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ordonnancement par type d’étude (qualitative , quantitative) puis

par populati on ét udi ée (mi xt e, f ill es s eul es, garçons s euls ).

BOUCHARLAT 2012

Références

Titre : Facteurs déterminant la demande de contraception chez les adolescents (étude qualitative par la méthode des entretiens individuels).

Auteure : Domitille BOUCHARLAT Date : mai 2012

Type de document : thèse (médecine) Directeur de thèse : Jean-Marie LAGARDE Université : Nice – Sophia Antipolis

Langue : française

Source : Google scholar 007

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : évaluer les connaissances et comprendre la vision de la contraception par les adolescents Objectif secondaire : identifier les barrières et des difficultés des adolescents vis-à-vis de la contraception ou de

son évocation

Population étudiée : adolescents filles et garçons

Caractéristiques de la population : urbaine ; recrutement via les IDE scolaires

Lieux de l’étude : deux lycées professionnels ; villes Antibes et Saint-Raphaël ; Provence-Alpes-Côte-d’Azur Recueil des données : entretien individuel semi- structuré ; guide d’entretien pré testé

Période de l’étude : de novembre à décembre 2011 Critères

d’inclusion • sexe indifférent • scolarisé en lycée

• volontariat

Critères d’exclusion

 refus de participer à l’étude

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : oui

Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui, par saturation des données La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 46 (36 filles, 10 garçons) Age médian = 17 ans

 Sources d’information. Sur la contraception (filles et garçons) : famille (hors vie intime) ; médias ; amis ; campagnes de prévention ; documentation (livres)

 Sources d’information. Sur la contraception. Confiance vis-à-vis des professionnels de santé pour la contraception : gynécologue ; IDE scolaire ; médecin généraliste

 Freins à l’accès à la contraception (filles) : communication intra-familiale difficile sur ce sujet ; coût financier contraception ; peur de l’examen gynécologique ; intimidée par face-à-face médical ; observance nécessaire

CHABOT 2014

Références

Titre : Vie affective et sexuelle des adolescents : leurs attentes vis-à-vis de leur médecin généraliste. Enquête qualitative auprès d'adolescents scolarisés en classe de troisième dans la Marne en 2013.

Auteur : Dimitry CHABOT Date : octobre 2014

Type de document : thèse (médecine) Directrice de thèse : Anaïs CULIANEZ Université : Reims

Langue : française

Source : SUDOC 18147168X

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : identifier les attentes et les besoins des adolescents vis-à-vis de leur médecin généraliste sur la sexualité et la vie affective

Objectifs secondaires : - identifier les leurs inquiétudes et leurs questionnements

- étudier les caractéristiques des ressources privilégiées par les adolescents sur ce sujet - comprendre pourquoi le médecin généraliste n'est pas une ressource principale des

adolescents

- identifier les attentes et les besoins des adolescents sur la relation avec leur médecin généraliste en général

Population étudiée : adolescents filles et garçons

Caractéristiques de la population : urbaine, semi-rurale et rurale ; collégiens de troisième

Lieu de l’étude : trois collèges publics ; villes de Reims, Fismes et Dormans ; département de la Marne Recueil des données : quatre focus group ; guide d’entretien

Période de l’étude : de janvier à avril 2013 Critères

d’inclusion • sexe indifférent • scolarisé en classe de troisième

• volontariat

• sélection des volontaires par IDE scolaires

Critères d’exclusion

 refus de participer à l’étude

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : oui Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui

La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 31 (21 filles, 10 garçons) Age médian = 14 ans

 Sources d’information. Sur la sexualité. Interlocuteurs principaux d’information sur la vie affective et sexuelle : ami(e)s, pairs ; fratrie en fonction de la position dans la fratrie ; parents, mère en particulier, pour contraception et anatomie ; petit copain ; adultes du collègue, surtout IDE ; professionnels de santé

 Sources d’information. Sur la sexualité. Adolescents filles et garçons : internet, sites et forums car anonymat ; séances scolaires d’éducation sexuelle mais pas adaptées ; cours de biologie ; livres ; films pornographiques ; centres spécialisés

 Freins vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité. Adolescents filles et garçons : n’ose pas aborder le sujet ; questionnement direct jugé intrusif ; manque de confiance dans le généraliste ; peur non-respect secret médical ; manque de proximité, peu de consultation ; avis divergent sur l’influence du sexe du médecin ; peur du jugement ; difficulté d’accès ; pas de carte vitale avant 16 ans

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité. Adolescents filles et garçons : unanimité du fait que c’est au médecin d’aborder le sujet avec bienveillance ; confidentialité indispensable ; mise en confiance, notamment par gentillesse et humour ; accorder du temps ; recherche du consentement, respect le refus de l’adolescent d’en parler ; compétence ; pas à toutes les consultations ; souhait d’une consultation individuelle et personnalisée, caractère obligatoire ou non débattu

DEFOIN 2015

Références

Titre : Que pensent les lycéens des préservatifs ?

Auteure : Annelore DEFOIN Date : mars 2015

Type de document : thèse (médecine)

Directrice de thèse : Catherine DE CASABIANCA Université : Angers

Langue : française

Source : SUDOC 192408844

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : déterminer ce que pensent les lycéens des préservatifs, qu'ils soient ou non entrés dans une vie sexuelle active

Objectifs secondaires : - déterminer les sources d'information des lycéens sur la sexualité

- les adolescents considèrent-ils le médecin généraliste comme un référent ? Population étudiée : adolescents filles et garçons

Caractéristiques de la population : urbaine ; élèves de première et terminale Lieu de l’étude : Angers ; trois lycées publics d’enseignement général Recueil des données : trois focus group ; grille d’entretien

Période de l’étude : février et mars 2014 Critères

d’inclusion • sexe indifférent • élève de première et terminale

• disponibilité horaire

Critères d’exclusion

 refus de participer à l’étude

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : absence de sources Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui

La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 23 (14 filles, 9 garçons) Age médian = non calculable

 Sources information. Information sur le préservatif masculin (ordre décroissant) : école avec cours de SVT et séances d’éducation à la sexualité ; amis ; fratrie ; parents ; télévision ; dépliants ; campagne affichage. >> Médecin non évoqué.

>> Internet comme outil anonyme de vérification, recherche croisée pour fiabilité.

 Freins vis-à-vis du médecin généraliste – forme. Parfois infantilisation de l’adolescent (bonbons en fin de consultation).

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste – forme. Informations sur le préservatif : recherchent mise en confiance par de l’écoute et invitation à l’évoquer en différé ; adolescents divisés sur l’avantage ou l’inconvénient de connaitre le médecin ; filles souhaitent une médecin femme ; plus facile lors consultation pour contraception ou dysménorrhée

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste – fond. Information sur le préservatif : ne nécessite pas une consultation dédiée ; à inclure dans consultation pour contraception ; secret médical important

DELOBEL 2012

Références

Titre : Contraception : perception du médecin généraliste par les adolescents. Étude qualitative auprès de 15 adolescents picards.

Auteure : Aurélie DELOBEL Date : octobre 2012

Type de document : thèse (médecine) Directeur de thèse : Christophe EDE Université : Amiens – Jules VERNE

Langue : française

Source : SUDOC 165448873

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : interroger la vision que l'adolescent a de son médecin traitant concernant les problèmes de contraception

Objectif secondaire : déterminer les obstacles, les difficultés et les solutions éventuelles mises en avant par les adolescents

Population étudiée : adolescents filles et garçons Caractéristiques de la population : urbaine et rurale

Lieux de l’étude : un collège et deux lycées ; ville de Noyon ; département de l’Oise Recueil des données : entretien individuel semi-directif ; guide d’entretien

Période de l’étude : d’avril à mai 2012 Critères

d’inclusion • âge entre 14 et 19 ans • sexe indifférent

• élève en collège ou lycée

• mineurs : autorisation parentale signée

Critères d’exclusion

 âge inférieur à 14 ans

 âge supérieur à 19 ans

 mineurs : absence d’autorisation

parentale signée Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : oui Évaluation du nombre de participants nécessaires : non

La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 15 (13 filles, 2 garçons) Age médian = 15 ans

 Sources d’information. Sur la contraception (ordre décroissant) : parents prépondérants, particulièrement la mère ; fratrie ; professionnels de santé, médecins généralistes puis pédiatre/gynécologues puis IDE scolaire. >> Reconnaissance du rôle préventif et éducatif en général du médecin généraliste.

>> Gynécologue perçu comme spécialiste de la prescription et de l’information sur la contraception.

 Freins vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la contraception (ordre décroissant) : estimé non spécialisé en contraception ; difficulté et peur de parler d’un sujet intime ; gêne voie honte ; pudeur physique ; présence des parents en consultation ; examen gynécologique peu évoqué ; aspect financier très peu mis en avant ; déplacements difficiles, évoqué par une seule fille sur les 15 personnes ; sexe du médecin peu évoqué et mitigé.

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la contraception (ordre décroissant) : confiance et proximité avec interlocuteur sont des conditions nécessaires ; respect du secret médical ; basée sur le dialogue ; abord spontanée par le médecin au cours d’une consultation pour un autre motif est vu comme positif et libérateur, quasi-consensus ; ne pas être intrusif

FORTOUL ET ESCANDE 2017

Références

Titre : Comment améliorer l'abord de la sexualité des adolescents en consultation de médecine générale : point de vue des adolescents.

Auteures : Lucie FORTOUL et Julie ESCANDE Date : avril 2017

Type de document : thèse (médecine) Directrice de thèse : Leïla LATROUS

Université : Toulouse 3 (Rangueil) – Paul SABATIER

Langue : française

Sources : SUDOC 202683117 et 202902218

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : déterminer comment aborder la sexualité avec les adolescents en médecine générale Objectifs secondaires : - explorer les représentations de la sexualité par les adolescents

- identifier les références sur l'éducation à la sexualité pour les adolescents Population étudiée : adolescents filles et garçons

Caractéristiques de la population : urbaine

Lieux de l’étude : trois collèges et trois lycées généraux et technologiques ; région Midi-Pyrénées

Recueil des données : entretien individuel semi-directif ; guide d’entretien pré testé, modifié en cours d’étude Période de l’étude : 2016

Critères

d’inclusion • sexe indifférent • âge de 13 à 17 ans

• médecin généraliste non membre de la famille

• consentement parental écrit

Critères d’exclusion

 refus de participer à l’étude

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : oui

Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui, par saturation des données La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 19 (11 filles, 8 garçons) Age médian = 15 ans

 Sources d’information. Sur la sexualité. Interlocuteurs et sources d’information (ordre décroissant) : pairs, confiance surtout vers les pairs plus âgés et avec un début d’expérience ; famille , parole libre, sans jugement, idéal pour évoquer vie privée ; parents, très souvent la mère, discussion moins naturelle, en restant dans les généralités impersonnelles sauf en cas de problème ou de sensation de gravité d’un élément ; internet, LA source, illimitée et immédiate, relation avec une machine enlève la gêne ou la peur du jugement avec une liberté d’expression anonyme, outil d’information primaire et de vérification mais conscient de la fiabilité variable ; école avec cours d’éducation sexuelle décrits comme ouverts aux questionnements et utile pour conduite à tenir en cas de problème, mais intervenants un peu âgés, présence du professeur et présence du groupe freine la discussion, oubli progressif devant l’unicité de ces cours ; médecins vu comme thérapeute d’une maladie uniquement, pense que la sexualité des patients ne les intéresse pas, recours non instinctif pourtant vu comme personne fiable ; IDE scolaire ; gynécologue ; CPEF décrit comme une référence facile d’accès

>> Conditions pour échanger (ordre décroissant) : relation de proximité ; personne de confiance

>> Le médecin généraliste est une personne fiable auquel les adolescents ne pensent pas pour évoquer la sexualité. >> Sentiment de saturation d’information concernant la sexualité avec les cours d’éducation sexuelle, les médias et internet, en plus des adultes pouvant faire des réflexions.

 Freins vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité (ordre décroissant) : obstacles matériels car passer par les parents et prendre rendez-vous ; gêne, honte et culpabilité ; peur du jugement ; âge du médecin  Attentes vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité (ordre décroissant) : l’intérêt porté par le

médecin à la sexualité est un point très positif pour une majorité d’adolescents ; diffuser l’information qu’on peut parler de sexualité avec lui ; compétence attendue pour délivrer des connaissances ; secret médical

mise en confiance par exemple par humour ; relation de proximité ; en tête à tête, parents est un obstacle rédhibitoire ; ouvert à en parler de l’initiative du médecin même si consultation pour autre motif ;

consultation dédiée évoquée ; bienveillance, disponibilité, empathie, non intrusif et neutre ; tact, respecter le refus de l’adolescent d’en discuter

 Age idéal : plutôt dès le début du collège, entrée au lycée considérée comme trop tardive, mais dépend de la maturité de chacun

>> Au médecin d’aborder la question en instaurant un climat de confiance, une approche neutre, un respect du secret médical et de l’adolescent.

HUMMEL 2013

Références

Titre : Évaluation des préférences des préadolescents sur l'organisation, le contenu et les modalités de l'information sur la sexualité. Analyse d’entretiens semi-dirigés auprès de 15 jeunes adolescents âgés de 11 à 13 ans

Auteure : Cécile HUMMEL Date : septembre 2013

Type de document : thèse (médecine)

Directrice de thèse : Valérie TRANCHEE-VERGE Université : Poitiers

Langue : française

Sources : SUDOC 17636594X Google scholar 070

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; multicentrique

Objectif principal : proposer des méthodes alternatives à celles existantes pour améliorer l'information sur la sexualité des jeunes adolescents en milieu scolaire et dans les cabinets de médecine générale Objectif secondaire : aucun

Population étudiée : adolescents filles et garçons Caractéristiques de la population : urbaine et rurale

Lieux de l’étude : départements de la Vienne et de la Charente

Recueil des données : entretien individuel semi-dirigé ; guide d’entretien Période de l’étude : de mars à mai 2013

Critères

d’inclusion • randomisation via la patientèle de huit médecins

• sexe indifférent • âge de 11 à 13 ans

• scolarisé en 6e ou 5e

• suivi par des médecins des deux sexes

Critères d’exclusion

 refus de participer à l’entretien

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : oui

Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui, par saturation des données La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 15 (8 filles, 7 garçons) Age médian = 12 ans

 Sources d’information. Sur la sexualité. Interlocuteurs privilégiés : priorité aux amis, même si les

conversations sont de fait assez rares, crédibilité accordée à cette source ; souvent les parents surtout le parent du même sexe, mais à leur demande (pas à celle des parents vécue comme une intrusion) et tous n’envisagent pas de le faire, ou alors pas directement et ils le feront davantage si leurs parents ont laissé la porte ouverte à la discussion sur le sujet ; enseignants notamment en deuxième recours après une séance d’éducation à la sexualité faite ; IDE scolaire car crédible, bien que peu disponible ; médecin généraliste peu évoqué mais crédible; œil critique sur les informations recueillies en général (ils les recoupent) et la fiabilité des médias et internet

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité. Attente des adolescents filles et garçons : disponibilité, beaucoup n’aborderaient le sujet que si le médecin amène le sujet de lui-même ; beaucoup considèrent que la sexualité relève du domaine médical ; mise confiance pour diminuer leurs angoisses ; pédagogue ; leur timidité doit être prise en compte, en permettant de s’exprimer par écrit par exemple ; le sexe opposé du médecin peut être un frein pour certains d’entre eux ; certains ne souhaite qu’aborder la puberté mais pas la sexualité ; médecin envisagé uniquement en cas de problème

 Attentes vis-à-vis du médecin généraliste. Sur la sexualité. Contenu attendu : surtout des explications et des conseils ; progressive et adaptée à leur âge et leurs connaissances, notamment sur le vocabulaire ; discours positif car conditionne l’image qu’ils en garderont ; la plupart d’entre eux sont favorables à ce que le médecin aborde le sujet au détour d’une consultation, en présence ou non de leurs parents ; certains sont favorables à l’intervention de médecins au cours des séances d’éducation à la sexualité, voire animées uniquement par eux pour quelques-uns. >> Le fait d’avoir eu des séances d’éducation à la sexualité à l’école facilite le dialogue. Apport d’une réponse à l’objectif principal (congruence interne) : oui

JALLEY 2012

Références

Titre : Comment les adolescents s'informent-ils sur la sexualité ? (Étude qualitative exploratoire par focus groupe auprès d’une classe de 3 en 2011)

Auteure : Virginie JALLEY Date : 2012

Type de document : thèse (médecine) Directeur de thèse : François DUMEL Université : Besançon

Langue : française

Source : Google scholar 013

Matériel et méthode

Type d’étude : QUALITATIVE

Caractéristiques de l’étude : épidémiologique ; descriptive ; prospective ; monocentrique

Objectif principal : cerner les habitudes et les besoins des adolescents concernant les sources d’information relatives à leur sexualité (et à leur contraception)

Objectifs secondaires : - déterminer les sources d'information privilégiées des adolescents et les raisons de ce choix - observer les critiques dont les adolescents sont capables de faire vis-à-vis de

l'information délivrée

- recueillir l'opinion d'adolescents sur l'intérêt d'une consultation médicale annuelle gratuite dédiée à leur sexualité et leur contraception

Population étudiée : adolescents filles et garçons Caractéristiques de la population : urbaine

Lieu de l’étude : un collège public ; ville de Besançon

Recueil des données : deux focus group non mixte ; guide d’entretien pré testé Période de l’étude : septembre 2011

Critères

d’inclusion • scolarisé en classe de 3

e

• sexe indifférent

Critères d’exclusion

 non disponibilité à la date choisie

 refus de participer à l’étude

Qualité méthodologique de l’étude

Les sources utilisées pour constituer la méthode sont fiables : sources évoquées non référencées Évaluation du nombre de participants nécessaires : oui

La méthode permet de répondre à l’objectif principal : oui

Principaux résultats

Participants inclus N = 20 (10 filles, 10 garçons) Age médian = non calculable

 Sources d’information. Sur la sexualité. Groupe des filles : école source d’information privilégiée pour plusieurs d’entre elles, notamment le cours de SVT, une adolescente considère le collège comme producteur de certains interdits en matière de sexualité sans préciser lesquels ; parents à la fiabilité discutée, avec dialogue difficile voire évité, parfois vus comme trop inquiets ou moralisateurs pour les mères mais aussi parler sexualité et contraception avec leur mère parait normal pour certaines adolescentes, pères trop protecteurs pour la quasi-totalité ; sœurs, adolescentes partagées sur la place des sœurs, tout dépend de la relation entretenue avec elle ; autres membres de la famille, aucune adolescente ne l’évoque ; pairs, certaines évoquent uniquement les amies proches du même sexe, peur des indiscrétions ; IDE scolaire, pour envoyer une amie en difficulté (second recours) ; assistante sociale ou CPEF en cas de difficulté pour certaines adolescentes (second recours) ; internet est une source portant à débat pour les adolescentes, notamment pour sa fiabilité, utilisée comme source d’expression anonyme par une adolescente ; médecin généraliste perçu comme compétent par certaines adolescentes potentiellement comme source d’information (prévention primaire) et aide potentielle en cas de difficulté (premier recours) mais n’aborderaient pas le sujet elles- mêmes ; télévision, pas une source intéressante pour l’ensembles des adolescentes ; radio non utilisée comme source d’information car non évoqué ou alors trop tard le soir ; livres, littérature non utilisée ; presse et magazines non utilisés ; gynécologue non évoqué par les adolescentes

 Sources d’information. Sur la sexualité. Groupe des garçons : école source d’information privilégiée pour plusieurs d’entre eux, en particulier le professeur de SVT et l’IDE scolaire, trois adolescents mettent en doute les compétences de certains intervenants des séances d’éducation sexuelle ; parents disponibles voire

préoccupés par la sexualité de leur fils, malaise du coté de plusieurs adolescents que ce soit avec leur père ou leur mère, perception d’interdits familiaux ; frères, discussion aisée avec les grands frères pour certains ;

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