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1. Cadre réglementaire

Les établissements bancaires sont placés sous la supervision de Bank Al-Maghrib et du Ministère des Finances, lesquels agissent sous la recommandation du Conseil National de la Monnaie et de l’Epargne et du Conseil des Etablissements de Crédit.

Le secteur bancaire marocain a entamé sa réforme dès 1993 avec la refonte de la loi bancaire monétaire et de change, renforçant ainsi son rôle de supervision et de contrôle. De ce fait, selon ce texte, le Gouverneur de BAM fixe les proportions à respecter au niveau des ratios prudentiels.

Par ailleurs, la nouvelle loi bancaire a instauré de nouveaux principes largement inspirés des recommandations de Bâle II auxquels ont du se conformer les banques privées dès fin 2007. Outre ce chantier, le secteur a été marqué par l’engagement de travaux pour préparer la migration des banques vers les nouvelles normes comptables internationales IAS/IFRS, obligatoires à partir de 2008.

S’agissant de Bâle III, La Banque centrale a engagé, au cours de l’année 2012, les travaux pour la mise en œuvre de la réforme dite Bâle III, qui regroupe les mesures élaborées par le Comité de Bâle en réponse à la crise financière internationale apparue en 2007. Cette réforme a pour objectif d’améliorer la capacité du secteur bancaire à absorber les chocs consécutifs à des tensions financières ou économiques et de réduire le risque de propagation à l’économie réelle. Les mesures publiées dans ce cadre par le Comité de Bâle sont diverses, renforçant à la fois les règles de suivi micro-prudentiel des banques, mais aussi les instruments macro-prudentiels destinés à prévenir la formation de risques systémiques.

Pour assurer la convergence du cadre prudentiel marocain avec ces standards, la Banque a opté pour une approche progressive, en privilégiant les deux réformes majeures de Bâle III relatives aux fonds propres et au ratio de liquidité à court terme (LCR).

Critères Définition Taux

Ratio de solvabilité

Rapport entre les fonds propres d’une banque et ses engagements pondérés en fonction des risques de signature. par signature reçus et, d’autre part, les exigibilités à vue et à CT et les engagements par signature risque et, d’autre part, les fonds propres nets de la banque.

≤ 20%

Réserve monétaire

Fonds dont la banque dispose auprès de BAM, sous forme de comptes gelés et équivalents en moyenne mensuelle à 2% de ses dépôts à vue.

= 2%

Classification des créances en souffrance et leur couverture par des provisions

Les créances en souffrance sont réparties en 3 catégories, selon leur degré de risque :

- créances pré-douteuses ;

2. Activité du secteur bancaire entre 2009 et 2015

Le secteur bancaire joue un rôle clef dans l’économie marocaine. A travers ses deux principales activités, collecte de l’épargne et allocation des crédits. Il est le moteur du financement du développement de l’économie.

En 2015, le secteur compte 1919 banques, réparties en quatre catégories :

Les banques de dépôts classiques, à savoir Attijariwafa Bank, BMCE Bank, BMCI, SGMB et Crédit du Maroc ;

Le Crédit Populaire du Maroc, constitué de la BCP et de dix Banques Populaires Régionales ;

Les ex-Organismes Financiers Spécialisés, à savoir le CAM et le CIH ;

Et, les autres banques, telles que Citibank, Bank Al Amal, CFG Group, le Fonds d’Equipement Communal, MédiaFinance, AL BARID BANK.

Par ailleurs, les banques étrangères sont largement présentes dans le tour de table des banques privées. En tête, BNP Paribas, Société Générale France et Crédit Agricole SA détiennent au 31 décembre 2015 respectivement la majorité du capital de la BMCI, de la SGMB et de CDM avec des parts de 66,73%, de 56,94% et de 78,7%. Par ailleurs, Grupo Santander est actionnaire dans Attijariwafa Bank à hauteur de 5,26% à travers Santusa Holding ; tandis que le Groupe CM-CIC détient, à travers sa holding la Banque Fédérative du Crédit Mutuel -BFCM-, 26,2% du capital de BMCE Bank.

Les principaux faits ayant marqué le secteur bancaire depuis 2010 se profilent comme suit : L’acquisition en mars 2010 par la BCP des participations de BANK AL MAGHRIB dans 3 banques internationales (8,26% de la BRITISH ARAB COMMERCIAL BANK –BACB-,

135

La prise de participation conjointe par ATTIJARIWAFA BANK et le GROUPE BANQUE POPULAIRE en mars 2010 de 60% du capital de BNP Paribas Mauritanie, filiale du Groupe BNP Paribas ;

Opération de fusion-absorption de la BPR Casa par la BCP en octobre 2010 ;

Le rachat de 8% de BMCE Bank par la CDG courant mars 2010, soit près de 12,7 millions d’actions au prix unitaire de MAD 267 ;

L’augmentation de capital de BMCE Bank réservée au CIC pour un montant de MAD 2,5 milliards en octobre 2010 ;

L’augmentation de capital de BMCE Bank réservée au personnel du Groupe pour un montant de MAD 500 millions en décembre 2010 ;

La cession de 20% des parts de l’Etat dans le capital de la Banque Centrale Populaire en mai 2011 ;

Cession en août 2011 de 4,6% du capital de BMCE Bank détenu par Caja de Ahorros del Mediterraneo -CAM- au profit du Groupe FinanceCom ;

L’augmentation de capital de 5% réservée au personnel du CPM en date du12 Août 2011;

L’augmentation de capital de 10% réservée à des institutionnels sélectionnés en date du 15 Août 2011 ;

L’augmentation de capital par apport en numéraire opérée en novembre 2011 par le CIH pour M MAD 961,7 ;

Prise de participation complémentaire par ATTIJARIWAFA BANK de 50% dans le capital d’Attijari International Bank – Bank Offshore (AIB Offshore), portant ainsi le taux de participation à 100% ;

L’augmentation de capital d’ATTIJARIWAFA BANK réservée aux salariés pour MAD 3,1 Md en avril 2012 ;

L'augmentation de capital de la BCP réservée à BPCE Maroc en mai 2012 pour MAD 1,7 Md ;

Prise de contrôle en juin 2012 par la BCP du capital d’ATLANTIC FINANCIAL GROUP ; L’augmentation de capital de la BCP réservée à la SFI en septembre 2012 pour un montant de MAD 1,7 Md ;

La cession par l’Etat en octobre 2012 de 10% du capital de la BCP au profit des BPR ; L’augmentation de capital en numéraire de MAD 1,5 milliards réservée aux actionnaires de référence de BMCE BANK en Novembre 2012 ;

Montée dans le capital de BOA par BMCE BANK à hauteur de 72,63% en décembre 2013 ; Lancement d’une opération de titrisation par le CIH en avril 2014 pour un montant de près de MAD 1,2 Md ;

Changement d’identité visuelle du CIH et de dénomination pour devenir CIH BANK en avril 2014 ;

Désengagement de l’Etat du capital de la BCP au profit des BPR en avril 2014 ;

Emission d’un emprunt obligataire subordonnée en juillet 2014 par BMCE BANK pour un montant de MAD 1 Md ;

Augmentation de capital par apport en nature par BMCI au titre de la fusion-absorption de BMCI Crédit Conso pour M MAD 324,9 en juillet 2014 ;

Emission d’un emprunt obligataire subordonnée en décembre 2014 par ATTIJARIWAFA BANK pour un montant de MAD 1,2 Md ;

Emission, en novembre 2014 par la BCP, d’un emprunt obligataire subordonné pour un montant global de MAD 1 Md ;

Visa de l’AMMC en date du 19/12/2014 pour un emprunt obligataire subordonné de CIH BANK d’un montant de MAD 1 Md ;

Baisse du taux directeur passant de 3,0% à 2,5% (-25 pbs en septembre 2014 et -25 pbs en décembre 2014) ;

Dépôt en février 2015 par le Ministère de l’Economie et des Finances de l’avant-projet de Loi réformant le statut de la Banque Centrale.

Emission, en juin 2015 par SGMB, d’un emprunt obligataire subordonné pour un montant global de M MAD 800 ;

Emission, par BMCE BANK, d’un emprunt obligataire subordonné pour un montant global de MAD 2 Md en juin 2015 ;

Augmentation de capital par conversion optionnelle des dividendes de l’exercice 2014 en actions nouvelles CREDIT DU MAROC en octobre 2015 pour un montant de M MAD 200 ; Emission, en novembre 2015 par CREDIT AGRICOLE, d’un emprunt obligataire subordonné pour un montant global de M MAD 900 ;

Augmentation de capital de la BCP en décembre 2015 réservée aux membres du personnel du Crédit Populaire Du Maroc pour un montant de MAD 1,7 Md ;

Emission, en décembre 2015 par ATTIJARIWAFA BANK, d’un emprunt obligataire subordonné pour un montant global de MAD 1 Md ;

Baisse du taux directeur passant de 2,5% à 2,25% (-25 pbs en mars 2016).

3. Présentation des principaux agrégats : 3.1 Evolution des ressources

L’évolution des dépôts des banques commerciales se présente comme suit :

En M MAD 2013 2014 Var. 2015 var

Dettes envers les sociétés de

894,5 1 678,6 87,7% 5 133,6 205,8%

137 Source : GPBM

Au terme de l’année 2013, le total des ressources s’établit à MAD 695 356,9 millions, en hausse de 7,8% comparativement au 31/12/2012.

Les dépôts collectés auprès de la clientèle par les banques commerciales atteignent MAD 642 888,4 millions, soit près de 92,5% de l’ensemble des ressources. Les comptes chèques et les comptes courants, qui représentent un encours de MAD 374 432 millions en 2013, affichent la plus forte contribution avec 58,2% des ressources collectées auprès de la clientèle.

Au 31 décembre 2014, le total des dépôts ressort à MAD 739 162,2 millions, soit une augmentation de 6,3% par rapport à fin 2013, intégrant des dépôts de la clientèle collectés par les banques commerciales qui se renforcent de 7,1% à MAD 688 446,3 millions.

Cette évolution est principalement imputable à la hausse de 7% à MAD 290 520,5 millions des comptes chèques (42,2% de l’encours), de 8,4% des comptes courants à MAD 111 674,2 millions (16,2%) et de 7,9% des comptes d’épargne à MAD 116 451,8 millions (16,9% du total des dépôts de la clientèle).

A l’issue de l’année 2015, ces ressources se fixent à MAD 771 956,0 millions, en augmentation de 4,4% comparativement au 31/12/2014.

Les dépôts de la clientèle collectés par les banques commerciales se hissent de 5,9% à MAD 729 255 millions. Cette évolution recouvre la hausse de 6,4% à MAD 309 056,9 millions des comptes chèques (soit 42,4% des dépôts à la clientèle), de 10,3% à MAD 148 642,1 millions des dépôts à terme atténué, toutefois, par la contraction de 11,5% à MAD 31 065,5 millions des autres dépôts de comptes créditeurs.

La structure des ressources des banques commerciales laisse apparaître une prépondérance des dépôts de la clientèle qui en polarisent 92,5% en 2013, 93,1% en 2014 et 94,5% en 2015.

Source : GPBM

Structure des dépôts de la clientèle en 2015

Dépôts des principales banques commerciales

A fin 2015, six établissements concentrent près de 91,9% des ressources collectées par les banques commerciales auprès de la clientèle. La ventilation des dépôts se présente comme suit :

Source : GPBM

BCP détient une part de marché de 30,4% des dépôts de la clientèle, suivie par Attijariwafa Bank qui en capte 27,4%. Pour sa part, BMCE BANK en polarise 16% à fin 2015.

Source : GPBM 3.2 Evolution des emplois

L’évolution des crédits à l’économie octroyés par les banques commerciales depuis 2013 est retracée à travers le tableau suivant :

Année 2015

Total Ressources 207 505,4 227 485,5 126 559, 8

Part de marché des dépôts de la clientèle à fin 2015

139 Source : GPBM

En 2013, le total des crédits octroyés par les banques commerciales ressort en hausse de 3,5%

pour se fixer à MAD 659 985,7 millions, recouvrant :

Une amélioration de 14,9% à MAD 56 027,2 millions des créances sur les établissements de crédits suite principalement à l’augmentation de 25,1% des prêts financiers à MAD 43 316,27 millions ;

Une appréciation de 2,5% à MAD 603 958,5 millions des créances destinées à la clientèle (91,5% du total des crédits). Cette évolution recouvre

Au 31 décembre 2014, le total des crédits octroyés par les banques commerciales s’améliore de 2% à MAD 673 131,1 millions, intégrant un repli de 1,3% à MAD 55 282,7 millions des créances sur les sociétés de financement et une augmentation de 2,3% à MAD 617 848,4 millions des créances sur la clientèle (91,8% du total des crédits), laquelle recouvre principalement :

Une appréciation de 3,2% des crédits immobiliers à MAD 197 959,6 millions (32% de l’encours des crédits à la clientèle);

Une hausse de 2,6% des crédits de trésorerie à MAD 159 557,66 millions (25,8% de l’encours des crédits à la clientèle) ;

Créances sur la clientèle 603 958,5 617 848,4 2,3% 633 733,6 2,6%

Une progression de 1% des crédits à l’équipement à MAD 144 787,57 millions ;

Une augmentation de 9% des crédits à la consommation à MAD 41 085,1 millions ;

Et, une baisse de 24,1% des autres crédits à MAD 28 594,9 millions ;

Enfin, les créances en souffrance brutes affichent une hausse de 21,1% à MAD 45 863,6 millions à fin 2014.

Au 31 décembre 2015, le total des crédits octroyés par les banques commerciales s’améliore de 2,5% à MAD 689 882,3 millions, intégrant une hausse de 1,6% à MAD 56 148,7 millions des créances sur les sociétés de financement et une augmentation de 2,6% à MAD 633 733,6 millions des créances sur la clientèle (91,9% du total des crédits), laquelle recouvre principalement :

Une appréciation de 46,8% des autres crédits à MAD 41 989,9 millions (6,6%

de l’encours des crédits à la clientèle);

Une hausse de 4,5% des crédits à la consommation à MAD 42 952,6 millions (6,8% de l’encours des crédits à la clientèle) ;

Une progression de 1,8% des crédits immobiliers à MAD 201 504,4 millions ; Et, une baisse de 4,3% des crédits de trésorerie à MAD 152 761,2 millions ; Une quasi-stagnation (-0,4%) des crédits à l’équipement à MAD 144 265,2 millions ;

Enfin, les créances en souffrance brutes affichent une hausse de 9,6% à MAD 50 260,2 millions à fin 2015.

Source : GPBM

141 Crédits des principales banques commerciales

Du côté des emplois, les six premiers établissements bancaires s’accaparent 95,7% des crédits octroyés à la clientèle par les banques commerciales. La ventilation des engagements de c es six principaux acteurs se résument dans les tableaux suivants :

Source : GPBM

A l’issue de l’année 2015, BCP occupe la première position en matière de distribution des crédits à la clientèle des banques commerciales avec une part de marché de 27,7%, suivie d’Attijariwafa Bank qui en polarise 26,9%. BMCE Bank en draine, quant à elle, 18,3% des crédits distribués à la clientèle.

Part de marché crédits à la clientèle à fin 2015

21,6% (MAD 3,6 milliards), contre 18,4% pour Attijariwafa Bank (MAD 3,1 milliards) et 14,2%

pour BMCE Bank (MAD 2,4 milliards).

3.3 Evolution des opérations de hors bilan

En M MAD 2013 2014 Var. 2015 Var.

Engagements Hors bilan donnés 188 930,5 187 272,6 -0,9% 191 653,4 2,3%

Engagements de financement donnés 74 635,8 68 773,9 -7,9% 75 293,3 9,5%

Engagements de garantie donnés 114 294,7 118 498,7 3,7% 116 360,1 -1,8%

Engagements Hors bilan reçus 52 180,2 56 145,3 7,6% 57 297,1 2,1%

Engagements de financement reçus 2 870,4 3 480,7 21,3% 2 516,4 -27,7%

Engagements de garantie reçus 49 309,8 52 664,6 6,8% 54 780,7 4%

Engagements Hors bilan en souffrance 966,3 1 169,3 21% 2 134,9 82,6%

Source : GPBM

A l’issue de 2013, les engagements hors bilan donnés progressent de 4,7% à MAD 188 930,5 millions par rapport à 2012. Cette performance recouvre une ascension de 4,4%

des engagements de financement donnés à MAD 74 635,8 millions et de 4,8% des engagements de garantie à MAD 114 294,7 millions.

Pour leur part, les engagements hors bilan reçus affichent une légère hausse (+1,3%) à MAD 52 180,2 millions, intégrant une baisse de 15,1% à MAD 2 870,4 millions des engagements de financement, entièrement compensée par l’augmentation de 2,5% à MAD 49 309,8 millions des engagements de garantie.

Les engagements hors bilan en souffrance reculent, eux, de 4,8% à MAD 966,3 millions au terme de l’année 2013.

A fin 2014, les engagements hors bilan donnés des banques commerciales ressortent en légère baisse (-0,9%) à MAD 187 272,6 millions par rapport au 31/12/2013. Cette évolution intègre une baisse de 7,9% à MAD 68 773,9 millions des engagements de financement donnés, atténuée par la progression de 3,7% à MAD 118 498,7 millions des engagements de garantie donnés.

Les engagements hors bilan reçus affichent, de leur côté, une hausse de 7,6% à MAD 56 145,3 millions, recouvrant une hausse des engagements de financement et de garantie, de 21,3% à MAD 3 480,7 millions et de 6,8% à MAD 52 664,6 millions respectivement.

Les engagements hors bilan en souffrance ressortent, quant à eux, en ascension de 21% à MAD 1 169,3 millions au 31/12/2014.

Au terme de 2015, les engagements hors bilan donnés se hissent de 2,3% à 191 653,4 millions par rapport au 31/12/2014. Cette évolution intègre une hausse de 9,5% à MAD 75 293,3 millions des

143

MAD 2 516,4 millions et une hausse de 4% des engagements de garantie à MAD 54 780,7 millions.

Les engagements hors bilan en souffrance ressortent, quant à eux, en ascension de 82,6% à MAD 2 134,9 millions au 31/12/2015.

Engagements hors bilan données des principales banques commerciales

A fin 2015, les six principaux acteurs du marché bancaire marocain canalisent 94,4% de s engagements hors bilan des banques commerciales.

Source : GPBM

Par opérateur, ATTIJARIWAFA BANK polarise 32,3% des engagements donnés par les banques commerciales, suivie de BCP qui en accapare 25,4%.

1.1 Evolution des principaux indicateurs d’exploitation

En M MAD 2014 2015 Var.

Marge d'intérêt 29 445,2 26 551,4 -9,8%

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

88,8 11,0

-87,6%

Marge sur commissions 5 584,3 5 406,0 -3,2%

Résultat des opérations de marché 8 090,8 6 128,8 -24,2%

PNB 44 046,2 39 085,6 -11,3%

Charges générales d’exploitation 20 283 18 873,4 -6,9%

Coefficient d’exploitation 46% 48,3% 2,2 pts

Dotations nettes aux provisions pour créances en souffrance -7 338,9 -7 246,3 -1,3%

Résultat net 10 005,87 8 710,30 -12,9%

Source : GPBM -total secteur-

Produit Net Bancaire

2015 ATW BCP BMCE BMCI S GMB CDM Autres Banques

Commerciales

Engagements donnés (M MAD)

61 862,76 48 622,35 18 208,29 18 551,68 21 777,00 11 894,56 10 736,73 191 653,37

Part de

marché 32,3% 25,4% 9,5% 9,7% 11,4% 6,2% 5,6% 100,0%

Au terme de l’année 2015, le produit net bancaire des banques commerciales se déprécie de 11,3% à MAD 39,1 milliards comparativement à fin 2014. Cette évolution intègre une dégradation de 9,8% à MAD 26,6 milliards de la marge d’intérêt, de 24,2% du résultat sur opérations de marché à MAD 6,1 milliards et de 3,2% de la marge sur commissions à MAD 5,4 milliards.

Charges générales d’exploitation -CGE-

Les charges générales d’exploitation s’allègent de 6,9% à fin 2015, s’établissant à MAD 18,9 milliards. Consécutivement à une baisse plus importante du PNB par rapport à celle des CGE, le coefficient d’exploitation du secteur augmente de 2,2 points à 48,3%.

Provisions

Les dotations nettes aux provisions pour créances en souffrance s’établissent à MAD 7 246,28 millions en baisse de 1,3% par rapport à fin 2014.

Résultat net

Au 31 décembre 2015, la capacité bénéficiaire dégagée par les banques commerciales se fixe à MAD 8,7 milliards, en dégradation de 12,9% comparativement à l’année 2014.

145 MAD 19 190 millions des créances sur les établissements de crédit et assimilés, (ii) une croissance de 4,6% à MAD 27 462 millions des crédits de trésorerie et (iii) une augmentation de 4,5% à MAD 34 852 millions des crédits immobiliers, permettant de compenser partiellement la dégradation de 38,4 % des autres crédits à MAD 10 547 millions. Pour leur part, les créances en souffrance s’allègent de 5,4% à MAD 1 737 millions.

A fin 2015, l’encours des crédits s’améliore de 16,2% à MAD 137 824 millions. Cette évolution recouvre essentiellement :

Une hausse de 27,6% à MAD 24 495 millions des créances sur les établissements de crédit et assimilés ;

Une augmentation de 79,1% à MAD 18 885 millions des autres crédits ; Une progression de 8,6% des crédits de trésorerie à MAD 29 833 millions ; Une croissance de 4,2% des crédits immobiliers à MAD 36 320 millions ; Et, une dégradation de 35,8% des créances en souffrance à MAD 2 358 millions.

A noter que les crédits immobiliers et crédits de trésorerie représentent à eux seuls plus que la moitié du total crédit.