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Ici trois indicateurs ressortent de l’analyse : l’élève en difficulté d’apprentissage, l’enfant handicapé, la gestion des grands groupes et des minorités. L’enfant en difficulté d’apprentissage. Les pers- pectives offertes par les TIC amènent l’Enseignant à développer quelques pratiques pour une pédagogie différente. En délaissant l’enseignant magistral, l’enseignant utilisant les TIC présentent des es- pérances de la vie quotidienne comme prétexte à l’ébauche d’une nouvelle stratégie à la structuration de la notion en cours d’acquisition.

L’enfant handicapé. Très suivant dans les écoles traditionnelles l’enfant handicapé est toujours oublié grâce à l’utilisation des TIC qui procurent le plaisir d’apprendre. L’enseignant peut engager des prati- ques pédagogiques centrées sur les différances

La gestion des grands groupes et des minorités. (Pygmées et bororo) L’Enseignant profitera des échanges en situation des groupes d’apprentissage, offre des utilisations des TIC pour différencier ses exigences, les applications et donc individualiser les tâches. Il s’agit ici de construire une situation d’apprentissage qui tiendra compte des besoins individuels et du groupe ; ce que pourrait rendre l’enseignement plus flexible et bénéfique à celui qui apprend.

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langues

La configuration des outils TIC n’est pas faite en langue maternelle. Ceci peut constituer un obstacle épistémologique important. L’analyse des don- nées fait apparaître une certaine complexité dans la mesure où le Cameroun compte une pluralité des langues. Mais les doutes et les préoccupations qui ressortent des analyses ne reposent pas sur un critère scientifiquement opérant et fiable

La perception des parents de la relation langue ma- ternelle des apprenants et l’intégration des TIC en éducation sont que l’école appartient à la commu- nauté. En s’ouvrant au milieu de vie de l’apprenant, elle peut faciliter une meilleure appropriation des savoirs. Pour les parents d’élèves interviewés, la langue constitue un repère susceptible de favoriser le transfert des connaissances.

3 Le dialogue politique national

d’intégration pédagogique des TIC dans

l’éducation

Le 14 avril 2009, s’est tenu à la salle des confé- rences du Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, l’atelier du dialogue politique national d’intégration des TIC dans le système éducatif camerounais. Organisé par l’équipe PanAf Cameroun, l’atelier a regroupé des chercheurs de l’équipe nationale PanAf, les décideurs politiques du système éducatif des Enseignants et Managers des Institutions prenant part au Projet.

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objectif de l’atelier

Il s’agissait pour les organisateurs de l’atelier de réunir tous les intervenants du système éducatif Ca- meroun en matière de TIC en vue de leur présenter les résultats de la première phase du Projet pour qu’ensemble, ils donnent une nouvelle orientation à l’intégration pédagogique des TIC au Cameroun.

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Résultats attendus de l’atelier

Cet atelier devrait déboucher sur des recommanda- tions pour des changements aux politiques et prati- ques identifiées par l’équipe de recherche à travers l’analyse des données recueillies sur l’observatoire PanAf au cours de la phase I du projet.

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participants

1. L’équipe PanAF Cameroun

2. Les représentants des établissements du projet PANAF (Lycée bilingue de Yaoundé, Lycée classique et moderne de Mvomka’a, Collége des Lauréats, Lycée Technique de Bafoussam, Ecole primaire les Oiselets)

3. L’UNESCO (Bureau multi pays de Yaoundé) 4. Enseignants /Chercheurs du ROCARE et de

l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé. 5. Le Ministère de l’Education de Base

6. Le Ministère des Enseignements secondaires

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déroulement de l’atelier

I. Première partie

a. des propos introductifs du point focal RoCaRe- CaMeRoun

Le Professeur Pierre FONKOUA, en tant que point focal et coordonnateur du ROCARE, a procédé à une présentation sommaire du projet en rappelant à l’as- sistance le but du projet et les objectifs de l’atelier . Après les propos introductifs du point focal, l’on est passé directement aux exposés.

B. des exposés

La première intervenante, Mme DJEUMENI TCHAMABE, Chercheure PanAf et membre de l’équipe du Cameroun a passé en revue toutes les données recueillies dans les dix établissements de PanAf Cameroun des douze catégories présentes dans l’observatoire. Il en ressort de son exposé que malgré quelques zones d’ombre (non actualisation) au niveau de certaines données, l’observatoire Pa- nAf Cameroun est l’un des plus fournies des onze pays du projet.

Le second intervenant, Mr EBANA René, cadre du Ministère de l’Education de Base et personnalité ressources en TIC, a focalisé son intervention sur les politiques des TIC au Cameroun. A l’issue de cet exposé, le Chef centre multimédia du lycée Bilingue de Yaoundé a estimé quand à lui que les politiques devraient établir une nette différence entre l’enseignement de l’informatique et l’intégration pédagogique des TIC. Le premier est effectif ; mais le second cherche encore son chemin. Toutes ces interventions ont été suivies d’une série de discus- sions autour des questions, des interrogations, des enrichissements, des suggestions aussi.

M. ELLA ONDOUA a ensuite fait un exposé sur la connectivité ; les équipements et l’équipement au sein des établissements PanAf du Cameroun. Après Mr ELLA, ce fut autour de Madame MENO Judith de présenter un exposé sur l’impact des TIC sur le processus enseignement apprentissage dans quelques établissements scolaires du projet PanAf.

Cet exposé a été complété par celui de Madame DJEUMENI TCHAMABE qui s’est penché sur l’enseignement secondaire.

En l’absence du Pr. Brigitte MATCHINDA TSAYEM empêché, il est revenu à Mr Merlin LA- MAGO de procéder à la présentation du dernier exposé sur le « Genre ». Il ressort de cet exposé que, pour une fois, les TIC semblent rétablir l’égalité entre l’homme et la femme.

II. Troisième partie travaux en atelier

Quatre groupes de travail ont été constitués autour des 04 thèmes suivants :

- Politiques publiques et stratégies sectorielles des TIC au Cameroun

- Equipement

- L’impact des TIC sur le processus enseignement apprentissage

- Genre, Enseignement supérieur et TIC

A l’issue de ces ateliers, les recommandations sui- vantes ont été formulées à l’endroit des décideurs politiques, des bailleurs de fonds, de la société civile, des enseignants chercheurs et de l’équipe de management du projet PanAf :

a. sur le plan Général

Les participants ont recommandé de :

1. Renforcer les capacités des enseignants en matière d’appropriation des outils TIC par :

- La formation initiale (ENS, ENSET, ENIEG, ENIET)

- L’amélioration de la pédagogie universitaire - L’acquisition à moindre coût des équipements

informatiques

2. Doter les institutions des équipements adaptés en quantité et en qualité

3. Encourager les pratiques pédagogiques intégrant les TIC notamment par :

- La numérisation des cours

- L’accroissement du volume horaire alloué à la pratique des TIC

- L’intégration dans l’enseignement des ressources multimédias (images vidéo, textes, etc.)

- Des plaidoyers pour faciliter la mobilisation des fonds

B. au niveau des politiques Les participants ont proposé

- La soumission à l’assemblée nationale du Ca- meroun par le gouvernement d’un projet de loi portant sur la politique nationale du Cameroun en TIC.

- Le prélèvement d’une taxe au profit des TIC. Les entreprises pourraient développer des partenariats avec les écoles de formation en mettant à leur disposition des moyens de formation des cadres dans les filières de leur choix.

- La création d’un fonds de solidarité numérique. C. au Ministère des enseignements secondaires

Les participants à l’Atelier ont recommandé : - La relecture des programmes officiels et reformu-

lation des objectifs en formation des spécialités (meilleur adéquation formation /emploi)

- L’intégration des outils TIC dans les filières pro- fessionnalisantes.

- La création de véritables filières de technologies et d’ingénierie de l’information et de la commu- nication.

d. au Ministère de l’education de Base Les participants ont demandé :

- D’encourager l’acquisition des ordinateurs XO pour les écoles publiques et privées ;

De Mettre sur pied une bonne politique d’acquisition des outils TIC (ordinateurs, outils de prise de vue, impression, connexion, …

- De Mettre sur pied un programme de développe- ment des logiciels d’Application en partenariat avec les autres ministères en charge de l’éduca- tion.