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Le service fonctionne 24h/24 et 7J/7 avec un système de garde de 24 h suivi d’un repos de soixante-douze heures.

En radiologie

- Les examens standards se réalisent tous les jours de la semaine ; - les examens spéciaux se font sur rendez-vous (RDV) ;

Les clichés sont interprétés par le docteur Akouavi KIKI précédemment chef service de l’imagerie médicale de CHUZ/AC/SA.

En échographie

L’échographie s’effectue tous les jours ouvrables de 9h à 15h sauf les jeudis par la surveillante, madame Prisca ASSOGBA HOUNHANOU.

Les résultats sont reçus le même jour.

DEUXIEME PARTIE :DEROULEMENT DU

STAGE

11 2.1. OBJECTIFS DU THEME

L’EPAC, pour compléter la formation théorique reçue, envoie ses étudiants en fin de formation en stage pratique. C’est dans cette logique que nous avons été envoyés l’hôpital de zone d’Abomey –Calavi. Notre stage s’est déroulé du 22 mai au 22 août 2017.

2.1.1. Objectif général

L’objectif du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction dévolue à un professionnel en Imagerie Médicale.

2.1.2. Objectifs spécifiques Il a pour objectifs spécifiques :

- acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens standard comme spéciaux et être capable de produire seul de bons radiogrammes ;

- appliquer les règles de la radioprotection pour soi-même, pour le technicien, pour le personnel, pour le patient et pour l’environnement ; - assimiler autant que faire se peut la pratique de la clinique des films après

chaque examen ;

- apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en technique radiologique et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables ;

- identifier les difficultés liées à la prise en charge des patients et proposer des solutions à ces difficultés.

2.2. TRAVAUX EFFECTUES

Malgré notre effectif élevé et de l’existence d’une seule salle d’examens nous n’avions pas été répartis on travaillait du lundi au vendredi. Le travail démarre à 8h et finit à 15h ou parfois au-delà.

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Pendant notre stage nous avons eu à travailler au secrétariat, à la salle d’examens et en chambre noire.

2.2.1. Le secrétariat

Il est équipé d’un bureau et un registre. Notre travail consistait à : - accueillir les patients ;

- donner aux patients les renseignements nécessaires sur l’examen ; - orienter les patients vers la caisse ;

- enregistrer les examens effectués ;

- remettre les résultats aux patients après interprétation ; 2.2.2. La salle d’examens

C’est le lieu de réalisation des examens radiologiques. Le patient est mis en confiance par des explications brèves du déroulement de l’examen, il est positionné tout en suivant des instructions. Le patient est irradié une fois au pupitre de commande. Ensuite la cassette irradiée est déposée dans la passe cassette pour le développement du film.

2.2.3. La chambre noire

C’est l’endroit du développement et du séchage des films irradiés sous la lumière inactinique. Les clichés sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont mis sur le négatoscope pour l’interprétation puis mis dans une enveloppe et remis aux patients.

Le tableau qui suit fait objet de répartition des examens suivis et réalisés durant le stage.

13 Tableau I : Répartition des examens réalisés au cours de notre stage

EXAMENS TOTAL REALISE REALISE SEULE Exa me ns ré a lis és e n

Po urcent age(%)

Crâne 25 09 2

Sinus 40 05 3,2

Membres thoraciques 244 40 19,56

Membres pelviens 378 62 30,31 réalisés personnellement soit : 22%. La radiographie des membres pelviens a été plus réalisée soit 30% du total. Ceci est dû à l’enregistrement de beaucoup de cas traumatiques des membres dus aux accidents de travail et de circulation.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage, nous avons été confrontés à des difficultés notamment :

- Défaillance du centreur lumineux ce qui ne permet pas un bon centrage des rayons entrainant des reprises des incidences ;

- Pannes répétées de l’appareil de radiographie ;

- Absence de maintenance préventive et périodique de l’appareil de radiographie ;

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- La lenteur administrative dans la fourniture du matériel indispensable au fonctionnement du service ;

- L’absence de matériel de contention pour une prise en charge rapide chez

les enfants.

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME

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3.1. JUSTIFICATION DU THEME

Au cours de notre stage qui s’est déroulé dans le service de radiologie de CHUZ/AC, plusieurs examens radiographiques ont été réalisés pour aider les médecins dans leur diagnostic. La radiographie lombaire est l’un des examens les plus souvent demandés dans cet hôpital. En effet les radiographies lombaires sont le plus souvent demandés dans le cadre d’investigation de lombalgie, de lombosciatalgie, à la recherche de lésion dégénératives, traumatiques ou d’anomalies morphologiques des vertèbres lombaires. Des contrôles post opératoires font parfois parties des indications.

Nous avons remarqué que la majorité des radiographies lombaires est parfois de réalisation difficile. Pour savoir réellement les facteurs rendant la réalisation des examens radiographiques difficiles dans le service d’imagerie médicale nous avons décidé de faire une étude sur la prise en charge des radiographies des traumatisés du rachis lombaire dans le service de radiologie du CHUZ/AC. Pour mener cette étude nous nous sommes fixés des objectifs suivants :

3.1.1. Objectif général :

Contribuer à une meilleure prise en charge des radiographies lombaires post-traumatique dans le service de radiologie du CHUZ/AC.

3.1.2. Objectifs spécifiques :

- Calculer la fréquence des radiographies lombaires dans le service de radiologie du CHUZ/AC,

- Calculer la fréquence des lésions décelées après réalisation des examens, - Etudier le temps passé par ces patents dans le sens du rachis lombaire leur

prise en charge.

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3.2. GENERALITES SUR LE THEME (5)

Les cinq vertèbres lombaires, de plus grande taille, constituent le support squelettique de la paroi abdominale postérieure. Elles se distinguent des vertèbres des autres régions par leurs gros corps classés par ordre de taille croissante. Leurs processus épineux sont trapus, quadrangulaire et horizontal.

Les processus transverses prennent le nom de processus costiformes. Les processus costiformes sont allongés et possèdent près de leur base un relief d’insertion musculaire. Par ailleurs, les processus transverses de L5 sont massifs, en forme de cône, recevant les insertions des ligaments qui relient ces processus aux os du bassin.

Le corps vertébral d’une vertèbre lombaire est cylindrique ; le foramen vertébral est triangulaire et plus grand que ceux de la région thoracique.

3.2.1. Rappel anatomique du rachis (2)

La colonne vertébrale est une chaine osseuse résistante et d’une grande flexibilité. Elle est formée d’une colonne mobile de 24 vertèbres libres et d’une colonne fixe constituée de vertèbre soudées comme l’indique la figure 2. On n’y retrouve :

 7 vertèbres cervicales notées C1 à C7 ;

 12 vertèbres thoraciques notées T1 à T12 ;

 5 vertèbres lombaires notées L1 à L5 ;

 5 VERTEBRES sacrées ;

 3 ou 4 vertèbres coccygiennes.

Le rachis occupe la partie postérieure du corps sur la ligne médiane. De profil, on lui distingue deux types de courbures :

 La lordose : courbure du rachis à convexité antérieure. On la retrouve dans les régions cervicale et lombaire ;

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 La cyphose : représente la courbure secondaire, elle est concave en arrière et se développe dans les régions thoracique et sacrale.

Figure 2 : vue latérale, Vue antérieure, et vue postérieure de la colonne vertébrale(2)

La colonne vertébrale est le mat de fixation de centaines de muscles indispensables à la posture et à la locomotion. De par, sa fonction d’assurer la

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protection de la moelle spinale épinière passant dans le canal vertébral, elle constitue aussi le lieu d’amarrage de nombreux muscles des membres, des organes thoraciques et abdominaux (2).

3.2.1.1. Technique de réalisation (4)

Pour une meilleure prise en charge dans le cas des pathologies ou des traumatismes du rachis lombaire, plusieurs techniques d’explorations sont utilisés, parmi lesquelles nous avons la radiologie conventionnelle. En radiologie conventionnelle six (5) incidences sont généralement réalisées et doivent être recommandées : radiographie de face, de profil franc, l’oblique antéro postérieure (droite et gauche) ou l’oblique postéro antérieure (droite et gauche) et la radiographie du promontoire sacré de face et de profil.

 PRESENTATION DU PATIENT : Le patient retire ses vêtements et revêt une jaquette de coton ;

 DIMENSION DE LA CASSETTTE : 24 X 30cm en longueur ;

 EMPLOI DU BUCKY : Oui ;

 SITUATION DU MARQUEUR ET DE LA LETTRE D’IDENTIFICATION :

Partie inférieure ;

 DISTANCE FOYER-FILM : 100cm ;

 OUVERTURE DU CONE : Diaphragmer à la grandeur du champ ;

 IMMOBILISATION DU PATIENT : Placer des sacs de sable de chaque côté des chevilles ; employer une bande de compression pour les

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- Centrer le plan médian sur la ligne médiane de la table ; - Le bassin est en antéro-postérieure sans aucune rotation ; - Les épaules sont dans le même plan transverse ;

- Les bras sont en extension et en abduction ;

- Fléchir les genoux pour réduire la lordose lombaire et obtenir un meilleur contact objet-film ;

- Les pieds appuient sur la table par la face plantaire.

Incidence de profil

- Le patient est en décubitus latéral droit ou gauche ;

- Fléchir les genoux et les hanches pour maintenir la position ; - La colonne lombaire est parallèle au plan de la table ;

- Les bras sont à l’angle droit par rapport à l’axe longitudinal du corps ; - Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position ;

- Le patient est en latéral franc.

Incidence oblique

- Le patient est en oblique antéro postérieure droite ou gauche - La tête repose sur un oreiller

- Elever l’épaule et la hanche du côté opposé à radiographier

- La face postérieure du corps fait un angle de 45° avec le plan de la table (incidence antéro-postérieure oblique APO)

- Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position

- Les membres pelviens sont légèrement fléchis pour maintenir la position.

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Incidence du promontoire sacré de face et profil

Le positionnement de l’incidence de face et de profil du promontoire sacré (L5-S1) se fait de la même manière que le positionnement de face et de profil du rachis lombaire. Mais il est donc important de noter que seul le centrage des rayonnements diffère.

On peut aussi avoir des incidences complémentaires qui sont rarement utilisées mais qui peuvent permettre d’avoir une idée et une présentation approfondie sur la lésion recherchée. Parmi ces incidences, nous avons : Latéral du rachis lombaire (en flexion et en extension) incidences des bassins de face ou de la hanche.

 CENTRAGE DES RAYONS

Le rayon central vertical passe sur le plan médian 2,5cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3) et indique le milieu du film pour les incidences du rachis lombaire proprement dite de face et de profil.

Par contre, pour la radiographie du promontoire sacré, le rayon centrale verticale passe à mi-distance entre la crête iliaque et l’épine iliaque antéro-postérieure (ou 3,75cm inférieur à la crête iliaque) et indique le milieu du film.

3.2.2. Aspect radiologique du rachis lombaire

L’étude radio anatomique du rachis lombaire se fait sur trois clichés différents de radiographie standard : incidence de face (antéro-postérieure) qui montre les corps vertébraux des 5 vertèbres lombaires, leurs processus transverses, épineux et articulaires inférieurs et supérieurs, incidence de profil qui montre les corps vertébraux et les espaces intervertébraux, ainsi que les lames des arcs vertébraux. On y visualise parfaitement les foramens de conjugaisons, ensuite le cliché de trois-quarts incidence oblique qui est particulièrement utile pour repérer les pédicules et les processus articulaires

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supérieurs et inférieurs, qui forment l’aspect radiologique classique de « petit chien RAC », le museau du petit chien RAC représente le processus transverse;

ses oreilles : le processus articulaire supérieur; ses pattes de devant: le processus articulaire inférieur ; son cou: l’isthme; son œil : le pédicule; son thorax: la lame vertébrale; son train arrière, la coupe oblique de la lame vertébrale et des processus articulaires du côté opposé.

Figure 3 : Cliché de face du rachis lombaire (1)

Crânial

Caudal

Gauche Droit

AI : Processus articulaire inférieur de L1 AS : Processus articulaire supérieur de L1 C : Corps de L3

E : Processus épineux de L4 FS : Foramen sacral

L : Lame de L4 P : Pédicule de L3

T : Processus transverse de L3

23 Figure 4 : Cliché de profil du rachis lombaire (1)

3.3. CADRE MATERIEL ET METHODE DETUDE 3.3.1. Cadre d’étude

Notre étude a été réalisée dans le service d’Imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire d’Abomey-Calavi.

3.3.2. Matériel et outils de travail

Le matériel utilisé pour notre travail se présente comme suit.

- L’appareil à rayon-X,

AI : Processus articulaire inférieur de L1 AI: Processus articulaire inférieur de L3 SA : Processus articulaire supérieur de L1 D: Espace du disque intervertébral

C: Corps de L3

E: Processus épineux de L4 I: Foramen intervertébral FS: Foramen sacral

II: Incisure vertébrale inférieure de L2 L: Lame de L4

IS: Incisure vertébrale supérieure de L3 P: Pédicule de L3

T: Processus transverse de L3

SA: Processus articulaire supérieur de L4

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- les bons d’examens, - les radiogrammes ;

- le mode de développement est le manuel ou le numérique.

3.3.3. Méthode d’étude

Il s’agit d’une étude prospective transversale pour contribuer à une prise en charge radiologique efficace des traumatisés du rachis sur une période allant du 22 mai au 22 août 2017.

Notre travail s’est déroulé de la manière suivante

Nous avons distribué des fiches d’enquêtes aux patients ou aux garde-malades (au cas où les patients n’arrivaient pas répondre eux-mêmes) pour recueillir des informations sur leur prise en charge. Cette fiche se trouve en annexe au présent document. Au total, 34 patients ont été évalués. Cela nous a permis d’avoir une idée sur la cause de survenu des traumatismes, le moyen de leur transport à l’hôpital et la qualité de la prise en charge de leur traumatisme.

Nous avons également fait des recherches documentaires et sur internet pour avoir une large vision sur la prise en charge des traumatisés du rachis. Nous avons aussi utilisé les bons d’examens et le registre d’examen

 Critère d’inclusion

Tout patient venu pour un examen radiographique du rachis lombaire post-traumatique.

 Critère de non-inclusion

Les patients traumatisés venus pour un examen radiographique d’une région autre que le rachis lombaire.

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3.4. RESULTATS

Les résultats obtenus à la suite de notre étude sont regroupés dans les diagrammes et tableaux ci-après :

Tableau II : Répartition des patients selon le sexe

Sexe Effectifs Fréquences

Femme 23 36,5%

Homme 40 63,5%

Total 63 100%

Figure 5 : Répartition des patients selon le sexe [VALEUR]

%

[VALEUR]

%

Femme Homme

26 Tableau III : Répartition des patients selon l’âge

TRANCHES D’AGE

]08-18] ]18-28] ]28-38] ]38-48] ]48-58] ]58-68[ TOTAL

Effectifs des patients

03 05 11 13 14 17 63

Fréquences 4.76% 7.93% 17.46% 20.63% 22.22% 27% 100%

Figure 6 : Répartition des patients selon le type d'accident

57% 41,00% 2,00%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Chute AVP Agression

27 Figure 7 : Classification des patients selon le type de renseignements cliniques

Figure 8 : Classification des patients selon les lésions observées sur les clichés

28 Figure 9 : Classification des patients selon le moyen d'accès dans l’unité de radiologie

Figure 10 : Répartition des patients selon le temps passé pour remplir les formalités 60%

40%

Fauteuil roulant Civière

11,76% 8,82% 79,41%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

5 min 10 min 15min

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Figure 11 : Répartition des patients selon le temps passé dans l’unité du service de radiologie

20,59% 14,70% 64,70%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

5 min 10 min 15min

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Figure 12 : Répartition des patients selon le temps passé dans la salle d’examens

14,70% 29,41% 55,88%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

5 min 10 min 15min

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3.5. COMMENTAIRE

Notre échantillon composé de 63 patients venu pour une radiographie du rachis lombaire, nous a permis d’évaluer la contribution de la prise en charge du rachis lombaire.

D’après la répartition selon le sexe fait par la figure 5, on note une prédominance masculine des rachis lombaires avec un pourcentage de 63.5%

chez les hommes contre 36.5% chez les femmes. Une telle situation traduit que les hommes sont plus exposés aux traumatismes du rachis lombaire.

L’analyse du tableau III portant sur l’âge des patients reçus pour une radiographie du rachis lombaire montre que la tranche d’âge la plus affectée des pathologies était comprise entre 58 et 68 ans soit une fréquence de 27%. Le plus âgé avait 68 ans et le plus jeune avait moins de 18 ans. L’âge moyen était 53 ans. Il se dégage de ce tableau que la couche juvénile représentée par la tranche de 8 à 18 ans était moins concernée. Par contre, plus de la moitié de l’effectif était victime et se situait dans la catégorie des adultes qui était comprise entre 58 et 68. Et à cette allure, il urge de veiller à une bonne prise en charge de ce nombre croissant de patient.

La figure 6 nous renseigne sur les causes probables de la survenue de ces lombalgies. De cette figure, il ressort que les accidents majeurs conduisant aux radiographies lombaires étaient les chutes et les accidents de la voie publique.

57% des patients lombalgiques ont fait une chute ; 41% ont été victime d’accident de la voie et seulement 2% étaient victimes d’agression. Ces résultats pourraient être justifiés par l’imprudence de ces patients dans leurs activités.

Aussi, peut-on dire que ces résultats confirment que ces accidents ont aussi des conséquences tardives sur le corps. Ce qui confirmerait le grand nombre d’adulte atteint puisque s’il ne s’agissait que d’imprudence, la couche juvénile aurait été majoritaire.

Le type de renseignement le plus observé selon la figure 7 était le traumatisme du rachis lombaire (59,09%) suivi respectivement par la lombalgie

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chronique (19,32%), la déformation rachidienne (13,63%), la lombosciatalgie (11,36%) et la lombalgie aigue (5,68%).

D’après la figure 8 qui montre la répartition des patients selon les lésions observées sur les clichés radiographiques, on note que les lésions les plus

fréquentes étaient : le glissement des corps intervertébraux (37,50%) et le pincement du disque intervertébral (30,68%). Ensuite, s’ajoutent la raideur avec une fréquence de 13,63%, ainsi que la lombarthrose et la fracture avec tassement important qui sont de 7,95% des cas.

Nos statistiques révèlent que bon nombre des accidentés se rendaient au service de radiologie de CHUZ/AC dans un fauteuil roulant pompier (60%) contre 40% sur une civière (figure 9). En temps normal, ces patients ne pouvaient se déplacer que sur civière. Mais faute de nombre suffisant de civière, la prise en charge est retardée car il faut mettre assez de temps à attendre qu’une civière soit libre pour enfin venir à la radiologie.

Nous notons de la figure 10 que 79,41% des patients ont passé au moins 15 min à remplir les formalités à la caisse, ensuite 8,82% ont passé 10 min pour le faire et enfin 11,76% ont passé 5 min. Ces statistiques traduisent l’affluence au niveau de la caisse. Cette situation mériterait une réflexion en vue de réduire le délai de prise en charge.

En ce qui concerne le temps passé par les patients dans le service de radiologie avant l’examen, il ressort de la figure 11 que 64,70% des patients ont passé 15 min suivis de 14,70% des patients ayant passé 10 min et 20,59% ont passé 5 min dans le service de radiologie en attente d’être reçu.

La figure 12 nous montre que 55,88% des patients ont passé au moins 15 min, ensuite 29,41% ont passé 10 min et enfin 14,70% ont passé 5 min dans la salle d’examens.

Ces résultats traduisent à la fois les retards avant et pendant la prise en charge radiologique. Les retards enregistrés pendant les examens découlent

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notamment du plateau technique peu adapté avec une absence de maintenance préventive, des pannes répétées de l’appareil radiographique, la défaillance du centreur lumineux ainsi que l’absence de radio-contention.

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3.6. SUGGESTIONS

Dans la perspective d’améliorer la prise en charge des lombalgies dans l’unité de radio-diagnostique du CHUZ/AC. Nous proposons quelques apports aux problèmes posés.

- Doter les différents services du CHUZ/AC de brancard surtout dans les services d’urgence.

- Amener les aides-soignants à s’appliquer dans leurs travails envers les patients.

- Prioriser une caisse pour les cas d’urgences

- Améliorer la prestation des techniciens pour éviter de reprendre les examens des traumatisés déjà de manipulation délicate. Aussi faudrait-il mettre à leur disposition des appareils adéquats.

- Réparer le centreur lumineux pour la rapidité et la non reprise des examens.

- Prévoir un nombre plus important de cassettes

CONCLUSION

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Notre stage effectué dans le service d’Imagerie Médicale du CHUZ/AC nous a permis d’avoir une bonne acquisition des aptitudes professionnelles et de dextérité dans la réalisation de la majorité des examens. Au cours de ce stage nous avons remarqués que bon nombres d’examen de radiographie du rachis lombaire ont été prescrits.

En effet, notre étude nous a permis de recenser quelques insuffisances

En effet, notre étude nous a permis de recenser quelques insuffisances

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