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FORMAT DE L'EN-TETE IPV6

Dans le document TCP/IP Internet/Intranet/Extranet (Page 185-192)

NOTIONS AVANCEES

1. IPV6

1.1. FORMAT DE L'EN-TETE IPV6

L'en-tête IPv6 se compose principalement de quatre (4) parties de taille fixe de 40 octets, dont 16 octets pour l'adresse IP d'origine et 16 autres octets pour l'adresse IP de destination. En plus de cet en-tête de base, on trouve parfois des extensions pour :

♦ Le routage (en-tête Routing),

♦ La fragmentation (en-tête Fragment),

♦ Les options de destination (en-tête Destination Options),

♦ La fin des en-têtes (en-tête No Next),

♦ Les options pas à pas (en-tête Hop-by-Hop Options),

♦ L'identification (en-tête Authentification),

♦ La sécurité (en-tête Encryted Security Payload).

On peut également trouver des informations supplémentaires à côté de l'en-tête principal IPv6.

Les en-têtes d'extension ci-dessus fournissent des renseignements servant au traitement de IPv6. Ils décrient des couches de sous-protocoles à l'intérieur de la couche IPv6.

Un datagramme IPv6 peut contenir plusieurs en-têtes d'extension (ou aucun), les périphériques de destination s'en servent pour des traitements spécifiques, alors les périphériques intermédiaires comme les routeurs se contentent de les transmettre. Toutefois, certains en-têtes d'extension sont spécifiquement destinés aux routeur; c'est le cas de l'option pas à pas (Hop-by-Hop) ou de l'option de routage (Routing).

Notes personnelles

page 186 TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet

A l'instar du tableau 6, le tableau ci dessous présente l'en-tête IPv6 de base.

0 1 2 3

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1

version Priorité Identification de flux (Flow Label) Payload length (tailles données suivant l'en-tête) Next Header(type en-tête

suiv. Hop Limit

Adresse Source

Adresse destination

Tableau 56 : En-tête IPv6 de base

On retrouve le champ version qui contiendra ici la valeur 6 au lieu de 4 comme pour IPv4.

Le champ priorité occupe quatre bits, et peut prendre 16 valeurs différentes.

Grâce à ce champ, l'expéditeur peut attribuer un niveau de priorité aux datagramme qu'il transmet. C'est l'équivalent du champ préséance de l'IPv4.

Le champ Flow Label occupe 24 bits et permet d'identifier les datagrammes transmis et que l'on souhaite voir traités d'une façon bien précise. Les datagrammes dont le champ Flow Label contiennent la même valeur seront considérés comme faisant partie du même flux.

Notes personnelles

TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet page 187 Le champ Payload Length est un champ de 16 bits contenant une valeur non signée qui représente la taille des données qui suivent l'en-tête. Ce nombre ne tient pas compte de l'en-tête IPv6 de base. Ce champ équivaut au champ Total Length de l'IPv4 qui lui incluait l'en-tête IP. La taille du champ Payload Length ne peut pas excéder 64 Ko. Pour le transport de datagrammes plus grands, IPv6 se sert d'une option portant le nom de Jumbogram.

Le champ Next Header occupe 8 bits et identifie le type de l'en-tête qui fait immédiatement suite à l'en-tête IPv6 de base. Il peut s'agir d'une valeur identifiant le type de protocole (UDP ou TCP) ou une valeur identifiant un en-tête d'extension IPv6. La valeur 59 correspond à l'absence d'en-tête supplémentaire : l'en-tête de base n'est suivi d'aucun protocole ni d'aucune donnée.

Le champ Hop Limit occupe 8 bits et contient une valeur entière non signée.

Cette valeur décroît d'une unité chaque fois que le routeur transmet le datagramme IPv6. Lorsque la valeur atteint 0, le périphérique qui gère le datagramme l'écarte. Ce qui a pour conséquence d'éliminer les datagrammes trop anciens qui n'encombrent pas inutilement le réseau. Ce champ est l'équivalent du champ TTL de l'IPv4. Alors que la valeur de TTL correspondait à des secondes.

Notes personnelles

page 188 TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet 1.2. ORDRE DES EN-TETES D'EXTENSION IPV6

Lorsqu'un paquet contient plus d'un en-tête d'extension, voici l'ordre d'analyse préconisé par les RFC :

1. IPv6,

2. Hop-by-Hop Options, 3. Destination Options, 4. Routing,

5. Fragment, 6. Authentification,

7. Encapsulating Security Payload, 8. destination Options,

9. Upper-Layer.

Chaque en-tête d'extension ne peut apparaître qu'une seule fois, sauf pour l'en-tête Destination Options dont on doit trouver deux occurrences : une placée avant l'en-tête de routage (Routing) et l'autre placée juste avant l'en-tête Upper-layer.

Lorsque l'en-tête de couche supérieure "Upper-Layer" est lui-même un en-tête IPv6 comme dans le cas de l'encapsulation d'un datagramme par exemple, il sera à son tour parfois suivi d'en-têtes d'extension devant se conformer aux même règles que les autres.

Les nœuds acceptent toutefois de traiter les en-têtes d'extension quel que soit leur ordre et ceci malgré les recommandations des RFC, même si une extension apparaît plusieurs fois dans le même paquet. Cependant, les nœuds refuseront toujours de traiter l'en-tête Hop-by-Hop Options s'il n'est pas placé comme il se doit à savoir immédiatement après un en-tête IPv6.

Notes personnelles

TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet page 189 2. ATM

La technologie ATM (Asynchronous Transfer Mode : Mode de Transfert Asynchrone) utilise la commutation de cellules pour fournir des débits importants et élargir la bande passante. L'élément fondamental d'un réseau ATM est le commutateur.

Le support physique type des réseaux ATM est constitué de fibres optiques. On groupe les fibres par paires : l'une permet de transporter les données entrant dans le commutateur et l'autre les données qui en sortent.

Un commutateur ATM utilise des paquets de petite taille (53 octets), appelés cellules. Parmi ces 53 octets,

♦ 5 sont réservés à l'en-tête ATM,

♦ 48 autres pour les données.

Ainsi, la portion efficace d'une cellule ATM est relativement importante : 90,6%.

Figure 43 : Elément fondamental d'un réseau ATM

Notes personnelles

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Les données de départ sont fragmentées en cellules et envoyées rapidement sur le réseau. Le schéma suivant présente les différents éléments d'un réseau ATM ainsi que la terminologie employée.

Figure 44 : Un réseau ATM et ses interfaces

Les différents éléments en plus des périphériques sont :

NNI (NetWork to Network Interface): Interface Réseau/Réseau qui est représenté par la liaison entre deux commutateurs ATM,

UNI (User To Network Interface) : Interface Utilisateur/Réseau qui est l'interface de connexion entre la machine d'extrémité et le commutateur ATM.

Sans entrer dans le détail, la section suivante présente les circuits ATM et la couche d'adaptation.

Notes personnelles

TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet page 191 2.1. LES CIRCUITS ATM

Entre deux nœuds IP, ATM offre deux types d'interfaces orientées connexion. Il s'agit :

♦ Du type SVC (Switched Virtual Circuit : circuit virtuel commuté) un appel de type SVC est comparable à un appel téléphonique. Elle se compose dans l'ordre, d'une phase d'établissement de l'appel, puis, une phase de maintient de la connexion au cours de laquelle on transfère les données et enfin, une phase de fin de connexion. Pour se faire, la machine qui initie la communication envoie en premier lieu une requête d'établissement de connexion au commutateur ATM local en spécifiant l'adresse complète de la machine qu'elle veut atteindre. Elle attend ensuite que le commutateur ait effectué l'appel. A travers plusieurs commutateurs ATM et grâce aux mécanismes de signalisation ATM, un circuit s'établit entre les deux machines.

Pendant la phase d'établissement de l'appel, chaque commutateur ATM examine la qualité de service (QoS) requise pour le circuit virtuel. Si le commutateur peut répondre à la demande, il transmet l'appel au commutateur suivant et devra consacrer à cet appel les ressources matérielles et logicielles nécessaires.

♦ Du type PVC (Permanent Virtual Circuit : circuit virtuel permanent) qui se comporte comme des lignes téléphoniques spécialisées. C'est l'administrateur réseau qui établit les PVC et spécifie manuellement les adresses des points d'extrémités du circuit, les qualités de service et les identificateurs de 24 bits.

Les circuits PVC sont surtout utiles lorsque l'on a besoin d'un flux de données continu entre deux points précis du réseau.

Notes personnelles

page 192 TCP/IP - Internet/Intranet/Extranet

L'interface UNI utilise un identificateur de 24 bits pour chaque circuit virtuel accepté par le commutateur ATM local. Les cellules ne contiennent pas l'adresse d'origine et l'adresse de destination. En fait, l'expéditeur marque la cellule à l'aide d'un identificateur au moment de sa sortie et chaque commutateur ATM qui la reçoit la marque à nouveau. Il y a donc un identificateur ATM pour chaque pas.

Par exemple si l'expéditeur utilise 35 comme identificateur, il est possible que le destinataire utilise 110.

L'identificateur de 24 bits se compose de deux parties :

♦ un identificateur de chemin virtuel (VPI) de 8 bits,

♦ un identificateur de circuit virtuel (VCI) de 16 bits.

On appelle souvent l'identificateur de 24 bits le couple VPI/VCI. Le VPI caractérise plusieurs circuits virtuels qui utilisent le même chemin. Grâce au champ VPI, on peut router le trafic de données plus efficacement. Les fournisseurs commerciaux de services de communications peuvent aussi se servir du champ VPI et facturer les connexions en fonction du chemin. Les utilisateurs auront toujours la possibilité d'adapter le multiplexage des circuits virtuels sur ce chemin.

Le couple VPI/VCI occupe une place prépondérante dans l'en-tête ATM qui ne comporte que cinq octets.

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