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Us etaient charges d' apprendre aux artisans ruraux Ies techniques voulues pour repondr

dep ar temerrt s du travail des pays hotes d ' Afrique orientale participent dans une grande mesure aox activites pedagogiques en fournissant les services de leur personnel supe-rieur. Les instituts loeaux d'enseignement ont organise des internats a l'intention des etudiants et les boursiers originaires de l'etranger beneficient de bourses de perfectionnement offertes par l'OIT.

Le premier cours de cette serie s'est tenu en aout 1963 au

.

ROYal College de

,

..

, . \ .

Nairobi, auKanye; y ont particip& 24 fonctionnaires originaires des pays sui vants

11ft Maurie?, ~, Nyassp.] and, Qugandfl, Rhodesie du nord, Swazi] and, Tongwyika et

Zanzibar_ Le

d~uxieme

cours, qui a eu lieu en octobre 1963, a l'Institut kenien d'administration, a Nairobi, a reuni 23 participants provenant des pays ci-apres

BechllRPalB.P:d,. lIe MWITic~,.Kpnya, Nyassaland, QugMda, Rhodesie du DQrd, Tangonyika et Zanzibar. La troisieme cours doit se tenir au meIPe Insti tut en novembre at

decembre 1963, et des negociations sont en cours en ce qui concerne l'organisation

du quatrdame ,

La formati?n

professio~~elle

ti<!nt toujours une grande place dans l'assistance fournie par,l'OIT.Un certain nombre de projets sont en cours d'execution. L'nn d'eux, au

~,

porte sur la formation professionnelle des artisans ruraux. A la suite de la mis s

i

on . de planification cng ana se e par l'OIT en 1961, deux instructeurs en matiere de travaux sur bois et metaux ont ete envoyes en mission au Tchad a Is fin de 1962.

Us etaient charges d' apprendre aux artisans ruraux Ies techniques voulues pour repondr

aux besoins de la population rura~e de la partie meridionale du pays. Cas artisans recevront d'abord , en groupe, W1e formation de base dans divers centres, puis IDle

formation complementaire dans les villages memes, que les experts visiteront dans un camion-atelier. Jusqu'a present les experts ont ete occupes a preparer les ateliers,

a

construire des loeBox d1habitation du premier centret

a

recruter des stagiaires et

a

preparer Ie progr~e de formation de ce centre.

De son cote, la FAO a participe a La creation ou a I' expansion de services

auxi-Ii aires de l'agriculture, dans des domaines nombreux et varies. Au Ghana, un expert

aide les autorites a mettre sur pied un laboratoire de recherche pour les produits

E/CN~ 1~/26:"

p ag e 24

fores-tieL'3] ct lC:L~ ::>.:JUInit des av.i z quant

a

la creation des stations locales ne ce s -s ai r e

s

. ";.et

'. cas

aut.r as sDrviresde recherche appliquee. En Ethiopie, un expert de In' -FAO e.i1. ~atie'l'e d'eJ.2vaje

'St

do co!!'.:nel"cie.lisation ~e 1a··viand~ a

etB

I ch,a.r~~ d ' aider

a orga,~is,~~:i' 1'~;3 00~~"'Ti::(;c'

tl '21::;)0T-Cu.-i} Lc n et

a

ame Lior s r

Ie's'

me-thodes,'de .commarcf alLsat.Lon

9t Les

~:::'o'cedd~

.:1;bD

L,·.~2}~si'~·o (~.l..!

ca.-tail cL des produi.ts de"l

';Ede~age,

.. C,e projet a·,·

arrt.out, perm{

s

d·}

r.:;::·t,~·,:·-8

[ill

FO~~::-)'"C',

un .2?rog-:;-G'1'_'TIe

d

I

a..'TlI~-iibratidn

de I'a .commerci'aJi

s~i'io,n;:

qr.; ]?1'8vcit La cj:,e,~!.~:;:'(n: dIm: Bl~2;'eau de llelevage et de La: commercialisation de. La ,r-· x-ide n.insi rl.{~"3(i\)-r::2x"7";"'::::,"3 <15· vulS;G',~>iso.tion e t. de

f'brmation,.

et une coordi.~etion.

p.'-IS etroi-tB ll8 to'_'rk·s ~_c:Ji',C"t:>.dJiA::.; Lnt.ir e s s ant, 1re Le vage ;: ·Au Senegalt un br omat.o>

l'J~'ue ?;"'e'D.r ch,~,:::,~';-j

.

'~'~:,f{r~::::,tij,'6' ~~_::,J, L1.~~[i ~'.,l

S1..ljet"

de 11

'ut:i'lis

at

i on .des';

~J;'Odui~s'

':a.lim;en-, , ." ' - . .' Ins n:5t>OC2G 7,·:YtLa.::rt C-3 3i.'T..;?lif:i_e::c lee .£Q"rvices

"~tatisti.ques

'de'

··~·a '~"~q~,:~'.,A.

B'),,::~·::l>.Qr.1 P':! c:-·q:c·:';:, ;.l,$' .su:- In. clcmC--J.',:l9 clu Gouvarnomen't;'n aide, c e Luf.e-c.i

a

creer qp. ip.stitutde

1110r~u::::_':::~-::':~-: ._ :-~{':"~:' -: '-'r.;.'ir::.l0 mcndi uLe continue de f o urm.r une assistanoe aux 6()U~'.0~('n':';~sL·~"~ I)P 1<; C:Jl:.<·::r~ le~,~vcioJ?pe~ent d~s services meteo'~'ologiques,en 111~i;:·t~:;-t CU:.:·-::,CX~

.

, ,---:'0::' :J. 0', fJ::'E,,-~1:,i0n du personnel 'J.~c31 ~ C' e's.t.~ ait:J.s'~' qut'u;n. expert de .., ... 1'O~.~! G. c',·",···· ":~ (·~"z":'..' ' ...: '>·.c7o:,,,ements· du R"..!iildli et du B'¥'ll!J.di quant:!r l-a"

--< :' I

c?eat:Lo'~ C~) ':e::'TL'~':''-: ·",,-S7)6r.:n:·:':~. :":'C:;_~:'l(:S aut.onomes , 'II a e ge.Lement. org~is.e

a

Usumbura ,

,, " ,~'

• . , • • >

p cy s ; co COl'.~_;::. Q, :.:~~.~:"'~. f,').<-/'--t-r,~. l~ 4t'l:3.ir-..nts, six pr"oYennnt, de-chacun des pays. En

0'_-!:.=e, 6 1::::-..:.~: :~':'-:

• '~f

rIn ~l,~.rt~'e c::r:}:~..t

.·:-·:',~'·~iS"·;''lS::<::D-t" ont

6te

o c t.r-oye e s pou-r des etu<les

a

lfetrange~:",.

r'~~,[(,,'~'_;~ b-;'~';::l·i_,~l:~.2. pour aider~

a

cr'eer un r~'se-a,u de: stations meteo-,

~ fn:'mes et·4 boursee·de perfect~onnementout ate

CC;S ODC:.ll'vu4:,.ions en 'alti'tude au.moysn .de sys temas :.' c"eol'vatioa fonctiennen't deja. L\ expar-t

s'

est,.

' ! '"

' f :

elec-e/CN.14/265 page 25

que par des etudiantsd1autres pays. t :

experts ont ete ~nvoyes au Nigeria et au ~ pour reorganiser la 1'orma-observateur's'meteorolo'gues et de's auxiliaire's techniques. Au Kenva, sous Des

tion,des

En Tunisie, la mission de formation de l'O~LM a elargi ses activites; les cours du centre de formation en matiere de meteorologie sont maintenarit suivis tant par des

Tunisiens

Ie contrele general du Directeur du Royal College de Nairobi et encollaborati'olJ. avec la Facul tedes scdenc

aa',

-un expert tra'Vaille'a orgli.niser des coUt's post-uril:irersHaires de metaorologiejil iJ.id~

a'

preparer Les pl'ogrwllmes

at

a lllliena'ger Les laboratoires

ne-i ieessaires. cet expert' a lIlaintenant ' entrepris' de faire des con1'ihenc es sur La meteo-rologie

a

des etudiants des universitas af'r-icai.nas anglophone s ,

En 1963, ont egal"ment beneficieduprogrl1ll1lIle de boutsesde perfectiorinement de

" l'uMMles pays af1'icains ci-apres r Bui'undi,·C.!!l!'.~o\m, C_ongo (Brazzaville), l(}/lte";'d'l'y",,_ire, 'Ethiopie, Federation de Rhodesie et du Nynssalli.n~, ~uine~,'Libye, '~dnga.sc_~;r, ~ar"c,,Republiguearhbe tuiie, Republig'ue' centraf'ricll.ine, Rwanda,' Senegal,

TogoietTunisie.

"

Administration publigue

En ce qui concerne I '

administr.1ti~n'p;'bli~ue,

les projets de 1 'ATONU sOlli; en Afrique

co~e ~illeurs, e~trepris a lad~mande

des

gouvernement~.

Afin de completer le's 'projets nationa"; et de repondre

a

I' inter at mo.nifesM par

d~ n~mbreux

pays, "des proJots regionaux sont egaiementmis en oeuvre en vue de 1'ournir une assistance aux

G.

.',~,':

pays'qui ont

de~

problemes

'~alogues a resoudr~

en

matier~

d'administration publique.

On timd n.ctuel.lementa cre"er des

instit~ti~ns

'ou a ad'apter

le~.institutions

eJ!'istantes afin de

besoins

disposer de possibil'ites . perma,r;antes de

1'ormnti~n

qui soient adnptees aUJ!'

" . " , . ,", '," . • ' . " , " i i · , . ' " "

precis des pays interesses et, parallelemcnt, d'offrir des services

consulta-l r ,

, ,

Ce c t-e maniere draborder sur une base regionale

.

'

".,.

. , ..~ ,

.

,': '. . , ;

pose 1 'administration publique s'egt revelee utile en ce qui gouverilementaux.•

que des

:re:s

:pos'sibilit'es ·~:ll.nsi offertes de procedor'

a

des .ec"hanges de vue s

ai"

d 'experience.

;'

'A~ "total', cill~ cC~f'ci~l(:rE t'J[,ion~ux 'o~t et',l

;ciietaches nUP7es de Ie Commdssion

econ6nll.que

pour I'

Af~i~uo;

'lIs'f I

o{;c~peritj

des

qu~stio~s inter~ssant

l'admi.nist-r-ati on

." _j",.j ; •• -. ,J;

ti1's nux depnrtaments les probl~mescommune . concerno l;a" :for~'at:lon

-,

. .'

,

,

E/CN.14/265 page 26

duper.sonilel,,;1./ ad!Jlin,istratioIt locale, L' admi.ni str-ab i.on fiscala ct les doucne a, Ll s constituent une division de lradmini~tration?ublique, et sont disponibles pour aider les gouvernem.ents, membj-es pr<~,parer des ,pr,ogr=es

a

long te~e dans ce domai ne ,

. --. -

.

A:~~:pinqui~me sessio~, In Commissioneconomique pour l'Afrique a demandeque . lui Boit soumis

a

la session. proehaine un .progr~e visant

a

appuyer, sur les plans

I. . . . . . ' " 1 ' .• ' ;.1,"

, regional .at .sous-,regional,. .' . .l~s., efforts deployes individuellement par les pays membres. -

..

env,Ue:

d.'

ameliorl'rl.' administration puhLa.qua at de developper les lle.rvi,ces de

forma-. . .-,' ': ",- ,

tion dnn,fi ..c e domaine. En consequence, ;L.'Organisation des Nations Unies, en

consulta-, . , J " . "

tion avec Ill. CU, a reuni up,petit groupe de. travail de techniciens et d ' experts

- . I ,

d'inst:\.:tll.\t,iolls, bilateral,es et mul tilateralesaux fins de preparer des plo.ns prelimi-. -.

" .' ..' . ' . ;

nairell .en ;vlle. d ' une premip.re.!,eri.e d,' e.tudes!•. d ' aider Le s conseil1ers regionaux de. la CE,4 ,it, ,d,et,erminer .1~s}ll,esur~!3,qui pel',ll)ettraient de resoudre Ie,S pz-obLsmas de. f0rot.ation

sur~e.

pJ,an. - . .

so.us~regiO)lalet"

• enfi,n, de. fo;,;rnir des avis ,s;";r;Les methodes d< - . ' . ' • • I

~n~u~te

et sur ;Les ressources disponibles pour les etudes et les programmes de formation do.ns la sous-region. Le groupe de travail a abouti aux conclusions suivantes : a)' la' CEll.

devrait coordonner les etudes sous-regionales, qui porterai~Ot.tir·l~recuei1 de

• i , . . i ; I . ' I . ; L .;.; ' : ' , ! ; , ' ; _ ' " , .. . ' "

donnees concernant 1es systemes d'administration publique etla formation - ampleur

, d~s

besoins et programmes

necessaire~~

du

persoDri~l

appartenant

'a

trois echeloris

: " ; , : , ' , ' , , : -, . ,: ' i ' ; ' ,. , ' . ' " .

principaux de trois cutegories precises; b) la tentative de resoudre sur 1<3 plan:

sous-,,,, .

regional les probl~m~s que posontltadJUinis'tratiori du personnel at La 'formationaes

f~O:ctio~ai;es'n'~st qu'unem~th~de,

parmi d' autres aussi importantes, telles que 1

;adoptio~ 'd~

;

~;s;temes ~tionaux

d

'admi';istr~ti~ndu

personnel 'et de p'rogrammes 'de formation, et La formatidn des 'fonctionnaires en matiere 'd' adininistration publique au moyen

de

bour-ses dtetude ~ 1r~~trange:r.·

f.la demaO:d.e de gouve rn emerrt-e, l'lJNU a organise un certain nombre de missIons

"J " ' , . I _ . .

consultativcs.

'c'

e s b ainsi que , conformer.~~nt uux voeux des Gouv'er'nem'ent's ne}"lri;Gambie et du 56n6g0-1, uae Jquipo do quat r e personnes'" ete chargee de 'reuriii des' rense'J.g'ne-merrt s d i'ml.re

econtimiqu~

et politique qui pcrmettront dedec:ider (1'1el1e8

f6±ine~devront

prendre les rt31utiollS entre

los

d~ux. Etats . .Compoae o dfexperts

en

niat1~'te

:'cr

t adminis-tration pub.I i.que , de ti':'oit co';stitutierme1, 'd'economie et d'adJUinisadminis-tration ;fis'liaYe Bt

ii' ,.'

•

E/ eN.14/ 265 p"'ge 27

financiere, ce~t~ equipe sejou~ne dans les deux pays depuis octabre 1963. De merne, une ~ission

a

court te~e

a

la~uello p~rticipent des experts

as

l'OIT et de l'

UNESCu

5

,

a

eie

envoyee de~s la ~iE~~~i~G-s1~Nig~!-,e~ repon~e h In de~~nce que Ie Gouvernement a presentee ~u Fonds s~ecial des Na~ions Unies afin d'obt0ni~ une a~sistance en vue de la crentio~ d'~~ institut moye~ de formation d~fiS 10 damnine de lladministration pub Li.que ,

lj.u M~, un expert a aide Lo Gouvo rnement.

a

reo:-ganise::::- Le Ministe:r8 de

l' Interiour. PI"3parC c'on,jointEw.,:"nt par Le lVlinis~erG de l'I!l'tci.:rieur, ,le .Ministere des Finances et Le Secreta::-ia:t, gener.J.l d.u Gouve rneme nt., Le pl3n de T90rgo,nisation contient des dispositions v'i s errt

a,

ameLi or e r 10.. struc-t,ure du pe r s onne L pe:O:illane,:r:t de La fonc-tion publ~~ue et

a

creer un ~yst€~e coordc~ne de barernc de3 t~aitem8~ts et de

classi-,

fication des pastes. I I pre cLso cg[L.lemc":~, les f'onct i.ons d.es GOl'.Yc:r:'!H~ur.s nrov i.nei o.ux en leur qua.li.

to

de coo rrli.na't.eurs de .J"outes les uct i.v it.e s .aO::linist:rCl:ti".res :;,~8gio!lG:le3.

LtaQ~inistraiion ~e 10. plupart des vQyages .d1eiude at des prag~,~es"de formaiion est maintenant du re~30rt de l~ Comrn~s~ion economique FOu~ llAiriq~eQ Tou~Gfois,

cI est I.e Siege de J.'0NU qui, 0.. o:::ganir.;€ Le groupe de haut.s f onctdonnc.ir-es afri cu i.ns des rninisteres de l'e.i:j--minist:riJ.tic::1 locale q u i a - , r i s i t e L'Lnd e at 18- !.2.ngo~av:"~ sur l'invitation dea Gouvernemctits de CBS de~~ pays~ Les participant3, au no~tre de 9, orrt Eite nommes par les Gouv~rnc:10nts.d,.es pays ci-,apTos : ~thiopt~~, Li~.eriai Nigeri.:.~]

Nyas3aJ__~d" !t:.~S;;}£~, ~_.)J?~bli~l.?_.~~E.'?_ un:h~, S0.El.~l.~~1 ,p_'?-t~m;. et .~~nyil~. Ce voyage d1etude doit permettre all: pa~t~cipanis de se falliiia~ise~, SUT place, avec les re-sul,tats obbenus en Inde et en YOtlEOslavie en ce qui concerne La docentralination des activites de develoP?emen:0 et les responsQbilitcG des auto~ite~ loc01es d~ns ce damaine.

Les progr&mm8S de for~ation a~~iniDtres par Ie Siege de 110rganisatian des Nations Unies compr-cnnerrb L c : : ; t c . . g c de f ' o ' r metL o n destine a u x E o n cti . o n n ni z-es ef'z-Lc e.Lns q u i s o r r t char"gas' de La que cti on el1.1 finano omorrt d.es projot s de developpe:nent ecoIlomique ~t 10 pro gr-cmmo de f'o rmc.ti on

a.

I' intention de f'onct i.onna.i r e s des mini~t2res de e cf'f'ai.r-c s etrangeres. Le staGe fait suit nux P~o0T~~es ar~terieurs executos par 110 r gani aa t i on

- -- -'I

.-des Nations Unies et .-destines

a

former des economis~es ~fric~ins. Toutefois, a10rs

E!CN.14!265 page 28

que cas programmes e:taient consuo re s au deve l.oppsmerrt economique general, Ie stage de formation en matiere de financement du deve Loppement. a pour but de faire connoStre aux participants la structure at Ie fonctionnement des institutions et des organismes publics et prives qui £ournis.sent une assistance f i.nanc i.e r e ou des capi taux de develop-pement aux pays ayant reco~~ent aooede

a

l'indepondance. Dix_neuf fonctionnaires

africains participant

a

oe programme d'une duree de cinq mois, qui a commence en septembre 1963 au Siege de l'ONU. lIs passeront trois mois

a

New York et un mois en Europe. Le-programme comprend de~ conferences, faites Bait par les experts assignes au groupe; soi t p:1.r des speci a.Ld s't.os travaillont au non avec 1rOrganisation des Nations Unies, et qui seront completees par des lectures et par des discussions de groupe por-taut sur La theorie et 111, pratique du financement du developpement. On a prevu ega-lement des visites d ' insti tutions f inanci s r e s et des reunions avec des fonctionnaires responsables des operations d'investissement, de pr~t et d'assistance.

Le deuxieme progr~~e de formation de l'urganisation des Nations Unies

a

l'in-tention de fonctionnaires des ministeres des affaires etrangeres de pays nouvellement independants a commence

a

Geneve (Suiss·e) en mai 1963. Le nombre des participants s'elevait

a

vingt et un. Le programme avait essentiellement pour but de donner au personnel superieur dos services diplomatiques des pays en voie de developpement 111, possibilite d'etudier les aspects pratiques de l'administration des services des af-faires etrangeres ainsi que 111, technique et los pratiques des relations diplomatiques.

La cours a duro sept moi.a , d':'Tl:~ ~in.q moi s et demi

a

Geneva at Le reste au Siege de ItONU. A Geneva, ce st.ag o a

ete

organise en consultation avec l'Institut des Haubo s Etudes Internationales, ~t a compris

a

10. fois des etudes theoriques et 11 o b s e r v a t i o n

sur place des pratiques de 111, dip1omatie. A New York, les participants se sont fami-liarises avec 1e.3 e spec t.s pz-a't i.que s des travaux de L'As s emb Le e genera1e des Nations Unies. En 1963, Ie programme a egalement compris des visites aux sieges des diverses organisations in~Grna~ionales et aux Ministeres des affairee etrangeres neerlandais et polonais, a i.nsi, qui au Depart emerrt po li t i.qua federal suisse.

•

rage 29

. .

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I,

E/CN.14/265

page 30

H. Finances publiques etinstitutions financier~

Au CQurs de la peri ode considerecj les Naiions Unies ont fourni une assistance dans ce domaine aux pays africains oi-apres , Gabon, Ghana, Maroc, Niger, Rwanda, Somalie, Soudan et Togo~ Les services consultatifs fournis par les expe~ts ont porte sur la creation d'institutions financieres, ainsi quo sur Ie developpement de l'epargne et les operations d'inveotissement. ~e Ghana et la Somalie ont regu des conseils d1experts pour l'etablissement et l'util~sationde statistiques concernant la balance des paiements, ainsi que pour la gestion des devises etrangeres et l'ex-pansion du commerce exterieur. Un expert a conseille Ie Gouvernement du Niger sur l'organisation du systeme et des etablissements de credit dans ce pays. Au Gabon, un expert a acheve une etude sur les finances exterieures.

Au cours de la presente annee, Ie programme des Nations Unies pour la formation au Siege de fonctionnaires africains por~e sur les problemes du financement des projets de developpement. Dix-neuf boursiers venus d'Afrique participent

a

ce pro-gramme.

La Banque de France a organise

a

l'intention des Nations Unies un autre pro-.

gramme special destine

a

donner

a

des fonctionnaires originaires de pays franco-phones, particulierement de pays africains, une formation en matiere de politiques et de techniques des banques centrales.

Un expert regional de l'assistance technique en matiere de techniques budge-taires a e~e engage au cours de cettc

peri

ode et on espere que sa presence dans la region permettrn d'accroitre l'efficncite des services d'assistance technique dans ce domaine. Des missions compasees de specialistes des questions budgetaires r de la cornptabilite publique et du contrale du Tresor ont ete envoyees duns un certain nombre de pays et notamment dans les pays suivants : Burundi, Mali, Maroc, Rwanda, Republique arabe unie, S·enegal et Somalie, La mission qui s'est rendue au Cameroun en vue d'etudier Ie probleme de l'hnrmonisationdes systemes budgetaires des regions qui se trouvaient autrefois sous l'administration du Royaume-Uni et de la France

prese~te un inter~t particulier.

Un certain nombre de bourses individuelles ont ete aceordees dans ce domaine et on a en outre organise un programme special de formation

a

l'intention d'un groupe de fonctionnaires ghaneeas charges de l'etablissement du budget, qui sont alles aux Philippines pour en etudier les techniques budgetaires.

••

1 E/CN .14/265 . page 31

Les'Gtniverneinents du Rwanda et du 'lurundi ont continue de ·reoevoir une e.ssi...

te.no'e' leur;' permettaht de mett:!'e au' point leur structure et leur administration, f1s-·

eale;s. Leprojet

a

long terme (concernant le regime de l' imp8t f'onc Le.r au .Ghana sere.

acheve

a

la fin 'de l'anneecivile. Etimt donne le succe,sremporte parice projet et .' par un autre projet' sembf ahl e mrs : en oeuvre", la Ja.ma'lque,d'autres .gouvernements

ant 1,lre'sehte" deS' demande s 'd' assisitttnce dans ee domaine et on envd saga, ,aetuellement la prepar,ation,d'un manuel", ee sujet qui servirait dIune fat'on generale

a:

elabPrer

et

a

mettre en oeuvre un regime d

'imp8t foncier plus effieaee. A 1" suite:d'une

br,rv':;' mission d 'eJ;lqu~te preliminairEi qui vient de prendre fin, on. s· occupe d ' organiser uns' mission' sur les questions' fiseales, bUdgetaires eit finaneteres quiserait ell- '

veyee en Algerie,·· . ,I

Uh c6nsllillerJoiJgibnal de: 1:1 assistance technique; en mati'ere defii.seaJ.ite. Il ete rtomrne. n'de'va'it tout·

a

"a:bord ;s"o'ecuper des prablemes de laicoordinati<m, deis, ;imp8t8 , dans les federations et il donne actuellement des eonseils en la matie~e'a~, gou-vernements du Kenya, de l'.Ouganda e,t du Tanganyika, "en Afrique orienta),e e,t aux gou-:

vernements de -La Gamb:Le .e:t du :Senegal en AfriqUE!, .oeeidoentale' " , , :

1, Sante 'i.'

'J.'-1" ~,

i.;-, ' . .

' l • . j'i:' ,"

En 1962, la qu lnz i.sme As sembl.ee mondiale de la 'sante' a mis l' accent sur la ne-cessite i('entreprenilre ,un programme ..ccHere diassistance auxpays en voie de

de-r J.r ; "', '. ,'. " '. '.. : " ' . ' 'i'; '.:' veloppement, particu1ierement aux pays africains, qui aurait pour princip~l objet

" . , . ' . .

la planification des services de sante nationaux et l'education et la formation d'un

, I ., ",'j

personnel professionIlel et auxiliaire en vue de renforcer les services sanitaires riationauX.

L'Assemb1J~;

a egalemeilt estime qutil; fallait considerei' 1f creation d'un

res~au

'de

~ervices san'l-ia.:tres

'de

;ba~e

comme

un~

:6tll3'raiion essentielle de

pr~

, ,'rJ:' investissement;sans iaquelle toute'autre 'activites'avEirerai"t:lente et hasai'detisEi;

'C' est dans ce domairie 'que I.'OMS a f'ourrri La 'maj eure 'partie de son assistance aui'Codrs

,'::' -, i ;

'Au'Togti, la mise en oeuvre d'ctn projet d'administration dela'sante plibllque se pouesut-t depliis 1960. En 1962, lacteo.tion par 1e' gouvernemerrt 'd'un Secretariat' de La 'planificatio'l charge 'dIelaboi'er uti plan d 'ensemble de developpement social et economique a permis '" un conseiller de 10. sante pUblique :de:l'OMS'dl.aider a l a pre-paration du plan quinquenna1 de 1a sante publique qui s'insere dans le plan d'ensemble.

Ce plan prevoit 1) une cooperation entiere entre les organismes gouvernementaux, non gouverneme:.;r'~'"n;~: i.nternationallY et bi ~aterauxf charges du developpement des services sanitaires; 2) 1a reorganisation des service" sanitaires, y compris la coordination

E/CN.14/2'65 .

page 32

•

des 'itcttvites' sanitaires atou,s les nF'eaux de I' administration; 3) La fo·rmation d' un p~rsonnel' sanitaitre, professionnel et auxiliaire- un centre sanitaire .do1>ol d,'un"

personne,l,qualifie"a'deja etiL cree a cet effet - et 4) La' creation dlune zone pilote

personne,l,qualifie"a'deja etiL cree a cet effet - et 4) La' creation dlune zone pilote

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