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Au cours de mon année à Athènes, j’ai cherché à rencontrer différentes personnes pour discuter de différents quartiers, ressentis et projets de la ville. Les rencontres étaient parfois informelles et spontanées, parfois préparées. Par soucis d’authenticité et de simplicité, j’ai décidé de ne pas les enregistrer mais de juste prendre des notes sur carnet. Ces notes ont ensuite parfois été retranscrites et étoffées sur ordinateur. En voici quelques exemples.

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Re-Think Athens - Panagiotis Tournikiotis 24 Juin 2015

Panagiotis Tournikiotis est professeur d’histoire et théorie de l’architecture à l’école Polytechnique d’Athènes. Il a également été consultant dans l’équipe

de conception du plan régulateur de la métropole en 2011.

Équipe de pilotage du projet visait une réflexion pour tout le centre athénien. L’étude faisait parti de l’élaboration du plan régulateur de 2011. Bien que celui-ci soit prêt un an avant, il est présenté en Juillet 2011. Les lois qui le régissent ne s’appliqueront qu’en Août 2014.

Jusqu’ici, Athènes suivait des politiques de centralisation. La ville forme un cercle.

L’idée principale de cette équipe (plusieurs équipe étaient réparti dans l’étude de la métropole) était de redynamiser le parcours Patision – Panepistimio – Amalias – Syngrou. Ce parcours se prolongent alors jusqu’à la côte, permettant de relier le cœur urbain au littoral. L’avenue Syngrou connaît de nouvelles impulsions attractives. Une Bibliothèque, un musée, une université sont déjà implanté le long de ce axe. L’idée prévoyait une nouvelle ligne de tram (plus directe vers la cote). Projet validé mais non construit. Celui-ci prévoyait également une régularisation routière. En 2014, son statut est modifié, après avoir été classée voie A (respectant les limitations d’une autoroute), elle devient une voie de catégorie C, équivalent à une voie interurbaine (70km/h) en Août 2014. Bien que la réglementation aient été modifié, les usagers ne la respectent pas pour autant. Le même changement de statut est appliqué à l’avenue Poséidon, longue route longeant la cote Ouest de l’Attique à partir de la baie de Phalère.

Aujourd’hui, la Ville craint l’autoroute urbaine, et fait tout pour y échapper.

Autre proposition de l’équipe : dissuader le passage de la voiture dans les boulevards centraux, et particulièrement dans le Daktylos. Une volonté de faire évaluer son statut en « daktylos vert ». La voiture hybride est alors encouragée à circuler au sein de ce périmètre, alors que les places de parking sont diminuées. Des

études plus techniques sont menées par des équipes d’ingénierie civile, et aboutissent à 46 alternatives de circulation. La compagnie Attiko Metro étudie alors l’application possible de ces alternatives, et débouchent sur un plan de régularisation des feux.

La mobilité paraît alors au cœur de ce dernier plan régulateur. Cela explique alors l’émergence du projet Re-Think Athens. Il s’agit d’une manière de repenser la ville par la mobilité dans une ville non régulière, décentralisée par le plan de 1985, nécessitant une re-centralisation.

Les oppositions au projet sont nombreuses :

La première, la plus primaire, est celui de l’accessibilité en voiture supprimé. Le projet répond à cet argument en ne proposant pas moins de parkings mais de voiture désirée dans cette zone. La question de l’accessibilité se répond par la prolongation de la ligne de tramway jusqu’à Patision.

Une autre fronde qui s’élève est celle de la gentrification encouragée dans un centre-ville en crise. En réanimant l’espace public, on réattire l’activité, donc les capitaux, donc une hausse des prix est à prévoir. Les habitants actuels n’auraient alors pas les moyens de subsister dans ce quartier transformé.

Une menace serait de sur-conserver le quartier, devenant alors inflexible, comme l’a été Plaka au cours des années 1980. PATRIMONIALISATION

L’ensemble de rues piétonnes générées par le projet engendrent de l’insécurité. La présence de la drogue dans la capitale grecque est proéminente, et elle peut s’accompagner de criminalités. Problème n’est alors pas lié aux espaces piétons. Insécurité aussi importante sur voie de circulation.

Enfin, beaucoup réfutent toute planification et ne voient la ville que par l’autogestion. Cependant, pour changer le centre, il faut accepter des mutations du territoire. Si aucune intervention physique ne se réalise, il faut accepter la « loi de la jungle (urbaine) ». L’intervention du projet cherche à diminuer cet effet dé-régularisé, et donc parfois

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injuste.

La non mise en œuvre du projet connote un nouveau dysfonctionnement politique portant préjudice à la crédibilité des collectivités publiques face aux citoyens. En effet, au moment de faire passer le projet de Re-Think Athens face à la Cour Suprême, celle-ci se fie aux directives du Plan Régulateur de 1985 et refuse. Cette décision est à la fois logique, puisque les politiques de la ville ont énormément évolué entre le Plan Régulateur de 1985, et les intentions de Re-Think Athens, suivant les idées du Plan Régulateur de 2011 ; mais également insensée, puisque cela faisait trois ans que le Plan de 2011 avait été présenté officiellement, mais non ancré dans la loi.

Depuis Aout 2014, le Plan a été ratifié et peut s’appliquer. Le projet Re-Think Athens est administrativement prêt à être mis en œuvre. Le cahier des charges est rédigé. Il ne manque plus que le financement. En Novembre 2014, alors que l’Union Européenne acceptait de débloquer des fonds pour lancer la réalisation du projet, c’est le parlement qui n’obtient pas la majorité pour approuver cette décision. Le gouvernement de l’époque laisse de côté les grandes opérations de Travaux Publics, et le suivant n’a pas la tête à les relancer. Depuis, tous les semestres, le dossier du projet est soumis au concours européen pour obtenir les fonds nécessaires.

Aujourd’hui, plus de 30% des habitats du centre-ville athénien demeure sans usage. La mairie d’Athènes a recensé une chute de 35 à 40% de la population dans le centre-ville. Bien que la population et l’occupation illégale viennent fausser la réalité ressentie dans la ville, ces chiffres a mis en alerte les aménageurs urbain, désirant avant tout retrouver une occupation pour toutes ces ruines contemporaines.

Metaxourgio est particulièrement touché par ce phénomène d’abandon. En effet, beaucoup de ses demeures sont classées, et donc trop chères pour une rénovation en logement. Il fait parti du territoire d’application du SOAP, un autre projet de planification du centre urbain.

Exarchia - Vaggelis Nanos

Vaggelis vient de Petroupolis, ville en périphérie de la ville. Il habite à Exarchia depuis 10 ans.

Selon lui, l’esprit de résistance ancré dans le quartier est apparu petit à petit à partir de la guerre civile, après 1920’s. Le 80 Themistokleous, sur la place Exarchia témoigne d’un passé engagé du quartier. C’est en effet à cet endroit que les communistes, opprimés à la sortie de la seconde guerre mondiale, se regroupaient et y avait installé leurs armements.

Les émeutes existent dans le quartier depuis les années 1980, mais la mobilisation s’est radicalisée après les événements du 6 Décembre. La vie sur la place publique s’est intensifiée.

Définition du quartier selon lui : Esprit de quartier. Espace solidaire, de communication et d’expression (sur les murs, par les nombreux événements, comités...). Toutes les nouvelles idées viennent de ce quartier. Nid culturel : de nombreux groupes de rock ont émergés dans le quartier. D’ici ont également apparu des mouvements culturels radicaux.

Quartier peuplé d’étudiants, et de maisons d’éditions.

Quartier unique même si de tels organisations émergent dans d’autres quartiers. Metaxourgio est bon quartier pour la culture et est moins chère. Exarchia considéré comme pas si peu cher. Proximité de Kolonaki, Neapoli... Loyer assez élevé dans le quartier, comparé à d’autres quartiers athéniens.

La « popularité » du quartier fluctue selon les périodes. Si aujourd’hui, il attire même les touristes, le quartier était considéré dans les années 80 – 90 comme le démon d’Athènes. Il était le cœur de l’économie souterraine de la ville, le trafic de drogue était plus palpable à l’époque, géré par des mafias. Beaucoup pensent encore aujourd’hui que la police attire les junky ici. Beaucoup d’entre eux sont désormais à Pedion Tou Areos. Plus tard, ces addictes occuperont le quartier d’Ommonoia. Ces 3 lieux s’échangent la 20 Juin 2015

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présence de drogués.

Nosotros est un espace social libre. Un des premier espace social du quartier, il naît en 2005. L’esprit de ce lieux, occupant librement un immeuble inhabité, est de pouvoir proposer des usages pour tous, sans aucune bannière politique. De nombreux cours gratuits dans différents domaines sont proposés. Il contient également un bar et une cuisine. Espace très populaire après l’ouverture en 2005, une centaine de personnes s’y rendaient pour les différentes « activités ». Aujourd’hui, suite à l’élan revendicatif de 2008, de nombreux autres espaces ont ouverts dans le quartier et l’affluence de Nosotros a baissé.

Un exemple d’autres actions dans la métropole : le jardin botanique occupé à Petroupoli.

Navarinou. Parking à la base qu’ils voulaient agrandir. Les riverains se sont opposé au projet, et l’ont transformé en jardin en 2009 Seule importante occupation de l’espace public en dehors d’Exarchia : Occupation de Syntagma. Il s’agit d’une action plus philosophique, la notion de démocratie était mis en question. On se pose et on réfléchit. Les revendication ayant suivi le 6 Décembre étaient plus « actives », activistes, concrètes.

Vaggelis fait parti d’un collectif de production musicale. Il faisait partie d’une des radios pirates d’Exarchia, mais celle-ci a fermé. Il utilise ses compétences d’ingénieur son pour contribuer à différents événements organisés par différentes associations, comités. Ceux-ci se financent souvent par donation et vente de boissons et nourritures lors des événements.

Mouvement de solidarité citoyenne autonomes, indépendant vis à vis du pouvoir en place vient d’un manque de confiance envers l’Etat. Cette méfiance ferait même partie de la culture grecque selon Vaggelis. Personne n’aime vraiment l’Etat.

Psirri - Maria Markou

Maria Markou est professeur d’urbanisme à l’école Polytechnique d’Athènes

Description du plan d’Athènes pendant l’occupation ottomane Fortif autour de l’acropole et portes

Psirri = réseau libre de petites rues comprenant le « bazar » de la cité avec le quartier turc. Coté Plaka = athénien.

Plan de 1833 : volonté de superposer ville passée et moderne, batis pres de l’acropole démolit, labyrinthe de Psirri conservé. Correspond au quartier artisanal de l’époque.

Un an après, nouveau plan néoclassique, la structure actuelle e la ville se met en place, mais le réseau de rue de Psirri est encore conservé. Réseau concentré autour d’une place. Les halles sont en projet

Quartier populaire, artisanat fort, maison sur court ou bati à un étage. (quartier riche à Kolonaki ou Plaka, famille bavaroises s’y installent). Premiers signes de séparation sociales

3 caratères : ottoman par réseau de route

mixité d’habitat : populaire et bourgeois activité commune : artisanat

Commerce se met en place avec halles et influence de Monastiraki Artisanat : Travail de différents matériaux : fer (petites industries + commerce) >> Serrurerie

+ Cuir

Tissu (particulièrement influencé par Aiolou et Ermou)

Importance de l’artisanat change rapport à l’espace public : travailleurs se retrouvent dans esp public pour manger, faire des affaires...

Batiment deviennent lieu de résidence + professionnel car etage entier deviennent ateliers de fabrication

23 Janvier 2015

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Psirri va petit à petit perdre cette fonction qui le fait fonctionner jusqu’ici : après 2e GM, jusqu’au début des 80’S on cherche a renvoyer les industries a l’ext de la ville, et on accorde de – en – d’importance au petit secteur secondaire... Charte européenne d’aménagement du territoire conduit à une transformation des centre ville, axé sur commerce principalement. Au même moment, prise de conscience de la pollution. Cette politique administrative est un prétexte supplémentaire pour laver le centre ville athénien... Psirri devient un quartier idéal pour gentrification car reste central, et sur l’itinéraire touristique. Beaucoup de vieilles maisons vides ou à vider. Grosse ent déménage à l’ext de la ville, et les petites ont du mal à survivre car fct avec réseau local, or, à la meme période, vidage du centre ville de ses habitants.

Nouvelles activités qui se montent : tavernes, bar car investissement pas trop cher, pas « encombrant » + Cultures : galeries arts, ateliers d’archis, designers installée dans anciens ateliers de production Pb = habitat car monde de la nuit se développe donc trop de nuisance pour créer une nouvelle attractivité immobilière.

Pauvreté apparaît dans 90’s, extension du réseau de vente de drogue vers halles, apparition de la mafia + vente de femmes. Aucun investissement de l’Etat par rapport à cette partie Nord de Psirri.

A la préparation des JO, dvt du metro crée nouveau pôle d’activités nocturnes (Kerameikos, Thissio). Psirri se retrouve délaissé, utilisé par seulement les hab du quartier, pas de dvt, pas de véritable gentrification attractive.

Après JO : Folie de sécurité, début du véritable stigmate, identification des immigrants « gris » (africains, qui se retrouvent en masse et trouvent du boulot). Mais immigrants Bengladesh, Pakistan + Vague d’im MO se retrouvent dans la rue et portent le stigmate.

Gouvernement conservateur veut alors ramener de la pop « saine » pour remplacer pop « malade ». Mais pas de réelle intervention sur urba car pas d’urba public

Plan de renouvellement urbain de Psirri date de 1993 (première études). Deuxième étude en 2006-7

Quelques interventions mais à petite échelle : rénov Ermou + Rénov halle aux fruits

Quelques études urbaines de Metaxourgio, Omonia, Exarhia par urba privés

Toujours basé sur conservation sites archéo.

Après crise 2008 : Plus de budget pour penser à l’urba global, seule question importante devient l’emploi, et la sécurité

Même à l’échelle européenne, l’aide est apporter au secteur privé pour investir dans les centres villes (projet Jessica).

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Psirri: Gareth + Impact Hub + Recycle Art

Différents témoignages d’actifs et/ou habitants de Psirri

Gareth Jones, gérant de Vicious Cycles Athens :

Installé dans la rue depuis 5 ans avec 4 autres amis à lui, différentes activités : bar, design office...

Avant : au niveau du bar d’à coté, existait deja un bar, mais très mauvais état, peu fréquenté.

Avant : Clinique de Méthadone basée au bout de la rue. Beaucoup de dépendants à la drogue venait ici pour des cures, rue malfamée. Lorsque la clinique à déménagé, moins de « drug addicts »

Quartier très individuel. Beaucoup de différentes compétences dans le quartier. Beaucoup d’unités individuelles : commerce, petites industries, travail de différentes matières... (ex : fabricants de gants en cuir traditionnel, installé depuis 50 ans)

La crise peut aussi créer des nouvelles possibilités, opportunités. Rapport au vélo : Athènes rattrape les tendances, la ville se met petit à petit au vélo. De plus plus de cyclistes, clients depuis qu’il est arrivé (10 ans). La mode du vélo a commencé il y a 5 ans. A son arrivée, jamais il ne croisait de vélo en se baladant dans la rue. Aujourd’hui, de plus en plus fréquent d’en voir.

Emplacement du quartier : intéressant, car proche du quartier touristique (Monastiraki)

Quartier au bord de la gentrification, début de gentrification.

Rapport au bati : quasi aucune nouvelle construction car énormément de restriction, quartier classé. Seul transformation possible= rénovation, et encore bcp de restrictions. Pas même possible d’ouvrir mur séparant deux boutiques (pour donner lien Mars 2015

entre bar et magasin). Peu de logement ici, car taxes très élevées. Conclusion : « Athènes est une ville assez « débraillée ». Plus de personnes préfèrent savoir ce qu’il y a à l’intérieur plus qu’à l’extérieur ».

Impact Hub, Karaiskaki 28, Psirri

Le centre d’Athènes créé il y a 2 ans. Réseau mondiale créé il y a 5 ans.

Espace de Co-Working pour jeunes start-up, ayant pour objectifs d’avoir un meilleur impact sur le monde.

Lieu de travail, de vie (cuisine, garage/atelier pour réparer vélo par exemple, cour, terrasse...) de réunions, d’exposition.

Espace situé dans un ancien manoir conçu par Ernest ziller, un des plus grands architectes néo classique de la ville (il a conctruit bibliothèque nationale, zappeion, rénové stade panathénique...). Rénovation très simple, conservation d’un maximum d’éléments originaux. Le plus gros du travail fait lors d’une première rénovation dans les années 90 lorsqu’un pub s’est installé ici.

Au sous-sol, bibliothèque ouverte il y a un an, fruit d’un projet développé grâce à Impact Hub.

Recycle Art

Association spontanée personnelle menant pleins de petits projets. Objectif d’origine : ouvrir jeune sur la ville, respect de l’histoire, philosophie de vie. « Beaucoup de jeunes paraissent désorientés

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à cause de la crise ». Selon elle, « 2012 marquait vraiment la fin d’un monde. Le rêve capitaliste. Depuis, un autre monde est né, la réalité. »

Sa maison à multi usage. Au rez de chaussée, friperie constitués de vêtements usés retouchés par elle même, et l’aide de jeunes qu’elle forme. Sur son seuil : ponctuellement, d’autres vendeurs, brocantes organisées. A l’étage, son logis peut servir de hall d’exposition temporaires; sa cuisine, de buvette ; une de ses chambre, de chambre d’hôte via Airbnb. Son toit terrasse, à vue panoramique sur l’acropole l’agora et le Lycabette, lui, peut également accueillir exposition de travaux artistiques, ou encore de concert.

Réflexions : comment vivre différemment, manger différemment, à travers l’art.

Beaucoup de démarche ont du être faite pour rendre le lieux, les événements légaux. Gâchés par des manques de respect.

Problème : cumul de mauvaises expériences. Beaucoup des amis, jeunes personnes avec qui elle collaborait n’ont pas respecté son travail, ses convictions : utilisation abusive de ses lieux, défaut de paiement des événements organisés. « ceux avec qui je travaillais, qui gérait l’entrée à 2 euros, permettant d’avoir une bière, en ont profité pour inviter des amis à eux. Comment je fais moi, pour rembourser les frais du à l’organisation ? ». Plusieurs déceptions qui la conduise aujourd’hui, à ne vouloir collaborer qu’avec des étrangers. Plus de confiance aux grecs, car perdus, pas de conscience de la réalité. Trop dans le rêve, ne sortent pas de l’utopie.

Ouverture : Konstantinos, cuisinier se baladent dans les rues du centre ville avec cuisinière pour proposer de la nourriture gratuite à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en payer.

Psirri: Romantso

Témoignage de Christina, une des membres du collectif Bios, et une des gérante du Romantso à Psirri

Batiment du Romantso = Vieille imprimerie datant des années 1940. Romantso = magasine populaire. Beaucoup d’édition de magasines dans ce quartier.

L’imprimerie ferme en 1980.

Transformé en bureau, puis en imprimerie indépendante, autogérée. Différents types de journaux étaient imprimé la bas. Courant années 1990 : le batiment se dégadre petit à petit.

Mauvaise réputation du quartier des années 1940 jusqu’aux années 1980. Autour d’Omonoia se développe un quartier de la création. Le quartier reste en vie grâce à ce types d’activités (imprimerie, photographie...). Après les années 1990, cette zone commence également à se dégrader, devient le refuge des immigrés du Bengladesh, Pakistan, Egypte... La rue Geraniou devient un véritable ghettos, trafic de stupéfiants s’implante dans le quartier. Le bâtiment était fermé depuis 2002, et se retrouvait en mauvais état. Des nuées de cafards s’échappaient de la porte d’entrée... En 2012, c’est une organisation privée auto fondée qui rachète le bâtiment, et le rouvre. L’organisation existe depuis 2001. Elle s’est révélée par l’organisation d’un festival se tenant à Baïos. En 2003, l’organisation décide d’étendre ses activités en ouvrant un bâtiment sur la rue Peiraos. Elle opérait principalement dans le secteur des nouveaux médias, des nouvelles communications (essor d’internet à l’époque). Ils promeuvent également les arts performatif, le

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