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mon fils a fugué

Dans le document Enfants exposés aux violences conjugales (Page 133-136)

Anne

35 ans 2 enfants

J’ai été victime de 7 ans de violences conjugales (emprise, insultes quotidiennes, jet d’objets, relations sexuelles sous les insultes et l’intimidation, coups de pieds, il me jetait au sol, me poussait, me faisait des croches pied, salissait la maison en jetant des pots de fleurs, passait des couteaux sous ma gorge etc)

Mes enfants étaient également mordus, insultés, bousculés, intimidés, menacés de faire mal à leur mère, frappés. Je suis passée deux fois aux urgences pour multiples contusions la première fois et côtes cassées la deuxième fois. J’ai eu 10 jours d’ITT et une ordonnance de protection.

Pour information, celle-ci n’a pas été respectée deux fois ! Au final, monsieur n’a jamais fait de garde à vue ni été condamné.

Il a secoué mon fils le jour de la séparation, celui-ci a convulsé le lendemain et je n’ai rien pu prouver ni faire. Je n’ai toujours pas eu le droit de divorcer de cette homme depuis 2016 et je me bats pour protéger mes enfants, faute de pouvoir me protéger. J’ai eu les droits de visite chez ma maman jusqu’au jour où monsieur a menacé de mort ma maman car il enfonçait ses doigts dans la tête de mes enfants dès qu’ils n’obéissaient pas, alors qu’elle surveillait.

Nous avons eu alors des visites médiatisées, mes enfants refusant de le voir je les ai forcés, ma fille est sortie avec une plaie ou le sang coulait du front, j’ai porté plainte les éducateurs n’avaient rien vu, malgré le certificat médical. Le témoignage de ma fille « papa m’a enfoncé son front dans la tête» la plainte a été classée.

Le JAF après 5 ans décide de redonner un week end sur deux et la moitié des vacances à notre agresseur pas seulement le mien, le leur aussi. Car le temps file, pourtant une simple recherche sur internet on trouve très clairement que la mémoire traumatique est présente dès trois ans et ne s’efface pas...

Mais mes enfants étaient petits et le temps a filé donc ils ont oublié et cela reste leur père.

Honnêtement ma fille n’a rien oublié. J’ai payé des années de thérapie et de l’hypnose pour le choc post traumatique, elle commençait à être plus sereine. Mais nous voilà repartis en enfer...

Ils ont ordonné des visités médiatisées puis un retour à la garde le weekend. Première visite ma fille a fugué. Deuxième mon fils a fugué.

Troisième altercation avec ma fille, qui lui demande d’assumer ce qu’il a fait sinon le lien ne sera pas possible, et monsieur a ramené des cadeaux à mon fils le plus jeune car plus influençable.

Les visites s’arrêtent car monsieur m’accuse d’aliénation et nous voilà repartis chez le JAF pour obtenir plus que ces visites et bien les weekends et les vacances.

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Mon petit dernier a vu son père très peu de fois depuis 2016 et avait 18 mois quand il l’a secoué avant que je parte pour toujours. Je précise qu’il est autiste et handicapé mais comme il est verbal, monsieur n’a pas à aménager ni se former, et je suis hystérique vous comprenez. (les autistes n’aiment pas le changement et ont besoin de stabilité mais pas lui apparemment...).

Monsieur boit beaucoup, sa famille aussi. Son père a violé ses trois sœurs, je l’ai appris quand ma fille avait un an, et il a aussi forcé celle-ci à boire du vin - elle s’en souvient - à l’âge de 4 ans et la tenait par la nuque. Tout le monde a trouvé cela très drôle et couvre tous ces actes que ce soient les actes d’agressions sexuelles ou violentes. «Frappe moins fort la prochaine fois». Non seulement je dois confier mes enfants à un monstre mais aussi à sa famille de monstres, je ne peux rien prouver ... Mais de toute façon même quand nous avons les preuves, on ferme les yeux ... preuve en est pour nos violences physiques. Je ne peux pas prouver cela et malgré les coups certifiés, les 7 plaintes, rien ne se passe.

« Madame c’est leur père, il fallait mieux le choisir. »

Il viole la femme mais peut-être pas la fille ou il ne fait que la mordre ou la traiter d’abrutie...

Ma fille a peur d’aller chercher le pain si jamais elle le voit, elle affirme se tuer s’il la récupère et moi je vais être condamnée car je ne respecte pas la loi. J’ai été frappée humiliée détruite, je n’ai jamais obtenu justice, jamais.

Ma fille a été aussi frappée, humiliée et on a volé une partie de son enfance, mais je dois l’enfermer dans une pièce avec notre agresseur tous les 15 jours et bientôt la laisser sans surveillance avec son petit frère autiste.

Un homme qui ne contrôle pas sa haine. J’ai des photos, des attestations, mais c’est tellement vieux. Mes avocats s’enchainent et s’épuisent.

Financièrement je me ruine....

Quelle personne au monde rêverait d’être en contact d’un violeur et homme violent ? Les enfants ont une chartre du droit des enfants qui est censée les protéger : ils ont le droit d’être protégés de toute forme de violence, mais pourquoi les JAF n’en font rien ? Pourquoi on interdit à nos enfants de se reconstruire sainement après de telles épreuves !

AIDEZ-NOUS ! JE VOUS EN SUPPLIE SAUVEZ L’AVENIR DE MES ENFANTS!

Pourquoi pour nous les femmes on attend notre féminicide, j’ai compris je souffrirai et ne serai pas protégée mais mes enfants pourquoi doivent ils subir, aidez-nous à les protéger ils ont le droit de refaire leur vie et grandir sainement !

Mon fils ainé a tenté de

Dans le document Enfants exposés aux violences conjugales (Page 133-136)