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CHAPITRE 1- REVUE DE LITTÉRATURE

4. Discussion

5.2. Effet de l’ajout de biochar sur les plants de tomate inoculés avec Fusarium oxysporum

5.2.4. Effet du biochar sur le système racinaire et le développement général des plants de

Des dommages visibles ont été aussi observés au niveau du système racinaire et du développement général de la plante dans les substrats amendés avec le biochar en présence de l’agent pathogène comme le montrent les figures 4.4 et 4.3 respectivement.

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Figure 4.3: Observation du développement général des plants de tomate cultivés dans différents substrats (avec différentes doses de biochar, avec ou sans agent de lutte biologique et en présence ou en l’absence de l'agent pathogène: -B. subtilis : sans Bacillus.

subtilis, + B. subtilis: avec Bacillus subtilis, -P. ultimum: sans Pythium ultimum, +P. ultimum: avec Pythium ultimum).

- B. subtilis +P. ultimum 15 % Biochar - B. subtilis -P. ultimum 15 % Biochar - B. subtilis -P. ultimum 30 % Biochar + B. subtilis -P. ultimum 0 % Biochar + B. subtilis -P. ultimum 15 % Biochar + B. subtilis -P.ultimum 30 % Biochar -B. subtilis +P.ultimum 0 % Biochar + B. subtilis +P. ultimum 0 % Biochar + B. subtilis +P. ultimum 15 % Biochar + B. subtilis +P. ultimum 30 % Biochar -B. subtilis -P.ultimum 0 % Biochar -B. subtilis +P.ultimum 30 % Biochar

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Figure 4.4: Observation des racines des plants de tomate cultivés dans différents substrats (différentes doses de biochar, avec ou sans agent de lutte biologique et en présence ou en l’absence de l'agent pathogène: -B. subtilis : sans bacillus. subtilis, + B. subtilis: avec

Bacillus subtilis, -P. ultimum: sans Pythium ultimum, +P. ultimum: avec Pythium ultimum).

-B. subtilis +P.ultimum 0 % Biochar -B. subtilis +P.ultimum 15 % Biochar -B. subtilis +P.ultimum 30 % Biochar +B. subtilis +P.ultimum 0 % Biochar +B. subtilis +P.ultimum 15 % Biochar +B. subtilis +P.ultimum 30 % Biochar +B. subtilis -P.ultimum 0 % Biochar +B. subtilis -P.ultimum 15 % Biochar +B. subtilis -P.ultimum 30 % Biochar -B. subtilis -P.ultimum 0 % Biochar -B. subtilis -P.ultimum 15 % Biochar -B. subtilis -P.ultimum 30 % Biochar

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Notons bien: Par choix, nous présentons les résultats pour un seul agent pathogène (P.

ultimum) car les résultats pour F. oxysporum corroborent ceux-ci.

6. Discussion

L’objectif principal de cette étude était de vérifier l’effet de l’ajout d’un type de biochar à trois différentes doses (0, 15 et 30 % v/v) au substrat de croissance de plants de tomate et de déterminer si des effets suppressifs étaient observés sur deux champignons pathogènes à la tomate qui sont Pythium ultimum et Fusarium oxysporum f.sp radicis-lycopersici en présence ou pas d’un agent de lutte biologique Bacillus subtilis MBI 600 dans les substrats. Plusieurs nouveaux travaux se sont intéressés à l’implication de biochar dans la lutte contre les agents pathogènes et le contrôle biologique des maladies.

Dans la présente étude, nous avons combiné l’utilisation de biochar à la présence ou pas d’un agent de lutte biologique B. subtilis.

Sur une base de poids frais et sec, la croissance de la partie aérienne des plants de tomate était significativement inférieure dans les substrats contenant du biochar. Cet impact négatif sur la croissance a été le plus grand à la concentration 30 % de biochar. Cette dose de biochar a par contre induit le plus haut taux de multiplication des champignons pathogènes en présence ou non du B. subtilis. La dose de 15 % de biochar a stimulé dans une moindre mesure la multiplication des champignons pathogènes comparativement au substrat sans ajout de biochar. Ceci corrobore les travaux de Gravel et al. (2013), où une dose de 50 % de biochar de bois ajouté à un substrat à base de tourbe pour la culture des plantes de poivron, laitue et basilic, a favorisé le développement de P. ultimum.

Par ailleurs, la croissance des plants de tomate était très stimulée dans les substrats inoculés avec B. subtilis et contenant 0 ou 15 % de biochar. L’effet dose-réponse observé avec l’ajout de biochar peut être relié ou pas soit à un effet de phytotoxicité du biochar, ou soit au développement accru de l'agent pathogène aux doses de biochar utilisées (15 et 30 %, v/v).

Les proportions du biochar utilisées dans la présente étude sont relativement élevées par rapport à ce qui est typiquement utilisé dans d'autres études comme celle d’Elmer et

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Pignatello. (2011) dont les travaux se sont basés sur l’utilisation d’un biochar de poussière de bois à deux doses de 1,5 % et 3 % (p/p) pour voir son effet sur la pourriture des racines et de la couronne causée par Fusarium. sp chez l’asperge. Ainsi, à doses élevées, le biochar a offert un milieu favorable pour le développement des agents pathogènes.

Dans la présente étude, l’utilisation de biochar a engendré une augmentation des pH des milieux, chose qui a été déjà démontrée par d’autres chercheurs (Chan et al., 2007; Yamato et al., 2006). Toutefois, les valeurs sont d'une gamme tolérable pour la disponibilité des nutriments pour les plants (Gravel et al., 2013).

La densité racinaire des plants de tomate cultivés dans le substrat inoculé et amendé avec le biochar et en absence de B. subtilis était beaucoup plus faible que celle observée dans le substrat non inoculé, non amendé avec biochar et en présence de l’agent de contrôle (Figure 4.4). Ceci prouve que le biochar n’a pas réussi à induire une défense systémique au niveau de la plante au contraire de ce qui a été prouvé avec d’autres travaux utilisant d’autre types de biochar à des doses plus faibles (Elmer et Pignatello, 2011).

Donc, notre recherche confirme certains résultats déjà observés suite à l’utilisation du biochar et en contredit d’autres. Ceci confirme que l’efficacité de l’utilisation du biochar dans la stimulation de la lutte biologique que joue B. subtilis contre les attaques des agents pathogènes dépend fortement de la matière première et de la température utilisée pour produire le biochar, de la dose et de la période de l’application de ce produit ainsi que de la nature de la maladie (Graber et Elad, 2013).

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Chapitre 5- Conclusion générale

L’effet bénéfique de la symbiose Rhizobium-légumineuses est bien connu, car elle comble directement les besoins de la plante en azote à partir de l’atmosphère, avec des apports annuels variant de 110 à 227 kg N/ha (Herridge et al., 2014). Les endomycorhizes arbusculaires (MA) importantes pour la croissance et la protection des plantes, forment aussi une symbiose tripartite avec l’association Rhizobium-légumineuses (Nygren et al., 2012). La production d’inocula commerciaux de rhizobiums, nécessite l’utilisation de la tourbe comme support, mais dans certains pays, elle est dispendieuse, car elle doit être importée. L’emploi du biochar pourrait donc être une alternative intéressante à la tourbe. À certaines doses, il peut jouer un rôle dans l’amélioration de la nodulation et de la fixation biologique de l’azote (Iijima et al., 2015) ainsi que dans la lutte contre les agents pathogènes (Graber et Elad, 2013).

Les objectifs principaux des travaux de recherche présentés dans cette étude étaient donc d’examiner l’effet de l’ajout de biochar sur la symbiose tripartite Ensifer meliloti-

Rhizophagus irregularis-Luzerne (Medicago sativa L.), sur la production d’inocula

bactériens commerciaux et dans la lutte contre les agents pathogènes.

Dans un premier temps, ce projet de recherche a permis de montrer que l’effet de l’ajout de biochar sur la nodulation ainsi que la mycorhization racinaire au niveau de la luzerne dépend énormément de la dose de biochar utilisée. En effet, plus la dose de biochar augmente, plus l’effet bénéfique de ce produit diminue. Toutefois, l’ajout de biochar, peu importe la dose, résulte plus souvent en des effets bénéfiques supérieurs à ceux observés pour les traitements témoins (Tableau 2 et 3).

Ce projet de recherche a également permis de voir l’aptitude du biochar à remplacer la tourbe ou à jouer le rôle d’un nouvel additif pour la production des inocula commerciaux. Une nouvelle approche a été utilisée. Elle consiste à suivre la survie de deux souches de rhizobiums ainsi qu'une souche de Bacillus subtilis pendant 120 jours dans des substrats formés de différentes doses de biochar conservées à deux températures différentes.

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Nous avons pu tirer comme conclusion que la dose de biochar, la durée et la température de conservation affectent la survie des cellules de Rhizobium, ainsi que celles de Bacillus.

subtilis qui était meilleure à une faible température (4 °C) et à une faible teneur en biochar

(15 % pour les rhizobiums et 0 % pour les Bacillus subtilis) ce qui indique que les cellules exposées à une forte dose de biochar n’ont pas réussi à acquérir une bonne adaptation leur permet de fournir un bon potentiel de survie.

La capacité du biochar de jouer un rôle de lutte contre Pythium ultimum (1.31) et Fusarium

oxysporum (3.21), deux agents pathogènes qui attaquent la tomate et en présence d’un

agent de lutte biologique Bacillus subtilis a aussi été évaluée. À forte dose de biochar (30 %, v:v), le développement de l’agent pathogène a été favorisé. À la même dose de biochar, les rendements étaient plus faibles que ceux obtenus en utilisant un substrat non amendé. Nos recherches confirment encore une fois que l’efficacité de l’utilisation du biochar dépend de la dose de l’application de ce produit (Graber et Elad, 2013).

L’ensemble des résultats obtenus dans ce mémoire apporte des pistes pour les modalités d’application de biochar en agriculture. La dose de biochar gère d’une façon ou d'une autres les dialogues moléculaires qui peuvent avoir lieu entre les plantes et les microorganismes présents, résultant ainsi en un effet indirect sur le rendement des cultures. Nos études sont toutefois limitées à un seul type de biochar en trois doses. Par conséquent, il serait très important de tester d'autres types ainsi que d’autres doses de biochar. Aussi, d’autres essais au champ avec plusieurs espèces végétales seront requis afin de confirmer les résultats observés suite à l’ajout de biochar.

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LISTE DES ANNEXES

Annexe A :

Milieux de culture et solution colorante

Composition des milieux YMB et YMA

- YMB: Milieu de culture pour cultiver les souches A2 et S14 d’Ensifer meliloti dont la

composition est la suivante:

Composition du milieu liquide YMB (Vincent. 1970)

pH 6,8-7*

* Au besoin, le pH est ajusté en utilisant une solution HCl 1M. - YMA: YMB+ gélose 15g/L

Solution stock de Rouge Congo:

Dissoudre 0,25 g dans 100 ml d’eau et chauffer au besoin.

La majorité des Ensifer meliloti absorbe peu le Rouge Congo du coup, les colonies sont blanches, rosâtres ou légèrement orangeâtres.

Produits Quantité requise pour un volume de 1 litre Mannitol 10 g K2HPO4 0,5 g MgSO4.7H2O 0,2 g NaCl 0,1 g Extrait de levure (Difco) 0,5 g Eau 1 litre

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Annexe B :

Protocole de désinfection des graines de luzerne

Les graines de luzerne ont été stérilisées en surface en les trempant successivement dans de l’éthanol à 70 % (v/v) pendant 30 secondes et dans l’hypochlorite de sodium NaOCI 0,5 % (v/v) pendant 10 minutes. Après cinq rinçages consécutifs avec de l’eau distillée stérile, les semences sont séchées sur du papier filtre stérile puis mises sur de l’eau gélosée stérile à 1,5 % (p/v) durant une nuit à l'obscurité et à température ambiante.

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Annexe C:

Solution d’oligoéléments de Hoagland et Arnon

Solution Produits solution de base

g litre-1 d'eau

distillée

volume de

solution de base par

L de de base par litre de

solution nutritive Éléments en trace de Hoagland Acide borique (H3 BO3) 2,86 1 ml Mn Cl2. 4H2O 1,81 Zn SO4. 7H2O 0,22 Cu SO4. 5H2O 0,08 H2 MoO4. H2O 0,09 Ca Cl2. 6 H2O 0,004

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Annexe D :

Méthode d'évaluation de l'indice nodulaire et du pourcentage de

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