3.1. Paramètres gastriques
3.1. 1. Etude macroscopique
Les Differences macroscopiques et les types de lésions gastriques observés chez les rats traité
par l’éthanol seul ou en cas de prétraitement par la ranitidine (50mg/kg/j) ou la propolis
(50mg/kg/j) pendant 8jours sont représentées dans la figure 13 ci-dessous.
Macroscopiquement
,les estomacs des rats traités par l’éthanol seul (B) présentent des hémorragies
et de nombreuses lésions profondes (ulcérations) qui couvrent toute la surface de l’estomac par
rapport à ceux traités par le véhicule (A), aucune lésion n’a été enregistrée. Le prétraitement par
la propolis(C) ou par la ranitidine (D) a réduit le nombre et la gravité des lésions. Avec la
propolis on a enregistré des lésions rares et superficielles. Avec la ranitidine, présence de
quelques lésions associées parfois à des hémorragies.
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Figure 12. Macroscopie des estomacs des rats, (A):Témoin traités par le véhicule, (B): Traité par l’Ethanol seul (ETH), (C): prétraité par la propolis (EEP+ETH) et (D) : prétraité par la ranitidine
(RAN+ETH).
Lésions superfécielles Lésions profondes Hémorragies
3.1.2. Indice d’ulcère et pourcentage de protection
L’indice d’ulcère a été déterminé comme mentionné dans la partie matériel et méthode, après
observations macroscopiques etdétermination du nombre et du grade des lésions observées chez
les animaux de chaque groupe.
Le tableau 6montreles variations de l’indice d’ulcère et le pourcentage de protection chez les rats
traité par l’éthanol seul ou en cas de prétraitement par la ranitidine (50mg/kg)ou la
propolis(50mg/kg) pendant 8jours.
A
C D
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Tableau 6. Indice d’ulcère et pourcentage de protectionchez les rats traité par l’éthanol seul ou en cas de prétraitement par la ranitidine (50mg/kg)ou la propolis(50mg/kg) pendant 8jours.
Témoin Ethanol Ethanol+Ranitidine Ethanol+EEP
Indice d'ulcère (IU) 0 2,64±1,31
#2,12±0,84* 0,56±0,42**
% de protection 100 0 19,69 78,78
Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin : #P≤0.05 désigne un effet significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par ETH : *P
<0.05 désigne un effet significatif ; **P≤0.01 désigne un effet très significatif.
Les résultats obtenus montrent que l’éthanol absolu a un effet ulcérogène avec un indice de
2,64±1,31 par rapport au témoin non traité (0). L’EEP et la ranitidine permettent de réduire cet
effet avec des indices d’ulcères de 2,12±0,84(réduction significative) et0,56±0,42(réduction très
significative) respectivement. L’effet protecteur de l’EEP (78.78%) est mieux que celui de la
ranitidine (19.69%).
3.1.3. Production de mucus
La figure 13illustreles variations des quantités de mucus, chez les rats témoins, les rats traitéspar
l’éthanol seul ou en cas de prétraitement par la ranitidine (50mg/kg/j)ou la propolis(50mg/kg/j)
pendant 8jours.
Page 41
Figure 13. Production de mucus gastrique chez les rats traités par l’ETH absolu (1ml) seul ou en prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou par la Ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jours.
Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin :#P≤0.05 désigne un effet significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par
ETH : **P≤0.01 désigne un effet très significatif.
Nous avons enregistré une réduction significative de la quantité de mucus (p≤ 0.05) chez les rats
traités par l’ETH absolu seul, (0.15±0.03g) contre (0.40± 0.16g) chez les rats témoins. Alors que
leprétraitement par la ranitidine ou l’EEP à la dose de 50mg/kg/jour pendant 8jours a provoqué
une augmentationtrès significative (p≤ 0.01) de la production de mucus; (0.20 ± 0.1 g et 0.27±
0.08g respectivement) par rapport au groupe ETH seul.
3.1.4. Variationsdes volumes de jus gastrique
La figure 14 ci-dessous représentent les variations du volume de la sécrétion gastrique chez les
rats : témoins, traités l’ETH seul, ou prétraités par la ranitidine (50mg/kg/j) ou l’EEP à
(50mg/kg/j) pendant 8jours.
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45Temoin Ethanol Eth+Ran Eth+EEP
M u cu s (g )
#
**
**
Page 42
Figure 14. Variation des volumes du jus gastrique chez les rats traités par l’ETH absolu (1 ml) seul ou en prétraitement par l’EEP (50 mg/kg/j) ou par la Ranitidine (50 mg/kg/j) pendant 8jours. Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin :# # # P≤0.001 désigne un effet hautement significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par
ETH : NS (p>0.05). *P <0.05 désigne un effet significatif ; **P≤0.01 désigne un effet très significatif.
D’après les résultats obtenus, les rats traités par l’ETH présentent une augmentation hautement
significative (p≤ 0.001) du volume de jus gastrique qui atteint 2.15±0.25 mltout en comparant
avec 0.93±0.23 ml chez les rats témoins recevant le véhicule. Cevolume diminue de façons très
significative (p≤ 0.01) et significative (p≤ 0.05) chez les rats prétraités par la ranitidine (1.38±
0.3 ml) ou l’EEP (1.53±0.35 ml) respectivement par rapport aux rats traités par l’ETH seul, avec
un effet meilleur de la ranitidine en comparaison avec la propolis.
3.1.5. Variations de pH et de l’acidité totale
Le tableau 7 montre les variations de pHet de l’acidité totale chez les rats après le traitement par
l’ETH absolu (1ml) seul, en association avec l’EEP (50mg/kg) ou la ranitidine (50mg/kg).
D’après les résultats nous avons observé une augmentation hautement significative (p≤ 0.001) de
l’acidité totale (7.4±2.28µEq/ml) et une diminution hautement significative (p≤ 0.001) de pH
(3.22± 0.16) chez les rats traités par l’ETH seul par rapport aux rats témoins (2.9 ± 0.74µEq/ml)
pour l’acidité et (5.31 ± 0.94) pour le pH. Le prétraitement par la ranitidine a provoqué une
réduction très significative (p≥0.01) de l’acidité totale (4.5±0.57 µEq/ml) et une augmentation
significative (p≤0.05) de pH (4.37±1.07). L’EEP induit une diminution très significative
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Témoin Ethanol Eth + Ran Eth + EEP
Vol u m e d e ju s gas tr iq u e (m l) ###
*
**
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(p≤0.01) de l’acidité totale (5.12±1.03 µEq/ml) avec une augmentation hautement significative
(p≤0.001) de pH (5.06±0.41) par rapport au groupe traité par l’ETH seul.
Tableau 7. Variations de pH et de l’acidité totalechez les rats traités par l’ETH absolu (1ml) seul ou en prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou par la Ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jours.
Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin :# # # P≤0.001 désigne un effet hautement significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par ETH : NS (p>0.05). *P <0.05 désigne un effet significatif ; ***P≤0.001 désigne un effet hautement significatif.
Pour déterminer les mécanismes d’actions responsables de l’activité antiulcéreuse de la propolis,
nous avons choisis l’éthanol qu’est un modèle fréquemment utilisé pour évaluer l'activité
antiulcéreuse des drogues
.Dans la présente étude, nous avons utilisé l’EEP à 50 mg/kg, pour
évaluer son effet sur le volume de la sécrétion gastrique, pH et acidité totale, l’indice d’ulcère, la
production de mucus et le pourcentage de protection des tissus en comparaison avec les effets
engendrés par la ranitidine à la même dose (50mg/kg).
Les résultats de cette étude montrent que l’administration de l’ETH absolue chez les rats par voie
orale induit l’augmentation de volume de suc gastrique, de l’acidité totale, la diminution de pH,
et de la production de mucus, ce qui conduit à la génération des lésions au niveau tissulaire.
L'éthanol est bien connu pour induire des ulcères gastriques viades mécanismes multifactoriels.
Il pénètre facilement dans la muqueuse gastrique et provoque un ulcère une heure après
l'administration (Abebaw et al., 2017). L'ulcération est due par une dissolution et une réduction
de la production de mucus (Barros et al., 2008; Metowogo et al., 2009),ainsi une diminution des
taux de prostaglandines, du glutathion et des composés -SH (qui sont d'importants facteurs
gastro-protecteurs) (Bafna et Balaraman, 2004; Rozza et al., 2012). Il entraine une diminution du
flux sanguin de la muqueuse et la sécrétion de bicarbonate d’une part, d’autre part une
augmentation de la peroxydation lipidique, la libération de gastrine, la production de
leucotriènes, la libération de l'histamine, et la génération de radicaux libres entraînant des
lésions cellulaires et membranaires (Rozza et al., 2012).
Témoin Ethanol ETH + Ran ETH + EEP
pH gastrique 5.31 ± 0.94 3.225 ± 0.16
###
5.06 ± 0.41
***
4.37 ± 1.07
*
Acidité
totale(µEq/ml)
2.9 ± 0.74 7.4 ± 2.28
###
4.5 ± 0.57
**
5.125 ± 1.03
*
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D’après nos résultats le prétraitement par l’extrait éthanolique de la propolis et la ranitidine par
voie orale induit l’augmentation de pH, et la production de mucus, diminution de l’acidité et du
volume de jus gastrique, avec un effet anti-sécrétoire meilleure de la ranitidine, ce médicament
est connu comme un anti-sécrétoire, possédant des actions anti-oxydantes et
immuno-suppressives, qui pourraient être responsables de son activité anti-ulcérogène (Ardestani et
al.,2004). La ranitidineest l’un des anti-H2, qui inhibe la sécrétion gastrique acide en bloquant
les récepteurs H2 de l’histamine des cellules pariétales(Banji et al., 2010).
L'administration orale de propolis a conduit à une diminution significative de l'indice ulcératif.
Cette réduction peut être due à la présence des polyphénols et des flavonoïdes dans l’extrait
éthanolique de la propolis connus par ses effets anti-ulcérogènes.
Des chercheurs proposent des mécanismes pour expliquer l'effet gastro-protectif des
flavonoïdes; Il s'agit notamment de l'augmentation de la teneur en prostaglandines de la
muqueuse (Alcaraz et Hoult, 1985), de la diminution de la sécrétion d'histamine à partir des
mastocytes par inhibition de l'histidine décarboxylase (Bronner et Landry, 1985) et de
l’inhibition des pompes H
+/K
+-ATPase (Repetto et Liesuy, 2002; Abebaw et al., 2017). En
outre, les flavonoïdes se sont révélés avoir une puissante activité de piégeage de radicaux libres
(Nordin et al., 2014) jouant un rôle important dans les lésions ulcéreuses et érosives du tractus
gastro-intestinal. L’étude d’Abebaw et al.,(2017) a monté la capacité de la quercétine à prévenir
les lésions de la muqueuse gastrique produites par l'éthanol, augmentant ainsi la quantité de
glycoprotéines neutres dans la muqueuse étant donné que ces dernières sont les plus abondantes
et probablement les plus importantes dans la muqueuse gastrique (Abebaw et al., 2017). Ces
études suggèrent que les flavonoïdes possèdent un effet conjugué d'activité cytoprotectrice et
anti-sécrétoire, ces résultats sont similaire ainsi à ceux de Nordin et al., (2014) et Sharath et al.,
(2015).
Selon Abd El-Hady et al.,(2013), le traitement par la propolis a augmenté significativement le
niveau de NO dans la muqueuse par rapport aux rats traités par l’éthanol.L'oxyde nitrique (NO)
est un facteur défensif endogène pour les cellules gastriques et présente des propriétés
gastro-protectrices contre différents types d'agents agressifs (Samini et al., 2002). Elle est impliquée
dans le maintien de l'intégrité de la muqueuse par la régulation du mucus et de la sécrétion
alcaline, la motilité gastrique et la microcirculation (Tsukimi et Okabe, 2001). Le NO est connu
pour moduler les niveaux d'acide, la sécrétion de mucus gastrique et le flux sanguin dans les
tissus gastriques (Martín et al., 2001). Le NO a également été signalé pour prévenir la
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peroxydation des lipides membranaires (Hogg et Kalyanaraman, 1999), en favorisant la synthèse
des prostaglandines (Abd El-Hady et al., 2013).
L'effet inhibiteur de la propolis pourrait résulter de la stimulation des prostaglandines. On sait
que l'indométacine inhibe la cyclo-oxygénase 1 et 2 (COX-1 et COX-2), enzymes impliquées
dans synthèse des prostaglandines (Goso et al., 2007). Des études ultérieures ont montré que la
synthèse de PGE2 inhibait les ulcères gastriques en stimulant la sécrétion de mucus gastrique
(Suetsugu et al., 2000) et en inhibant la sécrétion d'acide gastrique (Metowogo et al., 2009).
3.2. Evaluation du stress oxydant gastrique
3.2.1. Dosage du glutathion
Le GSH est la première ligne des mécanismes de défense cellulaire contre les dommages
oxydatifs (El-Missery et al., 2001). Il fonctionne comme un capteur des radicaux libres (Ramão
et al., 2006). Il se lie par son pôle SH aux métabolites toxiques (Huk et al., 1998; Kebsa, 2006).
Les variations des taux du GSH cytosolique gastrique après une dose d’éthanol absolu seul (1
ml), ou en cas de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou avec la Ranitidine (50mg/kg/j) pendant
8 jours sont présentées dans la figure 15 ci-dessous.
Figure 15. Variations des taux du GSH cytosolique gastrique après une dose d’éthanol absolu seul (1 ml), ou en cas de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou avec la Ranitidine (50mg/kg/j) pendant
8jours. 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4
Témoin Ethanol Eth + Ran Eth + EEP
GS H (m m ol e/m g d e p rot ein es )
#
*
***
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Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin :#P≤0.05 désigne un effet significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par ETH : *P
<0.05 désigne un effet significatif ; ***P≤0.001 désigne un effet hautement significatif
D’après les résultats obtenus, les rats traités par l’ETH présentent une diminution statistiquement
significative (p<0.05) de 56.19% des taux de GSH cytosolique qui atteint 0.236±0.05
m mole/mg de protéines contre 0.42±0.1 m mole/mg de protéines chez les rats témoins. Le taux
de GSH augmente de façon significative (p<0.05) et hautement significative (p<0.001) chez les
rats prétraitées par la ranitidine (0.422± 0.15 m mole/mg de protéines) ou par l’EEP (1.12±0.13
m mole/mg de protéines) par rapport aux rats traités par l’ETH seul. Les pourcentages
d’augmentation sont dans l’ordre de (44.08%) et (78.93%) pour la ranitidine et la propolis.
La diminution des niveaux de GSH chez les rats traités par l’ETH seul, peut être liée à la
consommation de GSH par des enzymes comme la GST qui consomme le GSH pour la
neutralisation du H
2O
2(Farzaei MH et al., 2015). Cet effondrement est peut-être dû à sa
conjugaison directe avec les espèces radicalaires ou en raison de l'inhibition des enzymes
anti-oxydantes qui sont impliquées dans sa régénération.
Le prétraitement par l’EEP augmente la concentration du GSH vue sa richesse en flavonoïdes
qui sont connus pour augmenter la synthèse de GSH(Morin et al., 2001 ; kebsa et al., 2014). Les
effets de l’EEP dans le maintien du GSH cellulaire peuvent être duségalement à la neutralisation
directe des radicaux libres par les composés bioactifs de l’EEP (Kebsa et al., 2015).
3.2.2. Dosage du MDA
La péroxydation lipidique est le processus de dégradation oxydative des acides gras
polyinsaturés des membranes biologiques provoquant une altération de la fonction membranaire,
une détérioration de l’intégrité structurale, une diminution de la fluidité et l’inactivation d’un
certain nombre de récepteurs protéiques et d’enzymes liées aux membranes (Alyane et al., 2008;
Sibi et al., 2016).Au cours de ce processus, un grand nombre de sous-produits sont formés qui
affectent un site loin de la zone de leur génération (Sibi et al., 2016). Parmi ces dérivés toxiques,
le MDA est le marqueur le plus utilisés en peroxydation lipidique, a une demi-vie plus longue
que celle des radicaux libres. Il diffuse facilement et peut former des liaisons avec les bases
d’ADN et est lui-même mutagène (Milane, 2004).
La figure 16représente les variations des taux du MDA cytosolique gastrique après traitement
par l’éthanol absolu seul (1 ml), ou en cas de prétraitement par l’EEP (50 mg/kg/j) ou la
Ranitidine (50 mg/kg/j) pendant 8jours.
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Figure 16. Variations des taux du MDA cytosolique gastrique après traitement par l’éthanol absolu seul (1 ml), ou en cas de prétraitement par l’EEP (50 mg/kg/j) ou la Ranitidine (50 mg/kg/j) pendant
8jours.
Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin :# # # P≤0.001 désigne un effet hautement significatif.Groupe prétraité comparé au groupe traité par
ETH : ***P≤0.001 désigne un effet hautement significatif.
Une augmentation hautement significative (p<0.001)des taux du MDA a été enregistré chez les
rats traités par l’ETH seul atteint 54.79±7.6 nmoles/mg de protéines contre 3.19± 0.84
nmoles/mg de protéines chez les rats témoins, avec un pourcentage d’augmentationde 94.18%.
Alors qu’un traitement par la ranitidine ou par l’EEP a provoqué une diminution hautement
significative (1.93±0.35 nmoles/mg de protéines et 1.37±0.34 nmoles/mg de protéines
respectivement) par rapport au groupe ETH. La diminution est de l’ordre de96.48% et 97.5%
chez les rats prétraités par la ranitidine et l’EEP respectivement par rapport au groupe traité par
l’ETH seul.
L’administration de l’ETH absolue chez les rats par voie orale induit l’augmentation des taux du
MDA, ce résultat est similaire à ceux obtenus par (Laloo et al., 2013, 2014). Cela est peut être
due à l’accumulation des espèces réactives de l’oxygène (ROS) ou la diminution des taux
d’enzymes antioxydants. Lors du prétraitement par la ranitidine ou par l’EEP, il y a une
réduction hautement significative du MDA, ce résultat est en accord avec ceux de (Adb El-Hady
et al., 2013).Cette diminution est due à l’effet antioxydant et gastro-protecteur des polyphénols
et des flavonoïdes présents dans la propolis qu’ils ont la capacité de capter les molécules de
MDA et réduire le taux des ROS dans le tissu gastrique.
0 10 20 30 40 50 60 70
Témoin Ethanol Eth + Ran Eth + EEP
M DA ( n m ol es / m g d e p rot éin e )
***
***
###
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3.2.3. Activité des enzymatiquesanti-oxydantes
Parmi les systèmes antioxydants enzymatiques cytosoliques figurent en première ligne la
superoxyde dismutase (SOD) et la catalase (CAT) (Andreyev et al., 2005).
3.2.3.1.Activité enzymatique de la SOD
La figure 17représente les valeurs de l’activité enzymatique de la SOD dans le tissu gastrique,
après le traitement par l’ETH absolu (1ml) seul et en cas de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j)
ou la ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jours.
Figure 17. Variations de l’activité enzymatique de la SOD dans le tissu gastrique, après le traitement par l’ETH absolu (1ml) seul, et en cas de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou la
ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jours.
Nous avons constaté une réduction hautement significative (p< 0.001) de l’activité enzymatique
de la SOD chez les rats du groupe traité par l’ETH (206.57± 97.33UI/mg de protéines) par
rapport aux témoins (552.21 ± 29.9 UI/mg de protéines) avec un pourcentage de réduction de
60.41%. Par contre un prétraitement par l’EEP induit une augmentation hautement significative
(p<0.001) de l’activité de la SOD par rapport au groupe ETH (533.218 ± 82.81 vs 206.57 ±
97.33UI/ mg de protéines) avec un pourcentage d’augmentation de 61.26%.
Par ailleurs aucune variation significative (p>0.05) n’a été observée chez le groupe prétraité par
la ranitidine par rapport au groupe d’ETH (248.75 ± 67.25 vs 206.57 ± 97.33UI/ mg de
protéines).
0 100 200 300 400 500 600 700Temoin Ethanol Eth+Ran Eth+EEP
S OD ( UI / m g d e p rot ein es )
***
NS
###
Page 49
3.2.3.2.Activité enzymatique de la catalase
L’activité enzymatique de la CAT dans le tissu gastrique des rats traités par l’ETH seulet en cas
de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou la ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jourssont
représentés dans la figure 18 ci-dessous.
Figure 18. Variations de l’activité enzymatique de la CAT dans le tissu gastrique, après le
traitement par l’ETH absolu (1ml) seul, et en cas de prétraitement par l’EEP (50mg/kg/j) ou la
ranitidine (50mg/kg/j) pendant 8jours.
Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Test de Student : comparaison faites entre le groupe traité par ETH et témoin : NS : (p>0.05) effet non significatif. Groupe prétraité comparé au groupe traité parETH :
NS (p>0.05)désigne un effet non significatif,**P≤0.01 désigne un effet très significatif.
Nos résultats montrent une diminution non significative (p>0.05) de l’activité enzymatique de la
CAT chez le groupe d’ETH (0.054 ± 0.04 UI/mg protéines) par rapport au groupe témoin
(0.062±0.02 UI/mg protéines). Le prétraitement des rats par la ranitidine conduit à une
augmentation non significative (p>0.05) de l’activité de la CAT (0.070 ± 0.04 UI/mg protéines)
par rapport au groupe d’ETH (0.054 ± 0.04 UI/mg protéines). Par contre cette activité se trouve
augmenter de façon très significative (p>0.01) dans le groupe d’animaux traité par l’EEP (0.35±
0.1 UI/mg protéines) et cela par comparaison avec le groupe d’animaux traités par l’ETH seul,
avec un pourcentage d’augmentation de 84.58%.
La SOD est une métalloprotéine, existe sous plusieurs formes qui diffèrent par le métal contenu
dans leur site actif et leur localisation cellulaire: Cu/Zn SOD, Mn-SOD et Fe-SOD
(Hermes-Lima, 2005). La SOD accélère la dismutation du radical O
2-.en H2O2 permettant ainsi à
l’organisme un contrôle des taux de O
2-.Intracellulaire(Servais,2004).
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
Temoin Ethanol Eth + Ran Eth+ EEP
CA T ( UI /m g p ro )
NS
**
NS
Page 50