autoroutier. Cinq de ces exploitankms sont situ&s dans le secteur de Sainte-Luce et quatre dans le secteur de Sainte-Fiavie.
(Étude d’impact su l’environnement, partie 2 : étude environnementale, p. 179)
L’audience aura permis à quelques agriculteurs de venir expliquer que, depuis plusieurs années, de nombreuses entreprises agricoles se sont engagées dans de nouvelles culhres. Bien q”e le portrait fait par le promoteur était probablement fidèle ri la situation au milieu de la demière décennie, ces agriculteurs ont affirmé que l’agriculture d’aujourd’hui était bien différente puisque, d’une vocation principalement laitière, elle s’oriente de plus en plus vers la production maraîchère et horticole.
Le porte-parole du MAF’AQ a confirmé les changements SUN~““.~ et émis l’opinion q”e l’agriculture de la région jouissait d’un dynamisme remarquable. Quant a”
promoteur, il a également reconnu que des changements étaient survenus depuis son étude et qu’il était disposé à examin er les mesures d’atténuation supplémentaires qui pourraient être greffées au projet.
A
partir des infomation~ fournies par le MTQ, certaines constatations peuvent être une composition organique; elles sont également très intéressantes pour la cultute.Deuxièmement, dans la municipalité de Sainte-Luce, l’emprise expropriée se situe au deux tiers dans les terres de catégorie 0 en zone boisée, alors que l’autre tiers traverse des terres de catégorie A. Dans la municipalité de Sainte-Fhwie, elle se situe en zone cultivée, là où les terres sont de catégories A et B.
Troisièmement, dans la partie de Sainte-Luce, elle sectionne les terres alors q”e dans celle de Sainte-Fiavie, elle longe généralement la limite entre les terres du premier et du deuxième rang.
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L’an&se des
scénarios et des variantesCes constatations ont également été faites par des agriculteurs. Quelqu--uns ont expliqué en audience qu’une telle variante ferait augmenter leurs coûts d’exploitation de façon marquée. Pour eux, cette augmentation serait due au fait que la culture maraîchère nécessite de nombreuses opérations mécaniques dans les champs. Or, comme certains n’auraient plu un accès aussi direct à leurs terres, ils accessibles, d’autres deviendraient difficilement accessibles, voire même inaccessibles. C’est cette liitation plus ou moins forte pour les agriculteurs touchés qui aurait un effet négatif sui le profil financier de certains.
Au cours de l’audience, le porte-parole du MAPAQ a également signalé que le tracé proposé de cette variante allait traverser le territoire dans un sens perpendiculaire au lotissement. Or, à son avis, dans le premier et le deuxième rang, la nécessaire consolidation des terres se faisait généralement selon un patron nord-sud.
Conséque~nment, la constmction de l’autoroute aurait une tipercussion néfaste sur ce mouvement (M. Réginald B&ile, MAPAQ, transcription, 2 décembre 1992, p. 39).
A
partir des informations supplémentaires obtenues lors de l‘audience, la commission estime donc approprié de réviser l’évaluation du promoteur quant aux effets sur l’agriculture de la construction de l’autoroute 20 dans l’emprise acquise.De l’avis de la commission, il serait plus juste de croire que ce tracé entr&merait des conséquences négatives permanentes de niveau moyen et, pour certains agriculteurs, de niveau fort. Conséquemment, si ce tracé devait être retenu, une attention toute particulière devrait être accordée pour faciliter l’accès aux terres situées de part et d’autre de l’autoroute.
les expropriations
La réalisation de cette variante de l’autoroute 20 n’engagerait aucune nouvelle expropriation importante. Une bande de 90 mètres a déjà été acquise par expropriation. Cela ne fait aucun doute et personne à I’audience n’a contesté sa légitimité. Cependant, quelques expropriations mineas pourraient possiblement
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t’analyse des scénarios et des variantes
être nécessaires pour la tilisation de travaux, chemins de traverse et routes de desserte, essentiels à l’exploitation des terres non ou diffkilement accessibles par le
route 132 Est et la route du deuxième rang.
La qualité de vie
Des relevés ont permis au promoteur de décrire le bruit ambiant le long des routes du quadrilatère à l’étude.
A
partir de ces relevés et des projections de débits, il a évalué que l’ouverture de l’autoroute 20 allait entraîner une diminution du bruit pour l’ensemble des routes étudiées. Selon ses calculs, cette diminution serait significative surtout aux abords des routes 298 et du deuxième rang. Par ailleurs, le pmmoteur estime qu’en raison de la pente de 7 % dans la partie nord de la route 132 Sud-Est, cette zone conserverait un climat sonore encore élevé.Bien que la diminution de la circulation sot la route du deuxième rang entr&erait une réduction du btuit provenant de cette route, la commission désire aussi signaler qu’une nouvelle source de bruit toucherait les personnes habitant le long de la mute du deuxième rang, advenant la réalisation de l’automute 20. En effet, la circulation automobile sur l’autoroute produira une onde sonore audible pour ces personnes.
Cela serait le cas notamment pour les familles établies dans la courbe de la mute du deuxième rang au voisinage du ruisseau des P&ies.
Les commerces locaux
Tous les participants s’accordent à dire que la construction de l’autoroute 20 jusqu’à Mont-Joli occasionnerait des chutes significatives du chiffre d’affaires des commerces établis le long de la mute 132 Est. Selon le promoteur, cet impact négatif serait important :
Le plus fort impact de l’autoroute se
fera sur la
clientèle passante. Les commerces dont c’est la principale source de revenv risquent d’êtrefortement
touchés. Ces commerces sont situés principalement à Sainte-F&ie [...]. En termes de chifie d’affaires, la perte de la clientèle de passage est évaluée à moins de SOOOOO$, soit près de 10 % du chiffre d’affaires global.Liaison autoroutière Sainte-Luce - Mont-Joli 105