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CHAPITRES III : RESULTATS ET DISCUSSION

3.1 Résultats

3.1.5 Fréquence des types d’organes vendus, formes pharmaceutiques et modes

La figure 4 présente les pourcentages des organes végétaux recensés sur l’étal. Les tiges feuillées sont les plus représentées (52%), suivies des racines (22%), écorces (11%), fruits (6%) et graines (4%).

Photo 1 : Etalage de la vendeuse de plantes médicinales

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 31 Figure 4: Organes des plantes médicinales utilisées

Rh : Rhizome ; Tg : Tige ; Tu : Tubercule ; Fr : Fruit ; Tfe : Tige feuillée ; Gr : Graine, Ra : Racine ; Ec : Ecorce ; Tr : Tronc ; Fe : Feuille ; FrH : Fruit (Hypocotyle)

Les 136 espèces recensées interviennent dans le traitement de 55 maladies et symptômes dont les plus fréquemment citées sont: paludisme, toux, diarrhées, faiblesse sexuelle, anémie, stérilité féminine, troubles menstruels, troubles de la dentition, ictère, maux de ventre, céphalées, accouchements difficiles, kyste, fibromes, myomes et infections. La décoction, l’alcoolature, la macération et les infusions représentent 87% des formes pharmaceutiques identifiées, le savon 12% et les autres 1%. L’administration par voie orale est la plus utilisée suivie du bain.

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Photo 4 : Uvaria chamae Photo 5 : Abrus precatorius Source : (Jean-baptiste G. 2017) Source : (Jean-baptiste G. 2017)

Photo 6 : Sarcocephalus latifolius Photo 7 : Momordica charantia Source : (Jean-baptiste G. 2017) Source : (Jean-baptiste G. 2017)

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Photo 8: Caesalpinia bonduc Photo 9 : Remirea maritima

Source : (Jean-baptiste G. 2017) Source : (Jean-baptiste G. 2017) 3.1.6 Conservation des plantes médicinales

Depuis la culture

La culture des plantes médicinales requiert des soins attentifs et une gestion adéquate. Les conditions et la durée de culture dépendent de la qualité des matières végétales médicinales recherchées. S’il n’existe pas de données scientifiques publiées ou documentées sur la culture des plantes médicinales, on suivra là où c’est possible les méthodes de culture traditionnelles.

Sinon, on élaborera une méthode grâce à la recherche.

Les principes de bonne gestion agricole, y compris par la rotation appropriée des cultures en fonction de leurs exigences environnementales, devront être appliqués, et les labours seront adaptés au développement des plantes et aux autres besoins de la culture.

On appliquera s’il y a lieu des techniques d’agriculture de conservation, notamment en ce qui concerne l’accumulation de matière organique et la conservation de l’humidité du sol.

L’agriculture de conservation comprend également les systèmes de culture sans labours, dits « labour zéro ». La culture des plantes médicinales présente des avantages aussi bien pour les cultivateurs que les consommateurs. Nous pouvons citer :

 La disponibilité des plantes sans besoin d’aller dans la forêt détruire les espèces ;

 L’apport substantiel de revenus pour les paysans qui les cultivent ;

 La disponibilité prévisible des plantes médicinales au moment voulu et en quantité voulue ;

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 La disponibilité et protection des plantes actuellement rares ou en voie de disparition dans la nature ;

 Le contrôle plus facile de la qualité, de la sécurité et de la propreté des plantes.

Quoi qu’il en soit, bon nombre de tradipraticiens admettent que pour lutter contre la disparition des plantes médicinales la seule solution est la culture.

Sur les étalages

Nombreuses sont les formes de conservations rencontrées sur le terrain. En général, toutes les plantes médicinales doivent être disposées dans un espace frais, sec, propre et aéré afin de prévenir les moisissures et les insectes ravageurs. Elles sont vendues fraîches ou séchées selon leurs formes pharmaceutiques et de la préférence des prescripteurs (guérisseurs et vendeuses) et des consommateurs.

Sous leurs formes pharmaceutiques

La plupart des tisanes c’est-à-dire les préparations aqueuses des végétaux entiers ou fragmentés, obtenues par infusion, décoction, macération ou digestion, ne peuvent pas être conservées sur une longue période. Après environ une semaine (5 à 7 jours) il est recommandé de reprendre leurs préparations avec de nouveaux organes végétaux.

Par contre sous les formes telles que le conditionnement, le pilât, l’alcoolature, le calcinât, les plantes médicinales peuvent être préservées pendant des mois.

Ce phénomène de préférence affecte également la composition des tisanes.

3.1.7 Variations de la composition de quelques types de tisanes

Les variations de la composition des tisanes sont dues à plusieurs facteurs. On a donc :

Variations dues aux diagnostics et à l’état du patient

La vendeuse peut modifier la composition standard si le patient présente une quelconque allergie à l’une des plantes composantes de la tisane ou si ce dernier a des antécédents et ne devrait plus consommer ces plantes.

L’âge et la grossesse peuvent des fois être facteurs de la variation des compositions.

Variations dues aux expériences et aux témoignages

Les consommateurs témoignent souvent de l’effet des tisanes. Ceci attire l’attention de la vendeuse sur la composition de ces dernières. Elle peut ainsi l’adopter ou la varier en fonction

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 35 de l’effet. Les témoignages n’étant pas les mêmes chez tous les guérisseurs et vendeuses, on assiste inévitablement à une variation dans la composition de certaines tisanes.

Variations dues aux méthodes de traitement

Une vendeuse ou un guérisseur peut juger de traiter un autre éventuel mal ou de compléter le traitement par des vitamines à sa volonté.

Exemples de variations dans la composition de tisanes Paludisme : - pour tout le monde sauf la femme enceinte

Senna siamea (Acaciaman) + Sarcocephalus latifolius (kodo) + Rytigynia umbellulata (gbadéman) + Pavetta corymbosa (lohou) + Uvaria chamae (Ayadahado) + Dialium guineense (Assouinssouinman) + Dichapetalum madagascariense (Gbaglo) + Acanthospermum hispidum (kponomi/ahlanglon) + Flacourtia indica (Gbohoukadjè)

- pour femme enceinte

Pavetta crassipes (Parakouman) + Dialium guineense (Assouinssouinman) + Dichapetalum madagascariense (Gbagloman) + Uvaria chamae (Ayadahado) + Schwenckia americana (Zron ou Amankuikui) + Heterotis rotundifolia (hêhêman) + Sansevieria liberica (kpoyando + la feuille)

Anémie : Uvaria chamae (Ayadahado) + Pterocarpus erinaceus (Kossogoto) + Bridelia ferruginea (Honssoukékédo) + Cynometra megalophylla (Bougoto) + Flacourtia indica (Gbohoukadjè) + Justicia secunda (Houmanssi)

Diarrhée : Senna alata (Amanssou) + Psidium guajava (Kinkounman) + kaolin

Dentition : Polycarpaea linearifolia (Aduko) + Heterotis rotundifolia (hêhêman) + Remirea maritima (xuso) + Pteleopsis suberosa (kuilikuiligoto) + Vernonia cinerea (Hussikonou) + Ocimum gratissimum (tchiayo)

Toux : Melaleuca leucadendron (Kpinmanssi Sèminton)

Ictère : Combretum micranthum (kinkéliba) + Cymbopogon citratus (citronnelle) + Catharanthus roseus (bonjour bonsoir dowéwé) + Newbouldia laevis (kpatiman) + Spondias mombin (akikonman) + Jatropha gossypiifolia (nyunkpotun vovo)

Foie : Anthocleista nobilis (gotoundo) + Bridelia ferruginea (honssousoukwékwédo) + Xylopia aethiopica (kpédjélékoun)

Fièvre typhoïde : Kigelia africana (Nyanblikpo) + beaucoup de Imperata cylindrica (sèdo) Hémorroïde : Parkia biglobosa (Ahwado + goto + aman)

Angine : 2 Aframomum melegueta (ataku) calciné + huile rouge

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 36 3.1.8 Relations entre les plantes médicinales et les ethnies

L’ethnobotanique est l’étude des interactions entre les plantes et les peuples incluant les usages des plantes et l’influence des plantes sur la culture, le culte et l’histoire des peuples.

Dans l’arrondissement de Godomey nous avons recensé environs six (06) différentes ethnies. Nous pouvons citer entre autres, les Fon, les Mina, les Nagot, les Adja, les Yoruba, les Goun.

La relation entre les plantes et ces ethnies ne sont pas toujours les mêmes. Les plantes ont naturellement plusieurs vertus. Lors de notre enquête, il est arrivé qu’une ethnie attribue des propriétés sacrées à une plantes tandis que d’autres la considèrent ordinaire. L’histoire et les pratiques ancestrales des plantes diffèrent d’une ethnie à une autre. Nous avons par conséquent constaté sur le terrain qu’une ethnie peut privilégier une vertu (utiliser principalement la plante A pour soigner une maladie X) alors qu’une autre ethnie en donne la primauté à une autre (utiliser principalement la plante A pour soigner une maladie Y).

Quelques exemples :

Usage de (Momordica charantia) yinsikin propre à quelques ethnies

Fon

Cette plante est un antibiotique. Elle est souvent utilisée pour le traitement de la rougeole.

Adja

Elle a des propriétés sacrées, donc est utilisée dans des cérémonies de vodoun.

Mina / Ghana Elle sert à chasser les mauvais esprits.

Traitement du paludisme propre à quelques ethnies

Fon

Senna siamea (Acaciaman) + Dialium guineense (Assouinssouinman) + Dichapetalum madagascariense (Gbaglo) + Heterotis rotundifolia (hêhêman)

Yoruba

Sansevieria liberica (kpoyando) + Manihot esculenta (manioc) + jus de pâte Akassa

Mina

Senna siamea (Acaciaman ou zangara) + Sarcocephalus latifolius (kodo) + Cymbopogon citratus (citronnelle)

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Adja

Sarcocephalus latifolius (kodo) + Uvaria chamae (Ayadahado et ayadahaman) + Acanthospermum hispidum (kponomi/ahlanglon) + Cymbopogon citratus (citronnelle)

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 38 recensés 205 espèces de plantes médicinales dans le marché d’Abomey-Calavi ; Codjia et al., (2015) ont recensé 103 espèces de plantes médicinales dans les marchés de la commune de Ouidah. L’inventaire de 90 étals de vente de plantes médicinales conduit dans trois marchés au Cameroun a rapporté 30 espèces réparties en 25 familles et 29 genres (Dibong et al., 2011). D’une façon générale, la richesse spécifique par marché suite à l’inventaire des plantes médicinales commercialisées est de l’ordre d’une centaine d’espèces ; il ressort donc que la stratégie d’enquête utilisée au cours de la présente étude a été concluante.

Notre étude a identifié 60 familles botaniques dont les plus recensés sont les Leguminoseae (21 espèces, soit 15 %), Euphorbiaceae (8 espèces, soit 6%), Rubiaceae (7 espèces, soit 5%), Asteraceae (5 espèces, soit 4%) et Apocynaceae (4 espèces, soit 3%). Les études réalisées par Nouhoum (2010), Adomou et al. (2012), Codjia (2015) ont aussi identifié les Leguminoseae, Rubiaceae, Euphorbiaceae et Apocynaceae, comme les plus riches en espèces de plante médicinale. Le spectre biologique observé concorde avec celui trouvé à Dantokpa par Nouhoum (2010) qui a recensé 69% de phanérophytes, 13% de thérophytes, 4%

de chaméphytes et 1% d’épiphytes. La prédominance des phanérophytes, indique que les espèces ligneuses sont en général les plus ciblées. Ce qui entraine une forte pression sur les espèces ligneuses. Le spectre biogéographique montre une bonne représentation des espèces à large distribution qui sont des espèces capables de coloniser les milieux dégradés (champs, jachères, bords de routes) (39% des espèces recensées) en accord avec les résultats de Adomou et al., (2012). Cependant, les espèces de forêt humide de la zone guinéo-congolaise (16%) ne sont pas négligeables et méritent une attention particulière en matière de conservation car la couverture de forêt dense humide est très maigre au Bénin. La prédominance des tiges feuillées (et feuilles), racines, écorces et fruits sur les étals de marché de plantes médicinales est indiquée par plusieurs auteurs (Nouhoum, 2010 ; Dibong et al., 2011 ; Adomou et al., 2012 ; Codjia et al., 2015).

La conservation de la tisane obtenue après l’application d’une forme pharmaceutique, ne dépasse pas une semaine. Cette affirmation n’est pas contraire à celle de (Betti, 2001) qui estime que la durée de conservation de ces médicaments aqueux ne dépasse guère cinq à sept jours. Lorsque ces délais sont expirés, la tisane perd son efficacité, c'est-à-dire ne contient

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 39 plus de principe actif à la consommation. Il faut donc renouveler la préparation avec d’autres organes végétaux.

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 40 CONCLUSION

Le présent travail a permis de faire une première évaluation de la diversité des plantes médicinales et organes végétaux commercialisés dans l’arrondissement de Godomey. La richesse spécifique et la diversité des usages témoignent du niveau de connaissance des plantes médicinales et de la dépendance de la population locale pour les soins de santé primaire. Les vendeuses détiennent un savoir assez étendu sur l’usage des plantes médicinales. La stratégie d’enquête utilisée qui a consisté à focaliser nos investigations sur une seule vendeuse sur la base d’un consensus, a été concluante avec 136 espèces végétales inventoriées. L’arrondissement de Godomey est gorgé de plusieurs ethnies. La tradition des plantes à l’origine varie d’une ethnie à une autre. Cette variation affecte l’association des plantes dans la guérison des maladies. De leurs rôles importants dans la vie de l’homme, il urge donc de penser à leurs conservations ainsi qu’à leurs valorisations. Pour cela, nous suggérons que :

 Les plantes recensées soient prises en compte dans les programmes de sauvegardes des ressources locales ;

 Les populations soient impliquées d’avantages dans cette étude afin de connaitre l’efficacité des plantes médicinales ;

 Pour une meilleure valorisation, il est souhaitable :

 D’inventorier toutes les plantes médicinales dans le Bénin afin de faire connaître leur importance à la population et au monde ;

 De sensibiliser les vendeuses des plantes médicinales sur la posologie suivant l’âge et le poids ainsi que les guérisseurs ;

 D’encourager la médicine traditionnelle en associant les thérapeutes traditionnels dans les systèmes de santé publique.

 Mettre en place une base de données regroupant les recherches ethnobotaniques;

 Vulgariser les recherches en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelles;

 Intégrer effectivement la médecine traditionnelle dans le système de soins au Bénin;

 Promouvoir des jardins de cases et publics des plantes médicinales dans les communes du Bénin.

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page 41 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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http://www.cnrtl.fr/definition/bain

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page a ANNEXES

Annexe 1 : Fiche d’enquête

N° de la fiche :…... Date de l’enquête :………..

1- Quelles sont les espèces de plantes médicinales dont vous disposez ? les noms locaux, les organes végétaux, les usages, les formes pharmaceutiques, modes d’administration, la provenance et le prix ?

Voir tableau 1

2- Vos clients sont-ils satisfaits de l’aide que vous leurs apportez ? Oui : /---/ Non : /---/

3- Citez les maladies pour lesquelles les gens vous font recours puis les traitements respectifs que vous leur proposer.

Voir tableau 2

4- Pensez-vous qu’il y a des espèces disparues ? Oui : /---/ Non : /---/

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page b 5- Quelles sont les difficultés rencontrées dans le métier ?

………

………

………

………

6- D’où ou/et de qui tenez-vous vos connaissance en plante médicinales ?

………

………

7- Comment ses connaissances sont-elles transmises de génération en génération ?

………

………

8- Que pensez-vous des autres vendeurs de l’arrondissement de Godomey ?

………

………

9- Existe-t-il un service de contrôle des plantes médicinales au bénin ?

………

………

10- L’utilisation des plantes médicinales :

 Quelques avantages -

- -

 Quelques inconvénients -

- -

11- Quelles sont les espèces que l’on trouve en abondance ?

………

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page c 13- Quelles sont les espèces difficiles à trouver aujourd’hui?

………

………

………

14- Comment conservez-vous les plantes médicinales?

………

………

………

………

………

………

………

15- Quel est le flux de consommateurs par jours?

………

16- Opinion sur les plantes médicinales

………

………

………

………

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page d Tableau 2: Renseignements généraux sur les plantes médicinales

Espèces (en langue vernaculaire si possible)

Organes (feuilles, tiges, écorces, racines)

Usages Formes

pharmaceutiques

Mode d’administr ation

Disponibilit é (pas rare, rare, très rare)

Quantité vendue par jour

provenance

Réalisé par Jean-Baptiste GNANCADJA Page e Tableau 3: Maladies et traitements

MALADIES TRAITEMENTS