Diminue le stress de venir au monde par la reproduction de la vie fœtale Sous-thème 4.2
Le CPP est réconfortant et rassurant pour le nouveau-né Sous-thème 4.3
Contribue au succès du premier allaitement Sous-thème 4.4
Thème 1 : Un moment privilégié de proximité entre la mère et son enfant
Ce thème témoigne du fait que par la réalisation du CPP avec leur enfant, les mères vivent une série de moments intenses décrits comme étant des moments de bonheur, rassurants, privilégiés et parfois même le plus beau moment de leur accouchement.
Sous-thème 1.1 : Un moment de bonheur rempli d’émotions attendu avec impatience Le CPP rend ce moment tant attendu par les mères, soit la naissance de leur premier enfant, empreint de grandes émotions. Il s’agit d’une continuité avec la grossesse.
Jessica décrit ce qu’elle a ressenti dès que son nouveau-né a été placé sur elle en CPP : « C'est comme le summum là, le bonheur ! On vient rempli d’émotions » (Participante 3, unité de sens 120, u121). De plus, elle affirme que : « Je l’ai porté neuf mois, mais là, de l’avoir dans mes bras, c’était… ça m’a fait énormément de bien » (P3, u27).
Julie exprime la charge émotive ressentie : « Puis ce que j’ai aimé le plus […] Mais mon Dieu, c’est tellement d’émotions quand tu l’as, les premières secondes ! » (P4, u124).
Jasmine, quant à elle, présente son expérience en disant : « Pouvoir avoir un contact les deux ensembles, qu’on puisse le voir, qu’il me voit, qu’il m’entende encore plus clairement, je ne sais pas, c’était le fun. C’était un beau moment, un moment qu’on attend toutes les femmes… » (P2, u19, u20).
Sous-thème 1.2 : Un moment parfait apprécié du début à la fin et souvent décrit comme le plus beau moment de l’accouchement
La plupart des participantes décrivent le CPP comme étant un moment agréable, dont la durée était parfaite. Elles ont apprécié le déroulement et ne changeraient rien à leur expérience. Il s’agit aussi du plus beau moment de l’accouchement.
Jessica décrit bien comment elle s’est sentie :
« Après tout le travail, lorsque t’as ton bébé sur toi directement, on vient rempli d'émotions, puis ça a été… ça été le plus beau moment de l'accouchement. Puis de l'avoir plus que deux minutes sur nous, c'est merveilleux là ! » (P3, u143). Quant à Julie, elle affirme avoir vécu un moment parfait : « C’était vraiment un beau moment, direct. Je ne changerais rien, c’était parfait » (P4, u82, u83).
Sous-thème 1.3 : Un moment rassurant et réconfortant
L’absence de séparation est décrite comme étant un moment qui rassure et diminue les différents questionnements vécus par certaines participantes. Elles trouvent ce moment réconfortant et agréable.
Jacinthe constate que ce moment vécu en contact direct avec son nouveau-né est principalement rassurant, réconfortant et touchant : « Bien c’est émouvant, c’est rassurant aussi de voir qu’il respire bien... de le voir ouvrir les yeux, ses premiers mouvements, se mettre le pouce dans la bouche... le contact émotif... » (P5, u133, u134).
Jessica croit que le CPP contribue à réconforter tant le nouveau-né que la mère : « Je pense que c'est…, le réconfort principalement… parce que c'est quand même un gros choc pour le bébé, même pour la mère » (P3, u252).
Sous-thème 1.4 : Un moment de proximité et d’intimité permettant de faire abstraction de ce qui se passe autour
Après la naissance de leur enfant, les participantes affirment que le CPP permet de créer une bulle familiale et d’oublier ce qui se passe autour d’eux. L’équipe médicale et l’infirmière doivent s’assurer de la délivrance placentaire, des réparations des lésions périnéales, de la prévention de l’hémorragie et de la surveillance de l’état de santé du nouveau-né.
Jessica exprime bien l’abstraction faite après son accouchement :
« Pas du tout, je n’ai pas porté attention à ce qui se passait, pas du tout. Puis je ne voulais pas porter attention non plus, j'étais vraiment « focusée » 100 % sur le bébé, puis je regardais un petit peu, puis honnêtement, habituellement je suis « cœur » sensible, puis là, je me balançais de ce qui se passait alentour, de voir du sang c'était tout à fait normal pour moi, puis là j’avais ma petite dans mes bras, c'était le bonheur tout simplement » (P3, u116, u117, u118, u119).
Jacinthe parle d’une bulle familiale créée par le CPP qui aide à diminuer l’attente durant le post-partum immédiat : « Hum... oui. Je dirais que ça m’a aidée à patienter le temps qu’ils fassent les points parce que ça a été long. Ça a pris presque une heure. Le fait de l’avoir sur moi, ça me coupait un petit peu du reste. Ça facilite l’attente après » (P5, u43, u44, u45).
Thème 2 : Rehausse l’expérience de la naissance par l’augmentation de la satisfaction et de la confiance maternelle tout en favorisant le lien d’attachement
En plus de décrire le CPP comme étant une série de moments intenses, la plupart des participantes considèrent que la réalisation du CPP précoce augmente leur satisfaction et leur confiance. Un lien d’attachement fort et précoce est créé. À travers le CPP, elle voit leur expérience entourant leur accouchement rehaussée.
Sous-thème 2.1 : Favorise l’interaction entre la mère et son enfant et augmente la confiance maternelle
Cette proximité entraînée par le CPP permet à la mère et son enfant de développer rapidement une relation unique. Le CPP augmente leur sentiment de confiance envers leur capacité maternelle, tout en permettant une interaction visuelle et verbale.
Les propos de Jasmine à ce sujet décrivent bien ces faits :
« Je pense que c’est l’échange, de sentir qu’elle nous reconnaissait […] » (P2, u81). Puis, elle dit : « Bien, je pense qu’on se sent encore plus prête quand on l’a dans les bras, mais je pense que je me sens une bonne mère, je me suis sentie tout de suite prête à me lancer dans l’aventure d’être parent…, je pense qu’il y a des choses qui se sont créées en dedans de nous qu’on ne pensait pas tout de suite sur le coup » (P2, u105, u107, u108).
Julie confirme qu’elle et son conjoint ont eu une belle interaction visuelle et verbale avec leur bébé lors du CPP : « Il y avait vraiment un contact visuel, elle nous regardait, le papa lui parlait en même temps! » (P4, u32).
Sous-thème 2.2 : L’absence de séparation permet la création d’un lien d’attachement fort et précoce
La première rencontre suivant la naissance de son enfant crée un lien affectif fort et permet de s’attacher très précocement à lui. La meilleure façon de débuter cette relation est de ne jamais être séparé de celui-ci.
Jasmine dit avoir développé un lien affectif précoce : « Ça fait que le fait de rester avec lui, de pouvoir le voir, c’est ça, pouvoir développer un lien affectif... rapidement, puis... d’être proche de lui... C’est ça que j’ai le plus apprécié de ça. De pouvoir le garder proche de moi (inspire), c’est rassurant » (P5, u 89, u90).
À la question concernant les principaux bénéfices du CPP pour la mère, Jessica a répondu : « Oui, moi c'est principalement le lien d'attachement, quand ça arrive sur nous, c'est […], c’est tellement merveilleux qu’on ne veut pas le lâcher, fait que pour moi ça été la connexion vraiment avec mon enfant, de façon concrète là ! (P3, u109, u110).
Sous-thème 2.3 : Le CPP a un impact positif sur l’expérience globale de la naissance De par le fait de pouvoir réaliser le CPP dès les premières secondes après leur accouchement, les mères réalisent que ce moment a rehaussé l’ensemble de leur expérience. Ainsi, leur vision de leur accouchement dans sa globalité est plus positive.
Jasmine fait état de son impatience : « Tu as hâte à ce moment-là, puis je pense que ça rend encore plus positif la fin de l’accouchement » (P2, u139).
Julie dit que le CPP a un impact majeur sur sa vision et son expérience globales entourant son accouchement : « Bien, je pense que c’est majeur, vraiment !Je pense que de ne pas l’avoir tout de suite, j’aurais trouvé ça dur en fait, inquiétant même » (P4, u145, u146).
Thème 3 : Vivre une panoplie d’émotions et un sentiment de bien-être physique et psychologique
Cette première rencontre avec leur enfant est très émotive pour les mères. Le CPP précoce est une opportunité exceptionnelle et permet de construire les bases de leur relation et de poursuivre le processus d’attachement. Un sentiment de bien-être tant physique que psychologique est perçu.
Sous-thème 3.1 : Sentiment de bien-être physique et psychologique et de devenir une mère à partir de ce moment
En raison du CPP immédiat, les mères décrivent un état de bien-être et elles réalisent à partir de ce moment que leur bébé est bien réel et que dans ces premiers instants, elles sont devenues une mère.
Les sentiments ressentis par les participantes sont semblables. De pouvoir avoir leur enfant dans leur bras dès sa naissance permet aux mères de se sentir bien, calme, confortable, bien au chaud et d’oublier la douleur vécue lors de l’accouchement. À ce sujet, Julie dit : « Je me suis sentie totalement mère, vraiment ! Là c’était réel » (P4, u126). Pour Jessica, le CPP lui a permis de se sentir bien : « Mais côté… psychologique, ça m'a fait grandement du bien » (P3, u28). La durée du CPP empreint de calme est appréciée de Jasmine : « Mais j’ai peut-être plus l’impression, qu’après avoir accouché c’est plus relaxe d’avoir le bébé deux heures de temps. Il me semble que là on a eu le temps de profiter des beaux moments » (P2, u69, u70).
Le moment est important et permet à Jacinthe d’oublier sa douleur : « Puis d’oublier aussi, c’est un autre élément ça, mais d’oublier comme toute la douleur d’avant » (P5, u136). Enfin, certaines ont aussi apprécié pouvoir conserver leur intimité lors du CPP : « C'est ça comme je disais, je suis quelqu'un de gênée, le fait de ne pas être obligée de tout se découvrir, d'y aller doucement, tout ça » (P1, u98).
Sous-thème 3.2 : Diminue l’anxiété ressentie par l’observation de son bébé
Pour plusieurs participantes, la proximité induite par le CPP favorise la découverte et l’observation de son enfant. Une diminution de l’anxiété face à l’état de santé du nouveau-né est observée. Par contre, très peu d’entre elles font état d’appréhension à réaliser le CPP dans leur témoignage.
Le CPP a permis à Julie d’observer son nouveau-né et de la rassurer : « Il n’y avait plus de stress, elle était là, elle était au chaud, tous les petits morceaux… rires ! » (P4, u128). Même chose pour Jacinthe : « C’est rassurant aussi de voir qu’il respire bien » (P5, u133).
L’observation de son nouveau-né lors du CPP s’est traduite par la diminution de l’anxiété de Josiane : « Ah oui, tu le vois tout de suite, au moins, ils ne partent pas avec, et là tu ne sais pas ce qui se passe, fait que oui, sûrement, ça a dû déstresser un peu. Ça rassure, s’ils partaient avec le bébé tout de suite après, là je pense que ça serait encore plus de questions » (P1, u4, u5)
Sous-thème 3.3 : Sentiment de culpabilité et désir de partager ce moment avec le père Un fait étonnant pour la majorité des participantes a été dévoilé lors des entrevues (quatre mères sur cinq). Tout en appréciant le moment vécu avec leur enfant, une préoccupation et un sentiment de culpabilité envers le père étaient omniprésents. Elles parlent d’un sentiment d’impatience à partager ce moment avec leur conjoint. Le manque de connaissances sur les avantages du CPP pour une durée de deux heures ininterrompues semble avoir contribué à ce questionnement. C’est la seule chose qu’elle voudrait changer à leur expérience.
Josiane exprime bien sa préoccupation : « Bien euh, c'est sûr que c'était plaisant, j'étais contente de l'avoir, mais j’aurais aimé ça que mon conjoint puisse le prendre aussi rapidement, parce qu’il avait hâte pas mal, après deux heures, ça le "chicotait" de l'avoir. Ça c'était plus..., c'est sûr que j'étais déçue pour lui » (P1, u54, u55).
Un sentiment d’enlever le privilège du CPP au père est fort pour Jasmine : « Bien, (rires), c’est sûr que moi j’ai aimé ça, ça faisait longtemps qu’on l’attendait, c’était agréable d’avoir son enfant sur soi, puis la seule affaire que je trouvais dommage c’est… j’avais l’impression d’enlever le privilège au
Deux autres participantes disent se sentir coupable envers leur conjoint en regard du délai avant qu’il puissent réaliser le CPP lui aussi : « La seule chose que je trouvais un petit peu désolant, c'est que… j'étais bien heureuse de l'avoir sur moi, mais j'aurais aimé ça pouvoir partager ce moment- là avec mon conjoint et qui était présent […] Je me sentais quasiment mal là, j'étais bien heureuse de l'avoir, mais c'était quasiment égoïste de ma part là, de l'avoir aussi longtemps que ça, deux heures… » […] Bien, je trouvais ça un peu long avant que lui puisse profiter de ça aussi (P3, u72, u75; P4, u219).
Thème 4 : Facilite la transition à la vie extra-utérine et contribue au succès du premier allaitement
Un nouveau-né placé en CPP immédiatement après sa naissance présente plusieurs comportements démontrant son adaptation à la vie extra-utérine. Il est plus calme et semble être réconforté par le CPP. Des comportements de pré-allaitement sont observés rapidement ainsi que le succès du premier allaitement pour la plupart d’entre eux.
Sous-thème 4.1 : Diminue le stress de venir au monde par la reproduction de la vie fœtale
Le passage de la vie fœtale à extra-utérine est une période de transition difficile pour le nouveau-né. Son adaptation à cette période est facilitée par le CPP durant la période postnatale. De nombreuses similitudes entre la vie fœtale et le CPP pour le nouveau-né sont mentionnées, notamment par le maintien de sa température, la stimulation sensorielle par le contact visuel, la reconnaissance des odeurs et des sons, tels que la voix et les battements de cœur.
À la question sur leur connaissance des bénéfices du CPP pour leur nouveau-né, les mères et les pères décrivent leur croyance à ce sujet. Pour Josiane, l’arrivée au monde de son enfant a été plus facile en raison du CPP : « La chaleur, sûrement être un peu moins traumatisé, peut-être, puis
c'est le même battement de cœur qu’il est habitué d’entendre, la voix et tout ça j'imagine que ça doit aider. Le fait de ne pas se sentir trop perdu de son environnement qu'elle avait avant » (P1, u234, u235, u236).
Le CPP maintient la température du nouveau-né et favorise la stimulation sensorielle, comme Jasmine et Maxime l’expliquent :
« Bien, peut-être le contact peau-à-peau, je pense que oui, ça garde la même température j’imagine qu’il devait avoir. […] C’est des bruits, des odeurs… la voix de la mère » (P2, u249, u277). « Il ne peut pas parler, il ne comprend pas quand moi, je lui parle. C’est une espèce de moyen de communication indirect. […] Oui, c’est clair. Parce qu’on s’en rend compte. Dès qu’il y a un morceau qui n’est pas habillé, on sent qu’il se refroidit assez vite. Et pendant le peau-à- peau, il a chaud, il y a de la chaleur. Il n’y a pas de doute là-dessus » (P10, u306, u308).
Le CPP recrée la vie fœtale et est une suite logique selon Jessica : « Ça doit moins le déstabiliser un petit peu de son milieu, de son environnement où ce qu’il était » (P3, u255).
Quant à elle, Julie parle d’une continuité avec la grossesse :
J’ai l’impression qu’elle nous a reconnue là. […] Je veux dire que pendant neuf mois elle a eu ma chaleur fait que, c'était comme une suite logique. Bien j'imagine que d’être collé, le cœur… d'entendre encore le cœur de la maman, puis tout ça, j'ai comme l'impression que ça aide à la continuité. C’est quand même un choc pour le bébé de naître, fait que de reconnaitre une odeur, une chaleur, puis des bruits… (P4, u260, u265, u266, u267, u268).
Mathieu décrit aussi la reproduction de la vie fœtale par le CPP : « Mais une espèce de sécurité un petit peu, le fait de le prendre, peut-être que ça peut rappeler son état intra-utérin » (P9, u299).
Sous-thème 4.2 : Le CPP est réconfortant et rassurant pour le nouveau-né
Un sentiment de sécurité et de réconfort pour les nouveau-nés lors du CPP est perçu par l’ensemble des participants. Les principales raisons nommées de cette impression sont notamment l’environnement clos et la chaleur apportée par le CPP.
Jasmine constate que : « Je pense que ça le rassure beaucoup. Je l’ai quand même eu neuf mois en dedans de moi, puis je me dis qu’à la sortie, ça le rassure un peu » (P2, u240, u241).
Marc croit sans hésitation au bienfait du CPP à ce sujet : « Le bébé se sentait rassuré, juste la chaleur, le lien que tu as avec ton enfant, il est rassuré à 100 % dans le fond. Le bébé est rassuré quand tu viens en contact peau-à-peau avec le bébé. Moi, c’est ce que je pense » (P7, u286, u287).
Sous-thème 4.3 : Contribue au succès du premier allaitement
Des comportements de pré-allaitement, tels que des mouvements de succions et la recherche du sein maternel ont été observés rapidement chez les nouveau-nés placés en CPP précoce sans interruption avec leur mère. Le premier allaitement a été un succès pour l’ensemble des participantes et a débuté environ dans la première heure suivant la naissance.
Le réflexe de succion était très présent, ce qui a contribué au succès de l’allaitement :
Oui il a cherché, il cherchait le sein, puis il a tété tout de suite, oui ça a super bien été, il a tété tout de suite, ça à l’air d’avoir fonctionné. […] Mais vers la fin peut-être la dernière demi-heure, elle avait vraiment… elle commençait à avoir un réflexe de toucher et la bouche qui bougeait. Oui, elle tétait bien quand même. […] Quand on l’a mis sur le sein, bien là, tout de suite, ça a été automatique, le réflexe de succion était là. J’ai l’impression que ça a peut-être stimulé le réflexe de succion (P2, u389 ; P4, u400, u401 ; P5, u407, u408).
Certains nouveau-nés ont même eu l’instinct d’aller chercher le sein seuls :
« Elle l’a attrapée d’elle-même, pas super bien au début, mais après un petit coup de main, elle l’a eu pas mal toute seule. […] Il avait plus l’instinct d’aller chercher le sein, moi ça été quand même rapide là (P1, u384; P2, u385).
Le premier allaitement maternel s’est déroulé environ une heure après l’accouchement. À ce propos, Jasmine affirme : « Il me semble que ça s’est passé dans la deuxième heure. L’instinct, j’imagine. Il cherchait. Ça été facile dès le début » (P2, u386, u387).
Sous-thème 4.4 : Le CPP influence l’état comportemental du nouveau-né dès sa naissance
Les comportements observés chez les nouveau-nés lors du CPP sont nombreux. Dans l’ensemble, les participants semblaient surpris par leur réaction, car ils ne pleuraient pas, étaient calmes, éveillés et semblaient réceptifs et curieux à ce qui les entourait.
Pour l’ensemble des mères, leur témoignage fait état de pleurs de courte durée à la naissance, voire même absents pour certains nouveau-nés. Josiane exprime les réactions de sa fille : « Elle n’a