc redresseur est défaillant.

3.1.2.2. Vérification du milliampèrage «mA »[6]

Le test de vérification de la précision du mA se fait avec l’échelle de MEYER encore

- cassette contenant un film - densitomètre

- négatoscope

 Description de l’échelle de MEYER

Il s’agit d’un bloc métallique en aluminium ou en alliage d’aluminium taillé en escalier. Chaque escalier est appelé échelon.

 Déroulement de l’expérience

L’échelle est placée sur la cassette dans le champ d’irradiation parallèlement à l’axe cathode-anode et perpendiculairement au rayon central qui traverse l’échelle par son centre. On cache les zones du film réservées aux prochaines irradiations ou aux irradiations passées. On fera 4 à 6 irradiations en faisant varier le mA et le temps de pose mais en gardant constant le mAs (quantité d’électricité).

TABLEAU IV: Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de

MEYER

N°5 75 25 2,4 60

On développe le cliché et on passe à sa lecture densitométrique et de préférence on choisit de lire l’échelon du milieu. La comparaison des densités devrait donner les mêmes résultats.

 Interprétation des résultats

Si la densité de l’échelon reste constante pour toutes les expériences c’est que le calibrage du mA reste encore précis. Dans le cas où le calibrage de la minuterie est précis et que la densité de l’échelon diffère, c’est que le calibrage du mA est déréglé et on peut déterminer l’élément incriminé.

3.1.2.3. Vérification du kilovoltage (kV)[6]

Elle consiste à vérifier si le kV affiché correspond au kV débité par l’appareil.

 Matériel

- cassette WISCONSIN - caches plombés

- cassette contenant un film - densitomètre

- négatoscope - abaque

 Description de la cassette WISCONSIN

Il s’agit d’une cassette-test ayant subi des modifications.Elle ne contient qu’un seul écran renforçateur et a pour dimension 20 x 25,4 cm2. Elle est divisée en six (6) régions à savoir : A, B, C, D, HVL et Information. Les régions A, B, C, D sont divisées chacune en deux colonnes de dix (10) trous (la colonne de droite et la colonne de gauche) et chaque paire de trous constitue une ligne pour un échelon. La région HVL permet d’évaluer une filtration excessive ou insuffisante du kilovoltage. La colonne de droite est une colonne référentielle. Quant à la colonne de gauche de chaque région elle est placée au-dessous de plaque de cuivre d’épaisseurs différentes en fonction des régions. Une feuille de cuivre au-dessus des quatre (4) paires decolonnes A, B, C, D permet de mesurer les kV en filtrant les rayons primaires pour la suppression des rayons mous.Aucun absorbant n’est

prévu pour la 5ème paire de colonne parce que la couche de demi-absorption dépend de la distribution de l’ensemble du rayonnement.

 Déroulement de l’expérience[1]

La cassette est placée sur la table de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. La première région est centrée et les autres, recouvertes de caches plombés et on procède de la même manière pour les autres régions.

Quand la cassette est exposée, l’écran intensificateur émet de la lumière directement sous les trous de la colonne de gauche et à travers un atténuateur optique des colonnes de droite. L’épaisseur de la plaque de cuivre placée au-dessus de l’écran renforçateur des colonnes de gauche de chaque région absorbe les radiations de manière que la densité produite sur les clichés pour chaque colonne de gauche soit égale à celle produite sous l’atténuateur optique de chaque colonne de droite correspondante. Après développement, on obtient sur le cliché dix images circulaires pour chaque colonne. Les images de la colonne de droite ont des densités presque uniformes, celles de la colonne de gauche de chaque paire peuvent porter des

 Interprétation des résultats

A l’aide d’un densitomètre, on mesure les densités des images circulaires correspondantes à des échelons numérotés de 1 à 10 de chaque colonne. On fait la mesure de la densité de la colonne de gauche de chaque échelon et celle de droite.

Ensuite, on retient le numéro de l’échelon où la différence de densité du couple est la plus petite possible ou nulle ainsi que le numéro de l’échelon qui suit immédiatement celui qui est retenu. La formule appliquée est :

DR= N°(a) +Ka−Ra

𝐾𝑎−𝐾𝑏

DR: Densité Recherchée

K: densité de l’image de la colonne de gauche

R: densité de l’image de la colonne de droite ou référence N°(a): numéro de l’échelon retenu

b: échelon qui suit immédiatement l’échelon retenu

Au cas où les densités de référence ne sont pas uniformes, on détermine une région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le kV débité par le générateur à rayons-X. Cette détermination peut se faire de 2 manières :

- soit par lecture directe du kV sur la courbe de l’abaque correspondante ; - soit par calcul en utilisant la formule afférente à chaque courbe.

 Détermination par lecture

Il s’agit de situer la densité recherchée sur l’ordonnée de la courbe correspondante à la région et au type du courant d’alimentation. On trace une horizontale à partir du niveau de la densité recherchée jusqu’à la courbe. De là, on mène une parallèle à l’axe des ordonnées qui coupe l’axe des abscisses en un point. Il suffira alors de noter la valeur du kV correspondant au kV débité par l’appareil et de le comparer au kV affiché.

 Détermination par calcul

La détermination par calcul ne fait que confirmer la détermination par lecture. Entre les deux méthodes il se pourrait qu’il y ait une différence minime dont on ne saurait tenir compte. La formule à utiliser pour chaque région et chaque type d’appareil est inscrite sur chaque abaque correspondant.

 Critère d’acceptabilité

La cassette WISCONSIN est passible d’une erreur de lecture de plus ou moins 3 kV dans la bande des 60 kV et des 80 kV.Une variation de plus ou moins 5 kV est acceptable dans la bande des 100 kV et de 120 kV. Une variation de plus ou moins 8 kV est la limite de l’acceptable.

3.2. CADRE, MATERIEL ET METHODE

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