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6 La vie projetée dans l'ensem ble résultant du projet

6.5 Fonctions : cafétéria, etc.

Ne pas oublier que l'on mange, qu'un pique-nique collectif fait énormément pour la communauté de travail.

Elle doit être centrale, et cependant pas au vu et au su de tous, elle doit réserver une certaine intim- ité, au moins pour certaines de ses parties (alcove) ; elle ne doit pas non plus causer de nuisances sonores au reste du bâtiment.

Des terrasses, un jardin ; au milieu d'un jardin ou à portée de la main.

Cuisine capable de permettre de préparer un repas pour tous, exceptionnellement, et sans éc÷urer avec les odeurs et vapeurs, ni assourdir

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avec son bruit. Il faut un espace susant pour per- mettre de cuisiner correctement, le nettoyage et l'é- gouttage des ustensiles, assiettes et plats.

Un percolateur est beaucoup plus performant que les distributeurs pour servir rapidement des boissons chaudes, café, chocolat, thé, infusions, bouillons de qualité. Une étude de consommation (et de type d'énergie) complèterait cette compara- ison.

De même, un réfrigérateur de bonnes dimen- sions, voire un congélateur remplaceraient avan- tageusement le distributeur de boissons fraîches, moyennant un peu d'organisation  c'est-à-dire de vie collective, autrement dit on gagne sur tous les plans. La diérenciation du coût énergétique d'un système de froid se fait en premier lieu sur la qualité de ses isolations. C'est ce qui a poussé certains constructeurs d'habitations à intégrer au bâti une enceinte très bien isolée, bien conçue sur le plan sanitaire, à laquelle est rapportée un sys- tème de production de froid. Elle peut exploiter diérentes sources de froid, au cours de la vie de l'édice, si elle est bien positionnée et peut donc se raccorder commodément, grâce notamment à des gaines généreusement dimensionnées où l'on peut placer des conduits très bien isolés. [Q adiabatiques] 6.5.1 salles de cours, de visioconférence, de

réunions (et éclairements)

Salles de cours, de conférence, de travaux pra- tiques, de travail collectif. Soigner la répartition et la possibilité de contrôle des éclairements.

Par contrôle, on entend quelque chose de rapide, si l'on est contraint de man÷uvrer un dispositif pour passer d'une projection d'image sur un écran à une discussion autour d'une table. Si comme c'est le cas pour les stores d'occultation actuels, il faut 12 secondes à un opérateur musclé pour les abaisser et 19 pour les remonter, avec un senti- ment désagréable, parce qu'il est sensible que le mécanisme d'engrenage est proche de la rupture, mais en guise de compensation la garantie de pou- voir économiser une séance de musculation  bras, pectoraux, dorsaux , les exposés se font dans la pénombre, sans qu'on voie clairement le visage de l'orateur, ni réciproquement ceux de l'assistance, sans pouvoir prendre de notes confortablement non plus. En contrepartie on peut concéder que cela permet les siestes en toute discrétion pendant les

exposés. Cependant, on a préféré (voirŸ*) prévoir un espace dévolu à un relâchement complet plutôt que ce genre de solution polyvalente qui ne fait rien correctement. *Où tout se fait partout mais nulle part dans des conditions nominales.

En priorité, un équilibre des éclairements qui permet aussi bien la projections d'images en lu- mière naturelle comme articielle en respectant les niveaux d'éclairements de référence et les condi- tions de confort (pas d'éblouissement, de contre- jours, etc.). en cas d'impossibilité avérée, solution avec une man÷uvre légère et facile de disposi- tifs compensatoires (occultants, etc., en dernier re- cours, usage de la lumière articielle).

Un cours très bien mené est interrompu au bout d'une heure à cinquante minutes d'une pause de deux minutes, il ne s'agit pas d'une façon de par- ler, mais du temps eectif nécessaire à une respira- tion : se lever, faire quelques pas à l'extérieur pour mobiliser ses muscles et désankyloser ses articula- tions, brasser et purger l'air vicié de la salle pendant qu'on se réoxygène. En hiver, on peut ne se cou- vrir que modérément pour ce court instant. Après deux, parfois trois minutes, on revient en salle, sans avoir perdu la dynamique du cours, comme le provoque une pause de dix ou quinze minutes. Pourquoi hésiter à se donne une pause si elle ne prend exactement que deux minutes, de l'annonce au moment où l'on se rassoit ?

Les professeurs qui usent de ces pauses ultra- courtes sont la rareté. C'est pourtant une pratique d'enseignement souveraine. Mais on ne peut réelle- ment s'y adonner que si les locaux le permettent. Si la salle de classe donne sur un couloir borgne, s'il faut descendre trois étages pour trouver l'air ex- térieur, si au passage cela doit résonner devant les portes d'une série de bureaux, la cause est perdue. On a besoin, au voisinage immédiat d'une salle de classe, d'un espace d'ambiance contrastée, aéré, où la classe peut  expirer  son groupe d'élèves, avant de l'inspirer à nouveau. Ça peut être une terrasse, Dans les salles où se tiennent des exposés, les vidéoprojecteurs intégrés devraient l'être dans un tunnel insonorisé et bon dissipateur de chaleur, par un tirage d'air ou par radiation.

Beaucoup de personnes réunies de façon im- prévisible dans une pièce, fortes émissions de chaleur diurne, du même type que ce que l'on trouve dans un établissement d'enseignement.

Voir les dimensions typiques de salles de cours

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dans le Neufert (rien n'est véritablement donné). En vérité il faudrait choisir des tables (de bonnes tables avec un piètement soudé en acier et un plateau en chêne durent facilement cinquante ans, voire un siècle), puis en déduire, avec des disposi- tions pour divers types de cours, pour des réunions, etc., la maille nécessaire à la salle. Ne pas oublier de quoi faire circuler des fauteuils roulants.

Dimensions minimales d'une table dans une salle de cours, séminaire : 70 cm sur 105 cm par per- sonne.

Dans les dispositions actuelles, on met typique- ment les tables en cercle autour de la salle pour une réunion, et pour un cours on ouvre le cercle en U. Est-ce par choix ? La disposition en rangs, typique d'une salle de classe classique, se voit exception- nellement.

[Q] Questions à Pierre Bazile

 Quelle est la disposition idéale des tables pour un cours. Maille des salles de cours

 D'où, quelle est la taille (largeur notam- ment) adéquate. (Les salles actuelles sont trop étroites, si elles devait être plus larges, il leur faudrait plus de hauteur sous plafond).  Voir aussi la taille des tables.

 Mécanique des éclairages et de l'occultation des éclairements, tableaux, etc.

 Niveau de câblage (électrique et réseau, dans toute la pièce, pas seulement aux bords) 6.5.2 Archivage, archives et documentation

Cette fonction n'est bien sûr par réduite à ce qui se passe dans la salle de documentation et son fonds qui doit être conservé dans des conditions similaires aux archives, et dans l'espace d'archivage adminis- tratif. Tout le travail des équipes de recherche et développement. . .

6.5.3 Toilettes et sanitaires, douches, etc. À distance raisonnable, pour chaque catégorie d'usager des locaux. Sans créer de nuisances par les allées et venues, bruits de portes, mugissements synchrones des exercices qui s'y déroulent, remugles qui en résultent.

Un lavabo de taille susante pour s'y laver con- venablement les mains, avec un robinet mural qui fait gagner de la profondeur sur la vasque et per- met une hauteur de chute convenable, et une com-

mande fémorale, pratique et hygiénique, est bien- venu dans chaque pièce de wc. Partant, des di- mensions minimales sont de 98 cm de mur à mur en largeur sur 175 cm entre la surface de scellement de la cuvette et la surface opposée, par exemple la porte  compter donc 2 m, s'il fallait inclure le volume pour installer un réservoir de chasse, cette remarque ne présumant en rien du dispositif. Les dimensions données partent de l'hypothèse d'une pièce aussi étroite que possible ; si elle est plus large, l'autre minimum peut être modié.

Dans le vestibule de toilette, une seule vasque sut.

La lumière naturelle est plus que bienvenue dans chacune de ces pièces.

La consommation d'eau de chasse est liée en pre- mier lieu à la forme des cuvettes. Certains fabri- cants livrent des modèles qui chassent nominale- ment à 3 litres. Le système de commande de chasse est le second déterminant. Il faut privilégier une commande où l'utilisateur maîtrise directement et facilement le déclenchement et l'arrêt, et faire con- ance à son adoption de gestes adéquats.

Un simple tube transparent ou une fenêtre dans le réservoir de chasse, gradué, permet de con- stater visuellement (mais pas d'enregistrer) com- bien d'eau a été consommé. C'est une disposition simple, utile, informative, même si l'eau utilisée provient de recyclage de pluie.

En principe, on ne pense pas opter pour une sys- tème de toilettes  sèches (ou quasi-sèches). On table plutôt sur l'utilisation des eaux pluviales. On sait cependant que par exemple dans le quartier de Porten (devenu depuis Ecoporten  Ekoporten) à Nörrköping, en Suède, on a installé des toilettes à séparation. L'urine est stoskée en sous-sol puis utilisée par des agriculteurs locaux. Les excréments sont compostés dans des containers en sous-sol avec d'autres déchets compostables. Le compost est util- isé dans les espaces verts du bâtiment. Par ailleurs, les eaux grises sont traitées sur place par des l- tres plantés, qui participent du paysage du jardin. Le site n'est pas relié au système des eaux usées de la ville [La Maison écologique, no 36, décem-

bre 2006janvier 2007, p. 25]. Toutes ces remarques valent comme dispositions à pouvoir adopter à tout moment dans la vie de l'édice.

Ventilation (compléments au Ÿ[R])

Dans les toilettes, permettre comme la man÷u- vre de la chasse, celle d'une trappe de tirage assur-

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ant un renouvellement rapide et quasi-complet du volume d'air, au lieu du léger débit de fuite perma- nent. (Les toilettes sont en dépression ; le tirage se fait par une cheminée de ventilation naturelle.)

Douche. Elle compte pour beaucoup dans l'utili- sation eective du vélo. Il ne sut pas qu'elle existe, il faut qu'elle soit avenante et confortable, pratique pour ôter leurs hésitations à ceux qui craignent de mariner dans leur sueur ou d'être frigoriés s'ils es- suient une forte pluie.

6.6 Dimensionnement

[Q] Dire combien de personnes, et leur type (chercheurs établis, thésards, stagiaires, étudiants venant assister à des cours, visiteurs ponctuels, avec à chaque fois leur prol de présence, envisage-t-on dans le bâtiment, sur notre site ?

[Q] Récupérer les motifs de présence d'après les congés et ordres de mission, une approximation, mais utilisable, de la présence et de l'occupation eective des bureaux. OK.