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V ERIFICATIONS / CORRECTIONS COMPLEMENTAIRES DES DONNEES BANCARISEES

Dans le document LISTE DES ABREVIATIONS (Page 40-43)

3. COMPARABILITE – FIABILITE DES RESULTATS

3.4 V ERIFICATIONS / CORRECTIONS COMPLEMENTAIRES DES DONNEES BANCARISEES

Préalablement à l’exploitation des données pour l’élaboration de la synthèse des résultats dans le présent rapport, un travail de vérification et de correction des données saisies en base a été mené. En effet, un certain nombre d’erreurs potentielles de saisie ont été identifiées et il est apparu la nécessité d’exclure certaines données.

Le processus de vérification des données saisies a été conçu de la même façon que pour les contrôles réalisés sur la qualité des données d’un point de vue métrologique :

- mise en place d’un contrôle automatique des données,

- puis validation, correction si possible ou exclusion des données manuellement par

« avis d’expert ». Cette étape a été réalisée par l’inspection des installations classées ou par l’INERIS lorsque cela n’a pas été possible.

Les vérifications ont porté sur les débits, les sites ayant plusieurs points de prélèvement, les sites ayant les flux les plus élevés et les secteurs d’activité auxquels sont rattachés les sites.

Ces vérifications sont détaillées dans les paragraphes ci-après.

 Débits :

- vérification des valeurs de débits élevées (débits supérieurs à 2000 m3/j) ;

- exclusion des prélèvements pour lesquels le débit saisi est nul (débit égal à 0 m3/j) ; - vérification des débits lorsque des écarts importants sont détectés entre les

différentes valeurs de débits saisies lors de l’ensemble des campagnes de mesures (écart supérieur à 10 entre les valeurs de débit maximum et minimum) ;

- les débits erronés ont été corrigés lorsque cela est possible. Dans le cas contraire, l’ensemble des résultats associés a été exclu du jeu de données41.

41 Il faut ainsi garder en mémoire que certaines de ces données exclues du jeu de données utilisé dans le présent rapport concernent possiblement des sites émettant des quantités de micropolluants au-dessus des seuils de surveillance pérenne ou d’études de réduction.

 Sites ayant plusieurs points de prélèvement :

Certains sites ont réalisé des campagnes de mesures sur plusieurs points de prélèvement.

Pour certains sites, il s’agit de plusieurs points de rejet (c’est le cas sur certains sites chimiques par exemple). Toutefois, dans d’autres cas, il peut s’agir d’effluents autres que les rejets de type effluent industriel (ex : eaux pluviales, effluents de tours aéroréfrigérantes, …) ou de points de prélèvement réalisés au sein du site (afin de déterminer l’origine de certaines substances par exemple).

- vérification des points de prélèvement pour les sites ayant saisi plus de 5 points de prélèvement : exclusion de points si possibilité d’identifier qu’il ne s’agit pas de rejet d’effluent industriel sortant du site (ex : point de prélèvement au sein du site) ;

- exclusion des points de prélèvement concernant des effluents autres que les rejets de type effluent industriel, notamment : eaux amont42, eaux pluviales, effluents de tours aéroréfrigérantes, blancs de prélèvement, données de surveillance pérenne43, données de surveillance initiale des stations de traitement des eaux usées urbaines44 (par recherche de mots-clés sur les champs « point de prélèvement » et

« prélèvement »).

Après vérification et exclusion, dans la mesure du possible, de ces points de prélèvement, on constate qu’environ 90% des sites ont saisi un seul point de prélèvement, un peu moins de 10 % ont saisi 2 points de prélèvement (dont une grande partie sont des sites chimiques) et seulement quelques sites ont plus de 2 points de prélèvement.

 Sites ayant les flux les plus élevés :

Par ailleurs, avant exploitation des données, une vérification des sites présentant les flux les plus importants a été menée, afin d’identifier, sur la base de la connaissance de l’inspection des installations classées et de l’INERIS, ceux qui présentent des flux anormaux. Par ce biais, quelques valeurs de concentrations ou de débits ont pu être corrigées (mais dans une moindre mesure).

 Secteurs d’activité auxquels sont rattachés les sites :

Certaines précautions sont à prendre dans l’interprétation des résultats concernant le secteur d’activité auquel chaque site est rattaché. En effet, le secteur d’activité tel que défini dans l’opération RSDE correspond, normalement, à l’activité polluante susceptible d’émettre des substances dangereuses et pas forcément à l’activité principale du site. Ce classement de chaque site a été réalisé par l’exploitant lors de la saisie des résultats en base de données RSDE INERIS. Le respect de cette définition lors du classement de chaque site au sein d’un secteur d’activité est difficilement vérifiable.

Les « croisements d’activités » les plus probables sont :

- entre les secteurs de la métallurgie (14.1 à 14.4), de la mécanique (20) et du traitement de surface (21) ;

- entre les secteurs « spécifiques » de la chimie (7 à 11) avec le secteur général de la chimie (6).

42 Certains sites ont effectué des analyses sur les eaux amont, c’est-à-dire les eaux d’alimentation de leur site (cf. paragraphe sur le « flux journalier importé » ci-dessous).

43 Certains sites ont saisi, par erreur, en base de données de surveillance initiale, des résultats d’analyse réalisés dans le cadre de leur surveillance pérenne.

44 Des stations de traitement des eaux usées urbaines ont saisi, par erreur, en base de données des installations classées, des résultats d’analyse réalisés dans le cadre de leur surveillance initiale RSDE (gérés par ailleurs).

Des travaux de vérification ont été conduits par les représentants des secteurs industriels concernant des sites inscrits dans certains secteurs afin de corriger une grande partie des erreurs d’affectation.

 Flux journalier importé :

Dans les cas où le rejet et le prélèvement sont réalisés dans le même milieu, et si des mesures de concentration des substances ont été effectuées dans le milieu à l’amont du prélèvement de l’ICPE, la note du 27 avril 2011 prévoit la possibilité de soustraire au flux moyen journalier émis par un site le flux « importé »45 par les eaux prélevées dans le milieu.

Le calcul de ce flux journalier importé n’a pas pu être réalisé de façon automatique en base de données, les flux concernés n’ont donc pas été corrigés. En conséquence, ces éventuelles déductions n’ont pas été prises en compte dans les données utilisées dans le cadre de cette étude. En revanche, elles sont prises en compte, sur le terrain, par les exploitants et l’inspection des installations classées pour chaque site concerné.

45 Règle de calcul exacte décrite dans la note du 27 avril 2011, partie 1.2.3.

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