• Aucun résultat trouvé

Pour Saint-Antoine-l’Abbaye, là on peut dire qu’il y a eu un jeu d’acteurs, surtout avec la conservatrice de l’époque, Isabelle Experton, tu devrais l’interroger

Mille-Pas ? On parle d’un secteur qui couvre les caves de la Chartreuse, Mille-Pas et le parking de la Sernam ; le fait générateur de notre intervention sur ces lieux est économique, à l’annonce du départ des Caves de Chartreuse pour le site d’Aiguenoire en Chartreuse pour des raisons règlementaires imposées par la DREAL, le site est classé ICPE, l’urbanisation de Voiron a rattrapé les caves, du coup le site en centre-ville n’est plus adapté pour l’activité industrielle, le stockage des boissons, en particulier obligerait l’entreprise à faire des travaux exorbitants pour garder son activité industrielle sur place… La CAPV a proposé d’accompagner cette entreprise, qui est emblématique à Voiron ; il y a des enjeux économiques et touristiques, le site accueille plus de 80 000 visiteurs par an, entre les caves et la boutique ; comment faire de ce point faible un avantage ? on a distingué le volet activité industrielle, qui part en Chartreuse, et le volet touristique, qui reste à Voiron ; les caves ont fait travaillé un BE, le cabinet Protourisme, sur les questions de scénographie, de marketing, sur les attentes des consommateurs, les valeurs liées aux propriétaires, des moines, et un cabinet d’architecte, Barillot, ce cabinet qui est dans l’Ain a travaillé sur la cité du chocolat Valrhona à Tain-L’hermitage ; il a été décidé de conserver quand même une cuve sur le site de Voiron, c’est autorisé, et c’est important si on veut garder l’esprit du lieu, l’odeur…les caves ont aussi commandé une étude à un bureau d’architecte, pour réfléchir à l’utilisation du bâti, l’idée est de maintenir l’équipe de back office sur le site, en tous cas pour le moment ; et puis c’est une intention de la CAPV, au titre de sa compétence tourisme, peut- être de transférer l’office du tourisme sur le site, l’OT accueille aujourd’hui plus des habitants, peu de touristes extérieurs ; sur ces deux études commandées par les caves, rien ne filtre pour le moment ; la ville de Voiron est propriétaire de la parcelle de Mille-Pas ; il y a eu une étude de faisabilité sur la reconversion du château en un restaurant gastronomique, et une étude urbaine en cours de finalisation commandée par la CAPV sur l’ensemble de quartier et réalisé par Romain Allimand; car le périmètre de réflexion s’est élargi, on est quand même en entrée de ville, secteur à forts enjeux, avec la présence en proximité du lycée, de la médiathèque… ; pour le château le repreneur, suite à un appel à projet, est identifié, il va développer un restaurant et de l’hôtellerie avec 9 chambres ; le chantier de réhabilitation va démarrer ; pour la prise en compte des dépendances, rien n’est acté pour le moment ; bon la ville de Voiron devait nous céder le domaine pour un euro symbolique ; mais elle n’a pas souhaité se dessaisir de son patrimoine, du coup la ville reprend la main et ne nous cède plus le domaine, du coup on va transférer le contrat de l’AMO ; Sur la prise en compte du patrimoine, on a plusieurs études, les 2 études commandées pat les caves, l’étude du cabinet Archipat commandée par le service Aménagement avec l’appui du service culturel sur un diagnostic patrimonial des dépendances du domaine, l’étude a permis de rappeler que par le passé, le site formait un seul tenant, il y avait une cohérence entre le château et les caves et l’espace entre les deux ; comment on fait fonctionner, articuler, ces différentes études dans le projet, mettre en cohérence ces différents espaces ; l’espace tampon entre le château et les caves, c’est le jardin et le parking des salariés des caves, c’est un espace stratégique où on pourrait imaginer des choses ; on recherche des financements de la Région et on repositionne le financement du Département, qui est dédié au développement économique du projet ; mais du coup avec les changements récents, quelle gouvernance du projet, qui va assurer la maîtrise d’ouvrage ? on a travaillé en bonne intelligence avec Christelle Four, l’enjeu c’est de concilier un projet économique avec la protection d’un site, un projet d’activité ça permet de ne pas laisser la maison se détériorer ; dans l’absolu il faudrait remettre le toit selon les préconisations du patrimoine mais ça a un coût, quand on cherche un repreneur il ne doit pas avoir des investissements trop lourds ; je fais le parallèle avec l’immeuble de la banque de France à Voiron, qui maintenant est occupé et entretenu ; il faut respecter les traces du passé, mais un projet peut faire vivre le lieu, pour évite qu’il pourrisse ; il

faut trouver des compromis raisonnables ; on vient de choisir un maître d’œuvre pour les travaux du château, les travaux démarrent le mois prochain par le désamiantage, la livraison est prévue pour septembre 2019 ; il faudrait que tu rencontres Yves Massy, l’architecte de la ville de Voiron, et Eliane Zappia, responsable communication des caves et du projet « grand avenir », contacte de ma part mais pas tout de suite car elle n’est pas très disponible dans les mois à venir

Annexe 2-5 Entretien auprès de Marie-Chantal Jolland, Maire de Saint-Antoine-l’Abbaye et