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M ESURES DE RÉDUCTION

Dans le document ddep min la gaude 06 snma 202103 (Page 155-165)

Carte 26 : Impacts sur la flore (état des lieux 2019)

7. M ESURES D ’ ÉVITEMENT ET DE RÉDUCTION DES IMPACTS DU PROJET

7.2. M ESURES DE RÉDUCTION

NB : concernant les espèces de reptiles non revues en 2019 à savoir le Lézard ocellé, la Couleuvre à échelons, le Lézard à deux raies et le Lézard des murailles, aucune mesure spécifique n’est établie pour ces espèces. En revanche, il est important de préciser que les mesures de réduction et de compensation prévues leur seront favorables.

Mesure R0 : Adaptation du calendrier des travaux de défrichement et de démolition du bâti existant en fonction de la phénologie des espèces

Espèces concernées : oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens

Cette mesure a pour objectif d’éviter, ou du moins réduire la probabilité de destruction d’individus en période de reproduction et de limiter les effets du dérangement. Ainsi, en accord avec les sensibilités exposées ci-dessous, SNMA a mis en place un calendrier prévoyant de démarrer son chantier de construction en octobre/novembre 2021. La démolition des équipements présents sur le site a été prévue préalablement, à partir d’octobre 2020.

Enedis devra réaliser en amont des tranchées pour le déplacement de réseaux, ce qui sera fait quelques semaines avant le début du chantier du MIN.

Ce calendrier prévisionnel pluriannuel actualisé des travaux est présenté en détail dans le tableau ci-après :

Acteur

Mars à fin septembre 2021 si zone ayant connu une reconquête des

espèces – arrêt des travaux long Défavoribilisati

EPA Octobre 2020 jusqu’au 4ème trimestre 2020 2021, dès purges du permis de

construire et autorisation

SNMA Démarrage Avril 2021 – Durée des travaux en

lien avec les travaux du MIN d’Azur Construction du

PIA SCI PAOLO Construction envisagée

ZAC de la Baronne

EPA (+

retrocession) Dépôt de l’étude d’impact en 2021

Projet envisagé pour 2023

- 2024

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de Nota : il est important de cibler les étapes préparatoires de la défavorabilisation sur les mois d’automne (octobre/novembre) et de ne pas trop mordre sur les périodes hivernales pour éviter des phénomènes d’hivernation marquée (voire de début d’hibernation, avec processus léger de léthargie) de la petite faune poïkilotherme et notamment les reptiles. Dans la basse vallée du Var néanmoins, il est assez rare que jusqu’à fin décembre se manifestent des phénomènes marqués de froid précoce. Dans le cas d’un décalage du calendrier de travaux au-delà de novembre, une mise au point sera faite par les écologues en charge du suivi des chantiers pour le respect de l’efficacité de la mesure.

Concernant les reptiles et les amphibiens, les périodes les plus sensibles se situent au printemps (phase de

des reptiles :amphibiens Hivernation

Reproduction

(y compris migration vers les sites de reproduction et dispersion des

Période pendant laquelle des précautions sont à prendre en considération Période sensible

Concernant les oiseaux, la sensibilité est plus élevée en période de nidification que lors des autres périodes du cycle biologique (migration, hivernage, etc.). De façon générale également, cette période de nidification s’étend du mois de mars pour les espèces les plus précoces au mois d'août pour les espèces les plus tardives. Aussi, il est préconisé de ne pas démarrer les travaux de libération des emprises (défrichement/déboisement/terrassement) à cette époque de l’année, ce qui entraînerait une possible destruction de nichées (œufs ou juvéniles non volants) d’espèces à enjeu et/ou protégées et un dérangement notable sur les espèces en cours de reproduction.

Cette mesure sera d’autant plus efficace pour les espèces migratrices qui passent l’hiver en Afrique. Un démarrage des travaux durant cette période ne les affectera pas. Une fois débutés en dehors de cette période, les travaux de préparation du terrain peuvent être poursuivis même durant la période de reproduction uniquement si les travaux s’effectuent sans interruption. En effet, les oiseaux, de retour de leurs quartiers d’hivernage africains et/ou sédentaires, ne s’installeront pas dans le secteur du chantier, du fait des perturbations engendrées, et aucune destruction directe d’individus ne sera à craindre.

J F M A M J J A S O N D

Sensibilité écologique vis-à-vis des

oiseaux Reproduction

Concernant les chiroptères, les périodes les plus sensibles sont la période printanière et estivale (d’avril à août) durant laquelle les chauves-souris mettent bas et élèvent leurs jeunes. Cette période sera donc strictement évitée lors des travaux de défrichement qui vont toucher les habitats de chasse et de transit.

J F M A M J J A S O N D

Sensibilité écologique vis-à-vis des

chiroptères/mammifères Hibernation Mise bas, élevage et

émancipation de jeunes Hibernation Remarque très importante :

Les bâtiments présentent un intérêt potentiel indéniable, notamment comme habitat de gîte pour les Chiroptères anthropophiles. Pour autant, si à chaque passage diurne de l'expert lors des inventaires ECO-MED 2019, les bâtiments ont été inspectés, aucune trace d'occupation n'a été détectée (individus, guano, traces de frottement...) en 4 prospections réparties dans l'année. A noter également que l’EPA a fait réalisé par ses experts

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de écologues des prospections ciblées en septembre 2019 : prospection des bâtis en journée et transects acoustiques et caméra thermique en sortie de gîte potentiel. Ces prospections ont confirmé l’absence de colonies de chiroptères en gîte et les chiroptérologues concluent à des « potentialités de destructions d’individus lors de la phase travaux comme très faibles et la potentialité de destruction d’un bâti utilisé par une colonie lors de son cycle annuel comme nulle » (EPA, comm. pers. Avril 2020). Ces prospections sont suffisantes pour avérer l'absence de colonies de reproduction pour l'année 2019, mais ne sont pas suffisantes pour attester de l'absence d'occupation des bâtiments par des individus isolés ou comme site de repos nocturne ponctuel. La présence sur le site d'espèces anthropohiles au domaine vital réduit comme le Petit rhinolophe montre que le site peut très potentiellement être utilisé, quand bien même aucun indice n'a été détecté. Dans ce cadre, il a été proposé d'effectuer une expertise des bâtiments le jour-même de leur destruction pour s'assurer de l'absence d'individus lors de cette phase du chantier. S'assurer de la présence ou de l'absence d'utilisation des bâtiments requiert un temps de prospection bien supérieur à ce qui est possible dans le cadre d'un volet naturel et il n'est donc pas possible de lever ou non cette potentialité sur la base des inventaires réalisés dans le cadre des études actuelles.

Mesure R1.A : Réduction de l’impact local sur les populations d’Orchis à odeur de vanille (mesure d’atténuation de conception)

N.B. : La mesure qui suit prévoit d’éviter une partie des stations d’Orchis à odeur de vanille présentes sur la zone d’étude et ainsi réduire l’impact global du futur projet sur cette espèce. Cette mesure est en fait le fruit d’une réflexion amont de la maîtrise d’ouvrage et de MNCA, sur une conception des implantations qui prenait déjà en compte les stations d’espèces végétales protégées et remarquables identifiées sur le MIN depuis une décennie.

Ainsi, la station sud de cette espèce sera intégralement évitée, ainsi qu’une partie de la station nord. La zone évitée au sud, avoisinant les 4000 m², permettra d’éviter 330 pieds environ, et celle au nord totalise près de 6000 m² et permettra d’éviter environ 900 pieds.

Il sera impératif de faire intervenir un botaniste compétent afin de procéder à un balisage en amont du chantier à l’aide de grillage orange, pour matérialiser cette zone de façon visible pendant toute la durée des travaux. Le maintien de ce grillage sera vérifié dans le cadre du suivi écologique du chantier (Chapitre 12).

Exemple de balisage visant à éviter l’altération des milieux ouverts J. JALABERT, 11/05/2017, Bédarieux (34)

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de Carte 31 : Mesure de réduction R1.A ciblée sur la préservation de l’Orchis à odeur de vanille

Station entièrement évitée Station partiellement évitée

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de Le plan masse paysager (version finale) présenté ci-avant vient mettre en perspective en fonction du traitement de toute la façade est du projet, les zonages qui seront pris en compte en fait de préservation des populations d’orchidées. Pour une meilleure lisibilité, la légende est reportée sur la page entière qui suit.

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de

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Mesure R1.B : Entretien écologique des zones préservées d’Orchis à odeur de vanille (R1.A)

Afin de maintenir un milieu favorable aux espèces floristiques déjà présentes et potentielles, il est proposé de mettre en application une gestion écologique spécifique des secteurs préservés (une partie des stations d’Orchis à odeur de vanille) proches des emprises du projet.

Tout d’abord, la pose de clôtures pérennes après le chantier sur la façade de contact avec le MIN permettra de limiter le piétinement et par conséquent la dégradation des zones. En revanche, ces stations évitées devront être en lien avec le corridor écologique/merlon paysager de la mesure suivante (R2), c’est-à-dire qu’aucun grillage ne devra entraver les échanges entre les espaces concernés par R1 et R2.

Ensuite, ces secteurs devront être régulièrement entretenus afin de maintenir les milieux ouverts, ce qui est propice aux orchidées. Ainsi, une fauche tardive (entre juillet et octobre) voire une coupe d’arbres le cas échéant devra être pratiquée. Leur fréquence, fixée à tous les deux ans, dépendra cependant de la vitesse de la dynamique végétale, et pourra être adaptée selon la dynamique constatée. Ce point sera évalué lors des suivis biologiques qui seront dédiés à la faune et à la flore durant les 32 années de suivi engagé (cf. chapitre 12, Suivi scientifique sur 32 ans des impacts de l’aménagement sur la biodiversité locale).

L’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires sera évidemment proscrite sur ces zones préservées, en accord avec les prescriptions de la mesure E1 d’évitement technique en phase de fonctionnement.

Indicateurs de suivi à long-terme :

- Dénombrement des individus présents dans chacune des deux stations préservées ; - Estimation de la progression du recouvrement au niveau des stations préservées ; - Estimation de l’étendue de la station vers le corridor à l’Ouest.

Ces indicateurs de suivi permettront d’évaluer l’atteinte des objectifs de performance. Toutefois, ceux-ci ne sont pas chiffrables pour cette espèce. En effet, les variations inter-annuelles des populations d’orchidées peuvent être importantes, et la dynamique des populations de la zone d’étude est inconnue. De ce fait, l’objectif de performance serait a minima le maintien de ces deux stations préservées, en terme d’effectif et de recouvrement, au terme de plus de trois décennies d’exploitation du MIN.

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Mesure R2 : Création d’un corridor écologique de milieux ouverts et arborés et création de micro-habitats favorables aux reptiles

En complément de l’entretien écologique des stations préservées d’Orchis à odeur de vanille, il est prévu la création d’un corridor écologique afin de maintenir les fonctionnalités écologiques du secteur. Longeant le côté ouest de la zone d’étude sur une largeur variant de 10 à 40m, il s’implantera sur le merlon paysager qui fera office d’écran visuel avec la RM2209.

Vue en coupe du corridor (Source : Pièce n°4 Notice architecturale et paysagère)

La création de ce corridor écologique permettra en outre de satisfaire aux objectifs du SRCE en assurant la préservation du réservoir de biodiversité identifié à cet endroit. Ce corridor écologique constitue une mesure d’ERC majeure dans l’insertion du projet de MIN dans le site. L’ambition est de créer un milieu en partie ouvert et en partie boisé, véritable réservoir de biodiversité sur la commune de La Gaude dans le lit majeur du Var, dans un secteur soumis à très forte pression urbaine.

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de Ce corridor sera entretenu de la même manière que les autres périmètres préservés (cf. mesures E1, R1.B) :

- Éviter la fréquentation du public et le piétinement ;

- Conserver les milieux ouverts par une fauche annuelle entre juillet et octobre, avec évacuation des déchets verts vers une plateforme de compostage ;

- Proscrire l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires.

Bien que la zone doive rester majoritairement herbacée afin de permettre le développement des espèces patrimoniales concernées par le projet, des essences locales arbustives et arborescentes seront plantées, notamment pour servir de tampon visuel entre le corridor et la route conformément aux exigences paysagères.

La surface occupée par les ligneux devra conserver un ratio maximum de 50% (validé en concertation avec le cabinet en charge de l’aménagement paysager du MIN). Les arbres seront implantés sous forme de bosquets. De manière générale, les haies multi strates et multi-spécifiques sont les plus fonctionnelles pour la biodiversité. Les essences arborées seront donc plantées en mélange avec des espèces buissonnantes à haut potentiel mellifères (Aubépine, Prunellier, etc.).

Il importe de signaler que, dans un souci d’intégration écologique en amont, la palette végétale retenue a fait l’objet d’une approbation par l’experte botaniste d’ECO-MED :

Certaines espèces ont ainsi été écartées en raison de leur caractère horticole non indigène en PACA (Arbre de Judée Cercis siliquastrum, Tamaris à petites fleurs Tamarix parviflora, Sauge de Jérusalem Phlomis fructicosa, Santoline velue Santolina villosa, Santoline tomenteuse Santolina benthamiana, Thym luisant Thymus nitens, Sauge à feuilles de lavande Salvia officinalis subsp. lavandulifolia), voire envahissant (Mimosa d’hiver Acacia dealbata) ou potentiellement envahissant (Ficoïde à feuilles en coeur Aptenia cordifolia).

Ainsi la palette végétale retenue comprendra des essences locales, telles que : le charme houblon (Ostrya carpinifolia), le chêne pubescent (Quercus pubescens), le chêne vert (Quercus ilex), le frêne à feuilles étroites (Fraxinus angustifolia) ou encore le frêne à fleurs (Fraxinus ornus) pour la strate arborée, et l’aubépine monogyne (Crataegus monogyna), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), l’érable champêtre (Acer campestre), l’orme champêtre (Ulmus minor), le prunellier (Prunus spinosa) ainsi que le troène commun (Ligustrum vulgare) pour la strate arbustive.

Pour la mise en place de ces plants, des plants labellisés « Végétal local » devront être utilisés afin d’éviter toute pollution génétique que pourrait induire l’apport de plants horticoles. Plus d’information sur ce label sont disponibles sur le portail des Conservatoires botaniques nationaux : http://www.fcbn.fr/vegetal-local-vraies-messicoles . Cette isntruction a aussi été communiquée au cabinet paysagiste pour une prise en compte en amont.

Les espaces concernés par le label « végétal local »seront traités par hydroseeding, quantifiés en phase APD sur la base d’environ 20 000 m² sur 34 641m² d’espaces verts au sol (cabinet paysagiste, comm. pers.) .

Enfin, le contrôle et l’éradication de la Canne de Provence et des plantes exotiques envahissantes identifiées lors de l’état initial d’ECO-MED (cf. Carte 18) devront être assurés par des praticiens expérimentés de ce type de génie écologique afin d’éviter l’envahissement par ces espèces, entraînant la perte de fonctionnalité et de biodiversité du corridor. En effet, le merlon paysager devant être constitué du remblai issu de l’emprise technique du MIN, il est très probable que ces espèces se développent sur le futur merlon. Il est déconseillé d’effectuer un simple gyrobroyage des Cannes de Provence. Les retours d’expérience montrent en effet que la propulsion de débris favorise la reprise de la Canne. La seule manière d’espérer s’en débarrasser consiste à décaper le sol sur une épaisseur minimale de 30 cm, et d’exporter ce déblai contaminé par la Canne de Provence en décharge.

Dans une approche plus ciblée sur l’accueil d’espèces en particulier, rappelons que la création des bâtiments du projet du MIN va engendrer une destruction de l’habitat de reproduction et de nidification actuel des deux couples de Petit duc scops avérés dans la zone d’étude. Une mesure consistant en l’implantation de nichoirs (voir Mesure I2) en faveur de cette espèce s’avère nécessaire à court terme afin de compenser cette perte d’habitat mais pas suffisante à long terme. Il est donc proposé d’y substituer une mesure plus pérenne et qui sera effective à moyen terme : la plantation d’essences arborées qui, lors de leur vieillissement, présenteront des cavités. Ces essences seront implantées sous la forme de haies ou de bosquets au sein du corridor.

Le Peuplier blanc est une espèce particulièrement intéressante, dont la croissance est relativement rapide et qui en vieillissant présente des cavités très prisées des oiseaux cavicoles (Petit-duc Scops, Huppe fasciée, Chevêche

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de d’Athéna, etc.) ou de chauves-souris (Murin à oreilles échancrées, Noctule de Leisler, Oreillard gris, etc.). En 40 ans de gestion prévue avec le pétionnaire, il est certains que de telles cavités se seront développées. Il est convenu avec le cabinet paysagiste d’en planter environ 150 unités sur le merlon paysager, le long de la noue est.

Aussi, certains des éléments issus de la défavorabilisation de l’emprise (cf. mesure R3) pourront être conservés, afin de recréer des micro-habitats dans les zones de réduction à l’ouest et au nord (mesures R1, R2 et R5). Ces habitats consisteront simplement à déposer des blocs rocheux ou tas de pierres pour permettre de continuer à abriter la faune à enjeu (reptiles et Scolopendre ceinturée notamment).

Exemple de gîte « artificiel » favorable au cortège herpétologique et à la Scolopendre ceinturée V. FRADET, 01/09/2016, Besse sur Issole (83)

Indicateurs de suivi :

- Présence d’espèces floristiques ou faunistiques à enjeu en transit, alimentation ou reproduction - Vérification du maintien d’au moins 50 % de zones ouvertes en strate herbacée

- Évaluation de la survie des espèces locales plantées

- Surveillance de l’absence des espèces végétales envahissantes OU dénombrement ou estimation d’un pourcentage de recouvrement le cas échéant.

- Quantification de l’activité de transit par les chauves-souris : nombre de contacts

- Qualification de l’activité de transit par les chauves-souris : espèces contactées et abondance.

- À plus long terme : présence de cavité dans les arbres, et vérification de leur occupation.

- Fréquentation des micro-habitats pierreux par les reptiles (espèces, quantité) et la Scolopendre ceinturée.

Sur la base des suivis adaptés prévus dans les engagemnts qui suivent pour mesurer et controler l’efficacité de la mesure et de ces dispositifs (création de gîtes), la performance attendue est une fréquentation à terme de tous les gîtes artificiels créés et qui feront l’objet de suivis pluriannuels. En cas d’échec, des mesures correctives eront apportés par l’écologue en charge de ces suivis.

In fine, ce corridor sera en lien avec les habitats boisés présents au nord de La Gaude. Il constituera un espace de transit local secondaire, parallèle au corridor majeur constitué par le Var, où la faune pourra trouver des abris, des ressources alimentaires, un point d’abreuvement au niveau du canal des Iscles (temporairement en eau), et à plus long terme des habitats (sous réserve que les arbres développent des cavités ou anfractuosités).

La MNCA a entamé une réflexion sur la « couture » de ce corridor avec l’environnement proche (source : MNCA, Note de synthèse à l’attention de la DREAL [début de l’extrait] : ):

- A l’Ouest : La Baronne

L’OAP de La Baronne du projet de PLUm prescrit des principes de composition et d’insertion paysagère de nature à restaurer et à préserver les continuités écologiques entre coteaux et lit du Var. Les porosités et respirations paysagères ponctuent le périmètre de ce futur quartier. Des vallons à protéger et à repaysager y sont imposés. Des bandes plantées y sont prescrites.

- Au Sud : Les Iscles

Le futur quartier des Iscles est pour l’heure réservé à des activités agricoles et à une urbanisation future différée à une réflexion sur le devenir du site (voir PLUm). Néanmoins, l’ambition de la poursuite du corridor écologique Nord Sud du projet de MIN vers le sud sur le site des Iscles est affirmée. Ce corridor sera étiré vers le Sud et servira de

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de fil conducteur de la conception du développement des Iscles. Aujourd’hui, le projet de PLUm diffère toute action

Projet du M.I.N. d’Azur – SNMA – La Gaude (06) - Dossier de saisine du CNPN relatif à la demande de dérogation aux interdictions de fil conducteur de la conception du développement des Iscles. Aujourd’hui, le projet de PLUm diffère toute action

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