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Entretien Bibliothèque Thérèse Husson du Musée Hector Berlioz

Table des annexes

Annexe 3 Entretien Bibliothèque Thérèse Husson du Musée Hector Berlioz

Entretien par téléphone avec Amélie Meunier-Carus, bibliothécaire, à Grenoble, le 28 mai 2018.

1. Quelle est la position ou le statut de la bibliothèque par rapport au musée ?

Amélie Meunier-Carus : Ça peut être une aide pour les recherches, en fait, finalement, et

puis il y a à la fois des documents contemporains et des documents plus historiques, qui sont entre collection et ouvrages, comme, par exemple, des partitions anciennes, des ouvrages du docteur Berlioz ou du don du père de Berlioz, ce genre de choses. Il y a des documents autre que des ouvrages contemporains (il y a des documents du XIXe et du XXe-XXIe siècles et de différents secteurs). C'est une aide pour les recherches, mais aussi pour chaque exposition. On fait aussi des commandes d'ouvrages en lien avec la thématique des expositions, ce qui permet d'enrichir aussi les collections de la bibliothèque et d'avoir aussi un support de recherche.

2. Est-ce que vous savez comment a été décidé d'ajouter une bibliothèque dans le musée Hector Berlioz ?

A. M.-C. : Je pense que les collections se sont accumulés au fil du temps : il y a eu pas mal de

dons d'ouvrages, en lien notamment avec la musique, avec Berlioz. Après, je ne sais pas s'il y a eu une volonté de fonder un espace documentation.

3. Est-ce que vous pouvez me dire d'où vient le fonds de la bibliothèque ?

A. M-C. : Il y a à la fois des dons de particuliers, des dons également de l'Association

qui peuvent paraître chaque année autour de Berlioz, ou des ouvrages intéressants autour de la musique, ou des expositions temporaires. Par exemple, comme l'année dernière, on a fait une exposition sur Berlioz à Londres, nous avons acheté pas mal d'ouvrages sur tout ce qui était en rapport avec les Expositions universelles de Londres. Cette année ce sera plus autographies et caricatures, donc on a aussi enrichit les collections par rapport à ces thématiques là. Cela peut être, aussi, des thématiques connexes, pas forcément en lien direct avec la musique, mais en lien avec nos expositions.

4. Est-ce que vous avez une organisation particulière pour les collections de la bibliothèque ?

A. M.-C. : On est vraiment en plein travail, justement, d'inventaires, et à la fois de classement

donc on a essayé de faire un classement thématique. Nous n'avons pas suivi forcément un classement Dewey, on a fait vraiment un classement thématique par rapport à nos collections, qui sont vraiment orientées musique principalement, et qui comprennent beaucoup d'ouvrages aussi, autour de Berlioz. C'est vraiment très spécifique comme collection, donc c'est un classement qui est plutôt thématique : tout ce qui est partitions, les ouvrages purement Berlioz, on a une partie plutôt Arts (peinture, sculpture, autres formes d'art), une partie plutôt Histoire, une partie Littérature car on a aussi des ouvrages de littérature, une partie aussi Musique avec à la fois, des ouvrages plus généraux qui vont aller jusqu'aus ouvrages particuliers (des monographies sur d'autres compositeurs). On a aussi des disques, des CD, périodiques, des revues auxquelles le musée va être abonné (les revues Diapason et des revues plus XIXe siècle).

5. Est-ce que vous avez un fonds iconographique ?

A. M.-C. : Alors oui. Il y a quelques photographies qui sont dans la bibliothèque, mais après,

je pense que ces photographies sont peut-être plus inventoriées dans les collections « Musée » (elles sont plus inventoriées en tant que fonds du musée et non pas en tant que bibliothèque).

6. Comment intervient la bibliothèque pour l'organisation des expositions du musée (un travail préliminaire des conservateurs) ?

A. M.-C. : Oui tout à fait. Le responsable du musée vient chercher des ouvrages qui peuvent

l'intéresser, concernant la thématique d'une exposition qui est en train de s'organiser, (on est vraiment dans le même bâtiment) et puis effectivement, après, il y a une recherche qui se fait pour trouver des ouvrages, qui pourraient être intéressants pour les recherches du

conservateur. À ce moment là, on peut passer une nouvelle commande.

7. Est-ce que vous faites un travail de catalogage ?

A. M.-C. : Il y a eu la numérisation des collections (une grande partie sur les fonds Ninon

Vallin)par la partie musée. On utilise un logiciel de catalogage, SKIN LIBRIS, pour le fonds de la bibliothèque et SKIN MUSEUM pour les collections muséales (ces deux logiciels viennent de SKIN SOFT, l'interface général).

8. Quels objets sont catalogués avec SKIN MUSEUM ?

A. M.-C. : Ça va être tout ce qui est collection, par exemple, sculpture, peinture, lithographie,

dessins etc. et SKIN LIBRIS, ça va être vraiment les ouvrages de la bibliothèque et les périodiques.

9. Comment se fait le catalogage avec SKIN LIBRIS ?

A. M.-C. : En fait, il y a possibilité de faire des imports de notices, depuis la BnF ou Sudoc,

par exemple, notamment au numéro ISBN, ou en faisant une recherche par titre ou autres. On peut créer soi-même sa notice sur le logiciel. Une fiche bibliographique est faite, puis, une fiche exemplaire pour l'objet en tant que tel.

10. Est-ce que c'est un catalogage de bibliothèques spécialisées ?

A. M.-C. : Le logiciel doit être utilisé par pas mal de structures. Je sais qu'au niveau du

département de l'Isère c'est ce logiciel là, qui est utilisé, donc j'imagine que c'est pour tout ce qui est bibliothèques départementales.

11. Est-ce que les collections d'ouvrages du musée sont accessibles au public ?

A. M.-C. : Alors là non, pour le moment, il n'y a pas encore d'accès. Comme il va y avoir

peut-être une rénovation prochainement du site Internet, l'idée ce serait aussi que les gens puissent aussi avoir accès aux collections, et notamment aux bases de données sur ces

logiciels là [SKIN LIBRIS et SKIN MUSEUM] mais je ne sais pas si ce sera possible ou pas, pour le moment c'est vraiment en projet.

12. Comment de font les acquisitions et les dons/legs ?

A. M.-C. : Pour les dons, c'est vraiment au compte-gouttes : des personnes vont nous amener

des lots de livres ou on nous contacte puis, on voit avec le responsable, si, effectivement, c'est intéressant ou non pour le musée. S'il y en a en double ce n'est pas forcément utile de les acquérir, sachant qu'on a un petit manque de place aussi, au niveau de la bibliothèque et que, ça devient de plus en plus compliqué, on va dire, pour stocker des ouvrages, donc forcément, il faut faire des choix aussi.

Pour les types de personnes qui donnent, il n'y a pas de profil type, après, c'est souvent des gens qui habitent à proximité et qui connaissent le musée en se disant que cela pourrait nous intéresser.

Les acquisitions sont toujours en lien avec Berlioz, que ce soit proche ou éloigné. Après, il y a des ouvrages d'art aussi très génériques : ouvrages d'art qui permettent de cerner un contexte, ouvrages historiques, principalement de l'époque du XIXe siècle (mais aussi sur d'autres époques), des œuvres littéraires, des ouvrages sur tout ce qui est muséologie, muséographie et des thématiques un peu plus particulières comme les maisons d'artistes, comme celle de Berlioz, par exemple).

A. M.-C. : Alors ça nous est arrivé très récemment. Jusqu'à présent, comme nos ouvrages

n'étaient pas publiés sur une base, les gens ne savaient pas forcément ce que l'on avait comme collections. Un musée du département, avec lequel on est en lien, nous a donc contacté, pour savoir si on avait un ouvrage qu'ils recherchaient. Mais, finalement ils ont achetés l'ouvrage donc finalement ça ne s'est pas fait. Effectivement, par le biais de cette mise en ligne des collections, sur SKIN LIBRIS, les autres musées sont amenés à voir ce qu'on peut, potentiellement avoir, comme collections et nous, pouvons voir ce que, eux, ont comme collections qui peuvent nous intéresser, pour nos recherches ou autres (préparer une exposition).

14. Est-ce que vous avez des dossiers d'artistes ?

A. M.-C. : Je ne pense pas qu'on ait vraiment des dossiers d'artistes. On a plus ce qui est

correspondances avec les originaux de ses lettres, ce genre de choses. Après tout ce qui est ouvrages, par exemple, avec ses contemporains, on va avoir justement pas mal d'ouvrages sur Victor Hugo ou sur d'autres artistes, Delacroix ou autres, du XIXe siècle. Après, ce qu'on va avoir, c'est plutôt ce qu'on va appeler « Revues de presse », (pour les articles anciens on va avoir des dossiers) ou même la revue de presse actuelle, avec tous les articles qui peuvent paraître dans la presse autour du musée ou autour de Berlioz, par exemple, avec le festival Berlioz, on va conserver tous ces documents aussi (il y a aussi des archives au musée).

Annexe 4 : Entrevue bibliothèque de l'ancien Musée de Peinture et de