´ equations diff´ erentielles (2 partie)
3.2 R´ esolution des exercices de la “liste type 2002/2003”
Exercice 1
1. Puisque tout terme qui change de membre change de signe, on a 3x+7
3 =−4x⇔3x+ 4x=−7
3 ⇔7x=−7
3 ⇔x=−1 3. La solution de cette ´equation est donc−13.
2. Calculons ∆ = 52−4.2.(−3) = 49>0 ; d`es lors, on a x=−5 + 7
4 oux= −5−7
4 ⇔x= 1
2 oux=−3.
L’ensemble des solutions de cette ´equation est S={−3,1/2}.
3. L’´equation donn´ee est ´equivalente `a (2x−1)2−(−x+ 3)2 = 0. Le premier membre ´etant une diff´erence de deux carr´es, on peut le factoriser ; on a alors
(2x−1) + (−x+ 3) (2x−1)−(−x+ 3)
= 0⇔(x+ 2)(3x−4) = 0
⇔x+ 2 = 0 ou 3x−4 = 0⇔x=−2 oux=43. L’ensemble des solutions de cette ´equation est S={−2,4/3}.
4. Vu la d´efinition de la valeur absolue d’un r´eel, notons que
|a|=|b| ⇔
a=bsiaet bsont de mˆeme signe a=−bsiaetb sont de signes diff´erents.
Ainsi,
|x−2|=| −x+ 1| ⇔x−2 =−x+ 1 oux−2 =−(−x+ 1)⇔2x= 3 ou 0x= 1⇔x= 3 2, la seconde ´equation ´etant impossible. La solution de cette ´equation est 32.
Exercice 2
1. Les z´eros du trinˆome 2x2+ 5x−3 sont−3 et 12 (cfr exercice 1(2)). Comme le coefficient dex2 est positif, le trinˆome est n´egatif pour les valeurs dexcomprises entre −3 et 12. Ainsi, l’ensemble des solutions estS= [−3,12].
2. Pour r´esoudre cette in´equation, il faut ´etudier le signe de la fraction en d´eterminant le signe de chaque facteur ; on applique ensuite la r`egle des signes pour un produit.
Si f(x) = (x−1)(2x+ 3)3
2x+ 1 , alors on a
x −3/2 −1/2 1
x−1 − − − − − 0 +
(2x+ 3)3 − 0 + + + + +
2x+ 1 − − − 0 + + +
f(x) − 0 + @ − 0 +
L’ensemble des solutions de cette in´equation estS= [−32,−12[∪[1,+∞[.
ces in´equations.
Pour la premi`ere, on peut repr´esenter le signe de la fraction par
-x 0 1/2
x
2x−1 + 0 −
@ +
L’ensemble des solutions est donc S1=]− ∞,0[∪]12,+∞[.
Pour r´esoudre la seconde in´equation, on doit ramener tous les termes dans un mˆeme membre puis factoriser, ce qui donne successivement
x
2x−1 −1≤0⇔ x−2x+ 1
2x−1 ≤0⇔ −x+ 1 2x−1 ≤0.
Une ´etude du signe de la fraction montre que
-x 1/2 1
−x+1
2x−1 − @ + 0 −
Ainsi, l’ensemble des solutions est S2=]− ∞,12[∪[1,+∞[.
D`es lors, l’ensemble des solutions du syst`eme s’obtient en prenant les valeurs de xcommunes `aS1
et S2, donc en d´eterminant l’intersection de ces deux ensembles. On a S=S1∩S2=]− ∞,0[∪[1,+∞[.
4. Puisque |2x+ 1|=
2x+ 1 si 2x+ 1≥0
−2x−1 si 2x+ 1<0 , l’in´equation donn´ee est ´equivalente `a 2x+ 1>3 six≥ −12
−2x−1>3 six <−12 .
Ainsi, six≥ −1/2, on a 2x >2⇔x >1 et l’ensemble des solutions estS1=]1,+∞[ ; six <−1/2, on a −2x >4⇔x <−2, ce qui donne comme ensemble de solutionsS2=]− ∞,−2[.
D`es lors, l’ensemble des solutions de l’in´equation donn´ee est S=S1∪S2=]− ∞,−2[∪]1,+∞[.
5. Vu la d´efinition de la valeur absolue dex, l’in´equation est ´equivalente `a x(x+ 1)≥ −x+ 2 six≥0 (1)
−x(x+ 1)≥ −x+ 2 six <0 (2)
R´esolvons l’in´equation (1) : on a x2+x+x−2≥0⇔x2+2x−2≥0, et comme ∆ = 4−4.(−2) = 12, les z´eros du trinˆomex2+ 2x−2 sont donn´es par −2+2
√3
2 =−1 +√
3 et −2−2
√3
2 =−1−√
3.
L’´etude du signe du trinˆome montre que
-x −1−√
3 −1 +√
3
x2+ 2x−2 + 0 − 0 +
et puisquex≥0, l’ensemble des solutions de (1) estS1= [−1 +√ 3,+∞[.
Envisageons `a pr´esent l’in´equation (2) : on a −x2−x+x−2 ≥ 0 ⇔ x2+ 2 ≤ 0, in´equation impossible ; elle n’est, en effet, v´erifi´ee par aucune valeur r´eelle dexet doncS2=φ. Ainsi, l’ensemble des solutions est
S =S1= [−1 +√ 3,+∞[.
Exercice 3 – p
(−4)2=| −4|= 4 – p3
(−8)2= (√3
−8)2= (−2)2= 4 – √
4x2=|2x|= 2|x|
– √3
8x3= 2x – √3
−8x3=−2x Exercice 4
La notation n’´etant pas unique, nous donnerons ici une des solutions possibles.
La premi`ere expression est la somme des naturels impairs de 1 `a 15 inclus. Comme tout naturel impair peut toujours ˆetre consid´er´e comme un multiple de 2 auquel on ajoute 1, la somme donn´ee peut s’´ecrire sous la forme
7
X
k=0
(2k+ 1).
La deuxi`eme expression est une somme de termes, alternativement positifs et n´egatifs, de puissances de 3 qu’on peut noter sous la forme 3k. Pour que les termes de la somme aient des signes qui alternent, on multipliera chaque puissance de 3 par une puissance de (−1). Ainsi, la somme donn´ee peut s’´ecrire
5
X
k=1
(−1)k+1 3k. Exercice 5
Vu la formule du binˆome de Newton, on a (1−x)100=
1 + (−x) 100
=
100
X
k=0
C100k (−x)k 1100−k =
100
X
k=0
C100k (−1)k xk.
Le coefficient du terme enx27 est donn´e par C100k (−1)k pourk= 27 ; ce coefficient vaut donc−C10027. Exercice 6
– L’ensemble [1,√
3[ admet 1 comme borne inf´erieure et √
3 comme borne sup´erieure ; la borne inf´erieure est r´ealis´ee puisque c’est un ´el´ement de l’ensemble donn´e tandis que la borne sup´erieure ne l’est pas.
– Consid´erons l’ensemble {(−1)mm :m∈N0}={−1,12,−13,14, . . .}. Cet ensemble est born´e inf´ erieure-ment par −1 et sup´erieurement par 12, les bornes ´etant r´ealis´ees.
– Soit{1+m1 2 :m∈N0}={12,15,101,171, . . .}. Cet ensemble est born´e inf´erieurement par 0 (borne non r´ealis´ee) et sup´erieurement par 12 (borne r´ealis´ee).
– L’ensemble [0,√
3]∩Q est constitu´e de tous les nombres rationnels compris entre 0 et √
3 ; il est donc born´e inf´erieurement par 0 (borne r´ealis´ee) et sup´erieurement par√
3 (borne non r´ealis´ee).
Exercice 7
Pour d´eterminer les composantes de ~x dans la base ~u, ~v, d´ecomposons ~x comme somme de x~1, pro-jection de ~x sur la droite engendr´ee par ~u parall`element `a ~v, et de x~2, projection de ~x sur la droite engendr´ee par ~v parall`element `a ~u. On a approximativement x~1= 2~u et x~2=−12~v. On peut donc ´ecrire
~
x= 2~u−12~v et les composantes de ~x dans la base ~u, ~v sont (2,−12).
Si le vecteur ~t a pour composantes (2,−1) dans la base ~u, ~v, on a alors ~t= 2~u−~v. Repr´esenter ~uet ~v li´es en un mˆeme point. Ensuite, par l’extr´emit´e du vecteur 2~u, tracer la parall`ele `a la droite engendr´ee par
~v et par l’extr´emit´e du vecteur −~v, tracer la parall`ele `a la droite engendr´ee par ~u. Le point d’intersection de ces deux parall`eles d´etermine l’extr´emit´e du vecteur ~t.
La d´emarche est analogue pour le vecteur −~u+12~v.
On d´etermine la valeur de k en exprimant que dpasse par le point A c’est-`a-dire que ses coordonn´ees (2,3) v´erifient (*). Ainsi, on a 6 + 3 +k= 0, ce qui donne k=−9 ;da donc pour ´equation cart´esienne 3x+y−9 = 0.
Pour repr´esenter la droite d0 consid´erons deux points distincts qui lui appartiennent, par exemple, les points de coordonn´ees (0,1) et (1,−2). Pour repr´esenterd, on trace la parall`ele `ad0 passant parA.
Rep`ere non orthogonal
-X
Rep`ere orthonorm´e
b) La droited0 d’´equation 3x+y−1 = 0 a pour coefficient angulaire−3 ; le coefficient angulaire de toute droite orthogonale `ad0est donc ´egal `a 13 etda pour ´equation cart´esienne une ´equation du typey=13x+k, aveck∈R. Pour d´eterminer la valeur dek, exprimons quedpasse par le pointA de coordonn´ees (2,3), ce qui donne 3 = 23+k. Ainsi,kvaut 73 et da pour ´equationy= 13x+73 ou encorex−3y+ 7 = 0 si on
´
ecrit l’´equation sous sa forme canonique.
c) Dans le premier cas, le coefficient angulaire de la droited vaut 2−11−2 =−1 ;da donc une ´equation du typey=−x+k, avec k∈R. Commedpasse par le pointA de coordonn´ees (1,2), on a 2 =−1 +k ou
encorek= 3. Ainsi,da pour ´equationx+y−3 = 0.
Dans le second cas, comme les abscisses des pointsA et B sont identiques et ´egales `a 1, la droiteAB a pour ´equationx−1 = 0.
Exercice 9
Rappelons tout d’abord que si z = a+ib (a, b ∈ R) alors sa partie r´eelle, not´ee <z, est a, sa partie imaginaire, not´ee =z, est b, son module, not´e |z|, est √
a2+b2 et son conjugu´e, not´e z, est a−ib.
Rappelons aussi quez.z=|z|2.
Ecrivons les diff´erentes expressions donn´ees sous la forme a+ib; on a 1)i= 0 + 1i
2) 1
i =−isi on multiplie num´erateur et d´enominateur par−i, conjugu´e dei 3)i(−i+ 3) =−i2+ 3i= 1 + 3ipuisque i2=−1
4) 2i+ 1
2i−1 = (1 + 2i)(−1−2i)
(−1)2+ 22 = −1−4i−4i2
5 = −1 + 4−4i
5 = 3−4i
5 si on multiplie num´erateur et d´enominateur par−1−2i, conjugu´e de−1 + 2i
5) 2i+ 1
−2i+ 1 = (1 + 2i)(1 + 2i)
12+ (−2)2 = 1 + 4i+ 4i2
5 =1−4 + 4i
5 =−3 + 4i
5 (mˆeme d´emarche que ci-dessus).
Ainsi,
z <z =z |z| z
i 0 1 1 −i
1/i 0 −1 1 i
i(−i+ 3) 1 3 √
10 1−3i 2i+ 1
2i−1
3
5 −45 1 3+4i5 2i+ 1
−2i+ 1 −35 45 1 −3−4i5
Exercice 11
Repr´esentation graphique de Repr´esentation graphique de {(x, x2) :x∈R} {(x, y) :x, y∈R,|x|+|y|= 1}.
-2 -1 1 2
1 2 3 4
-X 6
Y
y=x2
-−1 1 X
6 Y
−1 1
x−y= 1
−x+y= 1
@
@
@
@
@
@ x+y= 1
@
@
@
@
@
@ x+y=−1
-−1 1 X
6 Y
−1 1
y=x
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@@ y=−x
-1
1
-1 1
-X 6
Y
x2+y2= 1
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@ x+y= 1
Les points des bords sont compris dans l’ensemble.
Exercice 12
Repr´esentation graphique de {(x, y)∈R2:y≥0, y≤√
1−x2, y≥x2}.
-2 -1 1
1 2 3 4
2
-X 6Y
y=√ 1−x2
y=x2 Les points des bords sont compris dans l’ensemble.
Exercice 13
Le premier ensemble hachur´e est une repr´esentation de
A={(x, y)∈R2:y≥0, x−y+ 1≥0, x+ 2y−2≤0}, les droites repr´esent´ees ayant pour ´equationy = 0, x−y+ 1 = 0 et x+ 2y−2 = 0.
Cependant, on peut ´egalement d´ecrireApar
{(x, y)∈R2:y∈[0,1], x∈[y−1,2−2y]}
ou encore par
{(x, y)∈R2:x∈[−1,0], y∈[0, x+ 1]} ∪ {(x, y)∈R2:x∈[0,2], y∈[0,−x 2 + 1]}, descriptions qui seront utiles, dans la suite, pour le calcul int´egral.
Le second ensemble hachur´e est une repr´esentation de
A={(x, y)∈R2:y≥x2−1, y≤p
1−x2},
la parabole ayant pour ´equationy=x −1 et le demi-cercley= 1−x . On peut ´egalement d´ecrireApar
A = {(x, y)∈R2:x∈[−1,1], y∈[x2−1,p
1−x2]}
= {(x, y)∈R2:y∈[−1,0], x∈[−p
y+ 1,p y+ 1]}
∪{(x, y)∈R2:y∈[0,1], x∈[−p
1−y2,p
1−y2]}.