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Exercices de base sur le chapitre 4 (partie A)

Calcul int´ egral

6.1 Exercices de base sur le chapitre 4 (partie A)

Dans cette section figurent quelques exercices de base (dont il a ´et´e question durant les ann´ees acad´emiques mentionn´ees).

Liste 2002-2003

1. Calculer les int´egrales suivantes Z 2

2. Calculer l’aire de la partie du plan d´elimit´ee par les graphiques des fonctionsf, g, hdonn´ees expli-citement par f(x) =x2, g(x) =x, h(x) = 2xet donner une repr´esentation graphique de cette r´egion du plan.

Liste 2003-2004

Les exercices (**) sont plus sp´ecialement destin´es aux informaticiens, aux chimistes et aux g´eographes.

Les exercices (*) sont plus sp´ecialement destin´es aux informaticiens.

1. Pour chacun des cas suivants, d´eterminer si l’int´egrale def surAexiste (c’est-`a-dire si R

Af(x)dx repr´esente bien un nombre)

f(x) = sin(√ 2. Calculer les int´egrales suivantes (si c’est possible)

Z π/2

4. Calculer l’aire de la partie du plan dont une description analytique est la suivante {(x, y) :x∈[0,2π], cosx≤y≤sinx}.

Donner aussi une repr´esentation graphique de cet ensemble.

5. (*) Calculer (si possible) Z 3

7. La vitesse d’une voiture, partant de l’origineO et se d´epla¸cant en ligne droite suivant l’axeX est v(t) = 10t−t2, t∈[0,10]. D´eterminer la positionx(t) de la voiture au tempst∈[0,10]. D´eterminer

´

egalement quand l’acc´el´eration est nulle.

Liste 2004/2005

Les exercices (*) sont plus sp´ecialement destin´es aux informaticiens (aux autres aussi si l’occasion se pr´esente, surtout pour les chimistes).

1. Calcul int´egral, d´ebut

– (*) Pour chacun des cas suivants, d´eterminer sif est int´egrable surA.

f(x) = cos(p

|x|), A= [−1,1]; f(x) = x2

1 +x4, A=R; f(x) = 1

x3, A=]0,1] etA= [1,+∞[.

– Calculer les int´egrales suivantes (si c’est possible) Z π/3 2. Calculer l’aire de la partie du plan dont une description analytique est la suivante

n(x, y) :x∈[−1,1], y∈Ret sin2(πx

4 )≤y≤cos2(πx 4 )o

. Donner aussi une repr´esentation graphique de cet ensemble.

3. Calculer (si possible) Z +∞

1. Suggestion. Par changements de variable, on aI=Rπ/2

0 ln(cosx)dx=Rπ/2

0 ln(sinx)dx=Rπ

π/2ln(sinx)dx. Alors 2I=Rπ/2

0 ln(sin(2x)2 )dx=π2ln 2 +I.

2. Suggestion.R+∞

1

4. (*) Montrer que les fonctionsx7→ln(sinx) etx7→ln(cosx) sont int´egrables sur ]0,2[ et que leur

6. La vitesse `a laquelle s’accroˆıt une population de virus est donn´ee au cours du temps par la fonction exp(3t), t≥0.

a) Avec ces donn´ees, est-il possible de d´eterminer la population au temps 0 ? Pourquoi ? Si la r´eponse est “oui”, d´eterminer cette population.

b) Sachant qu’au d´epart la population ´etait ´egale `a 1 (million d’individus), d´eterminer la population au tempst= 1.

7. (*) D´efinir le produit de composition de deux fonctions : sif etgsont d´efinies dansRet si l’int´egrale a un sens, on pose

(f∗g)(x) = Z

R

f(y)g(x−y)dy.

Propri´et´e d’associativit´e et de commutativit´e.

On consid`eref =χ[0,1].

– Calculer (f∗f)(x), x∈R, (f∗f∗f)(x), x∈Ret repr´esenter ces fonctions.

– Pour tout naturelm∈N0, on poseBm(x) =f∗. . .∗f

| {z }

mfacteurs

(B-spline de degr´em−1). D´emontrer que - pour toutm, la restriction deBm `a un intervalle du type [k, k+ 1] (k∈ {0, . . . , m−1}) est un polynˆome de degr´em−1,

- pour toutm, la fonction Bmest nulle dans le compl´ementaire de [0, m], - pour toutm≥2, la fonctionBm appartient `a Cm−2(R),

8. A proposer aux ´etudiants

– Si la somme de deux fonctionsf, gest int´egrable sur [0,1] alors l’int´egrale de la sommef+gest

´

egale `a la somme des int´egrales def et g. Vrai2 Faux2

– Si f, gsont deux fonctions continues et int´egrables sur [0,+∞[ alors a) toute combinaison lin´eaire def etg est aussi int´egrable sur[0,+∞[

b) l’int´egrale d’une combinaison lin´eaire defetgest ´egale `a la combinaison lin´eaire des int´egrales.

Exprimer math´ematiquement la partie b) du r´esultat ´enonc´e ci-dessus.

– Une fonction continue sur [0,2[ est toujours int´egrable sur [0,2[ Vrai2 Faux2 – Une fonction continue sur [0,2[ est toujours int´egrable sur [0,1] Vrai2 Faux2 – Qu’appelle-t-on largeur d’un d´ecoupage ?

– On donne le d´ecoupage suivant de l’intervalle [0,1] : 0,1

5,1 4,1

3,1 2,1.

Que vaut la largeur de ce d´ecoupage ?

– Si on augmente le nombre de points d’un d´ecoupage, on diminue toujours sa largeur.

Vrai2 Faux2

3. Suggestion. Par changements de variable, on aI=Rπ/2

0 ln(cosx)dx=Rπ/2

0 ln(sinx)dx=Rπ

π/2ln(sinx)dx. Alors 2I=Rπ/2

0 ln(sin(2x)2 )dx=π2ln 2 +I.

4. Suggestion.R+∞

1

Exercice 1

– Commef :x7→√

xest une fonction continue sur [1,2], ensemble born´e et ferm´e, elle y est int´egrable et on a int´egrable et on a

Z 1

2 est une fonction continue sur [0,2π], ensemble born´e et ferm´e, elle y est int´egrable et on a l’int´egrabilit´e en 0. Puisque 1

√x = 1 l’int´egrabilit´e en 0. Consid´erons lim

t→0+ (t12lnt) et levons l’ind´etermination “0 .∞” par application du th´eor`eme de l’Hospital.

SoitV =]0, ε[ avecε >0 assez petit. Les fonctionst7→ln(t) et t7→t12 sont d´erivables dans V et (avecθ=12 <1) permet d’affirmer que la fonction est int´egrable en 0 et donc sur ]0,1]. Ainsi,

Z 1

Autre m´ethode : la fonctionf ´etant continue et n´egative sur l’intervalle d’int´egration, on peut v´erifier son int´egrabilit´e en 0 et calculer la valeur de son int´egrale par application de la d´efinition.

Si la limite lim

x→0+

Z 1 x

ln(t)dtest finie alorsf est int´egrable en 0 donc sur ]0,1] et la valeur de cette limite est aussi la valeur de l’int´egrale.

Comme

on l`eve l’ind´etermination “” par application du th´eor`eme de l’Hospital (les hypoth`eses ´etant v´erifi´ees). Ainsi, puisque

lim l’int´egrabilit´e en +∞. Pour cela, calculons lim

x→+∞

x2 . 1 1 +x2

. Cette limite existe et est finie puisqu’elle vaut 1. D`es lors, par le crit`ere d’int´egration en θ avecθ= 2>1, cela prouve quef est int´egrable en +∞. Ainsi,

Z +∞ l’int´egrabilit´e en +∞. Consid´erons lim

x→+∞(x2. x2e−2x) = lim

x→+∞(x4. e−2x) ; cette limite vaut 0 car

“`a l’infini, la fonction exponentielle domine toute puissance antagoniste dex”. Puisque cette limite existe et est finie, le crit`ere d’int´egration enθ (avecθ = 2>1) permet d’affirmer que la fonction est int´egrable en +∞et donc finalement sur [0,+∞[. Ainsi,

Z +∞

l’int´egrabilit´e en +∞. Consid´erons lim

x→+∞(x2 .

x2−1). Cette limite existe et est finie puisqu’elle vaut 1, ce qui prouve, par le crit`ere d’int´egration en θ avec θ = 2 > 1, que f est int´egrable en +∞donc finalement sur [2,+∞[. Calculons tout d’abord une primitive def en d´ecomposant cette fonction en une somme de fractions simples. On a, pour toutx6=±1,

1

Repr´esentons graphiquement la r´egion dont on veut calculer l’aire.

-2 -1 1 2 pour coordonn´ees (0,0) et (1,1) ; d’autre part, les points d’intersection des graphiques def ethont pour coordonn´ees (0,0) et (2,4). Ainsi, puisque les fonctions `a int´egrer sont continues sur tout intervalle ferm´e

et born´e, on a

6.3 Solutions des exercices de la “liste type 2003/2004”

Exercice 1

-3

Acc´el´eration nulle sit= 5.

6.4 Solutions des exercices de la “liste type 2004/2005”

Exercice 1

Les deux premi`eres fonctions sont int´egrables surA, la troisi`eme est int´egrable sur [1,+∞[ mais non sur ]0,1].

1 4(π

6 +

√3

2 −1) √

3−1 56

10 −2e −2

−4 6 + ln 7 π

12

1

12ln 7 12ln 2

Exercice 2

L’aire hachur´ee vaut π4.

-1 -0.5 0.5 1

-0.2 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

-X 6

Y

y= sin2(πx4 ) y= cos2(πx4 )

Exercice 3

La premi`ere int´egrale vaut 2√ 3π

9 et la troisi`eme 1 3ln 4.

La deuxi`eme fonction n’est pas int´egrable en 1.

Exercice 4

Exercice 5

Exercice 6

a) Non, la population est d´efinie `a une constante additive pr`es.

b)P(1) = e3 3 +2

3.

Exercice 7

(f∗f)(x) =





0 si x <0 x si 0≤x≤1 2−x si 1≤x≤2 0 si x >2

(f ∗f ∗f)(x) =

















0 si x <0

x2

2 si 0≤x≤1

−x2+ 3x−3

2 si 1≤x≤2 x2

2 −3x+9

2 si 2≤x≤3

0 si x >3

-X 6

Y

−1 0

1 2 3 4

−1 1 2

0.5 1 1.5 2 2.5 3

-0.2 0.2 0.4 0.6 0.8 1

-X 6Y

Exercice 8

Faux, a) vrai b)∀r, s∈R:R+∞

0 (rf(x) +sg(x))dx=rR+∞

0 f(x)dx+sR+∞

0 g(x)dx, faux, vrai, cf. notes de cours, la largeur de ce d´ecoupage vaut 12, faux.